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#51 18/05/2018 11h22

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Question d’éthique, je préfère donc le physique… plus compréhensible.

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#52 05/06/2018 03h11

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Bonjour cricri,
J’avais lu plusieurs papiers à ce sujet il y a 2/3 ans maintenant, qui allaient dans le sens de WhiteTiger. Sur les marchés très ouverts et liquides, la réplication synthétique n’est pas vraiment plus performante, ou à la marge sur le tracking error, ce dont se moque un investisseur long terme. En théorie pourtant, je pensais qu’il serait possible de mieux gérer les taxes.

Maintenant, sur des marchés plus contraignants comme les pays émergents, les small cap, il y a un léger avantage à la réplication synthétique. Mais ça reste minime car les réplications physiques ont dans ce cas tendance à "tricher" elles aussi en faisant du Sampling.
ex : Ishares MSCI Emerging Markets - EEM : "BFA uses a representative sampling indexing strategy to manage the Fund"

Au niveau du risque je pense qu’on en a déjà parlé ici. Pour résumer il y a eu au départ quelques craintes sur la réplication synthétique ce qui a poussé le législateur à mettre en place des gardes-fous. Si je ne dis pas de bêtises, certains émetteurs ont alors décidé d’être encore plus protecteurs en garantissant un collatéral excédentaire à tout moment par exemple.

Pourtant il y a toujours eu des sources de risque propres à la réplication physique (sauf exception). On peut citer le recours au prêt de titres, même si cette pratique a pas mal régressé pour plusieurs raisons :
- au départ la SdG gardait l’essentiel du revenu généré par le prêt -> c’est maintenant l’inverse, ce qui est forcément moins rentable pour la SdG
- si on ne veut aucun risque, il faut prêter une faible portion de l’actif, que des big cap, tout en exigeant des garanties -> mais dans ce cas ça ne rapporte rien. ex : 0,03% sur l’année pour le Ishares MSCI Europe.

Autre source de risque propre aux ETF physiques : l’échantillonage = on achète beaucoup moins de valeurs que ce que contient l’indice.

De toute façon, la question du choix de la réplication se posera de moins en moins car la part de marché des ETF synthétiques est en chute libre. Il suffit de voir comment Lyxor les converti un à un alors que c’était un des plus gros fournisseur d’ETF synthétiques.

Le débat initial était justifié mais malheureusement j’ai l’impression que le choix du type de réplication par l’émetteur repose désormais davantage sur des éléments marketing et oublie les avantages de la réplication synthétique (coût, taxes, accès à certains marchés). En ce qui nous concerne, je pense que la possibilité de s’exposer via son PEA à des marchés internationaux compense amplement les éventuels aspects négatifs.

Dernière modification par NicolasV (05/06/2018 03h21)

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#53 05/06/2018 09h52

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Bonjour.

Après quand on creuse, on constate également que entre le synthétique et le physique il n’y a pas trop de différence concernant le risque en effet.

Mais je préfère me dire que j’ai en portefeuille les 600 valeurs en direct via un etf que du air liquide pour du sp500 ..

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