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#201 26/04/2020 13h20

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Job a écrit :

l’apostrophe de Morny à Napoléon III

Sire, gardez moi de mes amis, mes ennemis, je m’en charge

Cette citation "gardez moi de mes amis, mes ennemis, je m’en charge" remonterait à Antigone II Doson. Autant dire que la défiance envers les "amis" ne date pas d’hier!

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[+1]    #202 26/04/2020 13h35

Membre (2020)
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Je pense qu’avec l’âge, on perd patience, voici quelques anecdotes récentes :

Un collègue m’entend parler bourse avec un autre à la machine à café. Il me dit ironiquement "ça va, ce n’est pas trop difficile les fins de mois", je lui réponds sérieusement "je lève le pied sur les dépenses, il me reste que 10k sur mon compte courant" et je reprends ma conversation en l’ignorant.

Un collègue voyant la bourse dans le rouge, me dit sournoisement "ça va *tu* perds pas trop d’argent", je lui réponds sérieusement "je viens de faire mon salaire annuel en 3 semaines alors ça va, j’ai le moral" et je reprends le travail sans attendre de réaction.

En fait plus le temps passe moins je suis sympa. Je me dis que le plus important, c’est la famille, les amis, c’est secondaire et si ce sont des vrais amis, je pourrai leur dire que je spécule agressivement sur tout et n’importe quoi pour me faire le plus d’argent possible sans que cela pose de problème.

J’ai assez vite vu qu’en France, la réussite individuelle et la richesse pose problème, donc j’ignore ces codes sociaux, je passe pour un marginal et au final, j’ai quand même quelques amis par accident lol.

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#203 26/04/2020 13h50

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serenitis a écrit :

Votre apéro me rappelle un petit piège sociétal dont je ne trouvai pas la sortie rapide entouré de gens à qui je n’avais rien à dire (d’agréable du moins…). Comme entrepreneur, dans certains milieux dont celui là, on est encore plus mal vus que le vrai rentier qui lui "n’exploite" directement personne. Pour écourter la séance, puisqu’on me forçait un peu la main pour participer, j’ai repris à mon compte les pires clichés : profession ?  esclavagiste moderne !, qui rêve de la fin de  pole emploi et du retour du marché aux gueux où on embaucherait sans formalité à la journée contre quelques pièces jaunes, quelques missiles bien agrémentés d’anecdotes personnalisées au local sur les différentes corporations présentes ce jour là : la dose d’acide devait être suffisante, personne n’a souhaité débattre, et on a enfin pu prendre la sortie….

Cela risque de vous paraître saugrenu, mais je me suis souvent interrogé sur ce « rite social » que constitue l’apéritif… Souvent le week-end, et plutôt à midi, parfois en début de soirée, avec la famille ou des amis, plus rarement des voisins, cela se limite, dans le meilleur des cas à des discussions courtoises et consensuelles, et dans le pire des cas, c’est une belle foire d’empoigne pendant laquelle on peut entendre tout et n’importe quoi !

Je me demande vraiment si, dans les classes sociales supérieures et la haute bourgeoisie, eh bien si « on prend aussi l’apéro » ou bien s’il existe un équivalent de ce « rituel » ? Plus simplement, est-ce que Bernard Arnault prend l’apéro, chez lui, le dimanche à midi, en attendant le JT de 13h00 d’Anne-Claire Coudray sur TF1 ?

serenitis a écrit :

Globalement les exemples que vous citez ne me paraissent pas coller au terme d’amis au sens littéral, mais plutôt de connaissances avec qui on a rien de positif à partager.

Je commence à en prendre conscience, effectivement, vous avez peut-être raison. Je me sens de plus en plus en décalage sur les centres d’intérêts, et mal à l’aise avec le manque de discernement (ou l’aveuglement) de certains de mes amis (« l’argent prêté par l’État qui va directement dans la poche des actionnaires »).

serenitis a écrit :

Pour esquiver les questions sur vous, parlez de lui à votre interlocuteur en lui posant des questions : pour 99% des gens, parlez d’eux (souvent pour ne rien dire..) est leur sujet de conversation préféré et cela vous évitera de vous exposer.

Très bonne technique, je l’avais oubliée.

Dernière modification par delta (26/04/2020 14h17)

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#204 26/04/2020 14h20

Membre (2015)
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amoilyon

Je ne peux qu’être d’accord avec vous pour dire que "faire par passion un métier (manuel) qui rapporte peu, c’est bien aussi".

Mais… L’argent reste un outil de pouvoir.
Le rentier fait travailler les autres pour lui (ses locataires par exemple).

Ce pouvoir, on ne peut pas l’obtenir sans argent. C’est bien d’encourager les gens à vivre de leur passion mais il faut aussi qu’ils aient bien conscience que ce pouvoir conféré par l’argent leur sera plus difficilement accessible.
J’espère avoir tort car ce que je viens d’écrire me déprime…!

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[+1]    #205 26/04/2020 14h23

Membre (2020)
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delta a écrit :

Je me demande vraiment si, dans les classes sociales supérieures et la haute bourgeoisie, eh bien si « on prend aussi l’apéro » ou bien s’il existe un équivalent de ce « rituel » ? Est-ce que Bernard Arnault prend l’apéro, chez lui, le dimanche à midi, en attendant le JT de 13h00 d’Anne-Claire Coudray sur TF1 ?

Il faut distinguer la pratique sociale en elle-même et le vocabulaire utilisé pour en parler. Historiquement, les "classes sociales supérieures" ne disent pas qu’elles "prennent l’apéro", elles disent "faire salon" exactement comme dans cette rubrique du forum. Pour avoir une idée assez précise de ce à quoi cela pouvait ressembler il n’y a pas si longtemps, la lecture, ne serait-ce que par extraits choisis, de Proust s’impose : petits fours, alcools choisis, musique et conversations, parfois cordiales, souvent assassines.

Le parcours des personnages de À La Recherche du Temps Perdu est également intéressant dans cette discussion parce qu’il met en scène le concept de "nouveau riche". Il me semble que, davantage que le rentier au sens large, c’est le "nouveau riche" qui déplaît en France. Tant que la duchesse de Guermantes est une aristocrate de naissance, son univers est fabuleux (= digne d’une grande fable, d’une légende) mais dès lors que ce titre de duchesse de Guermantes devient celui d’une roturière qui a su profiter du déclin de la vieille aristocratie du faubourg Saint-Germain pour faire un beau mariage, alors-là son salon est voué à devenir un bistrot à apéro.

Pour Bernard Arnault, je ne sais pas.


C'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens. Molière (CEDF)

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#206 26/04/2020 14h28

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On parle beaucoup sur ce fil de réussite financière et matérielle. De mon côté mon aisance financière ne m’a pas éloignée de mes proches. Peut-être parce que c’est une aisance de naissance et donc on m’a toujours connu comme ça. Par contre j’ai été victime de beaucoup de jalousies enfants et d’agressivités du fait que je venais d’une famille aisée et un peu connu dans la région, lorsque j’habitais en province. Pour certains (heureusement une petite minorité) j’étais vu par le prisme de mon milieu : j’étais un bourge, un riche, et il semblait que je doive le payer. Ces jalousies s’ajoutaient à celle liées à ma réussite scolaire de l’époque (non seulement j’étais un bourge mais en plus un intello, alors là!). C’était très désagréable. A l’adolescence nous avons déménagé dans les beaux quartiers parisiens et je me suis retrouvé dans des écoles ou 90% des gens venaient de famille aisées donc le problème ne se posait plus. Et j’ai commencé à ne plus travailler en classe donc les deux problèmes était réglé : plus de jalousie liée à mon aisance matérielle ni à mes résultats scolaires. Il est vrai que la plupart des mes amis aujourd’hui viennent de cette époque là (Paris) même si j’ai tout de même pu garder des liens avec quelques amis d’enfance. Je suis très ouvert d’esprit mais ce n’est pas toujours facile de maintenir ou développer des liens d’amitiés quand les modes de vie et les milieux sont vraiment très éloignés, sauf lorsque cela se passe autour de centre d’intérêts ou d’activités communes et pas d’une "vie sociale" classique.

Par contre ce qui m’a d’avantages éloigné de certaines personnes ce sont des "réussites" (je met entre guillemet car le fait que ce soit des réussites est bien subjectif en tout cas pour certaine) bien différentes : arrêter de fumer, devenir végétarien, ne plus vouloir partir en vacances là ou tout le monde va, ne plus consommer de produits industriels et d’emballage non réutilisables, m’intéresser au minimalisme, à l’écologie (vraiment, pas en achetant des bananes bio importé par avion et emballé dans du plastique), à la spiritualité, à la décroissance etc Globalement la transition que je mène d’une vie plutôt accès sur l’avoir à une vie plus tournée vers l’être. Mais cette démarche a aussi permis de nouvelles rencontre et c’est donc sûrement très bien ainsi.

Dernière modification par Gassinvest (26/04/2020 14h29)

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#207 26/04/2020 14h44

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De loin, la réussite fascine.
De près, on voit le talent, la chance, le travail et les choix parfois difficiles de tout le cercle proche.

Personnellement, pas de grandes réussites. Mais je vois ce que ça peut donner pour mes fils qui sont sportifs, dans un sport de niche. Le grand grimpe les sélections, pour arriver à un niveau vraiment reconnu (enfin, là, tout est en standby).

Pour ses proches copains, pas de soucis : ils ont grandi avec. Mais de temps en temps, arrive un jeune (on va dire 3ème cercle et au-delà) qui peut être vraiment agressif. Il va chercher la faille. Et moins il la trouvera, plus il va s’énerver. Sachant que certains jeunes qui évoluent au niveau de mon grand accumulent les bons points : réussite sportive, réussite scolaire (quasi obligatoire pour pouvoir cumuler) , réussite amoureuse (quasi évidente vu leur musculature), réussite en camaraderie, polyglottes, etc… Plusieurs copains de sport de mon aîné ont été limité harcelés. Lors d’un stage, ils ont eu, par un coach psychologue, une séance de réflexion sur "Comment faire face".

2 solutions :
- essayer de retourner la conversation sur l’agresseur. Souvent, effectivement, il aime être au centre de l’attention ;
- "stand brave and tall".

🌷🌷☀️☀️

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[+2]    #208 26/04/2020 14h55

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ESTJ

Delta,

désolé, je n’ai jamais été invité chez Bernard and co (ne pas confondre avec l’ami B2K qui lui nous inviterait sans doute de bonne grâce ^^ et à la bonne franquette !) et ne saurai vous répondre sur la carte proposée. La seule chose que j’ai remarquée, sur le contenu, est qu’il change selon les strates sociales chez nous bien plus qu’aux USA (eux c’est plutot BBQ géant…).
Je fuis les ghettos sociétaux type réception patronale où la fausseté règne en maître : ce n’est que prétexte à essayer de vous faire sympathiser avec des interlocuteurs pas là du tout par hasard mais en fait au travail (et parfois vrais financeurs de l’évènement) présents pour vous vendre de tout à plus long terme : mélange des genres détestable…

Je note également au fil du temps qu’on reçoit les vrais amis plutôt sur la journée complète ou même le week-end que le temps de siffler en express quelques verres autour de l’actu en répliquant des conversations de PMU, ce qui permet aussi de partager de vrais activités au passage laissant de bons souvenirs.

Les vrais amis sont ceux qui le restent, au fil du temps, et qu’on retrouve avec la même joie : derniers exemples en lien avec le confinement actuel, pas forcément toujours bien compris donc peu communiqués :
l’un m’a proposé sans hésiter de récupérer mon rejeton à l’aéroport près de chez lui et de me le ramener de nuit sur 250 km
un autre est venu se poser, les quelques semaines h24 avec sa moitié l’ayant convaincu que divorcer était la seule issue et que le prolongement leur serait insupportable ainsi

En lisant le résumé des repas de famille d’Amoilyon, j’ai bien ri encore : cela me rappelle ceux qu’on a fui depuis longtemps, "ayant piscine" comme dirait Laurent Baffie à chaque carton d’invitation reçu depuis 20 ans…le temps est précieux, autant le passer en bonne compagnie !

En écrivant ce post, je chantonne Benabar et son dîner qui me semble bien coller à notre petite affaire :


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#209 26/04/2020 16h18

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delta a écrit :

Je me demande vraiment si, dans les classes sociales supérieures et la haute bourgeoisie, eh bien si « on prend aussi l’apéro » ou bien s’il existe un équivalent de ce « rituel » ? Plus simplement, est-ce que Bernard Arnault prend l’apéro, chez lui, le dimanche à midi, en attendant le JT de 13h00 d’Anne-Claire Coudray sur TF1 ?

Pas adepte du tout des apéros longs et chargés, je vais vous rassurer ou vous inquiéter, mais oui, l’apéro est bien un rituel très partagé par toutes les couches sociales.
Certes, il n’y a pas toujours d’apéricubes ni saucisses Fleury michon en boîte, mais plutôt des toôôââsssts, ou un saucisson d’artisan (même si ils aiment bien s’encanailler à goûter les mêmes produits que le "petit personnel").

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[+1]    #210 26/04/2020 16h35

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nsk7 a écrit :

Pour Bernard Arnault, je ne sais pas.

Gageons qu’il propose à ses invités du Champagne M..t ou du Cognac H……y

Pour nous, apéritifs très fréquents quand on reçoit ou qu’on est invités, mais uniquement avant le dîner
J’ignore pourquoi on ne le propose jamais avant le déjeuner
et pour mes aïeux après le dîner : le rituel du fumoir pour les hommes, souvent dans une pièce dédiée à cet effet

Dernière modification par Job (26/04/2020 16h50)


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#211 26/04/2020 17h26

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La réussite dans la vie serait plutôt de garder de bons amis et famille que d’encaisser beaucoup d’argent. Cela étant …

J’ai perdu des vrais amis et compagnons d’hier. Mais fort heureusement ça n’a jamais été faute de réussite ou par un trop plein d’argent.

J’ai perdu ces amis dès lors que nos chemins de vie se sont écartés (les longues études), par la distance géographique, et peut-être que les nouvelles rencontres remplacent les anciennes. Hélas les relations demandent un entretien constant ou s’amenuisent avec le temps.

Oui mais … certains personnes critiquent. Que vous soyez riche, pauvre, beau, ou moche, ces personnes auront quelque chose pour vous faire mal. L’argent n’y fera rien. Les seules défenses à cela serait plutôt le charisme, ou l’humour, ou bien si vous en êtes dépourvu, des amis qui vous protègent. Quand on repère un critiqueur, le mieux est de le tenir à l’écart smile


Heureux sont les libres et libres sont les courageux.

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[+2]    #212 26/04/2020 17h50

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Bonjour,

J’apporte ma maigre contribution :

De manière générale, j’ai l’impression que plus le chemin pour arriver à la réussite est tortueux, plus il y a de reconnaissance parmi les proches.

J’ai un exemple (personnel) concret :

Une personne de ma famille a réalisé un investissement locatif assez … catastrophique (apport conséquent, locataire qui ne paie pas, maison amianté et en situation de quasi ruine, pas de bail…).
Il est fier de son investissement car "il galère" en quelque sorte.
Auprès de son entourage il est "actif" (fait des travaux d’entretien, relance son locataire) etc etc et il est admiré pour cà :
- "ah bon ? t.u as dû refaire toute l’électricité t.oi meme ?
- t.on locataire ne paie pas ? Franchement c’est pour cà que je préfere pas faire de locatif il y a trop de risques le livret A c’est mieux ! "

Personnellement, j’ai fais deux opérations locative sans avoir le moindre soucis : et bien : "je ne sais rien faire de mes mains" et pour cause : mon opération est passive : pas de problème, les opérations s’autofinancent.
En quelque sorte, je profite du systeme et ca parait super simple : je fais un crédit à la banque, le locataire paie la mensualité et c’est tout….

Quand j’essaie d’aborder cette partie avec lui pour lui donner des conseils, à mon modeste niveau, il sait mieux que tout le monde etc et me rembarre avec plus ou moins d’agressivité.

Dans un autre registre, je rebondis sur un autre post en faisant la distinction entre réussite personnelle et réussite matérielle. A choisir je préfère le premier.
L’argent n’est que de l’argent, si je n’ai pas X millions de patrimoine, ce n’est pas grave…
En revanche, avoir une famille aimante, en bonne santé, une situation professionnelle stable et "etre heureux", ca n’a pas de prix … pour tout le reste, il y a eurocardmastercard……

J’ai en mémoire une phrase d’une ancienne collègue qui m’avait fais mal au coeur :

" t.u as un boulot, t’as une femme, et t’es propriétaire, t.u as tout pour etre heureux alors que moi, je n’ai rien (elle venait de démissionner)"

Dans les apéros, je pense qu’il est préférable de ne pas trop s’étendre sur la partie patrimoine.
Quand on commence à parler d’immobilier, on trouve déja les premiers reproches : "t.u as 3 apparts ? t’es riche ! Salaud de proprio !"
Alors si on aborde la partie bourse avec les actionnaires voleurs, c’est le ponpon.
Travaillant en banque, je vous laisse imaginer que je suis déja le pire des voleurs … (rends l’argent qu’on t’a preté en 2008 !).

Souvent, la discussion est la suivante :

- t.u travailles dans quoi ?
- la banque
- ah! un voleur !
- oui mais, voleur en toute légalité !
- (grincement des dents) : bah avec tous les frais que vous prenez en meme temps !
- c’est pour payer les courses de lévrier dans la salle des coffres
- …

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[+2]    #213 26/04/2020 18h13

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ISTJ

Un peu plus haut dans ce sujet, quelqu’un a posté cette phrase de Desproges "on peut rigoler de tout mais pas avec tout le monde"

Pour parler d’investissement et patrimoine c’est pareil….je ne parle de ça qu’avec des personnes ayant la même philosophie que moi.

Cela permet d’avoir des discussions constructives et non de justifier sans cesse sur son patrimoine….

Beaucoup ne voit que le résultat final mais pas les efforts qu’il y a eu derrière pour en arriver là…..

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[+3]    #214 26/04/2020 18h31

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Bonjour,

Je ne pense pas que celà vienne de la réussite.
Il faudrait tout d’abord s’entendre sur ce terme, la réussite d’un n’étant pas forcément la réussite d’un autre. Mais ce point a déjà été abordé en début de discussion je crois.

Ce qui vous écarte de vos proches, je pense que c’est votre différence,  le fait de l’assumer et d’en être heureux.

Votre différence les renvoie à leurs propres renoncements, à leur lâcheté, à leur manque de décision.
Pour beaucoup, il est plus simple de renoncer à changer, à sortir du moule et rester dans une vie confortable, toute tracée et sans histoire.
Et cela ne touche pas que le monde de l’investissement,  loin de là.

Posez leur la question: que voudrais vous faire? Quels sont vos rêves ?
Après la réponse,  une autre question: et pourquoi vous ne le faites pas?
Et là , vous aurez toutes les excuses pour ne pas bouger: manque de temps, manque d’argent,  manque de compétences…

J’aime bien une réplique dans le film Titanic, quand le sbire , sortant son arme, dit "Je crée ma propre chance".
La majorité attend que la chance arrive et que leur vie change sans s’en donner les moyens…

Vous êtes alors le perturbateur,  celui qui leur fait se poser des questions,  celui qu’il faut abattre sous peine de sombrer soi même.

Mafo

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[+1]    #215 26/04/2020 19h20

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Bonsoir !

Ces histoires de distanciation des amis me semblent liées au rapport moral des français avec l’argent. Les français ont une opinion défavorable sur l’argent (la monnaie, la richesse, pas le métal).
Et ça remonte loin :

Deutéronome 23:20 a écrit :

T-u pourras tirer un intérêt de l’étranger, mais t-u n’en tireras point de t-on frère…

au passage, le peuple juif se donnait le droit du commerce de l’argent pour les "étrangers", ceux d’un autre peuple.

Évangile de saint Luc a écrit :

Prêtez sans rien en attendre

En France, Charlemagne avait interdit le commerce de l’argent. Je vous conseille ce site qui fourmille d’informations intéressantes sur ce sujet : Article CLIO

De nos jours, l’argent est toujours considéré comme immoral. Beaucoup sont gênés à demander de l’argent, voire même à en parler. On entend souvent vilipender la gestion (purement) comptable de nombreuses organisations (sans apporter de moyens alternatifs de gestion). Et la Bourse est souvent considérée comme LE Temple de l’Argent.
Du coup, ceux qui gagnent plus d’argent qu’eux, ou ceux qui "jouent" en Bourse, sont considérés comme des êtres profondément immoraux. Et lorsque la Bourse baisse, les mêmes spectateurs voient dans les pertes une sorte de punition divine, à l’encontre de ces pêcheurs maudits.

Beaucoup de gens ont une relation névrotique vis-à-vis de l’argent : ils la honnissent et la désirent simultanément. Du coup, exécrer l’argent et haïr ceux qui en sont proches sert d’exutoire à leur jalousie ; et persifler les pertes et déboires des marchands du Temple sert de catharsis à une autoflagellation justifiée par leurs désirs impurs, inavoués et insatisfaits.

Et cela se reporte sur les symboles de l’argent : ce n’est pas une grosse voiture qui est critiquée, mais une voiture chère. Ce n’est pas une jolie montre qui est étrillée, mais une montre qui vaut beaucoup d’argent. Ce n’est pas un magnifique bijou qui est blâmé, mais ce qu’il a coûté.

Enfin, notez que, parce que prévenir vaut mieux que guérir, (presque) tout le monde se plaint : de ne pas gagner assez ; de ne pas avoir les moyens ; d’être défavorisé ; etc. Tout ce marketing de la pauvreté étant destiné à éviter d’être considéré comme "plein d’argent" et ostracisé en tant que tel.

Dernière modification par M07 (26/04/2020 19h27)


M07

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#216 26/04/2020 19h34

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BonaFortuna a écrit :

Oui mais … certains personnes critiquent. Que vous soyez riche, pauvre, beau, ou moche, ces personnes auront quelque chose pour vous faire mal. L’argent n’y fera rien.

Effectivement, c’est la notion de relation toxique.
Et généralement, il suffit d’avoir un gosse qui fait une bêtise, un investissement qui passe mal, un moustique qui nous pique, etc pour entendre immédiatement les critiques sur ce qu’on fait de travers!

Malheureusement la seule solution est d’éviter ces personnes, car sinon elles finissent pas nous détruire.

Bref en vous lisant, je confirme de plus en plus mon approche "pour vivre heureux vivons cachés"

nor a écrit :

Ce pouvoir, on ne peut pas l’obtenir sans argent. C’est bien d’encourager les gens à vivre de leur passion mais il faut aussi qu’ils aient bien conscience que ce pouvoir conféré par l’argent leur sera plus difficilement accessible.

Vous avez déjà ressenti le pouvoir du plombier le samedi soir à 21h alors que vous avez un geyser dans la cuisine (blague arrivée à un collègue) ?
Car les billets c’est bien, mais pour éponger, c’est pas génial! tongue

Edit :

M07 a écrit :

Et cela se reporte sur les symboles de l’argent : ce n’est pas une grosse voiture qui est critiquée, mais une voiture chère. Ce n’est pas une jolie montre qui est étrillée, mais une montre qui vaut beaucoup d’argent. Ce n’est pas un magnifique bijou qui est blâmé, mais ce qu’il a coûté.

Cette phrase m’a fait sourire.
Car la montre de luxe est souvent considéré comme honteuse.
Même si elle coûte le prix du smartphone que monsieur tout le monde a en poche et changera en moyenne au bout de 12/18 mois!

Dernière modification par gunday (26/04/2020 19h37)

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#217 26/04/2020 22h29

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Il est toujours plus facile de se moquer des autres que d’agir. Et l’échec des autres en matière financière permet de justifier sa propre inaction. Retour à la discussion sur la fainéantise des gens.

Personnellement ce qui m’agace un peu ce sont les remarques du style « t.u.as plein d’argent  alors que moi…».
Je rappelle humblement à ces personnes que je n’ai rien fait d’extraordinaire sinon de m’intéresser à mon argent et que je suis parti de 0 EUR à 18 ans.
J’avoue ne pas encore avoir compris pourquoi les gens manifestent si peu d’intérêt pour leurs finances. Autant je peux aisément comprendre que le sujet ne passionne pas, autant je n’arrive pas à concevoir un tel désintérêt. Même désintérêt de mes proches qui me demandent conseil : mes propos suscitent généralement peu de questions ou réflexions de leur part.
Cela vient peut être de moi :-)

Je pense que l’argent ne les intéresse pas tant que ça. De temps en temps quand il faut payer la location de vacances ou s’acheter un sac à main.
Mais sûrement pas assez pour essayer de comprendre et encore moins pour gérer des appartements.
Mais plus que de la jalousie ou de l’incompréhension, cela suscite chez plusieurs de mes proches un sentiment souvent positif. Ils reconnaissent que ce n’est pas facile de gérer en plus de sa carrière professionnelle et s’occuper de sa famille son patrimoine (le mien est encore de taille raisonnable mais comporte de l’immobilier avec des locataires que je gère…)

Dernière modification par Franc23 (26/04/2020 22h30)

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[+1]    #218 26/04/2020 23h25

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Une hypothèse pour expliquer la haine contre l’argent: l’argent, c’est du pouvoir. 

La haine du pouvoir est répandue chez tous ceux qui ne l’exercent pas et ce d’autant plus qu’ils ont subi des blessures narcissiques de la part de qui l’exerce sans finesse.

Je ne pense pas qu’au pouvoir du sommet, il y a plein de micropouvoirs dans les organisations sociales complexes comme les entreprises.

C’est une explication plus convaincante que la simple persistance de schémas culturels communistes, ne serait ce que parce que ça explique la séduction que  lesdits schémas ont exercée jusque vers 1970.

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[+2]    #219 27/04/2020 00h27

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Franc23, le 26/04/2020 a écrit :

J’avoue ne pas encore avoir compris pourquoi les gens manifestent si peu d’intérêt pour leurs finances. Autant je peux aisément comprendre que le sujet ne passionne pas, autant je n’arrive pas à concevoir un tel désintérêt. Même désintérêt de mes proches qui me demandent conseil : mes propos suscitent généralement peu de questions ou réflexions de leur part.
Cela vient peut être de moi :-)

Si on creuse un peu, le désintérêt touche aussi la culture, l’alimentation, la santé, etc, etc.
En gros, tout domaine qui n’est pas sur netflix, canal+, apple store, etc, est considéré comme inintéressant et incompatible avec sa vie quotidienne.

En fait, avec votre message, je vient de comprendre ce qui me gène le plus, c’est pas le choix de vivre d’une façon ou d’une autre, c’est le non choix que font un grand nombre.
En fait la norme c’est l’absence de choix.
Donc en faisant des choix, on est forcément hors-norme.
Dit ainsi, je trouve cela terrifiant!

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[+1]    #220 27/04/2020 03h17

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Avec les gens qui critiquent , dénigrent trop ceux qui investissent et qui vont en Bourse .
Personnellement je prends des fois aussi plaisir a les remettre en place , d’ailleurs c’est souvent la seule façon de se faire respecter , et ils comprennent au final même si certains font semblant de ne pas comprendre .

- On m’a déjà dit : la bourse c’est nul , c’est pas bien .

J’ai répondu que quand on fait 15 % de plus-value sur un an , on ne dit pas que la bourse c’est nul …
Ou bien : quand on rentre 15 000 Euros en un an , on ne dit pas que la bourse c’est nul …

Une autre fois j’ai répondu en rigolant et devant d’autres personnes : Va voir t*on banquier et dis-lui que la bourse c’est nul , t*u vas voir ce qu’il va t*e répondre …

Ou une autre fois un copain a dit a une autre personne : t*u n’as pas de liquidité , t*u n’as rien a investir , sinon t*u serais dans mon camp …

Une autre fois pour finir une conversation assez houleuse : Aller va , et bosse bien a t*on travail en tant que simple petit salarié ( puisqu’il le dit )  , va faire tourner la France et enrichir les actionnaires …

Ou bien directement et avec malice : et alors t*es jaloux !

- Une autre fois cela a bien fait rire et sourire certains , quand un copain grand Entrepreneur a dit clairement ses pensées devant tout le monde a une réunion sur le développement personnel :

Bien sur le pauvre il est pour le partage , car il a rien !
C’est pas le pauvre qui créer de l’emploi et dynamise une région et sa ville , c’est le riche !
( qui est aussi Entrepreneur )
C’est pas le pauvre qui paye les allocs et les retraites , c’est le riche !
C’est pas le pauvre qui fait rentrer l’argent en France des Marchés Financiers Internationaux , c’est le riche !
( qui est aussi Investisseur )

Dernière modification par Serrure (27/04/2020 12h30)

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[+6]    #221 27/04/2020 14h16

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J’ai dévoré les 9 pages du sujet avec attention. Pas mal de témoignages intéressants et quelques posts très drôles au passage ce qui ne gâche rien !

C’est pour ce genre de discussions qu’on ne peut pas tellement avoir dans le monde réel que j’apprécie ce forum que j’ai quitté il y a 5-6 ans mais qui semblent ne pas avoir trop changé.

Sur mon expérience personnelle je suis passé par de nombreux exemples que vous citez. Il m’aurait été possible de continuer à assumer mon existence et ma manière d’être en toute transparence mais j’ai tenté de faire autrement.

Lorsque j’ai quitté ma vie parisienne j’ai laissé tout derrière moi au niveau social. Je suis parti dans une région que je ne connaissais pas, sans repère ni ami ni famille. En arrivant sur place, d’abord au niveau professionnel avec les collègues puis au niveau relation amicale avec l’entourage (voisins, membre du club de sport etc..), j’ai décidé de changer d’approche et d’effacer tout ce que j’ai pu faire avant.

Je suis reparti de zéro en faisant le maximum pour paraître comme tout le monde. Peu de dépenses visibles de l’extérieur (je n’invite presque personne chez moi, j’ai une voiture "classique" et pas de montre de luxe ou autre), pas de confessions sur le fait que j’ai arrêté de bosser pendant 3 ans, que j’ai investi dans l’immobilier ou les actions.

Cela fait des années que je suis installé dans ma nouvelle vie et je suis heureux de ne plus avoir à entendre la moindre remarque que vous évoquez, qu’elle soit faite ironiquement ou non. La vie de monsieur tout le monde avec le jardin secret est tellement plaisante.

Avec le recul je pense que dans les premières années de ma "réussite" financière j’ai eu besoin d’en parler (même si je restais vague) car ça remplissait une sorte de besoin de reconnaissance. Et c’était aussi parce que je n’assumais peut-être pas l’histoire du simple "père au foyer", que je me sentais dénigré par les autres même si c’est très respectable comme activité.

Finalement je pense, contrairement à l’adage, qu’il vaut mieux faire pitié qu’envie. Les gens sont plus avenants s’ils pensent qu’on est "inférieur" à eux, si on leur laisse penser qu’on a besoin de leur conseil et si on ne cherche pas à leur en donner (car de toute façon ils ne veulent généralement pas en recevoir).

Du moment où on commence à se confier sur ses projets, on va automatiquement devoir rendre des comptes par la suite. Si on a échoué ce sera pour recevoir un petit "pic" couvert d’ironie, si on a réussi on récoltera de l’aigreur et de la jalousie. Si on ne dit rien et qu’on mène sa barque dans son coin on vit dans un climat d’apaisement très agréable.

Dernière modification par Ulysse (27/04/2020 16h36)

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[+1]    #222 27/04/2020 15h33

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Avec le recul je pense que dans les premières années de ma "réussite" financière j’ai eu besoin d’en parler (même si je restais vague) car ça remplissait une sorte de besoin de reconnaissance.

Je trouve ça très vrai. Tout vient vient de l’ego (que je vois au niveau global comme la somme de l’orgueil, la vanité, le besoin de reconnaissance, le besoin de paraître et l’envie "d’expliquer la vie aux autres"…).

Si on est capable de mettre son ego en sourdine et que l’on a pas besoin de "se la ramener": la relation à autrui devient simple et notre "réussite" ne nous éloigne plus de nos amis…. Même mieux: on se fait de nouveaux amis. Et ceci pour une raison simple: c’est autrui qui se met à briller! Rien de bien nouveau pour ceux qui ont lu le livre "comment se faire des amis?" de Carnegie.

Par ailleurs, comme souligné précédemment, chacun a sa définition de la réussite: réussite matérielle ou affective ou sportive ou à travers ses enfants ou que sais-je….. Le corollaire étant que perso, avec le recul, je n’ai jamais vu personne réussir sur tous les plans. Et ça, ça aide à mettre l’ego, dont je parlais avant, en sourdine.


"Money is a tool to buy Time"

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#223 27/04/2020 17h36

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Ulysse a écrit :

Lorsque j’ai quitté ma vie parisienne j’ai laissé tout derrière moi au niveau social. Je suis parti dans une région que je ne connaissais pas, sans repère ni ami ni famille. En arrivant sur place, d’abord au niveau professionnel avec les collègues puis au niveau relation amicale avec l’entourage (voisins, membre du club de sport etc..), j’ai décidé de changer d’approche et d’effacer tout ce que j’ai pu faire avant.

Je suis reparti de zéro en faisant le maximum pour paraître comme tout le monde. Peu de dépenses visibles de l’extérieur (je n’invite presque personne chez moi, j’ai une voiture "classique" et pas de montre de luxe ou autre), pas de confessions sur le fait que j’ai arrêté de bosser pendant 3 ans, que j’ai investi dans l’immobilier ou les actions.

Si je résume, vous avez la vie d’un témoin protégé aux USA….
Changement de vie, tout laisser derrière soi. Et dans la nouvelle vie, avoir le masque social de " Monsieur Tout le Monde".

IH a écrit :

S’il faut jouer les "acteurs" et dresser la meilleure image de soi possible devant ses "amis", c’est soit nous qui avons un pb d’ego, soit que ces gens ne sont pas si proches de nous.

C’est également un jeu d’acteur de faire semblant d’être identique à son interlocuteur.
Au final, est ce que je ne préfère pas encore les " /t/u as de la chance" à un effort de mimétisme permanent ?
Au moins maintenant je sais y répondre avec humour.

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[+1]    #224 27/04/2020 18h02

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J’ai envie de dire que les IH sont des masos. Vous donnez le bâton pour vous faire battre.

N’ayant que des passe-temps peu avouable, j’ai déjà l’habitude d’esquiver les questions auxquels je ne souhaite pas répondre. Je ne m’embarrasse pas de mauvaises consciences. Si j’ai pas envie de répondre, j’esquive ou je mens.

Résultat, cela donne souvent ca :

Gunday a écrit :

En gros, tout domaine qui n’est pas sur netflix, canal+, apple store, etc, est considéré comme inintéressant et incompatible avec sa vie quotidienne.

Je suis un gars sans vie sociale, centré sur mon gamin.
Je ne parle pas de mes passe-temps ni de l’investissement, ni de ma SCI, ni d’immobilier. Ce que font mes collègues, je ne commente jamais si on me parle d’investissement sur la bourse, l’immo et autres. Et je remarque que d’autres ont les mêmes mécanismes. J’ai grillé un collègue qui a 8 appartements en SCI, une autre qui a investi dans 2-3 appartements. Je soupçonne un petit jeune de boursicoter. Tout le monde se protège.
Donc pour moi, c’est un jeu de dupe tout ça.
Le mimétisme c’est ma vie quotidienne et celle de beaucoup de gens (on fait semblant au boulot) et c’est pas grave, car de toute façon, mes collègues m’indiffèrent. Je ne cherche pas à en faire des amis juste des gens avec qui bien travaillés et qui me refilent des tuyaux/me rendent service.

Je ne parle que de la bourse sur demande à mes amis (les vrais, ceux qui ne vous jugent pas) car c’est facile mais une SCI avec SCPI… j’ai perdu tout le monde donc on laisse cela de coté. Mes amis savent que je boursicotte et basta. Il s’en fiche et nous ne partageons pas cela car cela ne les intéresse pas. Je n’éprouve pas le besoin de me vanter ou d’échanger avec eux car nous sommes liés par d’autres choses qui me semblent plus importants.

Donc non, la réussite ne m’éloigne pas de mes amis. Limite, mon gamin m’éloigne plus d’eux que le reste.

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[+1]    #225 27/04/2020 18h06

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amoilyon a écrit :

Au final, est ce que je ne préfère pas encore les " /t/u as de la chance" à un effort de mimétisme permanent ?

Je sens que je vais peut-être pas marquer des points avec cette réponse, qui rejoindra ce qu’a dit Pierrot31: ni l’un ni l’autre c’est encore mieux. Il n’y a pas besoin d’écraser le nez dans autres dans notre réussite. Je ne ressens pas le besoin de partager ma "réussite" (toute relative, parce que mes amis ont tous réussi mieux que moi sur au moins une des dimensions non financières de la réussite…).
Mettez l’ego en sourdine. Vous n’attendez pas des autres qu’ils valident votre réussite, si ?

Je suis un peu spécial peut-être. Sérieusement handicapé social, quasiment incapable d’avoir une conversation normale, j’ai très peu de contacts avec des "inconnus", essentiellement des amis. J’ai dû apprendre de la manière dure, et théoriser, comment me comporter socialement pour garder mes amis et tirer du positif d’une relation.

Et un point de théorie c’est que votre supériorité sur les autres, vous la gardez pour vous, ça évite énormément de problèmes wink

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