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[+1]    #51 13/08/2018 14h37

Membre (2017)
Réputation :   16  

Bonjour,

Pour rajouter une pierre à l’édifice :

Effondrement de la civilisation ? Pablo Servigne [EN DIRECT] - YouTube

(Je vous invite également à regarder d’autres vidéos de cette chaîne).

++

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[+1]    #52 13/08/2018 15h01

Membre (2014)
Réputation :   33  

Mettero a écrit :

Bonjour

Certains parmi vous ont ils intégré dans leur processus l’hypothèse de la collapsologie ?
Si oui comment ?
Achat d’or physique ?
Maison isolée avec réserves ?
Etc

Car l’intégration de cette hypothèse tranche littéralement avec l’argent virtuel pour une concentration sur l’argent physique réel saupoudré ou associé à certaines mesures de survivalisme

Met.

Bonjour,

J’ai lu avec attention la file. Cela m’intéresse tout particulièrement car je suis en pleine réflexion sur ce sujet, particulièrement sensible et anxiogène. Je vais vous parler de mon expérience avec franchise (je ne prétends pas avoir la science infuse ni la VERITE wink)…

J’ai commencé à entendre parler des hypothèses de collapse il y a maintenant un peu plus d’un an. NB : il ne s’agit d’ailleurs en rien de la fin du monde mais plutôt un bouleversement majeur en chaîne qui peut prendre différentes formes et être isolé ou majeur, progressif ou soudain etc.., pour ceux que je sujet intéresse je conseille le livre de Pablo Servigne, très bien étayé en terme de références scientifiques : Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes.

Comment penser que ce que l’on vit actuellement peut continuer sur le même rythme ? L’idée même d’une croissance infinie dans notre monde (fini par définition) est une idée surprenante. Au delà de cela, je pense que notre système basé sur la croissance du capital se trompe. Il est efficace pour nos populations industralisée : tout le monde peut aller à l’école, manger à sa faim, a un toit au dessus de sa tête etc … mais nous sommes complètement déconnecté de l’essentiel : les hommes, les relations humaines, prendre soin de cette terre qui nous nourrit… Nous nous sommes perdus en chemin au profit du sacro sain capital, et ce n’est pas cela qui rend heureux et épanoui. Je ne parle même pas des populations qui, comme la Chine, "profitent" de la pollution de nos industries (qui importent
ensuite massivement chez nous tous les appareils électroniques, toutes les babioles qui nourrissent la "croissance").  Une jolie lecture très agréable et très simple sur ce sujet : Le philosophe qui n’était pas sage (de Laurent Gounelle).
Bref, passée une première phase de déni, et d’effroi (imaginer que  moi et a fortiori mes enfants rencontreront peut être des difficultés à trouver de la nourriture, des médicaments etc… n’est une idée agréable pour personne, mais je pense simplement que le collapse est déjà en route (cf baisse de la biodiversité etc…),et qu’il va continuer, alors autant s’y préparer.

La question à laquelle je pense personne ne peut répondre est : quelle forme va prendre ce collapse, est ce que ce sera lent ou progressif ? Quel sera son impact sur notre quotidien ?

J’ai maintenant intégré cette donnée dans ma vie (à tort ou à raison d’ailleurs wink) et forcement j’envisage des changements dans ma vie. J’avoue que j’en suis encore au stade de la réflexion. Nous pensons déménager pour un grand terrain en campagne avec puit, arbres, verger, poulailler etc … et aussi comme certains l’ont souligné la mise en réseau au sein d’un hameau, voir d’un habitat partagé. Cela a  du sens : chacun contribuant selon ses désirs et compétences. Le survivalisme pur et dur (armes, bunker..etc) ne m’intéresse pas, je crois que je préfère ne pas vivre dans ces conditions.

Pour conclure je pense que notre société va, de gré ou de force, devoir changer. Bien sûr libre à chacun de penser et de faire ce qu’il veut. Au plaisir de vous lire,

Lili

Message édité par l’équipe de modération (13/08/2018 16h15) :
- correction de balises Url/Société/Quote/Livre

Dernière modification par Lili (13/08/2018 21h42)


Quand souffle le vent du changement, certains construisent des murs, d'autres des moulins (proverbe chinois).

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#53 20/08/2018 16h45

Membre (2017)
Réputation :   0  

Pour répondre au sujet, je l’ai pris en compte en - petite - partie.
Je m’intéresse au survivalisme depuis 7-8 ans. Plus par curiosité intellectuelle que par conviction, clairement. idem, la collapsologie depuis peu.

Mes investissement survivaliste : des pièces d’argent, des livres, des armes& munitions (allier loisir et investissement)
Bon, c’est pas grand chose.
Ajoutons que la maison a été conçue pour accueillir un poêle à bois (choix esthétique pour madame, survivaliste pour moi ^^). On a pensé à la cuve de récupération d’eau mais c’était pas rentable. On aura certainement un système hors sol.
J’ai aussi mon terrain avec potager et poirier.
J’essaye de maintenir des stock de nourriture (mais madame rale quand çà s’accumule donc çà dépasse pas 1-2semaines).

Voilà, sinon, la collapsologie/survivalisme, c’est un grand sujet. Comme disait quelqu’un, il y autant de visions que de personnes.
Personnellement, je suis plutôt de nature optimiste. Donc même si je vois tout ce qui peut arriver, pour l’instant, ca reste théorique, je ne vais pas faire ma vie là dessus.

Investir en survivalisme, c’est pas forcément incompatible avec "devenir rentier". Çà peut s’inclure dans une diversification (ne serait-ce que l’investissement en MP physique). Le mieux étant d’utiliser les loisirs, ils sont nombreux à apporter des éléments survivalistes : jardinage, chasse, pêche, tir sportif, tir à l’arc, randonnée, camping.

Après, jepense que ca sert à rien d’en faire trop. Peut-on vraiment se préparer ? Les possibilités sont tellement nombreuses qu’il y a des chances pour que si un jour quelque chose arrive, ce soit finalement un événement auquel on n’est pas préparé.

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[+1]    #54 20/08/2018 18h28

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Petit point de vocabulaire :

- en bon français, on dit effondrement, pas collapse. Pourquoi utiliser un mot anglais quand il existe un mot français qui veut dire la même chose ?

- collapsologie est un néologisme qui veut dire à peu près : "étude de l’effondrement possible de notre civilisation industrielle". Du coup, le titre du fil n’a pas de sens : "Investir avec l’hypothèse d’une possible collapsologie ?". Ou plus loin dans le fil "hypothèse de la collapsologie".

La collapsologie n’est pas possible ni hypothétique, mais certaine, puisque cette discipline a été inventée et que certains s’en revendiquent. Ce qui est possible et hypothétique, c’est l’effondrement.

Confondre l’étude et l’objet d’étude, c’est la même erreur que de confondre "terre" et "géographie". La géographie est l’étude de la terre et de la disposition des territoires, mais ce n’est pas un synonyme de "terre". On dit "habitant de la Terre" et pas "habitant de la géographie". De la même façon, on peut redouter un possible effondrement mais pas une possible collapsologie.

Désolé d’être un peu méchant, mais ces confusions sont quand même symptomatiques d’une volonté de se faire peur avec des concepts qu’on ne maîtrise pas vraiment.
- Est-ce que ce n’est pas cette mauvaise compréhension du sujet qui nous fait peur ?
- est-ce qu’on a vraiment envie de bien connaître le sujet et d’en faire le tour, ou bien est-ce qu’on est content d’avoir peur ?
Après tout, il y a des gens qui paient pour aller voir des films d’épouvante. Si je leur dis "n’y allez pas, car ce n’est qu’une fiction, rien de ce que vous verrez là-dedans ne risque de vous arriver dans la vraie vie", est-ce que je leur rends service, ou est-ce que je gâche leur plaisir ?

Peut-être que les gens qui redoutent l’effondrement, la collapsologie, la faillite de la France, l’hyperinflation etc. sont en fait contents de se faire peur avec cela, et qu’essayer de rationaliser, relativiser, soupeser et documenter ces sujets, ce n’est juste pas sympa (et du temps perdu), parce qu’on leur gâche leur plaisir, leur histoire à faire peur.

Dernière modification par Bernard2K (20/08/2018 18h54)


Ce qu'il y a de bien avec les vacances, c'est que ça donne du temps pour travailler.

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#55 20/08/2018 18h58

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Comme le dit @Pierric, c’est une bonne idée de voir ça comme une diversification.

Apprendre les bases du maraîchage, savoir cuisiner des plats simples et effectuer soi-même des réparations peu techniques, ce n’est jamais perdu.

Je soupçonne qu’une très grande partie de l’attrait du survivalisme vient du sentiment de vulnérabilité provoqué par la réalisation du décalage entre le degré de complexité de la société dans laquelle nous évoluons et nos capacités personnelles (pour beaucoup de cols blancs : complètement dépendants de chaînes d’approvisionnement mondiales, de machines opaques/difficiles à réparer, et sans réseau local de personnes compétentes avec qui s’entraider).

Dans cette optique, autant stacker des métaux précieux ou des munitions me paraît futile, autant rattraper ce retard d’éducation semble tout à fait raisonnable et enrichissant.

Et comme le dit intelligemment @Bernard2k, il est fort possible que cacher cette vulnérabilité dûe à nos lacunes derrière des peurs "systèmiques", indépendantes de notre volonté comme une hyperinflation ou une apocalypse de zombies soit plus confortable. On peut alors se contenter d’acheter (des munitions, des rations de l’armée US, …), se dédouaner en jouant à se faire peur, au lieu de se remettre en question et d’apprendre.

Dernière modification par doubletrouble (20/08/2018 19h05)


✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.

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[+3]    #56 20/08/2018 23h05

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INFP

Je me rappelle, lors de mon entrée en bourse, en 2007, je m’intéressais à l’or, puis quand est venue la crise de 2008, des tas de goldbugs criaient à la fin du monde occidental, à la fin de la finance, on allait devoir se bunkeriser, stocker un an de nourriture pour survivre, acheter de l’or car ce serait la seule monnaie valant quelque chose (je ne sais pas quelle tête ferait ma boulangère si je la payais en or et comment elle me rendrait la monnaie!), et tout un tas de joyeusetés apocalyptiques.
Puis…rien de tout ça.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas à réfléchir à la pérennité de notre modèle économique: pour ma part, je crois que notre société s’est déracinée de ses origines terriennes, il y a cent ans 80% de la population était rurale, et comme me l’a dit un jour une patiente, "pendant la guerre, dans les campagnes, nous n’avons pas eu faim".
Ca fait quinze ans que je suis venu m’installer dans une zone rurale, que je m’essaie, car il faut être humble, à cultiver mon jardin, à apprendre à vivre avec les ressources naturelles immédiates, à gérer l’eau, etc etc…
Cela implique des renoncements à certains conforts immédiats, mais chez nous au final on a des besoins réduits. Nous préférons faire vivre des relations qu’accumuler de l’avoir, au final c’était la nourriture de beaucoup dans les générations précédentes, dont beaucoup m’ont dit qu’avant c’était mieux, pas tant parce qu’il y avait moins de problèmes de relations sociales, mais je crois parce qu’il y avait juste plus de relations sociales dans lesquelles diluer les conflits potentiels.
MAis tout le monde ne comprend pas ce choix, car il est aux antipodes des normes qu’on nous (imp-)propose.
Perso je roule avec ma petite Logan, jamais une voiture ne m’a couté si peu cher en réparations de tous ordres, ma compagne achète des super vètements de marque chez Emmaus, et bien d’autres choses du même ordre.
La société de consommation a fait perdre la mémoire de ces petites choses qui faisaient le quotidien de tout un chacun, savoir réparer, recoudre ses vètements, cultiver son jardin, réparer sa maison.
Et je trouve que retrouver ces racines procure plus de sécurité qu’avoir des biens dont la détention ne donne pas la capacité à les produire.
La richesse n’est pas tant dans la possession des objets que dans la capacité à les créer.

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[+1]    #57 21/08/2018 09h55

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Bernard2K a écrit :

Peut-être que les gens qui redoutent l’effondrement, la collapsologie, la faillite de la France, l’hyperinflation etc. sont en fait contents de se faire peur avec cela, et qu’essayer de rationaliser, relativiser, soupeser et documenter ces sujets, ce n’est juste pas sympa (et du temps perdu), parce qu’on leur gâche leur plaisir, leur histoire à faire peur.

Vous n’avez pas complètement tort Bernard mais pas l’explication est un peu plus compliqué. N’importe qui pourra constater sans nécessairement avoir besoin de faire des stats que le sujet est largement dominé par la classe masculine, que ce soit la collapsologie ou le survivalisme. C’est inhérent à la personnalité de l’homme (masculin,petit "h", pas être humain) qui est à dominante obsessionnel. Dans la personnalité obsessionnelle, c’est l’angoisse qui est à la base de tout mécanisme de réflexion. Et par la même il existe une jouissance à envisager les scénarios les pires, même quand tout va bien. Ceux là se diront prévisionniste quand d’autres les taxeront d’illuminés. C’est une question de dosage… certains vont au bord du gouffre quand d’autres resteront 1 ou 2 en arrière. Celui qui aurait envisagé 10000 scénarios par mécanisme anxiogène aura forcément raison (dans sa tête) puisqu’il a plus de chances d’en voir un se réaliser, que celui qui n’anticipe rien. Par là même, il valide l’hypothèse qu’il a raison, même s’il occulte que les 9999 autres scénarios ne se sont pas réalisés… et donc qu’au final il avait tort.

Néanmoins après ces quelques lignes très sommaires (faute de temps), il mérite à mon avis de poser du factuel pour orienter son approche. L’aspect climatique qui est un des paramètres de l’effondrement est quelque chose d’imprévisible, de mal modélisé , et dont le pouvoir sur l’être humain est sans équivalent. Capable de décimer , capable de déplacer des foules, et contre lequel nous n’avons pas grand chose à mettre en opposition. Dès lors, je pense qu’il n’est pas stupide de le prendre en compte avec modération car tous les 2 ans, des études viennent contredire les précédentes mais toujours dans le …. pire… jamais dans le mieux.

Et c’est ça pour ma part, ça qui me fait penser qu’il faut prendre en compte ce paramètre. Et là ce n’est ni du virtuel ni du fantasmé mais bien du factuel. Les prévisions climatiques se trompent ,  mais les nouveaux résultats sont toujours pire que les précédents !

Il faut cependant se connaitre pour que la jouissance n’obère pas le bon sens et ne sur pondère pas les paramètres qui aboutissent à la conclusion ou l’orientation.

Ceux qui ont la manette poussée à l’extrême de la collapsologie ne sont pas plus à mettre à l’amende que ceux qui refusent totalement cette notion. Car l’un ne contrôle pas sa jouissance (obsessionnel <=> angoisse <=> jouissance, il faut bien comprendre que l’obsessionnel "vit avec la mort"),  tandis que l’autre par une sorte de mécanisme contraphobique (lui refusera toute angoisse (forcément la collapsologie angoisse)); en effet dans ce dernier cas, envisager la mort c’est tellement angoissant que l’envisager c’est mourir dans le présent et c’est quelque chose que l’inconscient ne peut supporter , refusant alors de le porter à la conscience pour y réfléchir. On est dans la personnalité hystérique (au sens scientifique  du terme et pas populaire ni pathologique).

Dernière modification par Mettero (21/08/2018 10h17)

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#58 21/08/2018 10h13

Membre (2015)
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ENTJ

Lausm : je suis bien d’accord ; ceci pour dire que vous n’êtes pas seul dans ces raisonnements (heureusement, et vous vous en doutiez je suppose) y compris sur ce forum, ce qui peut sembler paradoxal quelque part.
Mettero : tout à fait plausible, crédible…Je reste d’ailleurs hélas convaincu malgré ces quelques lignes pleines de sens que certains ont écrit ici que quelques imbéciles risquent bien de se sentir obligés de se servir de l’arme nucléaire, vu que si c’est disponible acheté payé faut bien que ça serve (cf le passé) peu importe les innocents, et le débat sera clos.


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#59 22/08/2018 13h52

Banni
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Bernard2K a écrit :

Petit point de vocabulaire :

- en bon français, on dit effondrement, pas collapse. Pourquoi utiliser un mot anglais quand il existe un mot français qui veut dire la même chose ?

- collapsologie est un néologisme qui veut dire à peu près : "étude de l’effondrement possible de notre civilisation industrielle". Du coup, le titre du fil n’a pas de sens : "Investir avec l’hypothèse d’une possible collapsologie ?". Ou plus loin dans le fil "hypothèse de la collapsologie".

La collapsologie n’est pas possible ni hypothétique, mais certaine, puisque cette discipline a été inventée et que certains s’en revendiquent. Ce qui est possible et hypothétique, c’est l’effondrement.

Confondre l’étude et l’objet d’étude, c’est la même erreur que de confondre "terre" et "géographie". La géographie est l’étude de la terre et de la disposition des territoires, mais ce n’est pas un synonyme de "terre". On dit "habitant de la Terre" et pas "habitant de la géographie". De la même façon, on peut redouter un possible effondrement mais pas une possible collapsologie.

Complètement d’accord avec votre intervention
.."logie" vient du "logos" grec: la parole le discours et par extension, la science.

Le bon titre serait donc: " investir dans l’hypothèse d’un possible collapse."

Dernière modification par Anabasis (22/08/2018 14h36)

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[+1]    #60 22/08/2018 19h10

Banni
Réputation :   5  

InvestisseurHeureux a écrit :

Ce thème revient régulièrement sur nos forums, avec toujours l’histoire de l’or physique.

Plutôt que faire des hypothèses sur la comète, prenons simplement le cas d’un syrien en Syrie au commencement de la guerre il y a quelques années.

1) Est-ce qu’une maison "bunkerisée" lui a été utile ?


Non, car il n’est pas à l’abri des frappes aériennes et quand le réseau d’eau potable est KO, il n’a plus à boire.

2) Est-ce qu’un potager est utile ?


Si tant est que le potager ne soit pas détruit par les frappes aériennes et que de l’eau soit disponible pour l’irriguer, les fruits et légumes sont volés de toute façon.

3) Est-ce que de l’or physique est utile ?


Mais qu’allez-vous acheter avec votre or s’il n’y a plus rien à vendre et que tout est détruit ?

Pensez-vous vraiment qu’un commerçant qui vous voit payer en or, dans un pays ravagé, va garder l’information pour lui et ne pas tenter de vous voler plus tard ?

Enfin, admettons que le syrien décide de migrer avec son or physique dans le baluchon. Pensez-vous vraiment qu’il arrivera à le conserver pendant le trajet ? L’or ne franchira ni les douanes physiques, ni les passeurs, ni les pirates de grand chemin.

------------

Ceci semble plus utile :


1) un passeport à jour pour toute la famille,

2) un compte à l’étranger sur lequel faire des virements,

3) être en bonne santé et parler anglais,

4) partir en pays étranger avec le plus d’anticipation possible,

voilà qui semble le plus efficace, même si c’est un peu moins "roots" que les thèses survivalistes…

Une maxime survivaliste conseille de : Éviter plutôt que fuir, fuir plutôt que se cacher, se cacher plutôt que négocier, négocier plutot que combattre, combattre plutot que mourir.

Quitter un pays en guerre est donc une stratégie parfaitement cohérente. Pendant la guerre civile du Liban, la bourgeoisie chrétienne comme musulmane a vite installe ses enfants à Chypre ou en France.

Je suis toujours étonné par les recommandations survivalistes si éloignées des pratiques des populations victimes de guerre. Un portefeuille d’actions internationales me semble bien plus utile qu’un stock de boîtes de conserves.
Par contre, il faut anticiper les évolutions militaires pour ne pas se retrouver bloque comme à Sarajevo, Bihac, Srebrenica ou Deir Ezzor

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#61 23/08/2018 09h56

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Parcequ’on ne peut pas tout prévoir.
Des conserves, ca peut aussi être topquand on est bloqué une semaine à la maison pour cause de tempête de neige (ca arrive quasi jamais en France, c’est courant aux US dans certains Etats).

Et un stock d’action internationales sera bien plus cher qu’un stock de conserves. Et si ces actions ne valent plus rien à cause de la guerre ? Si le broker fait faillitte pour cette même raison ? Si les comptes des résidents de tel pays sont bloqués ?

En parlant de Sarajevo, les conseils des survivants sont bien différents. Chaque situation a sa réponse.

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#62 23/08/2018 10h21

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C’est surtout que chacun se fait son scénario en fonction de sa personnalité.
Certains verront un scénario à la Walking Dead (les zombies en moins) et mieux vaut des boites de conserves qu’un portefeuille d’actions..

D’autres y verront un scénario où il y a encore un pays qui fonctionne et là la fuite et un portefeuille d’actions chez un broker qui tourne encore sera plus intéressant.

Quand on parle de collapsologie , c’est mondial, pas local. C’est l’effondrement de la civilisation industrielle.

Dernière modification par Mettero (23/08/2018 10h22)

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#63 23/08/2018 11h20

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Si l’on croit a l’effondrement global, il n’y a pas a investir. Il faut acheter des armes, conserves, apprendre a faire plein de choses a la main, construire un reseau etc..
Seul le plus pessimiste peut imaginer une destruction totale de la société, dans ces cas la il devrait subsister une armée et police Francaise car nous sommes un pays centralisé a longue tradition, ou nous avions une armée organisée longtemps avant le pétrole. Mais dans certains pays (Belgique par exemple, Afrique du nord) il est possible que les institutions régaliennes ne tiennent pas aussi bien.

Je n’y crois pas personnellement, la these principale est que sans pétrole on pourra plus avoir d’agriculture productive. Or il suffit de peu d’avancements dans le domaine de l’énergie solaire, électriques, nanotechnologies, genetique, pour changer toute la donne et je pense que le progrès technique va exploser dans ces domaines.

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#64 23/08/2018 11h32

Membre (2017)
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Certes. Le raisonnement se tient jusqu’à un point.
Le changement climatique encore une fois est réel. Les prévisions sont toujours plus alarmantes, jamais plus rassurantes.

Dès lors, dans le cadre de l’investissement, le raisonnement qui a toujours tenu la barque est celui de la diversification. Il est protecteur.

Alors pourquoi refuser d’inclure l’hypothèse du collapse ?
A mon sens, ça fait partie d’une stratégie de diversification , comme le reste. La pierre, le papier, le collapse, l’or. C’est d’ailleurs probablement une des hypothèses qui ne coûte pas grand chose.

On trouve même des simulateurs de montée des eaux. Si on les suit, investir en RP et à Bordeaux, est tout l’inverse de ce qu’il faut faire. Alors certes on parle de 65 cm pour la fin du siècle qui m’aura vu mourir. Et il faut plusieurs mètres pour engloutir Bordeaux ou Paris. Faut il pour autant ne pas en tenir compte ?

Dernière modification par Mettero (23/08/2018 11h36)

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#65 23/08/2018 11h47

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Pas sur que la police et l’armée tiennent longtemps en France avec un effondrement. On aura plutôt des milices locales

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#66 23/08/2018 11h59

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Cette discussion aurait pu s’intituler "Faire des plans sur la comète", elle en est un parfait exemple, bien qu’elle n’en ait pas le monopole.

www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/980/faire-des-plans-sur-la-comete/ a écrit :

Ainsi, chacun "tirait des plans sur la comète", c’est-à-dire qu’il essayait de prédire quel allait être le prochain malheur à s’abattre. De nos jours, l’expression signifie qu’une personne s’imagine des choses (négatives en général) dans une situation donnée, mais qui n’arriveront probablement pas.


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#67 23/08/2018 12h06

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Pierric a écrit :

Pas sur que la police et l’armée tiennent longtemps en France avec un effondrement. On aura plutôt des milices locales

> Effectivement je rejoins KC44 pour le coup…si de telles choses arrivent, croyez vous vraiment qu’avoir un jardin, des boites de conserves, un bunker ou un peu d’or vous sortira d’affaires ? Vous serez pillés, vandalisés,…mieux vaut être mobile dans une telle situation !

Mais encore une fois, imaginer l’apocalypse est-il vraiment pertinent ? Vous avez plus de chances de mourir d’un cancer ou d’un accident domestique…

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#68 23/08/2018 12h35

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Et sinon, avez-vous prévus vos masques à gaz et combinaisons de protections en cas d’accident nucléaire ? La France est quand même l’un des pays ayant le plus grand parc nucléaire civil. Mais avez-vous aussi anticipé pour protéger vos enfants ?
Quoi que… en partant dans l’idée d’une catastrophe globale (guerre, naturelle, énergétique, …) : Avoir des enfants n’est-il pas le pire "handicap" qui puisse exister ?

Et puis faire des réserves de tout, ça peut aider. Mais cela ne risque-t-il pas d’attirer les convoitises de personnes prêtes à tout pour sauver leur peau (et éventuellement celle de leurs enfants)?
Parce manger à sa faim ou presque dans une société n’ayant pas assez â manger, ça doit être assez compliqué à cacher. Entre celui qui se porte bien et celui qui perd 5 kilos par mois, il ne sera pas compliquer de dire "qui est qui".

Alors peut-être que les armes trouveront là une certaine utilité. Oui mais… encore faut-il avoir le mental nécessaire pour tuer quelqu’un. Ce n’est certainement pas donné à tout le monde. Et le cas échéant, encore faut-il aussi pouvoir vivre avec de tels actes… Nous ne sommes pas tous mercenaires.
Mais là encore… Une arme ça fait du bruit. Ça demande des munitions. Tout cela ne s’improvise pas. À moins d’opter pour un arc et des flèches (et récupérer celles-ci au fur et à mesure). Vous imaginez, tuer quelqu’un et aller récupérer la flèche logée dans sa tête ? Un vrai "régal" en perspective.
Et ce n’est pas tout. Vous pouvez être le plus "grand" mercenaire du monde et avoir une préparation militaire totale. Mais que ferez-vous face à une horde de personnes, certes mois bien armées et préparées que vous mais qui vous fonceront dessus pour avoir votre peau à tout prix ?

Non franchement, quitte à envisager le pire du pire, je n’y vois que trois solutions radicales :
. S’enfermer sans plus attendre dans son bunker enfouit 20 mètre sous terre, après avoir savamment orchestré sa disparition afin que personne ne puisse jamais découvrir la supercherie.
. Émigrer sur Mars immédiatement
. Se suicider de suite

C’est clairement radical comme "solutions" mais la vie vaut-elle vraiment le coup d’être vécue si c’est pour se pourrir l’esprit avec de telles pensées de "fin du monde".

Je ne dis pas qu’il n’est pas  utile d’avoir quelques conserves d’avance chez soi hein… Mais tomber dans les extrêmes n’est peut-être pas la solution non plus.

Tout ceci n’est bien sûr que mon avis personnel et n’engage personne d’autre que moi wink


le Petit Actionnaire - Suivi de mes investissements dans les dividendes et Éducation financière.

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[+3]    #69 23/08/2018 12h49

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Anabasis, vous êtes parfaitement d’accord avec mon intervention, et juste après, vous proposez un titre modifié avec le mot collapse ? Même remarque pour Mettero qui reprend ce mot.

Utiliser un mot anglais quand il n’y a pas d’équivalent français, je veux bien, mais là il y a un équivalent parfait : l’effondrement. Utiliser le mot anglais est exactement ce que je dénonçais : utiliser des concepts  un peu exotiques pour le plaisir du frisson que ça procure. En français, c’est sûrement moins "sexy", plus terre à terre.

Puisqu’on en est aux expressions, j’ai l’impression d’avoir pissé dans dans un violon (ou d’avoir parlé à un mur, comme diraient les Anglais !) wink

Sinon, pour préciser ma pensée : je ne dis pas que tous ceux qui s’intéressent aux différents types d’effondrement sont tous des gens qui se font plaisir à se faire peur. Je ne dis pas non plus qu’aucun effondrement n’est possible.

Pour donner bien clairement mon avis sur le sujet, je dis juste deux choses :

- En France, et dans la plupart des pays développés, un effondrement généralisé est hautement improbable (en tout cas d’ici 20 ou 30 ans). Par exemple, l’hyperinflation est souvent utilisée comme catastrophe probable. C’est même le point de départ d’un roman culte des survivalistes et preppers américains "Patriots: A Novel of Survival in the Coming Collapse" (non traduit en français). Amusant : la première version du bouquin est sortie en 1990 ; cette hyperinflation qui devait frapper dès demain et générer la suite des événements, on l’attend toujours.
Le système monétaire européen semble très résistant. Il semble qu’on a compris et mis en oeuvre un certain nombre de protections depuis la république de Weimar. Il n’empêche que ça arrive dans des pays beaucoup moins solides, comme le Zimbabwe naguère et le Venezuela aujourd’hui. Donc, pour résumer : on peut certes étudier les différents types de crises susceptibles de nous frapper. C’est un passe-temps insctructif. Mais la seule conclusion réaliste, si l’on va vraiment au fond des choses, est : c’est extrêmement improbable en France. Des crises passagères, des krach, oui, mais un effondrement généralisé : hautement improbable.

- Fondamentalement, la "peur" de ceci et cela s’ancre dans la peur de mourir. On veut continuer à vivre (et à vivre bien), et on veut protéger sa famille. Et l’"effondrement" nous semble une menace sur notre vie.
Dans notre société hyper protectrice où l’on ne risque pas de mourir de grand chose si ce n’est des maladies de civilisation, les gens qui étudient l’effondrement et se complaisent dans la "collapsologie" auraient des résultats beaucoup plus efficaces, en termes de se maintenir en bonne santé le plus longtemps possible, s’ils lisaient, par exemple, Prévenir l’infarctus et l’accident vasculaire cérébral du Dr Michel de Lorgeril, et appliquaient ses bons conseils, plutôt que de se faire des nœuds au cerveau à propos de l’effondrement imminent et inéluctable de notre société. Les 27 € que coûtent le bouquin (ou 18 € en Kindle) sont assurément un bon investissement pour prévenir son "effondrement" personnel, celui qui ne fera pas la une des journaux mais qui sera bien votre "collapsologie" à vous, rien qu’à vous (et à vos proches).

Dernière modification par Bernard2K (23/08/2018 12h56)


Ce qu'il y a de bien avec les vacances, c'est que ça donne du temps pour travailler.

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#70 23/08/2018 13h34

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C’est pour ca que pour moi, ce sujet reste un exercice intellectuel.

franck71 a écrit :

> Effectivement je rejoins KC44 pour le coup…si de telles choses arrivent, croyez vous vraiment qu’avoir un jardin, des boites de conserves, un bunker ou un peu d’or vous sortira d’affaires ? Vous serez pillés, vandalisés,…mieux vaut être mobile dans une telle situation !

Mobile où ? Et se faire piller sur la route ? La route est pas forcément plus sûre, voire même parfois totalement inaccessible

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#71 23/08/2018 13h43

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En insistant sur "collapse", Anabasis se montre peut-être relapse ;-)

Cela dit, "collapse" existe aussi en français, mais avec un sens différent : "Dommage susceptible de survenir au cours du séchage artificiel du bois, se traduisant par des affaissements et des déformations internes".

"Collapser" (avec le sens de "s’effondrer" et un sens mathématique) et "collapsus" (sens médical), aussi.

Pour "collapse", Wikipedia (mais pas Larousse) cite même des auteurs classiques : « Si on ne maîtrise pas les flux migratoires, on organise le collapse de notre système d’intégration », a estimé Nicolas Sarkozy. — (L’intervention de Sarkozy en direct, 16 Novembre 2010)

Perso, j’ai plus de sympathie pour les anglicismes quand ils reprennent le nom latin, ce qui est le cas de "collapse" ("tomber avec"). Pour à peu près tous les mots, l’anglais a au moins 2 synonymes : un mot d’origine saxonne et un mot d’origine latine (transmis par les Français / les Normands). La plupart des anglicismes reprennent des termes d’origine saxonne, les synonymes d’origine latine étant généralement plus "précieux" (voire un peu snobs). En général on n’a pas besoin de ces anglicismes saxons, puisque les synonymes d’origine latine existent (comme nous le montrent les Québecois). Mais en utilisant "collapse", on ne fait que reprendre aux Anglais un mot qu’ils ont copié sur nous il y a quelques siècles ;-)

On peut peut-être argumenter aussi que "collapse" ("tomber avec") traduit un peu mieux l’idée d’effondrement général qu’un simple "effondrement", qui peut être localisé voire individuel.

Dernière modification par Scipion8 (23/08/2018 13h45)

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[+1]    #72 23/08/2018 14h16

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Scipion8 a écrit :

On peut peut-être argumenter aussi que "collapse" ("tomber avec") traduit un peu mieux l’idée d’effondrement général qu’un simple "effondrement", qui peut être localisé voire individuel.

Je pense que le préfixe "coll-" désigne plutôt le fait qu’on s’écroule d’un bloc (donc dans les toutes parties de son être; voir les emplois du latin "collabor", ou bien ce qu’exprime le terme médical "collapsus"), ce qui peut s’appliquer à un individu ou à une société. "Effondrement" s’applique exactement dans les mêmes cas. Il n’y a donc vraiment pas lieu de privilégier "collapse" à mon sens (mais je sais bien que Scipion8 se faisait l’avocat du diable).

(désolé de ce pinaillage).

Pour le reste, après avoir eu une phase "goldbug" (encore un anglicisme !), je rejoins les opinions de BernardK ou d’autres: en cas d’effondrement vraiment général, je crois que je préfèrerais qu’on me tue (sans souffrances!) au début du chaos. Pour un effondrement moins général, les récits de guerres civiles font tous ressortir l’importance de la volonté acharnée de survivre (je crois que j’en ai peu) et surtout du hasard, qu’il s’agisse de témoignages ou de romans (je serais tenté de recommander Ibicus de A. Tolstoï ou La Garde blanche de Boulgakov pour la guerre civile russe).

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#73 23/08/2018 14h57

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ISTJ

Les risques d’effondrement de la majeure partie de l’humanité et donc plus particulièrement de la France peuvent être classés en deux catégories : d’origine naturelle ou bien d’origine humaine.
- Origine naturelle : ce sera forcément un évènement violent : arrivée d’un gros astéroïde, explosion d’un supervolcan de type Yellowstone. Pensons aussi à l’explosion lointaine d’une hypernovae, c’est à dire une étoile très massive : si la Terre se retrouve sur le passage du cône de radiations gamma émis par les pôles de l’étoile, cela grillera rapidement la vie sur Terre, notamment sur le coté exposé de notre planète. C’est vraiment le plus bel effet papillon ça : une boule de gaz explose à des milliers d’années lumières de chez vous et ça suffit à perturber pour de bon votre quotidien.
Dans tous ces cas, si vous êtes dans la zone d’impact, pas besoin de survivalisme, ailleurs, les conditions de survie s’imposeront.
- Origine humaine : le seul évènement violent à envisager, c’est la guerre nucléaire mondiale. C’est un peu comme un krach boursier : on peut très bien de pas la voir arriver du tout ou bien on peut la supposer mais ne pas y croire jusqu’au dernier moment. Autre variante, la guerre bactériologique.

Dans ces scénarios extrêmes, où le principal danger risque d’être le comportement agressif de ses voisins, il faut trouver un moyen de s’isoler tout en ayant de quoi assurer ses besoins primaires : eau, nourriture, abri. Plutôt que de se retrancher dans un bunker souterrain qui demande pas mal d’anticipation, une solution bien plus simple à mettre en oeuvre et efficace est de disposer d’un voilier !
C’est facile à acheter et à apprendre à manier, la mer vous éloignera de l’immense majorité de vos congénères armés, il est possible de prévoir un stock de nourriture mais surtout aussi de quoi dessaler l’eau de mer et quelques cannes à pêches. Il constituera un abri sur et en plus on reste mobile pour atteindre par exemple une île ou tout simplement le climat le plus clément sur l’océan en fonction de la situation.

Et si chaque membre du forum achetait dès maintenant, car il n’y a vraiment pas de temps à perdre, un voilier Catana, ça ferait plaisir à Isild qui pourrait enfin encaisser une belle plus-value sur une valeur moyenne smile

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#74 23/08/2018 15h19

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D’après Max brooks, la mer est plus dangereuse que sur la terre ferme, on serait la proie des pirates

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#75 23/08/2018 15h39

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ENTJ

Absolument exact, documentation à l’appui :



Nb : de toute manière il sera autant irradié que tout le monde grâce au vent (ou brulé par les nuées ardentes, ou étouffé par les scories etc etc) alors riez lui au nez lorsqu’il vous trucidera.
C’est de l’humour désolé, il en faut dans ce sujet tellement sérieux (surtout pour le débat sémantique soulevé par B2K et Scipion, edit).

Dernière modification par Iqce (23/08/2018 15h45)


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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