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#26 15/02/2022 19h21

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Surin a écrit :

Si vous pensez au vu de la taille des fers, de leur ajustement, que cet accident n’aurait pas pu être évité, vous vous fourvoyez.

Je n’ai pas écrit cela, mais si vous faite l’arbre des conséquences, vous allez vite vous apercevoir que les causes d’un accident sont tellement multiple qu’il est difficile de les résumer par une simple déduction

Surin a écrit :

L’entreprise de maçonnerie aurait dû s’en rendre compte y compris lors de la phase de réception du chantier, le contrôleur technique aurait aussi pu alerter mais de son bureau, il ne peut rien faire.

Qui vous dit que le contrôleur est dans son bureau ?
Un contrôleur technique n’alerte pas, c’est pas son métier, ni sa mission. Il donne un avis sur les demande du Maitre d’Ouvrage a condition que se soit sa mission.

Combien de fois un Maitre d’Ouvrage commande au bureau de contrôle une mission S et pas une mission L ?  et oublie la mission LP !
S = Sécurité
L = Solidité des structures et
Un bureau de contrôle comme toutes entreprises réalisent ce qui est commandé.

Surin a écrit :

Si l’on a mis en place des contrôleurs techniques, c’est que l’on ne fait pas confiance à une entreprise a priori, on charge un organisme indépendant de vérifier le travail effectué, cela passe par [b]des visites de chantier[/b].

Dans cette affaire rien en dit qu’il est jamais passé sur le chantier !
En dehors de cette affaire, un contrôleur technique passe sur le chantier si c’est nécessaire. Encore une fois son métier est de donner un avis sur demande du Maitre d’Ouvrage pas de commander un chantier.
Très souvent c’est le Maitre d’Œuvre qui sollicite le bureau de contrôle et ce dernier envoie sa réponse au Maitre d’Ouvrage !

Kromoz0hm a écrit :

bascarol, le 14/02/2022 a écrit :

N’importe quelle dalle à ses limites structurelles, on ne met pas un éléphant sur un balcon.
La charge d’exploitation d’un balcon (norme Eurocode 1) c’est 3,5kN/m² soit 350kg/m²  et pas plus

Ca fait quand même plus de 4 personnes par m2 pour dépasser cette charge, ce qui parait difficile dans une utilisation standard d’un balcon ^^

Je rappelais la normes et répondais à une affirmation qui disait "ça doit tenir quel que soit le nombre de personnes."

Une dalle est normalisé  en fonction de son utilisation (archive, parking, bureau, balcon, terrasse,  hall… )

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#27 31/05/2022 14h02

Membre (2013)
Top 20 Immobilier locatif
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Bonjour

Le verdict est tombé.

Source AFP,  je ne peux pas mettre le lien car abonnement.

AFP a écrit :

Le tribunal vient de trancher. Dans l’affaire du balcon effondré d’Angers, à l’origine, en octobre 2016, de quatre décès et de quatorze blessés parmi des jeunes fêtant une pendaison de crémaillère, trois prévenus ont été condamnés à des peines allant de 18 mois à trois ans de prison avec sursis, comme nous l’apprend l’Agence France presse (AFP). Le gérant de l’entreprise de gros œuvre Bonnel est notamment condamné à trois ans de prison avec sursis assortis de 25.000 euros d’amende. Durant le procès, il avait reconnu que son entreprise avait commis une "faute". Les expertises ont en effet prouvé l’existence de malfaçons (aciers mal positionnés) et d’un déroulé anormal du chantier (des balcons coulés sur places au lieu d’être préfabriqués, sans l’établissement de nouveaux plans après ce choix de changer de mode constructif). Le dirigeant "ne s’est pas assuré de la formation et de la compétence du chef de chantier et des ouvriers", manquement à l’origine d’un "risque qu’il ne pouvait pas ignorer en tant que professionnel de la construction", selon les mots de la présidente du tribunal rapportés par l’AFP.

Le chef de chantier (Bonnel) et le représentant du bureau de vérification Apave, ont tous deux été condamnés à 18 mois de prison avec sursis et 1.000 euros d’amende.

Deux prévenus ont été relaxés : l’architecte du bâtiment et le conducteur de travaux de l’entreprise Bonnel. "Les manquements aux obligations professionnelles de l’architecte, bien que partiellement établis par des éléments de la procédure, sont sans lien de causalité certain avec l’effondrement du balcon", a justifié la présidente du tribunal, lors de la lecture du jugement, selon des propos rapportés par l’AFP. La faute de n’avoir pas surveillé le déroulé du chantier "n’engage pas la responsabilité pénale" de l’architecte, a aussi avancé la présidente. Quatre ans de prison, dont deux ferme, avaient pour rappel été requis contre lui par le procureur de la République d’Angers.


Le fait divers tragique avait marqué l’opinion, et déclenché dans le secteur du bâtiment un questionnement sur la qualité de construction de ce type d’ouvrages. L’Agence qualité construction (AQC) avait notamment publié un guide technique sur le sujet, listant les différents types de pathologies identifiés et les points de vigilance à prendre en compte.

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#28 04/10/2023 16h31

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Intéressant de suivre les débats sur l’affaire jugée en appel pour les deux prévenus relaxés : l’architecte du bâtiment et le conducteur de travaux de l’entreprise Bonnel.
DIRECT. Balcon effondré à Angers : l’interdiction d’exercer le métier d’architecte requise


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