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#101 06/03/2017 12h20

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JeromeLeivrek a écrit :

(du genre "il a réussi financièrement mais moi j’ai une femme bien plus sympa" smile ).
Certains sont jaloux d’ailleurs, ils me l’ont dit.  Moi parfois je suis jaloux qu’ils aient des enfants ou une famille. Mais ça n’empêche pas d’être amis.

JL, il est bien vrai que la question de qu’est-ce qu’est réellement la "réussite" se pose éventuellement. Ca rejoint quelque part la question plus existantielle de "quel est le but de la vie" ? Parce qu’à la rigueur, pourquoi "réussir" sur un sujet qui n’a aucun intérêt ? Mais bref, chacun aura sans doute ses propres réponses ou sa propre vision sur le sujet, quoique j’ai parfois l’impression que beaucoup de gens ne se sont jamais vraiment posé ces questions, ou certains essayent peut-être d’éviter de trop y penser.

Par rapport au sujet de la file, peut-être que ces différences de vision de la "réussite" amènent à des changements d’affinités dans certaines amitiés. Je ne dis pas que c’est le cas, j’ai tendance à penser comme vous JL, que ça n’empêche pas d’être amis, mais peut-être qu’il y a là quelque chose.

Je suppose que d’après le thème du forum ici, "réussite" s’entend pas réussite financière, soit basiquement l’accumulation (c’est très réducteur, je suis sûr qu’il y a beaucoup d’approches différentes de la chose au niveau des différents membres). Mais peut-être que certains anciens amis n’aiment pas ce genre de personnes qui courrent après l’argent, que vous pourriez devenir à ce moment là dans leur esprit, et ça créé de la distance (c’est surtout juste une idée pour rester dans le sujet avant d’en dévier wink)

Par rapport au reste de ce que vous dites JL, tout d’abord, merci pour cette réponse. J’ai la sensation en le lisant, que vous dites réellement "on a de la chance (ou pas) d’avoir SES PARENTS". Et là, je dois bien admettre que ça me parait assez imparable comme idée. De là découlent énormément de choses.

Des parents qu’on a va dépendre l’environnement dans lequel on vit, des valeurs inculquées, potentiellement de l’intérêt qu’on aura pour certaines choses, éventuellement de l’estime qu’on aura de soi, etc … La liste est dans doute ultra longue. MAIS, parce que je trouve qu’il y a tout de même un gros mais: Tout ceci n’est valable qu’à un jeune âge.

Lorsqu’un enfant est jeune, il n’a pas la capacité d’analyse ou l’esprit critique pour faire lui-même la part des choses, mais c’est quelque chose qui change ensuite lorsqu’il avance dans la vie. Quand il devient ado, puis adulte puis dans sa vie de jeune adulte, il peut ensuite faire des choix, dont celui de changer, d’évoluer, d’apprendre, de corriger des comportements, etc …

Et c’est là que me dérange toujours toutes ces histoires de "chances". Comme vous l’avez bien mentionné, on peut souvent séparer les gens en 2 groupes majoritaires sur certains aspects. Et il y a également une séparation qui me frappe souvent: Celle entre les gens qui considèrent qu’ils sont "comme ils sont", qu’ils n’ont potentiellement pas eu la chance, et qu’ils ne peuvent pas changer, et au contraire ceux qui considèrent qu’ils sont comme ils sont … AUJOURD’HUI. Ca ne veut pas dire qu’il ne peuvent pas changer, pas devenir meilleurs, et pas être différents DEMAIN. Biensûr c’est souvent difficile et ça nécessite des efforts. Efforts que la première catégorie n’est d’ailleurs généralement même pas prêt à considérer.

C’est pour ça que je n’aime pas toute cette histoire de "chances", parce que ça va souvent de paire avec une certaine fatalité: "Ben oui, j’ai pas eu la chance …"

Alors, je vais être d’accord avec vous: Au départ, on a ou on n’a pas une certaine chance par rapport aux parents qu’on a (quand on a la chance d’en avoir, et même d’en avoir éventuellement 2). Mais passé quelques années, ou une paire de dizaines d’années, ça devient sans importance. La chance ou "malchance" de départ, c’est fini, et chacun pilote sa propre vie et fait ses propres choix. Blamer la suite sur le départ, c’est la solution de facilité.

Il y a même que certains parents peuvent être de bons exemples, et certains mauvais parents peuvent faire de très bons contre-exemples. Apprendre ce qu’il ne faut sans doute PAS faire, c’est formateur aussi. Et puis l’adversité est potentiellement bénéfique à pas mal de niveaux pour la suite également. D’ailleurs, il y a bien des personnes "privilégiés" qui s’en sortent assez mal, parce qu’ils ont "leurs" problèmes derrières, même si ça peut paraitre assez ridicule vu de l’extérieur par quelqu’un de non-privilégié. Et au contraire, des gens qui n’ont vraiment pas eu de chance au départ arrivent à "réussir" merveilleusement bien derrière.

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[+2]    #102 06/03/2017 16h41

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INFP

Eh beh, que de passion(s)!

Je trouve assez honnête d’invoquer la chance….cela peut juste signifier admettre qu’on a eu des conditions que d’autres n’ont pas eues.
Perso j’ai eu la chance d’une éducation, et d’un regard sur le monde. Je me rends compte combien tout le monde ne l’a pas eue.
Sur d’autres domaines j’ai subi des épreuves qui m’ont conditionné négativement.
Ce n’est pas se victimiser que de constater les faits (mais bon, je suis conditionné par mon regard de soignant,à poser les différents éléments comme constat clinique, sans juger du caractère bon ou mauvais, mais pour comprendre la mécanique qui sous-tend les choses).
D’ailleurs, pour moi, devenir riche financièrement ne va pas de soi, et c’est plus un problème psychique que matériel.
Un jour mon comptable me disait qu’il tombait sur un client, lui disant qu’en dessous de 7000 eur mensuels, il ne pouvait pas vivre…avec sa femme ils gagnaient 15000.
Que pourrai-je penser, moi qui ne suis pas encore à étaler mon portif dans ces colonnes (et que j’ai commencé par un investissement à 3 chiffres, et même plus honte!)?
Je pourrai l’envier, mais en fait non….par contre si ma vie est apparemment plus modeste (et je suis sûr que l’on m’a déjà jugé, en tous cas dans le travail, sur les apparences), je sais que je peux vivre chichement, et en fait ma nature n’est pas de vivre comme un pacha…je voudrais juste financer quelques rèves, et aider ma famille et d’autres.
Quand je vois ma collègue qui m’a lourdé, car j’étais une entrave à sa volonté d’hyperdéveloppement financier, ça me fait réfléchir : elle a décidé de se rendre esclave du travail, de dire oui à toute demande, à tout heure….moi effectivement je suis peu sexy : je pose des limites, je ne veux pas qu’on m’appelle à 3h du mat pour me demander un traitement pour quelqu’un qui va mourir, je ne veux pas qu’on me fasse croire que je suis un larbin face à des gens qui jouent sur la limite floue entre besoin et désir personnel, et ma dépendance au revenu qu’ils me procur(ai)ent par l’intermédiaire d’une caisse qui paie pour eux, et donc les déresponsabilise.
Bref je veux me respecter.
Mais je crois qu’ayant compris que je pouvais gagner aussi autrement que par le travail "pur" (c’est à dire en faisant bosser mon propre argent), effectivement ma relation au travail devient autre : je considère que je ne veux plus en être esclave mais le choisir. Je suis sûr que cela a conditionné la réaction de ma collègue, qui préfère être une esclave de la consommation, du rendement, mais se rend dépendante du travail et se plaint tout le temps alors qu’elle veut tout le temps gagner plus, que moi qui en était arrivé à gagner assez avec 10 jours par mois (bon, tout est à reconstruire, mais j’ai vu que j’en étais capable, tout comme d’épargner sur ce revenu et c’est pas rien!).
Donc oui, la question de la jalousie me semble que certains ont envie de niveler les choses par le bas : on ne devrait pas parvenir à la liberté qu’ils rèvent mais se refusent en refusant de se révolter contre ceux qui les spolient vraiment.
Par contre, je pense qu’en France on vit encore sur un mode très féodal de représentation des choses, la question du mérite en étant aussi une.
Mais je pense que le discours politique n’est qu’un jeu sur des représentations qui me semblent surtout tenir de la bourgeoisie du 19e siècle voire du moyen-âge, et surtout agitant des clichés qui clivent des classes sociales qui souvent se jugent fautes de se connaître.
Et je bénis mon travail m’ayant emmené au coeur des foyers, pour comprendre le monde en vrai et pas sur des images.
Par exemple, j’ai eu des copains super à gauche, contre le monde capitalisto-financier, voulant être écolo, affichant Bedos disant "entre la bourse ou la vie, j’ai choisi la vie", etc etc…
Mais il y en a un qui faisait du travail au black chez moi, il a cru que j’étais, parce que j’étais profession libérale, une vache à lait, une rente locale. Jusqu’au jour où j’ai rappelé gentiment que j’étais chez moi…il n’a pas supporté, dans ses conviction socialo-gaucho-alternato tout ce qu’on veut (je n’ai rien contre, je serais plutôt à gauche, socialo, et alternato, sauf qu’aucun qui parle au nom de ça ne reflète l’idéal qui est le mien, à savoir un vrai partage, mais pour un vrai partage il faut avoir de quoi partager)…bref, des gens qui conspuent la finance, mais sont propriétaires, touchent le RSA, travaillent au noir, ont une femme qui ramène le salaire, et des parents qui les aident derrière.

D’ailleurs, pour pousser la question au fond du paradoxe, chez moi, la couleur politique est simple, et à mon avis le total refoulé français : on est communistes de droite.
Bah oui, ici ça vote rouge à fond (bon, moi je ne vote pas, je n’arrive pas à croire en quelqu’un, mon vote c’est comment je vis, consomme, travaille, me lie socialement, etc…)….mais quand je vois la municipalité qui magouille pour se distribuer le foncier, qui est capable de vendre des terres à des gens à qui ça appartient déjà, qui dissimulent un projet de carrière susceptible de bousiller tout l’écosystème local, bref, qui partagent, mais avant tout entre eux les gens du pays, oui ça me fait rigoler!
Par contre, pas très loin d’ici, pendant la guerre, le prince descendant d’une famille royale qui règna des siècles sur notre belle contrée, pourtant de droite, catho, et pas à la ruine, pris son vélo pendant la guerre(il n’y avait plus d’essence) pour faire 60 kms aller, afin de faire libérer des métayers de ses fermes qui s’étaient fait prendre par la milice (ils fricotaient dans la résistance)…certains habitant du cru disaient qu’il avait évité un Oradour….alors qu’il aurait pu n’en avoir cure. Même les communistes le respectaient et l’aimaient, mais parce qu’il aimait les gens, les saluait, bref, avait des valeurs avant un statut.
Tout cela pour dire que c’est avant tout un état d’esprit, la richesse c’est une attitude, pas seulement des avoirs. Les avoirs sans l’être,, ne donnent rien de mieux.
Et la richesse pour soi tout seul, me paraît d’une grande pauvreté.

Cela dit, c’est un équilibre à trouver.
Etant désireux de créer un centre d’accueil et de bien-être, avec ma compagne, j’ai pu voir à quel point parfois, donner, proposer des prestations, pour rien, faisait qu’en face les personnes ne leur donnait aucune valeur. Du coup je dois changer, et ce n’est pas spontané pour nous, mais la réalité nous éduque!
Un équilibre, à trouver, exercice ô combien subtil.

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#103 06/03/2017 17h26

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Mevo a écrit :

Par rapport au reste de ce que vous dites JL, tout d’abord, merci pour cette réponse. J’ai la sensation en le lisant, que vous dites réellement "on a de la chance (ou pas) d’avoir SES PARENTS".

Pas que. Il y a par exemple le potentiel à la naissance. On nait avec des capacités intellectuelles, psychologiques, physiques etc différentes. Certains seront malades, d’autres non. Certains seront psychotiques, schizophrènes etc, d’autres non. Et il y a aussi toutes les autres personnes que l’ont rencontre : famille, amis, enseignants…

Mevo a écrit :

Des parents qu’on a va dépendre l’environnement dans lequel on vit, des valeurs inculquées, potentiellement de l’intérêt qu’on aura pour certaines choses, éventuellement de l’estime qu’on aura de soi, etc … La liste est dans doute ultra longue. MAIS, parce que je trouve qu’il y a tout de même un gros mais: Tout ceci n’est valable qu’à un jeune âge.

Lorsqu’un enfant est jeune, il n’a pas la capacité d’analyse ou l’esprit critique pour faire lui-même la part des choses, mais c’est quelque chose qui change ensuite lorsqu’il avance dans la vie. Quand il devient ado, puis adulte puis dans sa vie de jeune adulte, il peut ensuite faire des choix, dont celui de changer, d’évoluer, d’apprendre, de corriger des comportements, etc …

Je comprends bien ce que vous dites (ici et après). Pour moi, à l’état d’adulte, tout le monde n’a pas la même capacité de changer, d’évoluer, d’apprendre, de corriger des comportements. Tout le monde n’a pas la même capacité de courir le 100m à la même vitesse, quel que soit son entrainement ; pourquoi tout le monde aurait la même capacité à apprendre, à réfléchir ?

Par exemple, je suis persuadé que sur ce forum, la plupart des intervenants ont un QI largement supérieur à la moyenne. C’est une chance ou un mérite ?

Si mon voisin n’a pas la même capacité d’entendre, de voir, ou d’apprendre, que moi, en quoi suis-je plus méritant d’avoir cette capacité ? Ici, "entendre", "voir", etc, peuvent être compris à différents niveaux… Un jour, je disais à mon psy "ma mère n’entend rien", il me répond "est-ce que vous en voulez à un sourd qui n’entend pas ?". Tout est dit.

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#104 06/03/2017 18h06

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JL, je comprends également ce que vous dites, et il y a une certaine logique (dans la position globale qui est la votre). J’ai en fait eu une discussion dans le même genre dans la vie réelle, et on était arrivé au même point. Je comprends totalement que vous n’allez sans doute pas être d’accord, même que ma position vous paraisse potentiellement saugrenue à plus d’un niveau, mais à tort ou à raison, j’ai tendance à plutôt ranger ce recours à l’histoire de la "génétique" dans les "excuses".

Vous partez du principe qu’il y a un certain nombre de caractéristiques prédéterminées, que certaines personnes ne "pourraient" pas ci ou ça. Pas qu’elles ne voudraient pas, pas qu’elles n’ont pas la volonté de faire les efforts, mais simplement qu’elles ne pourraient pas dû à cette prédétermination.

Et après, si on continue, on en arrivera au "c’est prouvé scientifiquement" de votre coté, etc … Et il est vrai que vous aurez un certain nombre d’études pour appuyer votre position. Mais, comprenez-moi bien, il y a une certaine limite à ce que je dis: Biensûr que quelqu’un né sans jambes va faire un piètre coureur du 100 mètres.

Ce que je dis réellement, ça n’est pas que je n’y crois pas du tout, mais que je trouve la portée de ces supposées prédéterminations génétiques TRES largement exagérées. La sensibilité à certaines maladies, il y a une bonne exagération. Le rapport entre le QI, l’intelligence, ou les capacités intellectuelles et la génétique, là j’ai tendance à quasi ne plus y croire du tout.

Tiens, une idée, juste pour y penser de votre coté: Si vous prenez deux bébés, l’un issu d’un couple de gens privilégiés, très intelligents, et tout ce que vous voulez. Et l’autre issu de gens très moyens, voire un peu idiots, etc … Si vous imaginez qu’un échange avait lieu juste après la naissance: Le couple "A" s’occupe du bébé "B" jusqu’à l’âge adulte et inversement. Vous "parieriez" plutôt sur la "génétique" ou sur l’environnement dans lequel il grandi ? (vous pourrez toujours me dire que la génétique aura toujours une incidence, malgré les changements dûs à l’environnement différent)

Entendons-nous sur le fait que nous avons des positions différentes, et plutôt opposées d’ailleurs, et que ça ne nous empêche pas d’être "ami" sur le forum wink

Dernière modification par Mevo (06/03/2017 18h13)

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#105 06/03/2017 18h24

Banni
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File interessante, mais une chose m’agace un peu.
Beaucoup parle de chance, reussite, en ecrivant en GRAS le mot chance, hasard.
Et en tout, tout petit les mots, travail, perseverance, effort.

Certes comme beaucoup d’intervenants, j’ai eu, nous avons eu de la chance.
Il ne faut pas le nier. Mais ce n’est pas du qu’au hasard

Si par exemple, je n’arrive pas à mettre de l’argent de coté depuis 2 mois, ce n’est pas une question de manque chance, mais plutot un manque d’effort.

Ce qui m’agace avec le mot chance est que celui qui est courageux ou la plus grosse feignasse est à égalité dans le manque de chance. L’un a du merite l’autre aucun.

Pour moi la chance je l’ai forcée, quand la chance n’etait pas là, tres souvent j’ai bossé rebossé et quand elle est arrivée j’etais pret.

J’ai aucun probleme de conscience, aucun probleme à dire, à rappeler que je bosse 70h par semaine, que j’ai choisi un metier qui me passionne pas plus que cela car il paie bien, que je me fais chier depuis 15ans dans mon metier pour bien gagner vie, que ma boite je l’ai creer tout seul.
Pour moi, ma reussite, je la merite d’abord après oui j’ai eu de la chance.

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#106 06/03/2017 18h47

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cela me fait penser au livre de Philippe Gabilliet :

Éloge de la chance: où l’art de prendre sa vie en main


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#107 06/03/2017 18h48

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Mevo a écrit :

La sensibilité à certaines maladies, il y a une bonne exagération.

Vous avez surement remarqué que, toutes choses égales par ailleurs (nourriture, brossage…), on n’est pas tous égaux devant les caries sur nos dents, pourquoi en serait-il autrement pour le reste ?

Mevo a écrit :

Si vous prenez deux bébés, l’un issu d’un couple de gens privilégiés, très intelligents, et tout ce que vous voulez. Et l’autre issu de gens très moyens, voire un peu idiots, etc … Si vous imaginez qu’un échange avait lieu juste après la naissance: Le couple "A" s’occupe du bébé "B" jusqu’à l’âge adulte et inversement. Vous "parieriez" plutôt sur la "génétique" ou sur l’environnement dans lequel il grandi ?

Je ne sais pas quel paramètre est le plus important, ça dépend des situations probablement, mais les deux paramètres me semblent importants.

Mevo a écrit :

Entendons-nous sur le fait que nous avons des positions différentes, et plutôt opposées d’ailleurs, et que ça ne nous empêche pas d’être "ami" sur le forum wink

Bien sûr. Tant que les uns essayent de comprendre les autres, ça me va…

francoisolivier a écrit :

File interessante, mais une chose m’agace un peu.
Beaucoup parle de chance, reussite, en ecrivant en GRAS le mot chance, hasard.
Et en tout, tout petit les mots, travail, perseverance, effort.

Je ne sais pas ou vous avez vu ça. Il y a justement un débat autour de ces concepts. Si le débat vous agace, c’est peut-être que vous n’avez pas compris les contours de la problématique.

francoisolivier a écrit :

Ce qui m’agace avec le mot chance est que celui qui est courageux ou la plus grosse feignasse est à égalité dans le manque de chance. L’un a du merite l’autre aucun.

Cette façon de résumer le débat me semble assez basique. Vous avez surement la capacité de faire mieux.

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#108 06/03/2017 19h50

Banni
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jeromelevreik a écrit :

Je ne sais pas ou vous avez vu ça. Il y a justement un débat autour de ces concepts. Si le débat vous agace, c’est peut-être que vous n’avez pas compris les contours de la problématique.

Cette façon de résumer le débat me semble assez basique. Vous avez surement la capacité de faire mieux.

Vous savez jerome, le débat m’interesse sinon je n’aurais pas participé.
Mais d’après ma prof de francais de seconde, mes capacités intellectuelles sont très limitées.
:-)
Et mes capacités de temps libre sont faible et je n’ai pas de mérite ( je lis parfois un peu trop vite)
:-)

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#109 06/03/2017 21h01

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ENTP

Je pense qu’il ne faut pas confondre l’intelligence et la personnalité.

Je pense que l’intelligence corticale est une sorte d’outil, qui dépend d’un part de la génétique, et de l’environnement (stimulation/développement). Concernant la génétiques, nous sommes très  consanguins à ce niveau là, la sélection a été drastique et les variantes assez peu nombreuses.
Pour l’environnement c’est très différent.

Aussi le produit final de notre raisonnement dépend de ce avec quoi on résonne. Plus notre pré acquis (savoir) est important pour le résultat sera intelligent.

Ensuite, cette intelligence n’est qu’un outil au service de notre personnalité.

C’est souvent la personnalité qui est le facteur limitant.

Gladwell dans son livre Outliers, donne un point de vu un peu différent, il estime qu’il faut être assez intelligent pour réussir, mais qu’une fois ce seuil franchi, il ne sert à rien d’être un peu, beaucoup ou énormément au dessus.

Pour la chance elle est juste primordiale.

Ensuite si vous mettez tous les paramètre de chance au moment niveau, va entrer en jeu la personnalité, et c’est là ou la différence se fera.

Franchement, est ce que vous pensez qu’il faut être très intelligent pour acheter un bien immo ou des trackers ?

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#110 07/03/2017 11h19

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JeromeLeivrek a écrit :

Mevo a écrit :

La sensibilité à certaines maladies, il y a une bonne exagération.

Vous avez surement remarqué que, toutes choses égales par ailleurs (nourriture, brossage…), on n’est pas tous égaux devant les caries sur nos dents, pourquoi en serait-il autrement pour le reste ?

J’ai l’email des dents fragiles.
Là me vient 2 solutions.
La première, simpliste et rapide : c’est héréditaire.
La seconde plus réaliste et plus vraisemblable : le manque d’hygiène, cumulé avec les méfaits de la société de consommation (sucre + soda + sucre) ont fait des dégats lourd dans ma dentition.
Le 2nd point est confirmé par la diminution de nombre de caries au fur et à mesure que je parviens à devenir rigoureux. (typiquement, je passe de 5 par an, à 3, puis 2 puis 1 puis 0 depuis quelques années)

Pour revenir à la cause génétique ou environnemental, je reste persuadé qu’on exagère beaucoup la cause génétique.
Suffit de voir que les pertubateurs endocriniens injectés à des souris enceinte provoque des problèmes de santé jusqu’à 3 générations plus tard (source : le livre Notre poison quotidien).

Pour faire le lien avec le sujet, j’ai l’impression que la société actuelle, qui est orienté sur la peur et le désir, est propice à une relation compliqué par rapport à ceux qui sortent du rang.

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[+1]    #111 31/03/2017 17h24

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Bonjour,

Cette discussion est très intéressante et je voudrais ici témoigner de la réaction de beaucoup de mes proches depuis quelques mois.
J’ai décidé de travailler moins, et donc de diminuer ma rémunération pour augmenter ma qualité de vie.

Oh, certains diront que je ne bosse pas beaucoup car l’année prochaine je devrais franchir le cap des 800 h travaillées (je suis enseignant) et je m’y refuse.

Mon temps de travail a augmenté de 40% en 5 ans. Je m’étais fixé un objectif de 700/720 heures par an et cette année j’en suis à 780. Et ça va continuer à augmenter si je ne fais rien.

J’enchaine souvent des semaines de 30/35 h. Je travaille dans un autre établissement pendant les vacances scolaires, bref je n’au plus de temps à moi.

L’année prochaine, je vais franchir un premier pas: je vais réduire mon temps de travail de 5% avec un revenu augmentant d’environ 2 %, suite à un changement partiel de statut.

Puis dans deux ans, j’envisage de réduire la voilure d’environ 10% avec cette fois sans doute une baisse de revenu.

Par ailleurs je regarde à compresser les charges pour absorber une partie de la baisse.

Et là, c’est l’incompréhension!
Certains s’inquiètent pour ma santé. Travailler moins semble être pour eux le signe d’une fatigue, d’une usure, voire d’une maladie sans doute incurable.
Certains me parlent du chômage et trouvent ahurissant qu’on refuse de travailler quand il y a 5 millions de chômeurs (mais les heures auxquelles je renonce seront peut être confiées à des chômeurs après tout)
D’autres mettent en avant ma paresse. D’autres mon manque d’ambition (à 55 ans, l’ambition est un peu derrière moi je pense).
Certains soupçonnent des revenus cachés (trafic de drogue? Traite des Blanches?).

Il est vrai que je suis fatigué de la course à l’échalote qui consiste à toujours travailler plus pour gagner plus (refrain connu). J’aimerais avoir plus de temps pour moi pour me balader, avoir des activités, voyager un peu plus.
Et ne dites pas que voyager coûte cher. Cet été je pars un mois entier au Sénégal, dans une maison au bord de l’océan. Le vol et la location me reviennent à 950 €. Il suffit de voyager autrement, loin des resorts 4 étoiles avec piscine de 500m²…

Voyez vous, il n’y a pas que la réussite qui attire les regards….

Mafo

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#112 31/03/2017 17h37

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ISTJ

Je suis impressionné des réactions que vous décrivez car 5% de travail en moins, c’est une très faible baisse, même pas une demi-journée par semaine.
Les gens sont vraiment dans le symbolique, il suffit de s’écarter un tant soi peu de la norme pour être catalogué comme radicalement hors-norme.

En ce qui me concerne, je suis au 3/5ème depuis deux ans et ce n’est que cette année que j’ai dit à mes parents que j’avais diminué mon temps de travail. Et encore, je n’ai parlé que de 1/5ème en moins pour ne pas les brusquer ou les inquiéter. Déjà là, la réaction a été surtout de la stupeur et de la peur pour mon avenir.

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#113 31/03/2017 17h50

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Je ne pense pas que ce soit les 5% qui les dérangent mais plutôt le plan global étalé sur plusieurs années.
Par contre certains sont enthousiastes!

Mais je crois surtout qu’ils se sont habitués à me voir travailler toujours plus et que ce changement de cap les perturbe.

Mafo

Dernière modification par mafo (31/03/2017 17h54)

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#114 31/03/2017 18h53

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Souvent pour les gens ne pas travailler à temps plein est une tare. Surtout lorsque cela est volontaire. Ils ne comprennent pas (ou n’acceptent pas) pas que certains ne fassent pas comme "tout le monde".

Je suis aux 4/5. J’ai un salaire qui ne dépasse pas les 1000€/mois et pourtant je m’en contente parfaitement.
Dans les discussions je ne cherche pas à contredire les gens, j’acquiesse : "Ah ouais, si j’avais un temps plein ce serait cool".

Dans la réalité ma situation me convient parfaitement.
Au point même que j’envisage cet été de ne pas bosser (7 semaines) dans le cas où je ne trouverai pas de poste correspondant à ma nouvelle qualification. Je n’ai pas envie de reprendre le même poste que tous les étés précédents, sachant que dans ce cas je serais dirigé par quelqu’un occupant le type de poste que je recherchais. Pour moi ce sera donc un poste de direction (dans ma branche, l’animation) ou rien.

Points positifs :
. ce ne sera pas un soucis d’un point de vue financier ; puisque je suis annualisé et toucherais donc mes "presque 1000€" quoi qu’il arrive. Si cela suffit durant toute l’année, il n’y a pas de raison que ce ne soit pas le cas l’été.
. cela me fera de longues vacances chez moi à profiter de ma fille pendant que ma femme travaillera sûrement (nos opinions divergent sur certains points liés au travail, temps plein, etc… je ne vous fait pas de dessin)

Les points négatifs seraient :
. que si je ne trouve pas de poste dans ma nouvelle fonction cela m’obligera absolument à un trouver un l’été prochain. En même temps ce ne sera pas faute d’avoir cherché pour cette année…
. pas de supplément de revenus pour augmenter momentanément mes investissements… (je devrais m’en remettre sans problème)
. faire comprendre à mon entourage que la vie ce n’est pas que le travail… (sûrement la tâche la plus ardue)


le Petit Actionnaire - Suivi de mes investissements dans les dividendes et Éducation financière.

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#115 31/03/2017 21h33

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Ahhhh  … Cette fameuse rate race  …

J’ai fais un gros travail sur moi même ses derniers temps… Je suis à l’origine de ce questionnement .

Je me suis posé au travail , dans les associations ; les dîners de famille; les sorties entre amis, quand je passe un examen médical ou autre j’analyse le comportement d’autrui …

Je fais attention au sourire, au gens blazer à ceux qui sont colérique en voiture pour des choses futile … ect

Ma conclusion : les gens qui font la morale quand on ne rentre plus dans la norme ne sont pas heureux … il râle, critique, jalouse, sont aigri ect … Je parle bien dans les généralités.

Je suis bientôt sortie de cette raté race ; rupture conventionnel évoqué dans ma présentation …

J’ai eu beaucoup de mal à franchir le pas à cause de toutes les "valeurs" manipulation qu’on veut nous faire croire depuis notre enfance …

Personnellement , je ne me prend plus la tête… j’ai travaillé dur depuis 10 ans .. surtout depuis 3 ans pour quitter la rate race .. maintenant je me suis obligé à profiter de la vie , voir mes amis , accéder à tout mes plaisirs ( piano; quad, sport. ) profiter de ma famille, mes filles …

Je suis encore là tête dans le guidon jusqu’à cette été car je termine un immeuble mais je fais la transition en vitesse grand V en ce moment …

Comme le dit certain : seul dieu peut me juger ..

On n’à qu’une vie… Quand on peut en profiter il faut y aller….

Dernière modification par cricri77700 (31/03/2017 21h35)

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#116 31/03/2017 23h53

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Cricri, je me suis abstenu jusque là, mais je crois qu’il faut que quelqu’un vous le dise: C’est "RAT race" (littéralement "course de RAT(s)"), pas rate race, ni raté race (même si la "course de ratés" pourrait avoir un sens, et c’est assez marrant)

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#117 01/04/2017 00h36

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Ah oui … smile

Pour le raté race c’était un jeu de mot par contre …

Moi et l’ortograf smile….

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#118 01/04/2017 11h07

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cricri77700 a écrit :

On n’à qu’une vie… Quand on peut en profiter il faut y aller….

Confucius a dit "on a deux vies et la seconde débute lorsque l’on prend conscience que l’on en a qu’une"
Vous avez tout compris, continuez et laissez au bord du chemin de votre vie les gens qui ignorent comment être heureux.

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«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET

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[+1]    #119 01/04/2017 12h37

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Cette discussion me fait penser à la très belle chanson de Mickey3D : Les Gens Raisonnables
dont voici les paroles :

Mickey3D a écrit :

Les gens raisonnables se lèvent toujours à l’heure
Ils n’oublient jamais leur cartable, font bien gaffe de rien abîmer
Ils mettent toujours une ou deux pièces de plus dans les horodateurs
Alors ça énerve les autres, qui les traitent souvent de PD
Les gens raisonnables n’ont pas la belle vie
Ils regardent les gens pas raisonnables et bien souvent ils les envient

Les gens raisonnables ne font jamais comme bon leur semble
Ils ne traitent personne de minable,
Ne s’agacent pas dans leur voiture
Et si jamais quelqu’un les blâme,
Même si ils savent qu’ils ont raison
Pour ne pas risquer l’incartade,
Ils s’excusent ou bien ils s’en vont

Les gens raisonnables n’ont pas la belle vie
Ils regardent les gens pas raisonnables et bien souvent ils les envient

Les gens raisonnables se prennent la tête des mauvais jours
Et des années insupportables passées à se faire oublier
Ils font toujours tout dans les règles et quand les règles sont injustes
Ils frappent du poing sur la table et se rassoient pour se calmer

Les gens raisonnables n’ont pas la belle vie
Ils regardent les gens pas raisonnables et bien souvent ils les envient
Les gens raisonnables ont plein de doutes, trop de soucis
Donc moins de souvenirs dans leur sac, à la fin de leur vie

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#120 02/04/2017 10h36

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Vu qu’on est dans les chansons, en lisant Mafo, la chanson qui m’est venu est celle de Georges Brassens "la mauvaise réputation"

Au village sans prétention
J’ai mauvaise réputation
Que je me démène ou que je reste quoi
Je passe pour un je-ne-sais quoi
Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant mon ch’min de petit bonhomme
Mais les braves gens n’aiment pas que
L’on suive ne autre route qu’eux
Tout le monde médit de moi
Sauf les muets, ça va de soi…


Le matin tu as 2 choix: soit tu retournes te coucher et tu continues de rêver soit tu te lèves et tu vas réaliser tes rêves

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#121 03/04/2017 09h43

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Voici la chanson que j’écoutais quand je me posais beaucoup de questions sur l’arrêt, beaucoup de choses sont dites et je met une mention spéciale au dernier paragraphe pour ne pas prendre la grosse tête.

Louise Attaque a écrit :

Qu’est-ce qui nous tente ?
Qu’est-ce qui nous donne ces envies?
Qu’est-ce qui nous enchante,
qu’est-ce qui nous réveille la nuit?
Souvent souvent c’est les certitudes,
de temps en temps c’est la solitude
Très peu pour moi les habitudes
sinon J’vais passer pour un con

Qu’est-ce qu’on en pense?
Qu’est-ce qu’on se marre tous les deux
Qu’est-ce qu’on supporte?
Qu’est-ce qui pourrait bien nous rendre heureux?
Un souffle autour du cou,
un repas-ciné pour deux
Franchir le rubicond voire mieux
Sinon j’vais passer pour un…

Dans un sens partir vaut mieux
que de souffrir de négligence
On pourrait s’ouvrir dans tous les sens
Ça n’aurait plus d’importance

Qu’est-ce qui nous tente ?
Qu’est-ce qui nous donne ces envies ?
Qu’est-ce qui m’arrive ?
Qu’est-ce que je fais encore ici ?
J’ai bien plus d’habitudes
qu’on avait de certitudes
Et plus encore de solitude
que l’on avait pris d’altitude
Dans un sens partir vaut mieux
que de souffrir de négligence
On pourrait… dans tous les sens

Ça n’aurait plus d’importance
Faut pas se laisser gagner
par l’euphorie de croire
que l’on est un homme important.

Carpediem

Dernière modification par carpediem (03/04/2017 09h44)


«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET

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#122 09/04/2017 11h29

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Une vraie thérapie pour moi ce post ! Merci !
Ca n’arrive pas qu’a moi !

j’ai finis de payer ma RP, un loyer qui tombe en plus, de l’argent placé (mais pas investi… je dois mieux faire - work in progress), pas de dépenses compulsives, de toutes petites rentrées d’argent du travail (et tres peu de travail en fait…)…
Des vacances sobres mais belles (et une petite amie sur la cote d’azur…), de la musique (écoute et pratique), du sport, de la nature… (ce qui coute peu au final…) 

Du coup, oui, je vis déjà a peu prés la vie dont je rêvais (bon a 39 ans il etait temps)

Sauf que… c’est de plus en plus le vide autour de moi. Humainement.
Pour la plupart des gens je suis un looser qui a pas de boulot fixe. Et on a pas mal essayé de me rabaisser par jalousie, de me faire douter…
Étonnant.

Dernière modification par SteelStorm (09/04/2017 11h35)

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#123 09/04/2017 12h47

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Personnellement je viens de finir le Livre père riche père pauvre… sa me conforte dans ma prise de décision de faire travailler mes actifs et ne plus travailler…

Les autres qui ne comprennent pas le vivent pas tout simplement … on va pas apprendre de force le chinois à un esquimau …

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[+3]    #124 28/04/2017 08h39

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Comme on vit en société, qu’on a une famille qui a une image sociale, des enfants qui vont encore à l’école, où ils sont confrontés à des camarades ayant des parents à l’activité plus classique, il est très important de décider de la bonne formulation pour qualifier la manière dont on assure son existence matérielle

"- Qu’est-ce qu’il fait, ton père? -  " Il n’a pas besoin de travailler, ou: Il a de l’argent, ou: Il fait des placements, ou: Il est rentier!" - toutes ces formules susciteront de l’incompréhension, voire de la jalousie, et la nature humaine étant ce qu’elle est, on peut le comprendre.

D’autre part, si j’en juge par diverses interventions que j’ai lues, de la part de nombreux membres de ce site, l’ambition la plus fréquemment exprimée ici n’est pas de glander et de se dorer au soleil au bord d’une piscine (quoique..) mais de se libérer des contraintes négatives d’une profession à temps plein, de s’assurer des revenus qui résistent tant au chômage éventuel ou à une crise endémique qu’à la retraite, et surtout, de pouvoir se consacrer plus largement à ses envies ou à ses passions.

Cela va en général de pair avec le fait de poursuivre une certaine activité professionnelle, commerciale ou non, mais de façon partielle, à titre complémentaire et non plus exclusif.

Une bonne formule est donc sans doute, si on a réussi à s’assurer ce statut de rentier partiel ou complet, à l’exprimer, non pas comme si c’était une aubaine imméritée (telle que le serait un gain au Lotto) mais comme la poursuite de son activité professionnelle sous une autre forme. Type: j’ai travaillé en entreprise pendant 15 ans, j’avais fait un peu le tour, j’ai eu envie de me mettre à mon compte pour développer des projets personnels. J’y perds peut-être en sécurité, mais j’y gagne en autonomie et j’ai plus de temps pour ma vie de famille". Il me semble que bon nombre de gens peuvent entendre cela. Surtout si on s’abstient de triomphalisme et d’en mettre plein la vue avec des signes criants de réussite matérielle. Mais ce n’est pas le genre de membres de ce cercle, et d’ailleurs l’ambition de "2 smics" n’implique pas le style tape- à l’oeil.

Après cela, en fonction du domaine d’activité de chacun, il faut mettre un nom sur ce que l’on fait (consultant en communication, bureau d’études, gestionnaire de fonds, organisateur d’événements, agent immobilier etc) sont des termes suffisamment clairs et vastes à la fois pour ne pas susciter de secousses majeures.

Il est possible et justifié aussi de mettre en avant ce qui, dans d’autres circonstances, aurait été un hobby (mais tout est hobby en somme dès lors que vous êtes dégagé du travail obligatoire à temps plein), mais qui à présent, devient une part importante de votre vie: tenir un blog ou écrire un livre sur vos voyages, aménager votre maison ou le jardin de votre belle-mère, tenir une brocante ou acheter des aquarelles  que vous revendez à l’occasion, ce pourquoi vous suivez des cours du soir en histoire de la peinture…

Le but de tout cela n’est pas de mentir ni de se la jouer, mais de rendre compatibles trois choses: votre activité véritable, l’image que vous en donnez, et le désir de ne pas être ostracisé - alors que vous n’avez rien volé à personne, mais que vous êtes devenu votre propre mécène pour mener la vie qui vous convient.


Suivre sa pente, mais en montant…

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#125 28/04/2017 11h19

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Volanges a écrit :

"- Qu’est-ce qu’il fait, ton père? -  " Il n’a pas besoin de travailler, ou: Il a de l’argent, ou: Il fait des placements, ou: Il est rentier!" - toutes ces formules susciteront de l’incompréhension, voire de la jalousie, et la nature humaine étant ce qu’elle est, on peut le comprendre.

Je ne comprends pas en quoi cette interrogation pose problème.
"Que fait ton père ?"  => "Il est père au foyer".

Pour les enfants, quel besoin d’aller plus loin ?

Pour la vie en société… c’est aussi une réponse tout à fait valable, à moins de vouloir se mettre en valeur (encore que, moi, je trouve que c’est plutôt valorisant de s’occuper de son enfant).


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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