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#226 06/11/2022 20h48

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Je suppose que vous louez à des cadres supérieurs.

Mes locataires ne savent pas dans quels sens se tourne une vis.

Le DPE bidon serait pour moi la meilleure option dans un logement peu vorace en énergie. Ce ne sont pas les employés incompétents qui manquent pour l’établir.

Je peux proposer en MP du diagnostiqueur qui donne du D sur Lille pour du logement collectif d’origine des années 70 en simple vitrage.

Dernière modification par Trahcoh (06/11/2022 20h50)

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#227 06/11/2022 21h06

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Un contrôle approfondi des logements ira de pair avec un contrôle approfondi des diagnotiqueurs.

De plus, avec un DPE opposable, votre diagnostiqueur qui met des DPE D n’importe comment finira très vite par se faire attaquer en justice par un acquéreur, qui estimera avoir été trompé dans son achat.

Jusqu’à présent les diagnostiqueurs incompétents ou malhonnêtes étaient laissés tranquilles car les DPE n’étaient qu’informatifs. Vu l’importance du DPE et son opposabilité, cela va sans aucun doute changer.


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#228 06/11/2022 21h51

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Je loue essentiellement à des étudiants ou jeunes diplômés avec parents cadre sup/ entrepreneurs.

Il est évident que si je trouve un diagnostiqueur cool avec la classification du DPE sur Paris, je ne vais pas me casser longtemps la tête. Je lui demande de faire mes appartements et je suis tranquille pour 10 ans.

Que la loi sur les DPE soit appliquée, je n’en doute pas. La question est de savoir quel sera le timing/ si les choses ne vont pas être assouplies pour ne pas exclure des logements simplement nécessaires. L’espace à Paris n’est pas infini et on ne va pas raser des immeubles haussmanniens pour les reconstruire.

Il me semble que Paris est en zone ZFE, des radars sont capables de contrôler et ne sont pas mis en fonctionnement.

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#229 06/11/2022 21h57

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Le contrôle, c’est effectivement le rêve des communistes et autres écologistes des villes.

J’ai bientôt 50 ans, et je n’ai jamais fait un procès. Je ne manque pourtant pas de problèmes, ni de moyens. Alors rêver de procédures de la part des français au revenus plus proche de la moyenne, cela me semble peu pragmatique.

Le DPE n’a rien à voir avec le coût de chauffage d’un logement.

Quand on est adulte, on sait ce qu’on achète et ce qu’on loue, pas besoin d’une nounou pour me protéger.

Ce que veulent les locataires, c’est un toit quand le froid est mortel dehors. Et ça, c’est grâce au bailleur, pas grâce à des réglementations pseudo écologiques ou des permis de louer appliqués par un personnel administratif improductif.

AMF: pas loueur en zone rouge, je ne rêve pas de 1984.

Dernière modification par Trahcoh (06/11/2022 21h57)

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#230 06/11/2022 22h19

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Trahcoh a écrit :

Quand on est adulte, on sait ce qu’on achète et ce qu’on loue, pas besoin d’une nounou pour me protéger.

Ce que veulent les locataires, c’est un toit quand le froid est mortel dehors. Et ça, c’est grâce au bailleur, pas grâce à des réglementations pseudo écologiques ou des permis de louer appliqués par un personnel administratif improductif.

C’est pour ça que je distinguais implicitement locataire et acquéreur dans mon message précédent. Ce durcissement de la loi va surtout nuire aux locataires, avec un parc locatif qui va se retreindre et des prix qui vont augmenter.

En revanche, un DPE erroné ou falsifié va avoir de grosses conséquences pour les acquéreurs, qui n’ont certes pas besoin d’une nounou, mais qui ont besoin de savoir ce qu’ils achètent.

Personnellement, si j’achète un bien en DPE C, sans aucune raison de penser que j’ai été berné, que je refais un DPE 5 ans plus tard qui se révèle être G (à supposer que le mode de calcul ne rechange pas d’ici-là), je ne resterai pas sans rien faire. Mais peut-être suis-je une exception ?


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#231 06/11/2022 22h33

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franck1127 a écrit :

Il est évident que si je trouve un diagnostiqueur cool avec la classification du DPE sur Paris, je ne vais pas me casser longtemps la tête. Je lui demande de faire mes appartements et je suis tranquille pour 10 ans.

Imaginons que vous louiez votre appartement à un locataire qui accepte le DPE D.
Il le loue pendant 2 ans et finalement décide, sur conseils de son entourage, de faire passer un diagnostiqueur pour confirmer que le DPE est G. Et que le premier DPE était évidemment faux tant la différence est importante.

Il se retourne à la fois contre le diagnostiqueur et vous. En pratique, c’est surtout contre le bailleur qu’il a le plus à gagner.   

A mon avis, le locataire qui veut partir avec un petit billet avant de quitter le logement, ne se privera pas, moyennant quelques frais de justice.

Je ne sais qui a le plus à perdre dans cette histoire.


"Il faut de la mesure en toutes choses" Horace.

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[+2 / -2]    #232 06/11/2022 23h07

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On sent quand même une certaine inexpérience dans vos vies de bailleur.

La priorité d’un locataire, c’est de récupérer sa caution, et très vite, de préférence immédiatement, et pas de faire un procès au bailleur. Les miens s’impatientent déjà quand je fais un virement le jour même. Et les vôtres?

Si j’achète un logement, et que je vois qu’une évacuation fuit, je la répare, je ne fait pas un procès. Si les murs font 30 cm, et que je souhaite qu’ils en fasse 60 cm, parce que je pense que c’est bon pour la planète, je fais un gros chèque, pas un procès.

A noter, en province, les procès ne sont pas remboursés par la sécurité sociale, coûtent un peu plus cher qu’une consultation médicale, et au niveau des délais vous aurez un rdv chez l’ophtalmo plus vite.

Je dois vous laisser, j’ai une locataire qui a cassé la poignée de ma machine à laver. Je vais lui coller un procès aux fesses, ça va la calmer. Déjà qu’elle n’avait pas nettoyé le filtre l’an dernier.

Dernière modification par Trahcoh (06/11/2022 23h12)

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#233 06/11/2022 23h20

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Trahcoh a écrit :

Si j’achète un logement, et que je vois qu’une évacuation fuit, je la répare, je ne fait pas un procès. Si les murs font 30 cm, et que je souhaite qu’ils en fasse 60 cm, parce que je pense que c’est bon pour la planète, je fais un gros chèque, pas un procès.

Pour ce qui est de mon message de 22h19, je ne vois pas comment on peut comparer un DPE erroné ou falsifié, avec une évacuation qui fuit.

Les conséquences peuvent être de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers d’euros, avec souvent une intention dolosive caractérisée de la part du vendeur.

Pour ce qui est du propos de RadioInvest sur le locataire pinailleur, alors oui très clairement seule une petite minorité de locataires pourraient agir ainsi, la majorité ne sachant souvent même pas ce qu’est un DPE… Le risque est faible, mais le péril important.

Je prévois de nombreux locataires qui, découvrant qu’on leur a loué un appartement en DPE G après l’interdiction de location, arrêteront de payer leur loyer. Et je n’aimerais pas être à la place du bailleur…

Dernière modification par Plutarque (06/11/2022 23h26)


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#235 07/11/2022 11h18

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Tracoh a écrit :

Si j’achète un logement, et que je vois qu’une évacuation fuit, je la répare, je ne fait pas un procès. Si les murs font 30 cm, et que je souhaite qu’ils en fasse 60 cm, parce que je pense que c’est bon pour la planète, je fais un gros chèque, pas un procès.

Je viens de regarder rapidement ce qui s’était passé avec des diagnostics amiantes erronés. Voici un bel exemple de galère juridique avec condamnation de la société de diagnostics à la fin.

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#236 07/11/2022 11h50

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TF1 attire l’attention sur un point qui rend cette réforme du DPE encore plus délicate que je ne l’avais pensé :

ITF1 a écrit :

Si vous êtes déjà dans le logement, vous pourrez y rester jusqu’à la fin du bail. En revanche, au moment de la reconduction ou du renouvellement du bail, vous pourrez demander à votre propriétaire de réaliser des travaux de rénovation énergétique.
Si le propriétaire refuse, vous pourrez vous tourner vers le juge des contentieux de la protection, qui pourra obliger le propriétaire à réaliser des travaux, conformément à l’article 160 de la loi Climat et Résilience.

La question est la suivante : le bailleur aura-t-il une porte de sortie le cas échéant, à savoir mettre fin au bail d’une quelconque façon, ou devra-t-il obligatoirement engager les travaux demandés par le juge ?


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#237 07/11/2022 11h56

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franck1127 a écrit :

Je peux me tromper, mais j’imagine mal la mairie de Paris embaucher des 100aines de fonctionnaires début 2023 pour mettre en place un permis de louer/ contrôler les DPE et faire du zèle, ce qui induirait une forte réduction du parc immobilier déjà tendu sur les petites surfaces.

Un diagnostic non conforme au seuil rend le logement non décent. La loi de 1989 prévoit dans ses articles 6 et 20-1, l’obligation de fournir un logement décent et les sanctions pour le bailleur (Le juge saisi par l’une ou l’autre des parties détermine, le cas échéant, la nature des travaux à réaliser et le délai de leur exécution. Il peut réduire le montant du loyer ou suspendre, avec ou sans consignation, son paiement et la durée du bail jusqu’à l’exécution de ces travaux. ).

Je ne crois pas à une recrudescence des contrôles (en dehors des zones concernées par le permis de louer), mais plutôt à des recours des locataires devant l’augmentation de leurs factures d’énergie, le bouclier tarifaire n’ayant pas vocation à être éternel…

Le bailleur peut se retrouver concerné à deux niveaux :
- retard de paiement des loyers
- demande de réduction de loyer

Le lancement de la démarche peut se faire via la commission de conciliation ce qui n’est pas trop engageant.

Le locataire pourra également être aidé dans sa démarche par exemple par l’ADIL locale.

Le fait d’avoir des locataires disposant d’un revenu conséquent est certes un avantage, mais encore faut il que le locataire gère sainement ses dépenses…

Canyonneur

Dernière modification par Canyonneur75 (07/11/2022 12h00)

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#238 07/11/2022 11h59

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@Plutarque: de ce que j’en comprends (voir ici), le renouvellement et la reconduction sont deux choses différentes. Il ne devrait pas y avoir d’obligations de travaux lors d’une reconduction.

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#239 07/11/2022 12h07

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Canyonneur75 a écrit :

Un diagnostic non conforme au seuil rend le logement non décent.

La question-clé est alors de savoir si ce point-là s’appliquera ou non aux contrats signés avant la date limite (pour lesquels le logement était décent à ce point de vue lors de la signature du bail).


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#240 07/11/2022 13h12

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Le recours des locataires, dans mon cas, j’y crois peu. J’ai des étudiants/ jeunes diplômés dans des petites surfaces avec une rotation assez importante (tous les ans/ deux ans, le max étant 5 ans). Honnêtement, je pense que leur idée est plus de trouver un logement sympa sur Paris et de réussir leurs études/ début de vie pro/ temps libre. J’ai 1,5 appartement qui est en chauffage collectif -probablement avec le DPE le plus mauvais-, je ne peux rien faire sur ce point et 2 autres logements avec des radiateurs électriques récents et performants (du double vitrage partout). Pour ces derniers, si les locataires ont 50 EUR de consommation d’électricité par mois, le préjudice est de quelques EUR par mois.

Pour l’obligation de travaux, tout le monde n’aura pas les moyens de les faire. Et si la conséquence est la résiliation du bail, pour moi, cela se reloue dans la journée avec plusieurs candidats.

Bref, je reste sur ma ligne (et vais arrêter de radoter sur ce post). J’attends de voir comment les choses vont se passer dans la pratique. Je prends mon risque pour le moment. Mais je vais provisionner pour faire les travaux a plus ou moins moyen terme, ce qui me fait profondément suer…

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#241 07/11/2022 13h29

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@Trahcoh a raison sur le principe, peu de locataires sont enclins à se lancer dans des procédures si le préjudice n’en vaut pas la chandelle. Le risque d’avoir une procédure est selon moi accru si plusieurs critères sont présents :

- profil de locataire procédurier : études, profession ou garants dans le droit, familles / profils plus âgés…
- coût de la procédure faible : pas d’expertise préalable à engager, droit à l’aide juridictionnelle etc.
- préjudice financier ou moral important

Si je caricaturais, moins de risques de subir une procédure suite à une erreur dans le DPE d’un petit meublé étudiant, qu’après un non respect de l’encadrement des loyers pour un bel appartement loué à un avocat smile

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#242 07/11/2022 16h07

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A noter que ceux qui engageront des dépenses de rénovation énergétique à Paris bénéficieront d’une exonération de taxe foncière, au moment où cette taxe foncière va augmenter de 52%.

Voir ce fil : La taxe foncière à Paris passera de 13,5% à 20,5% en 2023

Dernière modification par Plutarque (07/11/2022 16h07)


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#243 07/11/2022 16h58

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franck1127, le 06/11/2022 a écrit :

Je peux me tromper, mais j’imagine mal la mairie de Paris embaucher des 100aines de fonctionnaires début 2023 pour mettre en place un permis de louer/ contrôler les DPE et faire du zèle, ce qui induirait une forte réduction du parc immobilier déjà tendu sur les petites surfaces.

Je ne vois pas comment ils pourraient contrôler les DPE, étant donné que même entre plusieurs diagnostiqueurs, les résultats varient. Ce n’est quand même pas de la faute du propriétaire…

Diagnostic énergétique, le grand n’importe quoi, dont voici un extrait

UFC a écrit :

JUSQU’À 3 CLASSES D’ÉCART POUR UN MÊME BIEN !
Alors qu’un consommateur souhaitant réaliser un DPE de son logement dans le cadre d’une vente ou de la location d’un bien pourrait logiquement considérer que le choix du diagnostiqueur n’affectera pas sa classification, la réalité du terrain met en évidence de stupéfiants écarts. En effet, parmi les 7 maisons qui ont fait l’objet de nombreux diagnostics (entre 4 et 5 chacune), 6 d’entre elles ne se sont pas vues reconnaître la même classe énergétique, avec même une maison pour laquelle la classe attribuée va de B à E alors qu’elle est basse consommation !

Cette situation pourrait prêter à sourire si la détermination de la classe du DPE n’emportait pas de conséquences si importantes sur la valorisation du bien immobilier, ou encore sur l’estimation de consommation d’énergie et donc des factures, qui pour une maison va même du simple au plus du triple (+ 226 %). Pire, avec l’interdiction de vendre ou louer des biens immobiliers énergivores qui interviendra, progressivement, à partir de l’année prochaine pour les plus énergivores, les conséquences d’un classement erroné s’avéreront encore plus préjudiciables.

DES RECOMMANDATIONS DE TRAVAUX D’ÉCONOMIES D’ÉNERGIE FARFELUES
La réglementation impose aux diagnostiqueurs de faire figurer sur le DPE des recommandations sur des travaux permettant d’améliorer l’efficacité énergétique des logements ou de limiter les émissions de gaz à effets de serre. Or, certains conseils sont tout simplement ahurissants : un installateur a ainsi recommandé la pose d’un chauffe-eau solaire alors que la maison en disposait déjà. De même, les estimations de travaux jugés essentiels pour une même maison varient d’un peu plus de 3 000 euros à 10 fois plus pour un autre diagnostiqueur.

Comment s’étonner de cette situation alors même que les professionnels du diagnostic sont incapables de tous s’accorder sur la principale source de déperdition de chaleur des logements ? Effectivement, pour un même bien, le DPE d’un diagnostiqueur indique que les murs pèsent pour 49 % dans la déperdition de chaleur du logement, quand celui de l’un de ses concurrents indique qu’ils ne pèsent que pour 19 %.

LES POUVOIRS PUBLICS CONTINUENT DE CAUTIONNER CES PROFESSIONNELS
Les professionnels contactés sont tous présents sur un site gouvernemental (2) recensant les diagnostiqueurs certifiés. Autrement dit, les pouvoirs publics qui cautionnent cette situation ont une lourde responsabilité sur le sentiment légitime de défiance existant à l’égard des DPE.

Notre nouvelle enquête révèle que la certification n’est en rien un gage de qualité, ce qui démontre un défaut du cadre de certification mais aussi dans les contrôles de qualité des prestations réalisées par les diagnostiqueurs.

Il convient de souligner que la discordance a pu être rencontrée aussi bien en ayant recours à des réseaux qu’à des indépendants…  Les consommateurs sont donc aujourd’hui largement démunis pour prendre attache en toute confiance avec un diagnostiqueur.

Attachée à faire du DPE un outil éclairant utilement les propriétaires sur les travaux à entreprendre, et assurant aux futurs acquéreurs ou locataires de disposer d’une information fiable sur la performance énergétique du bien immobilier, l’UFC-Que Choisir demande :

De rendre opposable aux diagnostiqueurs les allégations du DPE sur les travaux recommandés
De revoir en profondeur le système de certification pour assurer aux consommateurs que le recours à un professionnel certifié est réellement gage de qualité.

franck1127, le 06/11/2022 a écrit :

A mon avis, beaucoup de DPE falsifiés vont circuler aussi.

Ca a déjà bien commencé :

Bureau veritas condamné

UFC que choisir a écrit :

C’est une condamnation qui entache encore un peu plus la mauvaise réputation des diagnostics de performance énergétique (DPE). Un directeur régional de Bureau Veritas, société spécialisée dans la certification, a usurpé l’identité d’un diagnostiqueur salarié pour en signer des milliers.


Après notre enquête sur les diagnostics de performance énergétique (DPE) et leurs résultats catastrophiques le mois dernier, voilà une affaire qui n’est pas de nature à redorer leur image. Le conseil des prud’hommes de Narbonne a condamné le Bureau Veritas de l’Aude pour « utilisation frauduleuse de la signature et des certifications » d’un de ses diagnostiqueurs immobiliers.

D’avril 2018 à septembre 2019, le directeur régional du Bureau Veritas exploitation de Languedoc-Roussillon a usurpé l’identité de ce salarié pour signer, à son nom et avec ses certifications… 3 576 diagnostics de performance énergétique, sans que son diagnostiqueur les ait réalisés et évidemment sans l’en informer.

S’il peut être aussi précis sur l’ampleur des pratiques scandaleuses de son supérieur, c’est qu’il a découvert la supercherie en consultant tous les DPE effectués et enregistrés à son nom sur le site de l’observatoire de l’Ademe, l’Agence de la transition écologique. Ce qui lui a par exemple permis de découvrir qu’en une seule journée, il avait réalisé 530 rapports ! Des locataires de bailleurs sociaux qui avaient passé ce marché avec Bureau Veritas lui ont ensuite délivré des attestations affirmant qu’ils n’ont reçu aucune visite pour un diagnostic.

PAS UN CAS ISOLÉ
Scandalisé, il saisit le conseil des prud’hommes pour plusieurs motifs, dont licenciement abusif et usage de faux. Bureau Veritas Exploitation a été condamné à lui verser 85 000 €, dont 50 000 € au titre de l’usurpation d’identité. Entretemps, le directeur régional a été licencié.

Depuis, ce diagnostiqueur a déposé plainte auprès de la gendarmerie nationale pour faux et usage de faux, usurpation d’identité avec utilisation de son identifiant et de son mot de passe pour déposer de faux DPE sur l’observatoire de l’Ademe. Lors de son audition, il a même produit un constat d’huissier prouvant que cette pratique de faux dans les diagnostics n’était pas un cas isolé. L’enquête est en cours, on ignore si Bureau Veritas est confiant, il a opposé une fin de non-recevoir à notre demande de réaction.

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Favoris 5   [+3]    #244 07/11/2022 23h09

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Je ne m’étais pas très intéressé au DPE.

En regardant un DPE de 2012, j’ai eu la surprise d’avoir un G à 456kWh/m2 pour un 36m2 en RDC avec double vitrage, mur en briques simples de 28cm avec doublage de 5 cm rénové en 2005

J’ai donc regardé la version démo de LICIEL pour comprendre.

Déjà en paramétrant le logement avec les caractéristiques, cela donnerait 304kWh/m2 soit un E à 10% de la limite vers le F avec comme recommandations : ITI, changement de vitrage, PAC.

Cela me paraît plus raisonnable/logique avec la définition que passoire thermique que j’avais.

Et le logiciel annonce fièrement un gain de 4% (TRI 15 ans) pour ITI et 78% (TRI 24 ans) pour les autres recommandations.

Ensuite j’ai cherché les paramètres importants pour faire varié le DPE :

Pour l’isolation :
Si on connaît le coefficient thermique du matériau utilisé R=3,75 soit 9 cm de polyuréthane cela revient à une épaisseur de 15cm avec un isolant inconnu.

Il est donc important de pouvoir justifier les matériaux et pas seulement l’épaisseur.

Le gain est de -10kWh/m2.


Pour le vitrage :
L’épaisseur de la lame d’air semble n’avoir aucun impact. idem pour argon.

Par contre le triple vitrage apporte un gain de -22 kWh/m2.

Et en plus si on coche « isolation renforcée » le gain suppkementaire est de -27kWh/m2.



Avec ces éléments le DPE serait 304 - 10 -22 - 27= 245 soit un magnifique D (limite 250kWh/m2).

Et ma conception de l’écologie n’est pas trop de mettre à la poubelle des fenêtres déjà efficace.

Si on regarde les autres points :

Le chauffage :
La sélection de convecteur / accumulation ne donne aucun changement.

NFC*** donne un gain de -10kWh/m2.

Une pompe à chaleur air/air donne un gain de -68kWh/m2.

La production d’eau chaude :
Un ballon 3* donne un gain de -10kWh/m2.

Un ballon thermodynamique donne un gain de -89kWh/m2 .

Une pompe à chaleur air/eau donne un gain de -67kWh/m2.

A noter que la taille du ballon 150L ou 200L donne un écart de 12kWh/m2. Donc ne pas trop dimensionner par rapport à la surface du logement.

La VMC :
Une VMC hydro B donne un gain de -22kWh/m2.

Une double flux donne un gain de -46kWh/m2.

Conclusion :
Vive la PAC air/air ou air/eau, le ballon thermodynamique, la VMC DF qui ont peu de chance d’être installable dans les appartements !

Ainsi on peut avoir un DPE théorique de 245 – 68 – 67 – 46 = 64kWh/m2 et donc un magnifique A.

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[+4]    #245 09/11/2022 21h42

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Comme quoi !

Suite à la parution dans UFC que choisir, les sénateurs se sont emparé du problèmes des DPE.

Voici ici le Compte Rendu de l’Office Parlementaire des choix Scientifiques et Technologiques survenu le 6 octobre 2022 concernant la rénovation énergétique.

Je vous copie l’article d’un revue Pro car c’est sur abonnement, qui synthétise le rapport de l’audition public.

DIAGACTU a écrit :

Lors d’une audition publique de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques du 6 octobre 2022 consacrée à la rénovation énergétique des bâtiments, le DPE et parfois aussi les diagnostiqueurs immobiliers ont été la cible de critiques.

L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) est un organe d’information commun à l’Assemblée nationale et au Sénat, composé de 18 sénateurs et 18 députés. Lors de son audition publique du 6 octobre dernier consacrée à la rénovation énergétique des bâtiments, plusieurs acteurs du secteur ont été conviés dont Marie Gracia, directrice de l’association Effinergie, Philippe Pelletier, président du Plan Bâtiment durable, ou encore Hervé Charrue, directeur général adjoint en charge de la Recherche et Développement du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB).

La presse consumériste s’invite chez les parlementaires

Le rôle du DPE et des diagnostiqueurs immobiliers a bien sûr été évoqué à plusieurs reprises lors des échanges. Mais pas toujours de façon positive. Dès son introduction, le député Pierre Henriet, rapporteur et président de l’Office, pose la question : « Les DPE sont‑ils effectués correctement et [ne sont-ils] pas trop coûteux ? », suivi en ce sens par la sénatrice Catherine Procaccia, vice -présidente de l’Office : « Non seulement on constate des écarts entre les DPE, mais il semblerait, si l’on en croit les articles parus dans les revues de consommateurs, que les personnes qui entreprennent une rénovation énergétique coûteuse […] se retrouvent systématiquement avec un DPE final sans aucune amélioration par rapport au DPE initial. Comment inciter les gens à rénover si cela coûte très cher et ne permet pas d’améliorer le DPE ? » ou encore le sénateur Stéphane Piednoir : « Un article récent fait en effet état d’exemples dans lesquels on observe parfois deux classes d’écart. J’ai assisté personnellement à certains diagnostics, réalisés très rapidement, avec des outils dont on peut contester la fiabilité. Ceci est dramatique, car on a le sentiment qu’il n’est pas possible de se fier à cette mesure. […] Un gros effort doit être entrepris sur les outils de mesure ».

Si le DPE a été qualifié d’« excellent outil de sensibilisation des ménages, sous réserve d’être effectué correctement » par Emmanuel Normant, directeur du développement durable de Saint‑Gobain et représentant de l’Association des industries des produits de construction (AIMCC), Hervé Charrue, directeur général adjoint en charge de la Recherche et Développement du CSTB, se veut plus direct : « on voit fleurir de nombreux acteurs qui se prévalent d’établir des diagnostics, notamment des DPE. Ceci pose question. La presse s’est, en effet, fait l’écho de situations montrant que les performances de ces diagnostiqueurs n’étaient pas forcément à la hauteur de ce qui est attendu. Sans doute y a‑t‑il quelque chose à faire dans ce domaine. ».

« Nous n’avons pas d’autre solution que de faire confiance aux diagnostiqueurs »

Philippe Pelletier, président du bâtiment durable, apporte une réponse qu’il qualifie lui-même « en demi-teinte » avec de nombreuses réserves : « j’avais indiqué en 2018, sans succès, qu’il était trop tôt pour rendre le DPE opposable dans la loi Elan, dans la mesure où la transformation de ce diagnostic n’était pas encore avérée. Nous nous trouvons donc dans la situation […] d’un outil en mutation, dans lequel des ajustements doivent être effectués. Il est donc compliqué, pendant cette période, d’avoir un outil opposable. Je trouve que l’on est allé un peu vite en besogne en matière d’opposabilité, mais je partage toutefois l’espoir, exprimé par M. Normant, que les ajustements nécessaires aboutiront rapidement ».

S’il relève des circonstances atténuantes, Philippe Pelletier considère néanmoins que le recours aux diagnostiqueurs pour évaluer la performance énergétique des bâtiments n’est qu’une affaire de pragmatisme : « Reste à résoudre la question des diagnostiqueurs qui, sur le territoire, sont multicartes et effectuent les mesures, vérifient la présence ou l’absence de plomb, d’insectes xylophages, l’électricité, le gaz et la performance énergétique. Je dois avouer que nous n’avons pas trouvé aujourd’hui de meilleure solution que de leur confier cet outil. En effet, si nous voulons que le diagnostic puisse être effectué sur l’ensemble du territoire et soit très peu coûteux – de l’ordre d’une centaine d’euros, ce qui est le cas aujourd’hui –, il n’y a pas d’autres opérateurs que ceux‑ci. L’idée de faire appel aux bureaux d’études thermiques n’est pas envisageable, dans la mesure où leur coût n’est pas de 100 euros, mais plutôt de 1 500 euros, et où ils ne souhaitent pas intervenir à plus de 30 km de leur siège, ce qui signifie que la couverture de l’ensemble du territoire français ne serait pas assurée. Nous n’avons donc pas d’autre solution en l’état que de faire confiance à ces diagnostiqueurs, sauf à inventer une application informatique à la disposition de chacun, qui règlerait le sujet. Il faut par conséquent aider ces personnes à se former. On a d’ailleurs observé, au cours des années passées, une augmentation des prérequis pour devenir diagnostiqueur. La réponse que je vous apporte est en demi‑teinte, puisque l’outil est en train de s’améliorer et que ceux qui le servent sont par nature des personnes ayant une connaissance moyenne de l’ensemble des sujets qu’on leur demande de traiter, à la manière d’un couteau suisse qui fait beaucoup de choses, mais les fait moyennement ».

Le DPE doit-il rester le pivot central de la politique de rénovation énergétique ?

Enfin, Marie Gracia, directrice de l’association Effinergie, s’interroge de savoir si le DPE est finalement le bon outil pour consolider et renforcer l’efficacité de la politique de rénovation énergétique des bâtiments : « Je pense important de rappeler ce pour quoi cet outil [le DPE] a été imaginé au départ et de mettre ceci en regard du poids que l’on fait aujourd’hui peser sur lui. Il s’agit à la base d’un outil d’information et de sensibilisation des ménages, qui devait être largement déployé pour que chacun puisse avoir facilement une idée de la situation de son logement, voire de son bâtiment, puisque ceci existe aussi pour le tertiaire, même s’il n’est pas concerné par la réforme. La première étape a consisté à faire évoluer le DPE pour le renforcer, le fiabiliser, ce qui est normal. Mais on y adosse désormais énormément d’éléments de contrainte réglementaires et d’aides financières. Est‑ce le bon outil pour cela ? En effet, s’il présente un coût plus modeste qu’un audit énergétique complet et est donc susceptible d’être largement diffusé, il n’est qu’un outil simplifié d’évaluation thermique du bâtiment, d’où les écarts parfois constatés d’un diagnostic à l’autre, en plus des problèmes de méthode de qualification des diagnostiqueurs. Ceci conduit parfois à des surprises lorsqu’un nouveau DPE est réalisé après des travaux de rénovation. En effet, la méthode s’appuie sur des choix parfois éloignés de la réalité physique des réalisations, d’où il résulte que l’on ne retrouve pas nécessairement dans le résultat du diagnostic la traduction des travaux de rénovation entrepris. Ceci amène à se demander si le DPE doit rester le pivot central de notre politique de rénovation énergétique, choix qui prévaut actuellement, avec les problèmes que l’on connaît ».

Les diagnostiqueurs coupables… ou victimes ?

Cette séance de l’OPECST, qui s’est tenue quelques jours après la parution du dernier article de l’UFC-Que Choisir stigmatisant le DPE et les diagnostiqueurs, démontre que les remous provoqués par les enquêtes de la presse consumériste se diffusent autant auprès du grand public que des pouvoirs publics. Les acteurs de la rénovation énergétique conviés à cette audition reconnaissent que le DPE demeure un outil perfectible et que les diagnostiqueurs subissent certaines décisions des pouvoirs publics. La vocation première du DPE reste de fournir une estimation des consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre d’un bien immobilier au terme d’un bilan qui ne peut être comparé à un audit thermique plus approfondi, mais aussi plus coûteux.

Si les diagnostiqueurs ont bien conscience des améliorations à apporter au DPE et à sa pratique, ils ne sont pas responsables du rôle élargi qui lui a été donné avant même qu’il ne soit totalement stabilisé. Ils ne sont pas non plus responsables du moteur de calcul utilisé qui sanctionne peut-être trop systématiquement certaines typologies de logement par un « mauvais » classement énergétique et limite les effets d’éventuels travaux de rénovation énergétique. Dans ce contexte, adosser les sanctions à l’encontre des passoires énergétiques, et plus largement la politique de rénovation énergétique des logements, à cet outil pose évidemment question. Mais cette décision ne relève en rien d’un choix des diagnostiqueurs qui doivent, en revanche, en subir une bonne partie des conséquences.

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Je m’excuse par avance, car j’ai dû modifier ou supprimer quelques phrases comme "Le son est donné" Remplacer le "s" de son par un "t" car le forum considérant que ce c’est pas la tonalité mais un tutoiement,  interdisait la diffusion du message.
Les propos du journaliste sont donc un peu modifier voir une phrase supprimer, mais cela ne remet pas en cause l’originalité de l’article ci-dessus.

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#246 11/11/2022 10h43

Membre (2022)
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Bonjour,

Je suis avec attention ce thread depuis quelques temps - je vais finaliser dans quelques jours l’acquisition de mon tout premier studio à Paris et je souhaite réaliser des travaux pour le rénover.

Le studio est au 1er étage dans une copropriété très bien entretenue (immeuble plutôt récent pour Paris avec une date de construction en 1974) avec un chauffage collectif par le sol et avec 2 radiateurs électriques (qui ne sont jamais utilisés mais qui ont le mérite d’exister).

Le DPE est à F avec un 354 kWh/m2 soit pas très loin du seuil pour le E (330).
Je vous mets ci dessous les recommandations de travaux par le diagnostiqueur - mon objectif est de passer la note à D:

4-CC6-F912-9-A5-C-4734-920-E-1893-FB21-CF72 ? ImgBB
6-EC19-E65-5560-435-A-BAA0-48190-A3-CEC30 ? ImgBB

Que pensez-vous ? J’ai demandé à mon artisan un devis, l’isolation du mur qui donne sur l’extérieur n’est franchement pas onéreuse (<1000€, le hic est que je vais perdre quelques cm2 de surface dans cette histoire vu que l’isolation se fera forcément par l’intérieur - copropriété oblige).

Sur les fenêtres, le cout est plus significatif du coup je me pose des questions… Les fenêtres datent un peu certes (aussi vieilles que l’immeuble donc construites dans les années 70) mais sont quand même du double vitrage.

Aussi, changer le système de régulation/d’intermittence des radiateurs a-t-il vraiment du sens quand le chauffage est collectif ?

Comment garantir que ces travaux permettront réellement d’avoir un DPE D ? (et ne plus être embêté par ce sujet pendant un bout de temps j’espère!).
Le pire serait de réaliser ces travaux et puis d’avoir un DPE qui reste mauvais…

Merci de vos retours smile

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#247 11/11/2022 12h21

Membre (2018)
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Votre message m’inspire les commentaires suivants :

- La copropriété comporte t’elle plus de 50 lots ? Dans l’affirmative, un audit énergétique aurait du être réalisé. Avez vous consulté ce document ?

- La copropriété peut entreprendre d’ici 2028 des travaux d’isolation ou d’amélioration de la performance du système de chauffage. La forte augmentation du coût du chauffage à venir peut être un déclencheur.
D’autre part, en cas de ravalement, l’isolation peut être obligatoire. De quand date le dernier ravalement ?

- Vous n’êtes pas dans une situation très problématique à court terme, ma recommandation serait de faire en sorte de passer en E (pour éviter le blocage des loyers) et donc de réaliser des travaux à minima pour l’instant et de privilégier des travaux qui ne sont pas susceptibles d’être redondants avec d’éventuels travaux en copropriété (exit donc l’isolation par l’intérieur).

Canyonneur

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#248 11/11/2022 12h29

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Bonjour, j’avais pensé à la possibilité d’enlever les radiateur électriques pour améliorer le DPE, mais le diagnostiqueur semble ne pas les avoir considérés dans son DPE. Il y aurait eu un axe d’amélioration car l’électrique est assez pénalisant dans les DPE avec le coefficient Energie primaire / Energie finale à 2.3.

Sinon, en effet la clé pour améliorer le DPE est d’améliorer l’isolation, en isolation intérieure la clé sera le compromis entre performance thermique et épaisseur raisonnable pour de pas trop réduire la surface au sol. Il serait intéressant de savoir qu’elle épaisseur est prévue pour avoir un R>4.5m².K/W. J’ai l’exemple d’un DPE sur un logement avec placo et isolation intérieure 4.5cm d’épaisseur d’isolation, le R n’est pas très important ( je vais essayer de retrouver la valeur).

Quid de l’isolation par l’extérieur ? Savez-vous si la copropriété à un projet de ravalement ?

Le plancher du logement semble donner sur une zone non chauffée, est ce correct sachant que vous êtes au 1er ?

Pour l’intermittence, en effet cela implique un programmateur + thermostat, cela ne révolutionne pas le DPE mais vous pouvez gagner assez facilement un peu plus de 5% d’amélioration (j’ai pu le constater sur un logement en chauffage électrique individuel). Dans la pratique pour votre système de chauffage au sol je ne sais pas ce qu’il est possible de faire exactement, dans la methode 3CL ils est indiqué 

Methode 3CL DPE a écrit :

Un plancher chauffant avec une régulation zone jour/zone nuit peut être associée à une régulation pièce par pièce

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Dans tous les cas il faut faire un DPE incluant les futurs travaux pour éviter une mauvaise surprise et connaitre votre note finale. Votre diagnostiqueur devrait pouvoir vous le faire .


Code Parrain Total Energie : 111358896 / Fortuneo : 12598758/ SaxoBanque / Linxea, Boursorama (Me Contacter)

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#249 11/11/2022 13h04

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Pour ceux qui louent en nu, les députés ont prévu de doubler le déficit foncier pour les biens classés F et G (voir ici). Affaire à suivre si vous envisagez de faire une rénovation.

Dernière modification par lachignolecorse (11/11/2022 13h05)


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#250 11/11/2022 13h33

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Quelles sont   les surfaces?
Du logement?
Des murs vers l’extérieur?
Des fenêtres?

Et la hauteur du plafond?

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