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#26 06/08/2019 10h25

Membre (2014)
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Réputation :   426  

Il semble que la sortie soit possible en capital à la retraite. Bien vu BNH, c’est un gros avantage par rapport à l’ancien perp. Effectivement, ça décoiffe.

Sauf si les frais de gestion et l’inflation ont mangé votre capital, du fait d’un rendement insuffisant. D’où ma préférence pour l’assurance-vie, où les fonds peuvent être réaffectés ailleurs plus facilement. La possibilité de migration du PER semble être un vrai point favorable de ce point de vue, même si cela doit être administrativement complexe.

Merci de ne pas laisser entendre qu’il y ai un avantage fiscal sur le PERP. Cela ne permet pas au lecteur inexpérimenté de comprendre qu’en cas de sortie en capital, celui-ci est totalement réimposé à l’impôt sur le revenu à la sortie (pas d’abattement comme pour l’assurance-vie), à son taux futur d’imposition. Le taux d’impôt sur le revenu en France est faible par rapport à ses voisins, et ne demande qu’à monter, maintenant qu’il ne concerne que les plus riches.

Je vois que les versements défiscalisés semblent maintenant plafonnés à 3973 € par an. C’est une nouveauté aussi non? Il me semble que c’était 10 % du revenu avant. Si c’est le cas, ce complément retraite ne va pas peser bien lourd.

D’après ce site:
https://votreargent.lexpress.fr/placeme … 03015.html
sur l’ancien PERP, il fallait cotiser 300 €/mois pendant 40 an pour obtenir 300 € de rente par mois à la retraite. On ne voit pas trop l’effet des intérêts composés.

Dernière modification par Trahcoh (06/08/2019 11h05)

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#27 06/08/2019 10h44

Membre (2011)
Top 20 Invest. Exotiques
Réputation :   68  

Les versements sont imposés sur le revenu.
Les gains au PFU.

I/P/abondement/CET sont exonérés d’impôt mais soumis aux cotisations sociales.

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#28 06/08/2019 17h40

Membre (2014)
Réputation :   62  

Trahcoh a écrit :

Merci de ne pas laisser entendre qu’il y ai un avantage fiscal sur le PERP. Cela ne permet pas au lecteur inexpérimenté de comprendre qu’en cas de sortie en capital, celui-ci est totalement réimposé à l’impôt sur le revenu à la sortie (pas d’abattement comme pour l’assurance-vie), à son taux futur d’imposition. Le taux d’impôt sur le revenu en France est faible par rapport à ses voisins, et ne demande qu’à monter, maintenant qu’il ne concerne que les plus riches.

L’intérêt du truc n’est pas de défiscaliser mais de jouer sur l’écart de taux marginal qui peut exister entre la période d’activité et celle de retraite. Beaucoup de personnes dans la tranche à 41% peuvent anticiper qu’elles seront imposées à 30% après leur départ en retraite.

C’était le seul intérêt du PERP - d’alleurs pour un plan "populaire" c’est bizarre que sa seule utilité ait été d’aider des cadres +++ à gérer leur passage en retraite.

Pour moi d’ailleurs c’est la seule chose certaine : les gens ayant des revenus d’activité forts et pas grand chose d’autre peuvent décemment parier qu’ils seront rincés après le départ en retraite.

A ce titre ce n’est pas une surprise que le PERP 2.0 soit mis à l’honneur tout juste après présentation de la réforme des retraites. Pour mémoire : au delà de 120 000 € par an, vous cotiserez quand même mais sans acquérir aucun droit supplémentaire. Les gens qui ont gagné beaucoup sur le tard ou pas longtemps ont donc tout intérêt à "PERPER" sur ces périodes…

Pour moi la réforme ne va pas assez loin, pour être attractif le produit aurait du être totalement défiscalisé sur les intérêts (et pas juste le PFU). ou alors un PFU "light" limité aux prélèvement sociaux, comme l’assurance vie au-delà de 150k€.
L’assurance vie exonère avec l’abattement annuel alors qu’il n’y a aucun engagement de durée. C’est aberrant d’offrir moins d’avantage à un produit tunnel.
On a l’impression qu’il faut sacraliser l’avantage compétitif de l’assurance vie.

edit : un PERP géré honnêtement aurait un autre intérêt par rapport au fond € d’assurance vie. comme les prélèvements sociaux ne sont pas prélevés en cours de vie du produit, mais sur la rente finale, ils ne grèvent pas la capitalisation comme c’est le cas en AV depuis 2011 (chaque année, les PS "rognent" le rendement… comme c’est cumulatif cela réduit fortement la performance finale).

Dernière modification par FXB67 (06/08/2019 17h49)

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#29 26/08/2019 20h15

Membre (2017)
Réputation :   36  

Après avoir jeté un œil au décret publié dans le JO, il me semble que les titres éligibles au PER seront les mêmes que ceux disponibles dans une assurance-vie: actions, obligations, fonds et ETF, SCPI. Sauf peut-être les fonds euros ?

Les décret précise également que des allocations d’actifs seront "proposées" à l’épargnant, donc au final ça sera à chacun de décider.

Dans ces conditions, je comprends ce nouveau produit comme une nouvelle enveloppe, mais le contenu sera sans doute le même. En attendant les premières annonces, on ne peut qu’imaginer: pour ma part, je pense que chacun gardera son positionnement actuel: les banques offriront des PER à base de fonds composés de fonds avec des frais à tous les étages, les assureurs en ligne offriront des PER avec des SCPI et des ETF, Yomoni/WeSave & co auront des PER 100% ETF, etc…

Il reste à espérer que les frais ne seront pas plus élevés que ceux d’une AV… La transférabilité des PER devrait aider à pousser ces frais vers le bas. D’ailleurs à ce sujet, j’ai lu dans quelques articles que le transfert sera sans frais après 5 ans de détention (exemple) mais je ne retrouve pas l’information dans le décret.

Personnellement j’attends les premiers produits avec grand intérêt.

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#30 27/08/2019 09h51

Membre (2019)
Réputation :   77  

Au contraire, le PER peut contenir un compte titre donc même souplesse qu’un CTO à priori. Je n’ai pas lu de contraintes géographiques comme pour le PEA par ex


I create nothing, I own. -Gordon Gecko

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#31 27/08/2019 12h00

Membre (2019)
Réputation :   166  

Je ne vois rien qui s’oppose à ce que des courtiers low-cost ou des banques en ligne proposent de loger le CTO dans une enveloppe PER comme ils logent le CTO dans une enveloppe PEA.

En particulier sans droit de garde, en pratiquant juste leurs tarifs de courtage ordinaires.

Les modalités notamment  fiscales  de la sortie en capital pourraient en faire une alternative séduisante pour détenir des valeurs mobilières non éligibles au PEA ou au PFU indépendamment du niveau de revenu.

J’ai juste tiqué sur l’expression "Le gestionnaire du plan d’épargne retraite au sens de l’article L. 224-8" au début de l’article L. 244-2. Je comprends bien qu’en cas de sortie en rente une compagnie d’assurance soit nécessaire - auquel cas le courtier pourrait passer des accords avec une compagnie tierce comme pour l’AV- mais pas avant.

Dernière modification par Caratheodory (27/08/2019 12h11)

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Favoris 1   [+1]    #32 10/09/2019 15h19

Membre (2013)
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Bonjour à tous,

Je souhaiterais aborder 3 points sur le PER.

1/ Dans les discussions, il est fréquemment question du cas où l’on passe, de la période de constitution du PER(P) à la période d’utilisation, d’un TMI de 41% à un TMI de 30%. Le cas d’un passage de 30 à 14 me semble très rarement évoqué. Pourtant, il me paraît plus intéressant (écart de 16 points contre un écart de 11 points). Ce sera même encore plus intéressant avec une tranche qui passerait (nouveau barème des impôts sur le revenu) de 14% à 11%. Peut-être que ce cas est moins évoqué parce qu’il correspond à des revenus relativement faibles (qui peuvent tout de même aller jusqu’à 25406€ de revenus imposables - donc a priori davantage de revenus réels - par part, soit 63515€ pour un couple avec un enfant) une fois à la retraite, cas que peu de personnes envisagent ? Ou bien je fais erreur dans mon raisonnement, et le PER n’est pas aussi intéressant que je ne pense dans ce cas d’un TMI de départ de 30% ?

2/ Je lis des informations contradictoires sur le cas de déblocage concernant l’achat de RP et je ne parviens pas à trancher : tout achat de RP est-il concerné, ou seulement un 1er achat après au moins 2 ans de non-propriété de la RP ?

3/ Concernant la question de savoir à quel point l’avantage conféré par le PER est modifié dans le cas d’un foyer fiscal dont une partie des revenus provient d’une micro-entreprise, ma réflexion est la suivante. Le calcul de l’impôt étant dans ce cas basé sur la formule suivante :

impôt total * revenus hors micro-entreprise / revenus totaux

l’avantage est réduit (d’autant plus que les revenus proviennent de la micro-entreprise) dans la phase de constitution du PER… mais le désavantage à la sortie du PER est lui aussi réduit (d’autant plus que les revenus proviennent de la micro-entreprise) ! On a donc intérêt à avoir une répartition des revenus en faveur de la micro-entreprise à la sortie du PER.

Dernière modification par Artosis (10/09/2019 15h22)

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#33 14/09/2019 07h13

Membre (2011)
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Effectivement Artosis, "75 % des retraités de droit direct d’un régime de base résidant en France ont une pension totale inférieure à 2 067 euros bruts mensuels" et la tranche à 30% débute à 27 520 €.

Pour la résidence principale, j’ai compris que c’était valable pour une primo accession comme pour un renouvellement :

Les droits constitués dans le cadre du plan d’épargne retraite peuvent être, à la demande du titulaire, liquidés ou rachetés avant l’échéance mentionnée à l’article L. 224-1 dans les seuls cas suivants :

6° L’affectation des sommes épargnées à l’acquisition de la résidence principale. Les droits correspondants aux sommes mentionnées au 3° de l’article L. 224-2 du présent code ne peuvent être liquidés ou rachetés pour ce motif.

Contrairement au PERP :

Le plan d’épargne retraite populaire a également pour objet la constitution d’une épargne affectée à l’acquisition de la résidence principale de l’adhérent en accession à la première propriété mentionnée au premier alinéa du I de l’article 244 quater J du code général des impôts, à compter de la date de liquidation de sa pension dans un régime obligatoire d’assurance vieillesse ou de l’âge fixé en application de l’article L. 351-1 du code de la sécurité sociale, payable, à cette échéance, par un versement en capital.

……………………………………………………………………………………………………………………………….

Sinon, faute de pouvoir corriger directement mon ancien message, je le fais maintenant:

BNH a écrit :

A noter que le plafond de 31000€ évoqué initialement dans mon premier post n’apparait plus. On revient sur le classique "10% du revenu annuel N-1 du foyer fiscal" déductible de l’assiette de l’impôt sur le revenu.
L’épargne salariale n’est pas déduite de ce plafond car directement exonérée d’impôts, mais assujettie à la CSG.

En fait la page d’AMUNDI renvoie vers une page des impôts où on peut lire ceci:

10 % du montant net de l’ensemble des revenus d’activité déclarés au titre de l’année N-1 comportant un minimum et un maximum calculés sur la base du montant annuel du plafond de la sécurité sociale mentionné à l’article L. 241-3 du code de la sécurité sociale de cette même année ;

réduit :

- des cotisations et sommes issues de la monétisation de jours de congé non pris versées par le salarié en N-1, aux régimes d’entreprise de retraite supplémentaire déductibles en application de l’article 83 du CGI, y compris celles versées au PERE pour le volet obligatoire et celles versées par l’employeur,
    des sommes issues de la monétisation de jours de congé non pris versées par le salarié au PERCO et de l’abondement de l’entreprise au PERCO exonérées d’impôt sur le revenu en application du 18° de l’article 81 du CGI,
- de celles versées aux régimes ou contrats facultatifs de retraite « Madelin » et « Madelin agricole » déductibles des revenus professionnels catégoriels de cette année et compte non tenu de la fraction de ces cotisations correspondant à 15 % de la quote-part du bénéfice comprise entre une fois et huit fois le montant annuel du plafond de la sécurité sociale ;

majoré du plafond ou de la fraction du plafond de déduction non utilisé au cours des trois années précédentes.

J’hésite donc à monétiser dix jours de CET cette année, malgré l’abondement, car cela baisserait d’autant mon plafond pour l’an prochain.

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#34 14/09/2019 08h31

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INTJ

J’ai reçu cette semaine le directeur national d’une société de placements retraite (très connue dans le domaine, no1 ou 2) dans le cadre des placements retraite entreprises (déjà en place au sein de l’association que je préside).
Nous avons donc échangé sur PEE , PERCO, CET, abondement (déjà souscrits) et bien sûr des nouveautés….
Je vous livre mon ressenti après cettte discussion très libre.
- les raisons de sortie anticipées sont un "plus" y compris (surtout?) pour les sociétés de gestion car on s’aperçoit que le montants versés sont loin des sommes espérées : le pouvoir d’achat baisse donc on place moins pour la retraite et on préfère consommer.
- le système est intéressant surtout pour les + jeunes (à plus de 15 ans de la retraite) car le risque de variation de cours des supports et les charges de gestion et fiscales impacteront les résultats finaux…rien de neuf.
- pour le CET ,ce peut être intéressant mais à la marge puisque limité en "taille"
- pour les projections sur l’IR , sachant que les personnes qui utilisent le plus ces outils sont les plus hauts revenus, peu de chances d’avoir un gros différentiel à la retraite.
- est on prêt à bloquer ses avoirs sur une longue période sans avoir de certitudes sur la fiscalité finale qui peut toujours être modifiée (pour rappel , peu/pas d’intérêt si la retraite est à venir dans les 12-15 prochaines années)  et le risque porté par les supports proposés ?
Donc , à mon humble avis et après discussion ouverte, peu d’avantages et pas grand chose de nouveau si ce n’est qu’on profite de la réforme des retraites actuellement en cours pour placer des produits.
L’intervenant a été clair : il faut attendre et ne pas faire de plan sur la comète car il reste trop d’incertitudes y compris du côté sociétés  de gestion. Il a toujours été d’une grande honnêteté dans ses conseils (contrairement à d’autres ,plus vendeurs que partenaires)
A titre personnel , j’ai toujours eu des doutes sur les placements dits "fiscaux" : l’ Etat donne d’une main ce qu’il vous reprendra plus tard (les frais de gestion feront le reste…) n’oublions pas que c’est lui qui édicte les règles (cf PS).
Ceci n’est pas un avis ni un conseil mais juste un "rapport" d’échange dans un cadre donné.

ps: j’ai décidé de revoir le sujet au second trimestre 2020.

Dernière modification par jctrader (14/09/2019 08h33)


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[+2]    #35 17/09/2019 16h01

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Un point important: Les PS à la sortie ne sont plus appliqués sur les versements, mais à travers un mécanisme variable selon le mode de sortie (40% de la rente soumise à PS en cas de sortie en rente entre 60 et 69 ans)

LEFEBVRE:

la circonstance que l’option pour la non-déduction des versements volontaires ait été exercée ou non est sans incidence sur les prélèvements sociaux sur les revenus du capital. Ceux-ci sont en effet toujours dus sur la part des rentes ou capitaux issus des plans d’épargne retraite qui est représentative des produits des sommes investies constatés pendant la période d’épargne. Ils sont assis sur la part imposable des rentes fixée par le barème des rentes viagères à titre onéreux de l’article 158, 6 du CGI en cas de sortie en rente et via l’application à ces produits du prélèvement forfaitaire unique en cas de sortie en capital (Dossier de presse du ministère de l’économie et des finances du 24-7-2019)

Ce n’est pas véritablement une surprise, car le dispositif ancien était juridiquement à la discrétion d’une QPC, comme je le signalais dans mon message "24" de la file "PERP : votre avis sur le Plan d’épargne retraite populaire PERP ?"

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#36 01/10/2019 08h16

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Bonjour à tous, c’est le grand jour !
Celui du nouveau PERin

Encore trouvé aucune offre sur le web de ce nouveau produit,à part des articles qui disent que c’est la révolution (sic) mais ça ne saurait tarder.

Je vous propose de lister les offres sur ce fil au fur et à mesure de leur sortie ?

A voir si ça fait pshittt, comme aurait dit un ancien président.

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#37 01/10/2019 09h30

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Car une chose sera certaine, le capital du PER ne sera pas hors succession.

J’ai lu (je ne sais plus où) que le PER assurance serait hors succession, savez vous ce qu’il en est ?

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#38 01/10/2019 10h08

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Géronimo a écrit :

J’ai lu (je ne sais plus où) que le PER assurance serait hors succession, savez vous ce qu’il en est ?

C’est effectivement le cas, les plans ouverts dans le cadre d’un contrat d’assurance bénéficieront bien du régime de l’assurance vie:

Dossier de presse Ministère de l’économie 24 juillet 2019 a écrit :

Question 11 :Que se passe-t-il en cas de décès avant l’âge de la retraite ?

Le décès entraine la clôture du plan d’épargne retraite. Les sommes seront reversées dans la succession ou, s’il s’agit d’un plan ouvert sous la forme d’un contrat d’assurance, à un ou plusieurs bénéficiaires désignés au contrat selon les règles de l’assurance vie. Dans ce cas, le contrat peut prévoir le versement d’un capital ou d’une rente aux bénéficiaires. Après l’âge de 70 ans, sur les plans assurantiels, le décès entraîne l’application du régime successoral de l’assurance vie pour les sommes versées après 70 ans.

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#39 01/10/2019 10h39

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Offre de monfinancier.com

Monfinancier.com a écrit :

M PER by Apicil

Des frais réduits au profit de la performance des épargnants (pas de frais de versement ni de droit d’entrée, frais de gestion réduits à 0,65 % sur les unités de compte)Une large gamme de supports diversifiés (Fonds en euros, OPC, Produits Structurés, OPCI,  SC/SCI, SCPI, Capital investissement)Plusieurs types de gestion disponibles (Gestion libre, gestion à horizon, etc. ), ainsi que des options d’arbitrages programmés (lissage, écrêtage, etc.)De nombreuses options pour la sortie en rente avec les annuités garanties, la rente non linéaire ou la rente viagère réversible à 60% ou 100%

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[+1]    #40 01/10/2019 13h55

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Pour avoir suivi une formation à Patrimonia sur le sujet, c’est une vraie usine à gaz.

Chaque PER aura 3 compartiments en fonction de l’origine des versements (volontaires=Perp Madelin, collectifs facultatifs= Perco et collectifs obligatoires= art 83) chaque compartiment sera divisé en 2 selon qu’il y a eu avantage fiscal au versement ou non et, forcément pour simplifier, le régime fiscal à la sortie dépendra de votre option fiscal à l’entrée et du compartiment.

Il parait que c’est pour simplifier l’épargne retraite et stimuler l’épargne sur ce support. J’ai déjà prévu de refaire une journée complète de formation sur le sujet parce que plus tordu ce sera compliqué à faire quand même.

Les pro Madelin et Perp vont vous expliquer que c’est formidable, moi j’entends déjà le pschitt.

Carpediem


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#41 01/10/2019 14h02

Banni
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Une des questions principales étant de savoir si les contrats madelin ouverts depuis quelques mois, années et qui devait normalement sortir en rente, sortirons en capital.

Et a priori pour l’instant chez Agipi, on n’en sait strictement rien.

Dernière modification par coriace (01/10/2019 14h02)

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#42 01/10/2019 14h06

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La réponse est oui sauf que la fiscalité appliquée risque de vous en passer l’envie (IR sur les montants versés du capital retiré + PFU sur les plus-values)
Avec la question à résoudre, ce capital pourra t’il bénéficier du statut de revenu exceptionnel avec la règle du quotient ou de l’étalement?

Carpediem


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#43 01/10/2019 20h59

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Bonjour
Pour le lancement du PER, il y des annonces de commercialisation rapide mais en réalité, les mises sur marchés de certains opérateurs, pourraient attendre plusieurs semaines à mois. Peu d’assureur sont prêts début octobre. De plus, les décrets d’application ne sont toujours pas parus.
Les premiers lanceurs, ne renommeraient que probablement  la gamme PERP/ Madelin existante mais ne devraient être prêt pour le reste : Compartimentation, transfert entre gamme…
( source actuaire vie, chez un leadeur de l’assurance)
Patience, patience donc

Si la fiscalité est souvent débattue, il existera un intérêt méconnu d’un transfert PERP /Madelin vers PER
( Terme en capital). On a tout de même tendance à oublier un fondamental : Le taux de rente d’un PERP ou retraite Madelin:  Il est faible et pour moi TOTALEMENT dissuasif : avec une hypothèse de taux de rente très généreux de 3% à partir de 65 ans, il faut combien d’années de vie pour récupérer ne serait-ce que son capital aliéné, sans oublier la fiscalité et le prélèvement ? A moins de vivre centenaire…
La possibilité de sortie du PER en capital,  qui pourra de plus être fractionné à la retraite est un atout, un atout  bien sûr majeur dans le cas de versement avec une tranche IR plus forte qu’à la retraite.
Bien à vous

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[+1]    #44 04/10/2019 09h10

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Bonjour,

quelques informations sur le M PER d’Apicil:

Versement initial minimum de 1000 €
0 % de frais à vie sur tous les versements (hors SCPI)
0 % de frais pour les arbitrages digitaux (réalisés en ligne),
0.65 % de frais de gestion annuels sur les Unités de Compte,
1 % de frais de gestion annuels sur le fonds en euros Apicil Euro Garanti.

Informations obtenues par le biais d’un conseiller en patrimoine.

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#45 04/10/2019 11h04

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Bonjour

J’ai raté quelque chose ( j’espere )  sur la sortie en capital.

exemple :
pendant la vie active  vous placez 10 k par an sur le PER . a TMI 30 => economie d’impot réguliere etc…

a la retraite vous restez en TMI 30 ( mais plus bas) et  avez 300 K a récuperer  ( 230  de K et 70 de PV) … en Capital.  et la sur l’année de la reprise le TMI est de …. 45 ..

il faudra sortir sur X Années pour rester dans une tranche " basse".

sauf a avoir un TMI faible autant rester avec le PLF non?

cdt

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#46 04/10/2019 12h34

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C’est effectivement ainsi…. la sortie en capital n’a alors d’intérêt que si elle peut être fractionnée.

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#47 04/10/2019 13h06

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Sauf erreur de ma part le PERCO n’autorise qu’une sortie en CAPITAL en UNE FOIS
et de mon coté mon PERCO m’oblige a la faire dans les 2 ans suivants la date de preise effective de retraite.

En ce qui concerne le PER, je dois dire que je ne trouve pas l’info ( j’ai peut-êter mal cherché )
Certaines source parle d’une fois, le revenu mentionne qu’il existe toujours des discussions pour finaliser le lissage sur plusieures années d’une sortie en capital.

Carpediem, qu’en est-il de ce point, a t-il été abordé dans votre formation ?
Merci d’avance

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[+1]    #48 05/10/2019 17h43

Membre (2019)
Top 20 Monétaire
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Bonjour

Assoiffe
C’est effectivement ainsi…. la sortie en capital n’a alors d’intérêt que si elle peut être fractionnée

Coyote
En ce qui concerne le PER, je dois dire que je ne trouve pas l’info ( j’ai peut-être mal cherché )
Certaines source parle d’une fois, le revenu mentionne qu’il existe toujours des discussions pour finaliser le lissage sur plusieures années d’une sortie en capital.

Réponse :

1. Au terme d’un PER, la sortie en capital pourra bien être fractionnée.
   Confirmé dans les conditions générales du PER Apicil, article 6   :  "Le capital peut être libéré en une fois ou de façon fractionnée".    "En cas de liquidation en plusieurs fois, le capital sera servi selon l’échéancier demandé par le Titulaire"

2  Infos sur le premier PER commercialisé : Apicil
    Frais entrée : 0  - F gestion u-c en option  gestion libre : 0.65% , mais F G en gestion déléguée 1.55%  -   Arbitrage en ligne gratuit
Fond en € ( actif général Apicil) 1.91% net 2018  -   Maximum entre 40 à 70%
U-C : 320 supports dont :
21 SCPI ! avec 100% des loyers distribués, sur le fond en €, réduction d’achat part de 2.50%
( SCPI de qualité : Primo pierre, vie, PFO, immorente ….    -  SCI : capimmo… )
Belle surprise par la présence d’un vrai fond en € , de belles SCPI…
Les PER des autres intervenants suivront dans le temps, mais voilà une première indication intéressante
Bien à vous

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#49 05/10/2019 17h53

Membre (2015)
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C’est surprenant que le fonds en euros puisse être dans l’actif général d’APICIL alors que les fonds en euros des PERP étaient obligatoirement cantonnés. Le PER n’aurait donc pas cette contrainte?

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#50 05/10/2019 18h23

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Bonsoir

Concernant la sortie du PERCO, sauf erreur de ma part, seuls les prélèvements sociaux (17.2%) sont à acquitter (c’est en tout cas comme cela que cela fonctionne dans ma société), donc le fractionnement n’apporte rien pour une sortie en capital.

cordialement


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