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[+1]    #1 26/11/2011 09h33

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INTJ

A la lecture des commentaires, je crois qu’il y a une méprise sur la stratégie actions de mon livre.



Sur ce forum, nous essayons de battre le marché (c’est-à-dire, soit faire la même performance avec moins de volatilité, soit une performance supérieure avec une volatilité identique), ce qui implique de passer du temps pour chercher les titres qui sont bon marché eu égard de leur valeur intrinsèque (stock picking).

Cependant, toutes les statistiques montrent que nous avons peu de chance d’y arriver.

C’est pourquoi, je pense que le stock picking n’est intéressant que si c’est une passion.

Dans mon livre, l’approche pour la partie Actions du patrimoine est une approche indicielle.

Pour cela, nous pouvons :
- Soit acheter un ou quelques trackers Actions "monde" ou des fonds Actions "monde"
- Soit constituer nous-même un portefeuille d’actions monde qui évoluera sensiblement de la même façon que le marché actions "monde"

C’est cette dernière solution qui est proposée dans mon livre, même si fiscalement elle est peut-être moins intéressante aujourd’hui que la première.

Et contrairement à ce que l’on pense, ça n’a rien de compliqué, puisque je l’ai modélisé en 2 heures avec l’outil : Générateur de portefeuille diversifié d’actions.

Voici un exemple de résultats :

Portefeuille généré automatiquement a écrit :

Consommation discrétionnaire
FORD MOTOR CO (F:XNYS) - $

Consommation de base
PROCTER&GAMBLE CO (PG:XNYS) - $
NESTLE SA-REG (NESN:XVTX) - CHF
UNILEVER N V -NY SHARES (UN:XNYS) - $

Energie
CHEVRON CORP (CVX:XNYS) - $
TOTAL SA (FP:XPAR) - €

Services financiers
STANDARD CHARTERED PLC (STAN:XLON) - £

Santé
PFIZER INC (PFE:XNYS) - $
BAYER AG (BAYN:XETR) - €

Industrie
SCHNEIDER ELECTRIC SA (SU:XPAR) - €

Matériaux de base
XSTRATA PLC (XTA:XLON) - £

Technologie de l’information
HEWLETT-PACKARD CO (HPQ:XNYS) - $

Services de télécommunication
VODAFONE GROUP PLC (VOD:XLON) - £
TELEFONICA SA (TEF:XMCE) - €

Services aux collectivités
GDF SUEZ (GSZ:XPAR) - €
E.ON AG (EOAN:XETR) - €

Notez la diversification sectorielle et géographique. Il manque juste quelques foncières cotées.

Alors je sais que cela peut choquer de se dire que la sélection de titres est aléatoire, mais c’est là que l’investissement programmé fait son travail en lissant le prix de revient.

Ceux que cela rebute vraiment peuvent acheter des fonds à faible frais d’entrée et gestion ou des trackers (à réplication physique).

Mon point de vue est que la grande majorité des gens s’enrichiront bien plus avec un portefeuille de ce type qu’en faisant du stock picking sur des valeurs franco-françaises dans leur PEA.

Et encore une fois, les actions ne sont qu’une partie du patrimoine !

Même si plusieurs chapitres y sont consacrés dans mon livre car c’est facile de s’en servir pour expliquer des notions comme la corrélation ou la volatilité (plutôt que de calculer une corrélation entre l’immobilier parisien et lyonnais par exemple), ce n’est pas le cœur de mon livre. Ce qu’il faut retenir c’est surtout l’importance de la diversification et du réinvestissement de cash flow (effet boule de neige).

Mots-clés : devenir rentier

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[+1]    #2 07/12/2012 11h12

Membre (2012)
Réputation :   0  

et si on boycott AMAZON ?
wink

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[+1]    #3 07/12/2012 23h51

Membre (2010)
Réputation :   3  

placementapapa31 a écrit :

Enfin, n’y a-t-il pas une troisième approche : celle du market timing (je parle d’un timing long, bien sûr). Certes, tous les "indiciels" vous diront : pas de timing, mais de investissement programmé! (ceci clos le débat). Mais pourtant, on dit souvent que en bourse, c’est "when you start and when you leave". Alors, que conclure?

Je me permets de rebondir sur votre dernière interrogation, car je me défini moi-même comme un investisseur « indiciels » « long » et « passif », hors je suis persuadé que le timing est avec l’allocation les seuls véritables facteurs de performance.

Je suis un investisseur « indiciels » car j’utilise majoritairement des ETF sur les grands marchés CAC40, MCI World, Emergent et des OPCVM sur de grands thèmes généraux Obligations Internationales, Emergentes, HY (je ne cherche pas à « jouer » une catégorie, une valeur ou un seul pays).

Je suis  « long » car je cherche à suivre les tendances longues (si elles existent vraiment ? c’est un autre débat), je n’ai pas de conviction (et je m’interdis d’en avoir ça m’a jamais réussi, je préfère avoir tord avec le marché, que raison contre) et ne cherche pas à être contrariant (pour les mêmes raisons)

Je suis « passif » (mais c’est du travail) car mon objectif est d’arriver à obtenir une allocation « tout terrain » que je pourrais à terme laisser vivre (mais ça me semble assez utopique).

Pour finir je pense que « l’allocation » est la source de performance, c’est-à-dire le bon ajustement entre la proportion « obligataire » et  « action »  et plus précisément entre LES différentes obligations et LES différentes actions (diversification).

Hors ajuster cette proportion aux fluctuations des marchés relève bien du « timing ».
On le présent bien, il y a des périodes ou il faut savoir être 100% obligations et d’autres 100% actions (je simplifie)

Ce limiter à un « investissement programmé » sur une seul classe d’actif (les actions) c’est ce priver de la performance des obligations (et vis versa) et faire l’impasse sur la performance que peu apporter une allocation diversifier en terme de classe d’actif.

Faire un « investissement programmé » sur l’ENSEMBLE des classes d’actifs (c’est moins pire) mais c’est effacer la déco-relation qui existe entre les classes d’actifs (les obligations baissent, quand les actions montent).

Maintenant la question est qu’elle est le bon timing pour ajuster son allocation stratégique…
Celui qui à la réponse gagne le gros lot, je crois que c’est le graal que nous cherchons tous.

Personnellement je m’appuis sur les tendances longues (MM200) en tant qu’adepte de Mebane T. Faber… mais ce n’est qu’une théorie parmi bien d’autre  et en aucun cas LA solution.

Pour finir ma prose je vous renvoie à « Lettre économique et financière - Printemps 2012 »  de l’AMF.
Cette étude met en avant la nécessité de réinvestir les dividendes pour les placements en actions de long terme, mais elle indique surtout que le moment pour entrer dans ces différents actifs s’avère déterminant. En raison des effets de bulle (sauf livret A), et des comportements procycliques (investir en fin de phase haussière, du fait de la focalisation sur les performances passées) engendre de forte probabilité de générer des pertes (pour les actions, l’or et l’immobilier).

Lettre économique et financière - Printemps 2012


La gestion de mon patrimoine financier en "Bon Père de Famille"
http://www.mon-patrimoine-financier.fr.nf/

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