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#351 21/06/2019 13h02

Membre (2018)
Réputation :   4  

Bonjour,

Entre le renforcement de l´alliance et la fusion avec FCA, Renault est en train de prendre une troisième voie…celle de la stagnation - non déclarée- conséquence du manque de poids de l´équipe dirigeante, lui même dû à un manque de vision de l´actionnaire principal.

Ci-dessous le lien d´un article d´"Investir"

ttps://investir.lesechos.fr/actions/actualites/les-operations-de-l-alliance-renault-nissan-affectees-par-le-depart-de-ghosn-1856670.php

Je ne vois pas où est la création de valeur depuis le départ de Carlos Ghosn. Les hésitations récentes se paieront fort cher et je ne vois pas l´Etat actionnaire en capacité de corriger le tir.
Ce "ni ni" devrait durer et Renault de devenir une proie que l´Etat laissera filer contre de bonnes promesses pour ne pas avoir a assumer ses responsabilités.
Un peu désespéré sur ce dossier, je pense sérieusement à passer vendeur.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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[+6]    #352 22/06/2019 19h13

Membre (2014)
Réputation :   365  

Renault-Nissan alliance faces crossroad

À un carrefour, cinq possibilités : 4 voies différentes ou rester sur place.

1°) Rééquilibrage modéré de l’alliance pour faire plaisir aux Japonais

Renault descend de 43.7% à 39.7%, donnant ainsi à Nissan des droits de vote sur les 15% qu’ils détiennent dans Renault et faisant de Nissan un actionnaire principal de Renault à égalité avec l’’État français ("régime de Vichy" ?). Variante : l’État français se retire et vends ou baisse sa participation.
Produit de la vente: 4% de Nissan = 4€ de cash par action qui servira à investir, désendetter ou distribuer un dividende exceptionnel
Cette option donne beaucoup de pouvoir à Nissan sur Renault, ce qui n’est probablement pas la tasse de thé ("matcha" ?) du management de Renault

Évolution du cours : négligeable
Probabilité : 15% (conforme au désir des Japonais mais pas à celui du management de Renault)

1°bis) Montée de Nissan au capital de Renault

Claude Patfoot sur Médiapart en janvier 2016 a écrit :

Alliance Renault-Nissan : Un accord de Stabilisation ou un pacte de capitulation ?

D’avril 2015 à décembre de cette même année nous avons assisté à un affrontement entre Carlos Ghosn le PDG de Renault et Emmanuel Macron son ministre de tutelle. En cause la prédominance au sein de l’Alliance de la marque de Billancourt, contestée par son PDG. Au bout de ces huit mois selon le service de communication du constructeur automobile Renault : « les discussions entre les deux actionnaires de long terme, l’État actionnaire et Nissan, ont permis d’aboutir à un accord solide qui pérennise l’Alliance et favorise son développement », le texte est à lire sur le site en ligne de Renault.

En résumé cet accord de stabilisation interdit à l’État français d’interférer dans la gestion de Nissan et deuxièmement restreint l’usage du vote double dans les affaires courantes de Renault. En cas de manquement à ces dispositions Nissan deviendrait le premier actionnaire de Renault ce qui lui donnerait  le contrôle de l’Alliance à la place du français.

Précisément, lors d’une vidéoconférence au siège de l’entreprise à Yokohama (Japon), le directeur de la compétitivité de Nissan, Hiroto Saikawa, a souligné qu’en cas d’interférence de Renault dans ses affaires en violation de l’accord, "Nissan aurait le droit d’augmenter sa part" dans Renault. Et "si Nissan détient plus de 25 %, Renault n’aura plus de droits de vote (chez Nissan), donc il y aura un effet dissuasif", a-t-il développé. Se faisant une fois de plus l’interprète du japonais M ; Ghosn insiste : « C’est un jalon très important" pour Nissan, dont le principe d’autonomie est désormais "explicitement gravé, avec des conséquences en cas de violation".

Si Nissan considère que Renault interfère dans sa gouvernance, il reprend sa liberté de monter au capital de Renault. Acquérir 10% supplémentaire lui permettrait de monter à 25%. D’après la loi japonaise sur les participations croisées cela annulerait les droits de vote de Renault à l’AG de Nissan.

Évolution du cours: négligeable (l’action monterait sur les achats de Nissan et baisserait ensuite)
Probabilité : 5% (Soumis au préalable d’un casus-belli donné par Renault)

2°) Retrait important de Nissan pour se mettre à égalité avec les Japonais

On vends 30% à des banques japonaises pour se mettre à égalité avec Nissan. Chacun contrôle 15% de son allié.
Cette option donne du pouvoir à Nissan sur Renault et une marge d’autonomie encore plus importante à Nissan (peu souhaitable)
Produit de la vente: 30% de Nissan = 30€ de cash par action qui sera distribué en dividende exceptionnel.

Évolution du cours : Je prévois une hausse de +20€ pour l’action dès l’annonce de la vente.
Probabilité : 10% (Thierry Bolloré a démenti considérer une baisse de participation dans Nissan).


3°) Retrait total de Nissan et rupture de l’alliance pour convoler avec Fiat.

On vends 44.3% de Nissan à des banques japonaises.
On rachète les 15% de Nissan dans Renault.
Produit de la vente: 43.4% de Nissan = 45€ de cash par action. Coût du Rachat à 70€ / action Renault = 10,5€. Reste 35€ à distribuer aux actionnaires avant de convoler avec Fiat.
Annuler les 15% aurait un effet relutif sur le bénéfice par action.
Cette option serait surprenante et n’aurait pas la faveur de l’’État français ("régime de Vichy ?").
Se serait opposé aux nombreuses déclarations de Darmanin et Sénard mais aurait le mérite d’abandonner une alliance de 20 ans qui ne progresse plus et Nissan fatigué pour passer à la caisse. Vaut il mieux être ambitieux et attendre un redressement hypothétique de Nissan ? Pas avant 2023.

Évolution du cours : je prévois une hausse d’au moins +30€ pour l’action dès l’annonce de la vente.
Probabilité : 10% (démenti par l’’État français, Darmanin, Sénard, Bolloré mais nécessité fait parfois loi).


4°) Remise à plat de l’alliance avec Nissan et reprise des négociations avec Fiat avec l’accord de Nissan.

Constitution d’une alliance à 4 (2+2), Renault-Fiat + Nissan-Mitsubishi ( France-Italie-Japon : "l’Axe Tripartite" ?)
Je pense que la valeur réelle de Renault plaide pour un dividende exceptionnel de 10€ versé avant le mariage.
Cette option ne serait pas surprenante. On sait que des tractations se font en coulisse. Les italiens sont dos au mur et le mariage à la faveur de Sénard et Bolloré.
Problème: on cède dans le cadre du mariage sous le régime de la communauté 50% de notre participation dans Nissan aux actionnaires de Fiat alors qu’elle n’est pas valorisée par le marché. Les Italiens en ont pour leur argent.

Évolution du cours : Je prévois une hausse d’au moins 10€ pour l’action dès l’annonce des conditions du mariage.
Probabilité : 40% (le cours des choses va dans ce sens).


5°) Statu-quo pendant quelques années

Les Japonais continuent à buller dans leur coin. Fiat et Renault ne trouvent pas d’accord. L’alliance périclite petit à petit ou vivote. Rien ne se passe pendant des années.

Le cours de Renault reste très inférieur à la valeur par somme des parties : 80€ par action (Nissan+Daimler+RCI Banque) plus valeur du cœur de métier (20€ au moins) = 100€.

Évolution du cours : Selon les résultats de Renault et Nissan ( négative -10€ ?)
Probabilité : 20% (qui n’avance pas recule)

Conclusion : Une dimension spéculative partiellement intégrée dans le cours.

La prime de Renault par rapport à la seule valeur des participations dans Nissan-Daimler s’est tendue ces deux dernières semaines à +14.5 compte tenu du dividende de 3.55€ versé. La moyenne de cette prime sur deux ans est au alentours de 15€. 4€ au plus bas, dix jours avant l’offre de Fiat (le 14-5-2019) . 35€ au plus haut en pleine spéculation sur la fusion Renault-Nissan (le 9-4-2018).

Influence sur le cours selon les scénarios d’évolution capitalistique :

1°) +0€ (probabilité 20%)
2°) +20€ (probabilité 10%)
3°) +30% (probabilité 10%)
4°) +10€ (probabilité 40%)
5°) -10€ (probabilité 20%)

Espérance de gain "pokeristique":
0 + 0.10x20€ +0.1x30€ + 0.4x10€ - 0.2 x10€ = 0 +  2 + 3 + 4 - 2 = +7€

Mon avis : Au cours actuel de 56€, la dimension spéculative de l’action Renault n’est pas complètement intégrée, comme en témoigne une prime sur les participations Nissan-Daimler historiquement modérée. On peut déjà a cours terme viser au moins à 63€ (+12%).

Je me suis appuyé sur l’excellent article de Autonews.Europe et j’ai extrapolé mon analyse selon mes idées :
Renault-Nissan alliance faces a crossroad

Rajouté, à 20h20 le 22 juin, le scénario 1 bis- Montée de Nissan au capital de Renault.
Relu et corrigé le 23 juin à 13h quelques erreurs de copier-collé.
Impossible de tripler les points d’interrogation qui ponctuent mes tentatives de trait d’humour, le correcteur les supprime automatiquement, donc rajouté guillemets et mis en italique pour souligner qu’il s’agit de digressions personnelles,  le 23 juin à 15h10.
Le 23 juin à 15h30, corrigé les coquilles dans le calcul de l’espérance de gain pokeristique, l’objectif court-terme passe à 63€ (+12%)


Message édité par l’équipe de modération (23/06/2019 15h23) :
- remplacement de quelques "?" par "?" sur les passages se voulant humoristiques

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Dernière modification par Larbinator (13/08/2019 18h46)

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#353 23/06/2019 13h30

Membre (2014)
Réputation :   170  

Bonjour,
Je ne comprends pas bien le rapport entre ce post et le fait de citer plusieurs fois le régime de Vichy et l’Axe…

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[+1]    #354 23/06/2019 14h00

Membre (2011)
Réputation :   48  

Je me pose la même question que Tahure :

Larbinator a écrit :

Cette option serait surprenante et n’aurait pas la faveur de l’’État français (régime de Vichy ?).

Ca veut dire quoi, au juste ? Parce que là, j’ai l’impression que ça parle de l’Etat français actuel, et comparer l’Etat français actuel avec le régime de Vichy, comment dire… Si c’est ça, faudrait arrêter de s’abreuver des stupidités gilets jaunes facebookiens complotistes…

Et si c’est pas ça, ben faut être plus clair.

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Dernière modification par philippe77 (23/06/2019 14h01)

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[+2]    #355 23/06/2019 14h54

Membre (2014)
Réputation :   365  

Je vous présente mes plates excuses. Pas un brin de complotisme.

Il s’agissait en fait de traits d’humour qui son tombés à plat. J’aime égayer mes analyses sérieuses d’un peu d’humour et la référence à l’État français dans la presse me fait toujours penser au régime antirépublicain de Vichy dont c’était le nom officiel. M’est venu ensuite l’idée de comparer une alliance Renaut-Fiat-Nissan à un Axe Tripartite France-Italie-Japon.

J’avais mis ces références entre parenthèse et avec point interrogation pour souligner qu’il s’agissait d’une forme de digression. Je vais sur le champs éditer mon texte et tripler les points d’interrogations.

Si quiconque pense qu’on ne peut pas faire un trait d’humour sur le régime de Vichy ou l’Axe,
si quiconque pense que l’humour dans une analyse sérieuse est contraire à la charte,
si après ces explication et ces plates excuses, quiconque est toujours choqué ou sidéré,
qu’il me mette moi un -1 sur le présent texte et je supprimerai ces références dans l’analyse originale.

Edit: Impossible de tripler les points d’interrogation qui ponctuent mes tentatives de trait d’humour, le correcteur les supprime automatiquement, donc rajouté guillemets et mis en italique pour souligner qu’il s’agit de digressions personnelles. Le 23 juin à 15h10.

Dernière modification par Larbinator (23/06/2019 15h13)

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[+1]    #356 23/06/2019 15h09

Membre (2011)
Réputation :   48  

Pas de problèmes en ce qui me concerne, vos explications me suffisent.

En effet, comme trait d’humour c’était visiblement complètement raté. Mais il valait mieux lever toute ambiguïté.

- C’était de l’humour
- Personne ne rit, là…
- Non mais c’est parce que c’était mal dosé.
(Kaamelott, Livre II, la délégation Maure)

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[+1]    #357 23/06/2019 16h00

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INTJ

Merci pour votre intéressante analyse Larbinator.

Je rajouterai une option 5bis ou 6 (qui explique peut-être le scepticisme du marché vis-à-vis de Renault) : les résultats de Nissan continuent de baisser, on découvre dans quelques mois que Saikawa et d’autres cadres de Nissan ne sont pas plus blanc que Ghosn et que les problèmes opérationnels de Nissan sont plus importants qu’anticipé et communiqué. Nissan s’enfonce dans la crise, la dette devient un sujet… le cours de bourse de Nissan baisse fortement, et celui de Renault par ricochet. Au pied du mur comme en 1999 Nissan est ce coup-ci contraint d’accepter une prise de contrôle en bonne et due forme par Renault ou alors d’accepter d’être vendu à un autre groupe.
Impact : très négatif à court-moyen terme (Nissan représente une grande partie de la capitalisation boursière de Renault), positif à long terme ?
Probabilité sans doute pas négligeable

Option 7 : après un énième clash avec le gouvernement français JD Senard s’en va… il s’avère compliqué de trouver un successeur à la hauteur (et désireux de rentrer sur un poste aussi risqué). Tavares/ PSA tend alors une perche que l’Etat français saisit à pleines mains pour imposer une fusion PSA-Renault avec Tavares à la tête de l’ensemble.
Impact : même hausse du cours de 10 € que dans le scénario 4 ?


"Le côté obscur de la force, redouter tu dois"

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#358 24/06/2019 12h33

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L’ensemble des scénarios restent ouverts.

Amha, L’option Fiat va revenir sous peu sur le devant de la scene.
Les jours de Fiat sont comptés, l’Alliance avec PSA semble refroidi (probablement du fait de l’excellente stratégie mis en place par PSA pour la reprise d’Opel, vente des centres de R&D à Segula, arrêts des projets d’ingénierie Opel et écouler sous blason Opel des automobiles PSA, cette stratégie, hautement efficace, est néanmoins désastreux pour Opel, vidant la société de toute sa consistance pour n’en faire qu’une coquille marketing.

Concernant la fusion PSA/Renault, Automobile de France, je n’y crois pas une 2nde tant les doublons sont multiples, il en résulterait une vraie casse social, au niveau des constructeurs (Velizy et le Technicentre ne sont qu’à une dizaine de kilomètres…) et un appauvrissement du tissu de fournisseur de R&D gravitant autour d’eux, hypothèse à exclure !

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#359 26/07/2019 11h30

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INTJ

Perspectives en baisse pour Renault :
Pénalisé par Nissan, Renault revoit ses objectifs à la baisse - Le Point

La bourse, c’est quand même difficile :

Il y a quelques années, Peugeot était au bord de la faillite, quand tout réussissait à Renault.

Mais aujourd’hui, le manque de diversification géographique et la prépondérance de l’Europe dans l’activité de Peugeot est un atout, quand la diversification à l’Asie de Renault est pénalisante.

Au final, la valorisation de Peugeot est aujourd’hui de 20 Md€, contre seulement 15 Md€ pour Renault !

Qui aurait pu prédire ça en 2014 ?

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#360 26/07/2019 11h49

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S’asseoir en tailleur, fermer les yeux et se masser les tempes en disant : "Buy and hold, buy and hold "… 😑

Ou alors, sauter de l’un à l’autre pour avancer comme sur des pas japonais. 🏃‍♂️

🌻🌻🌴🌴

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#361 26/07/2019 12h59

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InvestisseurHeureux a écrit :

Perspectives en baisse pour Renault :
Pénalisé par Nissan, Renault revoit ses objectifs à la baisse - Le Point

La bourse, c’est quand même difficile :

Il y a quelques années, Peugeot était au bord de la faillite, quand tout réussissait à Renault.

Mais aujourd’hui, le manque de diversification géographique et la prépondérance de l’Europe dans l’activité de Peugeot est un atout, quand la diversification à l’Asie de Renault est pénalisante.

Au final, la valorisation de Peugeot est aujourd’hui de 20 Md€, contre seulement 15 Md€ pour Renault !

Qui aurait pu prédire ça en 2014 ?

Ne serait-ce pas justement le moment d’investir sur cette valeur donc ?

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#362 26/07/2019 13h03

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ISTJ

InvestisseurHeureux a écrit :

La bourse, c’est quand même difficile :

Il y a quelques années, Peugeot était au bord de la faillite, quand tout réussissait à Renault.

Complétement. En l’espace de quelques années, les canons d’évaluation on sensiblement changées. D’une recherche des volume, des parts de marché, de la taille (big is the best) on recherche maintenant des rentabilités, et ce, quelle que soit la taille. Le "small is beatiful" ne fait plus peur.

Retrospectivement, je me dis qu’on aurait pu le voir venir, avec tous ces "spin-off" qui étaient à la mode il y a quelques années / mois.

A+
Zeb


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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#363 26/07/2019 13h26

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Le paragraphe sur la marge opérationnelle est assez trouble, mélangeant pourcentage et milliard d’euros. A verifier avec les documents officiels.

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#364 26/07/2019 14h07

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LoopHey a écrit :

Ne serait-ce pas justement le moment d’investir sur cette valeur donc ?

En quoi le fait que le CA et la marge chutent serait incitatif à acheter du RNO?

Swingueur a écrit :

Le paragraphe sur la marge opérationnelle est assez trouble, mélangeant pourcentage et milliard d’euros. A verifier avec les documents officiels.

Qu’est ce qui est trouble? Ça paraît au contraire très clair : marge opérationnelle de 5,9 % du CA (-0,5 pts vs année précédente), à 1,65 milliards d’euros (-13,6 % vs année précédente).

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Dernière modification par carignan99 (26/07/2019 14h08)

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#365 26/07/2019 16h41

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Pour moi, telle que définie dans xlsValorisation et ailleurs, la marge opérationnelle est (CA-Couts de Prod)/CA.
Donc le 5.9% (-0.5 pts) est très clair, mais le "-13.6% a 1.65 Milliard d’euro" l’est moins, ce n’est pas le CA, donc l’ebit ou l’ebitda peut-être ?
Mais c’est pas grave, on ne va pas chipoter sur les chiffres, juste que je trouve souvent la presse non exacte quand elle donne des chiffre (ex. donner un salaire sans préciser si net ou brut).

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#366 26/07/2019 18h08

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Le ratio que vous citez est le taux de marge opérationnelle = marge opérationnelle divisée par le CA.

Sinon, les chiffres cités par la presse sont ceux qu’on trouve dans le rapport semestriel (cf. ICI, page 3).

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Dernière modification par carignan99 (26/07/2019 18h09)

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#367 26/07/2019 18h25

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Aux temps pour moi, j’ai confondu avec la marge brute (gross margin, la formule que j’ai indiquée précédemment)
Dans tous les cas, le doc est clair, aligné avec l’article, et clot la discussion de mon côté.

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#369 03/08/2019 18h57

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Toujours aussi marrants, les titres des articles. Et ils donnent une impression différente pour celui qui survolent les titres sans lire les articles :

- pour Challenges, c’est Renault qui est le chef et qui négocie

- pour le Figaro, c’est Nissan qui est le chef et qui veut une réduction de Renault

- seul Capital a un titre neutre.

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#370 02/09/2019 22h40

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Pour ne rien arranger:

Arnaud Deboeuf, homme-clef de l’organisation mise en place à l’époque de Carlos Ghosn, quitte la firme au Losange et rejoint PSA.

Renault perd son directeur de l’alliance avec Nissan

Dernière modification par kirikou (03/09/2019 07h39)

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#371 03/09/2019 07h59

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Bien pour le lien très intéressant.

Mais malheureusement : Cet article est réservé aux abonnés. 59% reste à lire.

Je me permet donc de mettre deux autres liens, après une recherche éclair avec notre ami Google.

sur zonebourse

sur boursier

Bonne lecture smile

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Donne un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir.

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[+3]    #372 08/10/2019 21h04

Membre (2014)
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Nissan choisit comme patron Makoto Uchida et les jours de Thierry Bolloré sont comptés

Le constructeur automobile japonais Nissan, en pleine refonte de sa direction après l’éviction de Carlos Ghosn, a choisi ce mardi comme nouveau directeur le dirigeant de sa filiale chinoise, le candidat pro-Renault Makoto Uchida, a annoncé le groupe lors d’une conférence de presse.

Makoto Uchida, l’actuel dirigeant de Nissan en Chine, deviendra DG début 2020. Il sera épaulé, au poste de directeur des opérations, par Ashwani Gupta, l’actuel numéro deux de Mitsubishi Motors. Un choix qui permet à Renault et Nissan d’afficher leur entente sur les paramètres essentiels, et d’espérer une relance de l’alliance franco-japonaise qui vient de passer une année en enfer.

Tiercé gagnant chez Nissan

Ils n’étaient plus que trois en lice, et tous les trois vont devoir apprendre à cohabiter. Réunis à Yokohama, les administrateurs de Nissan ont décidé de dévoiler dès aujourd’hui la nouvelle direction du groupe, mais sans trancher complètement.

C’est un trio qui sera désormais chargé de piloter l’associé japonais de Renault. C’est Makoto Uchida, jusque-là patron de Nissan en Chine, qui devient directeur général. Il sera donc flanqué d’Ashwani Gupta propulsé directeur général délégué, et de Jun Seki, directeur général délégué adjoint.

Qui est Makoto Uchida ?

Masakazu Toyoda, qui dirige le comité de nomination de Nissan, a souligné que les trois hommes étaient « des citoyens du monde », ce qui ne voudrait dire, d’après Wikipédia, des personnes qui estiment que les habitants de la Terre forment un peuple commun avec des droits et devoirs communs, en dehors des clivages nationaux, et qui placent l’intérêt de cet ensemble humain au-dessus des intérêts nationaux. Et ils attachent une grande importance aux alliances et sont motivés pour prendre des décisions rapides", a-t-il ajouté.

M. Uchida est un des vice-présidents de Nissan, et actuel directeur de Nissan en Chine. il travaille chez Nissan depuis 2003. La presse japonaise le décrit comme ayant joué un rôle clé dans la stratégie de croissance de Nissan.

Le quotidien économique Nikkei rapporte qu’il est impliqué de longue date dans des projets communs avec le constructeur français Renault, l’autre membre de l’alliance avec Nissan et Mitsubishi Motors.

Thierry Bolloré sur un siège éjectable

PARIS (Reuters) - Jean-Dominique Senard, président de Renault, va proposer au conseil d’administration de trouver un successeur au directeur général, Thierry Bolloré, rapporte mardi Le Figaro.

"Nissan a désigné mardi sa nouvelle direction, qui sera à pied d’œuvre le 1er janvier prochain. Le groupe japonais cherche à tourner la page Carlos Ghosn, alors qu’il est toujours violemment secoué par l’affaire qui vaut à son ancien patron d’être poursuivi par la justice de l’Archipel", écrit le quotidien.

"De sources concordantes, onze mois après l’arrestation à Tokyo de l’ex-PDG du Losange, le groupe français s’apprête lui aussi à engager un nouveau processus de succession. Jean-Dominique Senard, qui a été nommé président de Renault dans l’urgence en janvier 2019, devrait en effet proposer prochainement au conseil d’administration du groupe de lancer la recherche d’un nouveau directeur général. Les jours de Thierry Bolloré à ce poste semblent comptés", ajoute-t-il.

D’après les articles :
- de Challenges, « Nissan choisit comme patron Makoto Uchida, le chef de sa filiale chinoise »
- de Les Échos, « Une direction à trois têtes pour tenter de redresser Nissan » écrit par Anne Feitz et Yann Rousseau
- de Wikipédia, « Citoyenneté mondiale »
- de Reuters, « Jean-Dominique Senard va proposer de remplacer Thierry Bolloré » qui rapporte un article du Figaro écrit par Jean-Philippe Lefief
-de Zonebourse, « Jean-Dominique Senard va proposer de changer de DG, selon Le Figaro »

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Dernière modification par Larbinator (21/10/2019 14h14)

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#373 11/10/2019 11h50

Membre (2014)
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Effectivement Larbinator le sort (et la sortie) de Th. Bolloré est confirmé(e). La CFO prend la suite en intérim :

Renault a écrit :

Boulogne-Billancourt, 11 octobre 2019 – Le Conseil d’administration de Renault s’est réuni ce jour afin de se prononcer sur la gouvernance du Groupe.

Lors de cette réunion, le Conseil d’administration a décidé de mettre un terme aux mandats de Directeur général de Renault SA et de Président de Renault s.a.s. de Monsieur Thierry Bolloré avec effet immédiat.

Le Conseil d’administration a décidé de nommer, avec effet immédiat, Madame Clotilde Delbos en qualité de Directeur général de Renault SA pour une période intérimaire, le temps de mener un processus de désignation d’un nouveau Directeur général.

Il a donné un avis favorable à la désignation de Messieurs Olivier Murguet et José-Vicente de los Mozos, en qualité de Directeurs généraux adjoints afin d’assister Madame Clotilde Delbos dans ses fonctions.

Monsieur Jean-Dominique Senard assumera, par ailleurs, la Présidence de Renault s.a.s. durant cette même période intérimaire.

COMMUNIQUÉ DU CONSEIL D?ADMINISTRATION DE RENAULT

Dernière modification par Tahure (11/10/2019 11h53)

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#374 17/10/2019 18h25

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Pour le suivi, une préannonce de baisse des objectifs

Groupe Renault a écrit :

En raison d’une conjoncture moins favorable qu’anticipée et dans un contexte réglementaire qui nécessite des dépenses toujours accrues, le Groupe Renault révise ses objectifs annuels 2019 :

Le chiffre d’affaires publié du Groupe devrait être en baisse de 3 % à 4 % (objectif précédent : proche de l’an dernier à taux de change et périmètre constants1).
La marge opérationnelle du Groupe devrait être de l’ordre de 5 % (objectif précédent : de l’ordre de 6 %).
Le free cash-flow opérationnel de l’Automobile devrait être positif au second semestre mais sans garantir qu’il le sera pour l’année (objectif précédent : free cash-flow opérationnel de l’Automobile positif pour l’année).
Par ailleurs, la nouvelle équipe de Direction réévalue les objectifs du plan à moyen terme « Drive the Future ».

Le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires au troisième trimestre 2019 de 11,3 milliards d’euros contre 11,5 milliards d’euros au troisième trimestre 2018, soit une baisse de 1,6 %. A taux de change et périmètre constants1, la variation aurait été de -1,4 %.

Le chiffre d’affaires de l’Automobile hors Avtovaz, au troisième trimestre 2019, s’élève à 9,7 milliards d’euros, soit une baisse de 3,9 % par rapport au troisième trimestre 2018 (-3,2 % à taux de change et périmètre constants1).


Par vent fort, même les pintades arrivent à voler

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#375 18/10/2019 14h45

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