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[+4]    #1 30/06/2017 19h00

Membre (2014)
Réputation :   365  

Restructuration du portefeuille
Vente de 75% de la ligne FFP et investissement dans Renault, Esso (prix de revient 43€), CRCAM Loire Haute-Loire,  Signaux Girod,  Exacompta, Cofidur et encore un peu de CRCAM Languedoc.

Mon portefeuille total: 4 931 000 €

Mon PEA Boursorama : 2 807 000 €

10000 CRCAM  Alpes-Provence (CRAP) 1 010 000 €
5520 CRCAM Languedoc (CRLA) 330 000 €
3860 Renault (RNO)  305 000 €
3050 FFP 272 000 €
3400 Esso (ES) 197 000 €
6688 Groupe Pizzorno Environnement (GPE) 170 000 €
2050 CRCAM Loire Haute-Loire (CRL0) 162 000 €
5050 Signaux Girod (GIRO) 118 000 €
900 Exacompta Clairefontaine (EXAC) 117 000 €
150 Cofidur (ALCOF) 67 000 €
333 Gevelot (ALGEV) 62 000 €
18 Mecelec (MCLC) 35€

Mon compte titre Boursorama: 145 000 €

54185 ZCCM (MLZAM) 92 000 €
55 Explosifs et Produits Chimiques PF (EPCP) 52 000 €
1 Explosifs et Produits Chimiques (EXPL) 900 €
3 Crosswood (CROS) 12€

Mon compte titre Bourse Direct: 1 979 000 €

2010 Explosifs et Produits Chimiques PF (EPCP) 1 885 000 €
55000 ZCCM (MLZAM) 93 500 €

Mots-clés : crcam, epcp, ffp, portefeuille

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[+2]    #2 03/12/2017 22h12

Membre (2014)
Réputation :   365  

Vendu les Groupe Pizzorno Environnement en septembre à 36 € et réinvesti sur Renault à 81€.

Mon portefeuille total: 5 051 500 €

Mon PEA Boursorama : 2 959 500 €

10000 CRCAM  Alpes-Provence (CRAP) 1 035 000 €
5520 CRCAM Languedoc (CRLA) 348 000 €
6820 Renault (RNO)  567 000 €
3050 FFP 292 000 €
3400 Esso (ES) 187 000 €
2050 CRCAM Loire Haute-Loire (CRL0) 173 000 €
5050 Signaux Girod (GIRO) 119 500 €
900 Exacompta Clairefontaine (EXAC) 112 500 €
150 Cofidur (ALCOF) 55 500 €
333 Gevelot (ALGEV) 66 500 €
18 Mecelec (MCLC) 35€

Mon compte titre Boursorama: 128 000 €

54185 ZCCM (MLZAM) 75 000 €
55 Explosifs et Produits Chimiques PF (EPCP) 51 500 €
1 Explosifs et Produits Chimiques (EXPL) 914 €
3 Crosswood (CROS) 11€

Mon compte titre Bourse Direct: 1 964 000 €

2010 Explosifs et Produits Chimiques PF (EPCP) 1 887 000 €
55000 ZCCM (MLZAM) 76 500 €

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[+4]    #3 02/11/2018 06h58

Membre (2014)
Réputation :   365  

Arbitrages en 2018:

Vente de Gévelot (200€) et d’un peu de FFP au mois de juin doublement de la ligne Cofidur (PMP=383.5€), renforcement de Renault et petite ligne de Moulinvest (à 7.2€).

Réinvestissement du dividende exceptionnel de 8.80€ de Signaux Girod au mois de septembre: renforcement de la ligne Renault (PMP=79€).

Vente de la quasi totalité de la ligne FFP au mois d’octobre et investissement dans Plastivaloire (prix de revient 11.7€), Pizzorno (17.15€)  et Hérige (26.75€).

Mon portefeuille total : 4 765 000 €

Mon PEA Boursorama : 2 915 000 €

10000 CRCAM  Alpes-Provence (CRAP) 1 058 000 €
8275 Renault (RNO)  546 000 €
5520 CRCAM Languedoc (CRLA) 392 000 €
2050 CRCAM Loire Haute-Loire (CRL0) 179 000 €
3400 Esso (ES) 121 000 €
9500 Plastivaloire (PVL) 109 000 €
300 Cofidur (ALCOF) 109 000 €
6500 Signaux Girod (GIRO) 102 000 €
900 Exacompta Clairefontaine (EXAC) 97 000 €
4700 Groupe Pizzorno Environnement (GPE) 79 000 €
2250 Hérige (ALHRG) 55 000 €
7500 Moulinvest (ALMOU) 46 000 €
200 FFP 21 000 €
18 Mecelec (MCLC) 30 €

Mon compte titre Boursorama : 105 000 €

54185 ZCCM (MLZAM) 57 000 €
55 Explosifs et Produits Chimiques PF (EPCP) 46 000 €
1 Explosifs et Produits Chimiques (EXPL) 865 €
3 Crosswood (CROS) 12€

Mon compte titre Bourse Direct : 1 979 000 €

2010 Explosifs et Produits Chimiques PF (EPCP) 1 688 000 €
55000 ZCCM (MLZAM) 58 000 €

Dernière modification par Larbinator (04/11/2018 20h41)

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[+10]    #4 02/11/2018 12h39

Membre (2014)
Réputation :   365  

J’ai commencé à investir en bourse fin 1993.
J’avais fait un héritage de 5 millions de F, mais la partie investie en bourse à l’époque n’étais que de 2 millions de F. Le reste était de l’immobilier.

J’ai maintenant un patrimoine de 5 080 000 € (avec mon épouse qui a placé ses économies sur un petit PEA)

La performance sur 25 ans est de +546% (+7.75%/an)
Entre temps le CAC 40 est passé de 2268 à 5155 soit +127% (+3.3%/an)
L’inflation a fait +38% (+1.3%/an)

N’oubliez pas de considérer le fait que le CAC 40 est un indice qui ne prends pas en compte les dividendes, donc c’est un mauvais benchmark.

Je compare d’ordinaire ma performance au CAC 40 dividende réinvesti.
Pour cela je fais la moyenne du CAC 40 GR (dividendes brut) et du CAC 40 NR (dividendes nets).
Entre fin 1993 et fin 2018, cet indice que j’appelle CAC 40 NGR est passé de 2653 à 12026 soit +353% (6.2%/an)

Mais il n’est pas juste de comparer ma performance à cet indice, car depuis 25 ans, je n’ai jamais travaillé, j’ai payé des impôts et j’ai mangé, moi et mon épouse, sur ce capital.

Comparons plutôt la performance  du PEA, ouvert le 15 décembre 1993 au CAC 40 GR (dividendes bruts car le PEA n’est pas fiscalisé). J’ai retiré ces dernières années 218 500 € du PEA. Sans ces retraits le PEA serait au moins à 3 162 000 €, et j’ai investi en tout 129 600€ sur le PEA. La performance est de + 2340% en 25 ans soit une performance annuelle de 13.6% qui se compare avec le CAC 40 GR qui est passé en 25 ans de 2735 à 13517 soit + 394% (6.6%/an).

Mon PEA a donc surperformé pendant 25 ans le CAC 40 GR de 7% et l’inflation de 12.3%.

Dernière modification par Larbinator (02/11/2018 14h54)

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[+3]    #5 19/11/2018 19h39

Membre (2014)
Réputation :   365  

"Il faut acheter au son du canon, et vendre au son du violon" (vieil adage boursier)

Suite à l’arrestation de Carlos Ghosn, je poste, ce matin, un message à mes amis leur conseillant de profiter de la baisse de cours pour se renforcer sur Renault (RNO).
Joignant le geste à la parole, j’essaye de gratter quelques liquidités pour me renforcer sur RNO.
En effet, mon prix d’achat pondéré est de 79€ et Renault à 57€ en baisse de 11% dans la journée accuse une baisse de 28% sur mon prix d’achat.
Il est tant de mettre la troisième couche et renforcer RNO (arbitrage).

Vers midi:
Que vendre, cruel dilemme.
La seule action qui semble mériter un tel sort est XXX que j’ai acheté sur les conseils des Daubasses et sur laquelle je n’ai pas une forte conviction.
Las, la liquidité de l’action XXX est très faible et je ne trouve acheteur dans le carnet d’ordre que pour 200 titres, vendu quand même dégagé 4500€ de liquidités et j’achète dans la foulée ATP, 80 titres RNO.

Las, ma boulimie n’est pas satisfaite. De dépit, je poste sur le forum des boursicoteurs, un groupe Facebook plein de débutants débiles et modéré par les journalistes de Capital.
"Carlos Ghosn ayant dissimulé des revenus au fisc est acculé à la démission."
"Le titre RNO perds 11% ce matin, ce qui est excessif."
"Nul n’est irremplaçable, surtout un PDG surpayé qui en était à son dernier mandat. Je ne vois pas quelle valeur Carlos Ghosn apportait à l’actionnaire même si c’était une star au Japon, ayant sauvé Nissan de la faillite."
"Le titre baisse de manière épidermique et pour de mauvaises raisons. C’est une opportunité pour acheter / renforcer Renault."
Et derechef, je retourne me coucher car je n’ai dormi que trois heures cette nuit de 5h à 8h.

Lorsque je me réveille vers 14h:
Nicolas Gallant, journaliste à Capital a posté en réponse:
"La sanction boursière paraît en effet disproportionnée, tandis que la société ne se paie que 4 fois les profits attendus pour 2019 (source FactSet)."
Le dormeur doit se réveiller : il faut sortir le bazooka.

Pour gratter quelques liquidités supplémentaires, je me décide à céder de mes précieuses, les CRCAM.(Caisses Régionales du Crédit Agricole Mutuel).
Le carnet d’achat de Languedoc est bien garni, je dois pouvoir vendre 500 CCI (Certificats Coopératifs d’Investissement) en baisse de 0.3%
Allez 500 ATP ! (A Tout Prix = sans limite de cours)
Surprise ! mes 500 titres ont été mangé sans faire baisser le cours, il y a là un ordre iceberg (un ordre d’achat caché en partie).
Dans la foulée j’achète 600 Renault ATP à 57.50€
Je renouvelle l’opération deux fois encore avant de gaver l’acheteur iceberg.
Le cours de RNO remonte et j’achète finalement 600 titres à 58.60€ et 600 à 59.30€, frais de courtage et taxe sur les transactions financières de 0.3% non inclus.

Bilan:
1900 Renault acheté à 58.40€ + 0.3% de TTF + 0.22% pour Boursorama = 58.70€ soit 112 000 €
Vendu 200 XXX à 24€ et surtout 1520 Languedoc à 71.30€.

Et pendant ce temps:
Plastivaloire se casse la gueule de 7% à 8.35€.
Mon prix d’achat, 11.70€ est supérieur de 30% au dernier cours, là aussi il faut repasser une deuxième couche.
Plastivaloire, emporté par la tourmente perds 11% hier et 7% aujourd’hui.
Je ressort le bazooka. Même faute, même punition.
Pour achever la bête, je dois encore larguer de mes précieuses, CRLA (Languedoc) en l’occurrence.
L’acheteur iceberg est revenu et je le gave de 1400 titres par tranche de 300 à 71.32€.
Il bouffe tout ce que je lui donne mais refuse de m’acheter 200 titres à 71.50€.
Tant pis, je largue de mes précieuses pour doubler ma ligne de Plastivaloire.
J’achète assez violemment sur Plastivaloire en six rafales successive.
Je rafle tout ce qui se présente sans trop faire monter le cours. Les vendeurs sont là.
Le titre a une liquidité insoupçonnée et je bouffe 10 200 titres aux alentours de 8.30€ en quelques minutes.

Mission accompli légionnaire. Repos !

Dernière modification par Larbinator (17/12/2018 02h19)

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[+2]    #6 19/11/2018 20h03

Membre (2012)
Réputation :   228  

Bonsoir,

Je ne comprends pas pourquoi vous larguez des CRLA avec soit disant un potentiel x3 (rachat potentiel à 105% des FP) pour renforcer RNO et Plastivaloire à moins que le potentiel soit supérieur à x3 ?

A mon avis sur RNO je ne pense pas car le business à parfois valu une valeur bien négative (en 2010 par ex) sur plastivaloire je ne sais pas mais c’est très cyclique.

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[+2]    #7 03/01/2019 03h10

Membre (2014)
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Annus Horriblilis pour les équipementiers.

Annus horribilis (« anus vraiment très horrible » en latin) est l’expression utilisée, pour qualifier l’année 1992, par la reine Élisabeth II, dans un discours prononcé le 24 novembre 1992 à Guildhall. La mésentente entre le prince Charles et Lady Diana y était pour quelque chose tout comme, ces derniers mois, la mésentente entre Trump et Xi Jinping.

Mon patrimoine perds 7% sur l’année 2017 et mon PEA 6% (dont quelques retraits du PEA de l’ordre de -1%)

Le CAC 40, en 2018, a baissé de 11%

L’indice CAC Mid & Small a perdu lui 22%, les petites valeurs peu liquides souffrent de désinvestissement massifs.

Renault perd 35% sur l’année et son président est en taule (d’ailleurs, on s’en fout).
La seule valeur des participations dans Nissan et Daimler vaut 51,3€ par titre, pour un dernier cours de RNO de 53€.
On acquiert donc le cœur de métier de Renault + RCI Banque presque pour rien.

Peugeot tire son épingle du jeu et termine l’année en hausse de 10%, réussissant particulièrement bien le redressement d’Opel-Vauxhall.

Les équipementiers automobiles qui étaient bien valorisés ont dévissé d’environ 50%, ces six derniers mois.

Les caisses régionales du Crédit Agricole sont une source de satisfaction, me sauvant la mise cette année.
Elles restent le cœur de mon portefeuille (un tiers) étant encore énormément décotées et incomprises des analystes à cause de la complexité de leur capital mélangeant allègrement mutualisme (PS), capitalisme (CCI) et autocontrôle (CCA).
D’après mes calculs :
CRCAM Alpes Provence (CRAP) côte 1/8ème de ses fonds propres et a un PER de 2,3
CRCAM Languedoc (CRLA) côte 1/7ème de ses fonds propres et a un PER de 2,6
CRCAM Loire Haute-Loire (CRLO) côte 1/7ème de ses fonds propres et a un PER de 2,8

Note sur l’évaluation des CCI:
Mes calculs sont effectués sur base partiellement diluée (CCI+CCA) et non (CCI+CCA+PS).
En effet, je ne considère pas les Parts Sociales (PS) comme des titres de capital mais comme une dette à durée illimitée.
Je considère encore les CCA comme faisant partie du capital bien que depuis leur acquisition par SACAM Mutualisation, ils soient devenus plutôt une forme d’autocontrôle mutualisé.
Le PER que je calcule ne prends pas en compte, non plus, la quote-part des résultats mis en réserve au niveau de CASA, mais seulement le dividende versé à SAS Rue La Boétie, maison mère de CASA et propriété des caisses régionales.



En regain de forme, je me suis levé à 7h ce matin au lieu de 15h, ce qui m’a laissé du temps pour analyser les trois équipementiers autos que je m’étais promis de passer à la moulinette.
Trois très belles sociétés, des entreprises en croissance et prêtes à prendre le virage de la nouvelle automobile: électrique, autonome, et connectée.
Valeo, une grosse capitalisation incontournable dans le secteur (5700 M€) , et deux petites, Delfingen (45 M€) et Le Bélier (200 M€).
Et bien j’ai fait chou blanc car la décote sur mon objectif de cours me parait encore insuffisante (objectif dans les +60% à +90% alors que j’exige +100%). Encore 15-20% de baisse et on y sera.

Note sur l’analyse des équipementiers:
J’utilise comme d’habitude une méthode multicritère avec des objectifs de cours sur sur trois ratios: PER=15,P/CF=6 et VE/CA=0.75
Pour favoriser la comparaison entre les les équipementiers, j’écarte systématiquement mon quatrième ratio (P/B=1), critère qui ne serait pas favorable à ces sociétés qui avec des PER autour de 6 ont, il me semble, prouvé leur capacité à générer des bénéfices plantureux.


Mon conseil: Attendre encore une  baisse pour acheter Valeo (FR), Delfingen (ALDEL) et Le Bélier (BELI).

Dans le secteur auto, on peut d’ores et déjà miser sur Renault (RNO), Faurecia (EO), Burelle (BUR), Akwel (AKW) et Plastivaloire (PVL).

Diversifions nos investissements et ne pas misons pas tout sur l’automobile (Renault et équipementiers).
25% du portefeuille me parait le maximum pour un investisseur très audacieux (personnellement, j’en suis à 16%).

"Toujours au fond de la poubelle, inlassablement, vous continuerez de fouiller à la recherche d’une pépite ou d’un mégot de cigare."  (auteur anonyme)

Dernière modification par Larbinator (15/03/2019 03h27)

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[+2]    #8 13/05/2019 13h25

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Vous êtes allé chercher un conseil auprès de la personne qui allait vous répondre ce que vous vouliez lire. Attention au biais.
C’est non seulement un secteur industriel mais surtout automobile, je ne crois pas au momentum mémorable.
Il n’empêche que les conseils de Larbinator sont appropriés :
_"ne pas vous exposer à plus de 10-15% sur Renault"
_"je conseille d’attendre une baisse de 20-30% avant de se renforcer sur un titre"


Parrainage BOURSORAMA code : LIKA0507 - BforBank YYXC - TOTAL ENERGIE : 112210350

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[+2]    #9 03/06/2019 22h56

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Spéculation sur Tesla

Une idée tous les quinze ans. Spéculer à la baisse sur un titre.

La dernière fois c’était en 2001, au début de la crise de la "nouvelle économie", déjà bien lancée. J’avais vendu à découvert peut-être 10 000 ou 20 000 € de titres LibertySurf que j’avais racheté 20% en baisse, une semaine plus tard.

M’est venu, il y a une semaine l’idée de renouveler ce coup sur Tesla. En m’appuyant sur un produit que je n’utilise jamais (car purement spéculatif et bourré de frais).

J’ai concrétisé aujourd’hui sur un turbo best infini à strike 200$ et parité 1/10. C’est à dire que pour 10 turbos que j’ai acheté 1.66€ chaque, je vends 1 action Tesla à découvert (valeur 182$). J’ai investi 1660€ sur 1000 turbos, ce qui revient à vendre 100 actions à 182$. L’effet de levier est donc de 18 200 / (1660 x 1.12) = 9.8x.

Le turbo prends de la valeur au fur et à mesure que l’action Tesla baisse et s’éloigne du strike de 200€, quand l’action perds 1$, un turbo gagne 9 centimes d’€, mais si l’action remonte une fois à 200$, tous mes turbos sont désactivé et j’ai tout perdu. La durée du turbo est illimitée mais le prix du strike est abaissé de 3.5% par an (en fait de 2c tous les jours)  pour payer les intérêts de l’emprunt (l’effet de levier).

Dans la journée, l’action est passée de 182$ à 178$  (-2%)et le prix de mes turbo de 1.66€ à 2€ (+20%). J’ai donc, pour l’instant, gagné 340€, ce qui est conforme aux caractéristiques du produit.

Les frais sont:
- l’intérêt annuel de 4.6%
- le spread différence achat/vente de 1c soit 0.6%
-  une prime de gap d’environ 7c, récupérable en partie au moment de la revente, qui assure l’emetteur contre le risque que le turbo franchisse le strike largement et en dehors des horaires de cotation.

Tout ça fait des frais que j’estime à 7.5% sur un an, mais permet de vendre 10x le prix que j’ai payé, donc les frais se réduisent à 0.75%.

Turbo Infini BEST Put Tesla Motors
(Strike 199.8061 / KO 199.8061)
Emmeteur: Citifirst
ISIN : DE000CP97817
Type :Turbo Infini Best

Dernière modification par Larbinator (04/06/2019 14h26)

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[+5]    #10 05/06/2019 15h47

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Quelques minutes après l’ouverture de Wall Street à 15h30, la barrière des 200 $ est franchie.
Sur le coup, j’ai perdu définitivement mon capital de 1660 €.
Ma spéculation à la baisse contre l’action Tesla aura durée moins de 48h. J’ai été rincé par Elon Musk.

Dernière modification par Larbinator (05/06/2019 22h04)

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[+5]    #11 12/07/2019 12h25

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Mémoire d’un spéculateur

J’ai pu réaliser ce jour un de mes projets. M’endetter de 210 000 € pour spéculer à la hausse sur l’action Renault.
J’ai pu réaliser ce petit miracle auprès de mon deuxième courtier Bourse Direct.

Ce n’est pas sous la forme d’un prêt sur titres, facilité de prêt que Boursorama et autres banques m’ont toujours refusée à cause de mon absence de salaire, mais simplement un achat à terme au SRD (Service de Règlement Différé). Le SRD  est le descendant d’un vieux mécanisme boursier français qui existait avant 2000, le Règlement Mensuel.

Le principe est que les titres détenus en portefeuille sur Bourse Direct servent de couverture à mes achats.
Avec un portefeuille de 1 800 000 € en titres (totalement illiquides, des parts de fondateurs Explosifs et Produits Chimiques) plus 50 000 € en cash, Bourse Direct m’a accordé le droit de spéculer sur 2 700 000 €. Ce qui est monstrueux.
Comme je ne suis pas fou, j’ai limité ma spéculation à l’achat de 5000 actions Renault achetées à 52€ soit 260 000 €.

Vers la fin du mois, le vendredi 26 juillet intervient la liquidation mensuelle. Là je donne l’ordre soit de livrer la position, c’est à dire de payer cash les titres et de les acquérir au comptant, soit de reporter la position sur le mois suivant. Comme je n’ai pas de sous, bien sur, je reporte (ce qui est l’option par défaut). Bourse Direct me facture alors un intérêt très modique.

Bourse Direct exige aussi, si la valeur des actions Renault a baissé par rapport à mon prix d’achat, un appel de marge. Admettons que le cours de Renault ait baissé de 52€ à 50€, je doit payer la différence soit 5000 x 2€ = 10 000€. D’où la nécessité d’avoir du cash disponible. Je dois avoir le cash sur le compte 3 jours ouvrés plus tard soit le 31 juillet. Sinon, ils peuvent vendre d’office les actions de mon portefeuille pour couvrir mon débit. On voit qu’avec 50 000€ en cash, je peux supporter une baisse de l’action Renault jusqu’à 42€.

Si le cours de l’action a monté, je reçoit du cash et le cours de clôture du vendredi 26 juillet devient mon nouveau prix d’acquisition jusqu’à la fin du mois prochain.

Bien sur, ce mécanisme (SRD) n’est pas utilisable dans le cadre du PEA où l’on doit régler les titres achetés comptant. On peut même l’utiliser pour vendre à découvert des titres qu’on ne possède pas en espérant les racheter moins chers. A la liquidation, si l’on reporte, au lieu d’un emprunt d’argent, on fait un emprunt de titre dont le coût est en général modique (sauf si les titres à prêter se font rares par rapport à la demande).

Un autre avantage est qu’en cas d’achat au SRD, on ne pait pas la TTF (Taxe sur les Transactions Financières) de 0.3%. Cette soit disant Taxe Tobin, une spécificité française s’applique sur les achats des valeurs qui capitalisent plus de 1 milliard d’euros. Mais là, on n’est pas considéré comme un acheteur réel de titres tant qu’on reporte et qu’on est pas livré.

Quand on fait des bénéfices on est taxé à l’impôt sur le revenu selon le PFU (Prélèvement Forfaitaire Unique institué par notre bon président Macron Ier) de 30%. On peut aussi opter pour le barème normal de l’impôt sur le revenu, s’il s’avère plus avantageux.

Heureusement, j’ai encore 180 000€ de moins-values reportables pendant 10 ans (soit jusqu’en 2021), suite à la régularisation de mon compte en Suisse. Si besoin est, je peux aussi dégager 150 000€ de moins-values supplémentaires en réalisant un vendu-acheté sur mes 54000 actions ZCCM (achetées à 3.65€ , elles ne valent plus que 0.9€).

La législation fiscale est décidément bien faite pour les spéculateurs.

Dernière modification par Larbinator (12/07/2019 16h20)

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Favoris 1   [+3]    #12 12/07/2019 13h57

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Le vendu-acheté

La technique du vendu-acheté permet d’extérioriser des moins-values. Elle doit être pratiquée avant la dernière liquidation de décembre. Soit pour cette année, avant le mardi 24 décembre.

Soit le but est de compenser fiscalement des plus-values réalisées auparavant sur l’année.
Soit le but est de se constituer une réserve de moins-values reportables sur 10 ans en vendant et rachetant au même cours un titre qui a beaucoup baissé par rapport au prix d’achat initial.

Dans la plupart des cas, les intermédiaires financiers ne comptent les commissions que dans un sens pour ce type d’ordres liés. Contactez votre intermédiaire pour vous en assurer car ce n’est pas systématique. Dans mon cas, Boursorama ne facture qu’un courtage alors que Bourse Direct en facture deux.

L’ordre de vendu-acheté doit être passé par téléphone auprès de votre courtier. Il est en général exécuté sous 24h. Votre courtier vous mettra en relation avec sa salle de marché où les opérateurs ont l’habitude d’exécuter ce genre de demande d’optimisation fiscale, surtout au mois de décembre.

Concernant le formulaire fiscal à remplir, les pertes antérieures doivent apparaître chaque année sur l’état de suivi des moins-values reportables sur la déclaration 2041 SP (disponible sur le site impots.gouv.fr ) qui est plus facile à remplir que la 2074-CMV.

Dernière modification par Larbinator (12/07/2019 16h25)

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[+2]    #13 12/07/2019 14h34

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ISTJ

Bonjour Larbinator,

Certes l’intérêt à payer pour le report est modique (et encore…), 0.24% par report (ça monte vite si le temps passe…).

Mais le SRD est un hold-up, vous payez un intérêt quotidien de 0.023% soit plus de 8% d’intérêts par an !

Pour rappel, des courtiers comme Degiro, IB, Lynx proposent la marge. Nous en avons récemment parlé ici et en dessous.

Chez Degiro vous empruntez in fine à 1.25% d’intérêt annuel. Voyez la différence…

En plus le SRD est affecté à un titre en particulier et vous vous prenez un appel de marge si ce titre en question baisse, tandis qu’avec le système de marge si le titre baisse mais que vous êtes toujours dans les clous de votre enveloppe de marge vous ne payez rien, donc si vous êtes raisonnable avec votre effet de levier (comme vous l’êtes) vous ne décaissez rien d’autre que le 1.25% d’intérêts annuels ou 0.10% par mois …

Bonne "chance" sur RNO, nul doute qu’elle ne sera pas éternellement aussi décotée. smile


Parrain InteractiveBrokers Saxo Boursorama ETPL4810 Assurancevie.com ETPL49769 Fortuneo 12470190 Degiro Linxea iGraal RedSFR Magnolia BSDirect

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[+4]    #14 12/07/2019 21h19

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Les Parts de Fondateurs Explosifs et Produits Chimiques (EPC Groupe)

EPC Groupe créé en 1893 par Eugène-Jean Barbier est resté un groupe familial.
Le holding de contrôle E.J. Barbier possède encore 67,45% des 168 400 actions en circulation.

"Les parts de fondateurs" étaient des avantages remis au moment de la création d’une société aux personnes qui y ont pris l’initiative. Leur émission est interdite depuis le 1er avril 1967.

Elles datent donc d’un autre temps. Beaucoup ont été retirées de la cote et échangées contre des actions. Leur principal avantage, bien qu’étant dépourvues de droit de vote est qu’elle ne sont jamais diluées en cas d’augmentation de capital. Leur principal défaut est de ne pas être éligibles au PEA.

Les Echos Investir, en 2004, a écrit :

D’un point de vue juridique, les droits qui leur sont attachés sont excessifs, car ils sont déterminés une fois pour toutes, sans possibilité d’ajustement. Ainsi, à chaque augmentation de capital réalisée par les actionnaires, les porteurs de parts conservent leurs avantages (pourcentage des bénéfices et des boni de liquidation) sans devoir fournir une quelconque contribution financière. Cet avantage revient en quelque sorte à spolier les autres actionnaires d’une partie de leurs droits. C’est pourquoi la loi de 1966 sur les sociétés a interdit l’émission de tels titres, tout en laissant subsister les titres émis avant 1er avril 1967.

Dans le cas d’EPC Groupe, le capital est composé de :

- 168 400 actions ordinaires qui ont droit aux 3/4 de l’actif, des bénéfices et des dividendes. (EXPL)
- 29 473 Parts de Fondateurs (PF)  qui ont droit à 1/4 de l’actif, des bénéfices et des dividendes. (EPCP)

La valeur d’une part de fondateur par rapport à l’action est donc de : 168 400 / (29 473 x 3) = 1,9 fois

Je m’intéresse depuis plus de 20 ans au parts de fondateurs EPCP car elles décotent par rapport à l’action.

Elles devraient s’échanger à 190% du cours de l’action mais se traitent seulement à 105%.
Il y a 20 ans leur prime sur l’action était de +30%. Le fait qu’elles ne soient pas éligible au PEA a réduit la prime. Le fait que les PF soient dépourvues de droit de vote n’a aucune importance puisque de toute façon le capital est verrouillé par la holding E.J. Barbier.
Il est vrai que les PF sont illiquides mais l’action ordinaire l’est tout autant.

J’ai accumulé patiemment 2065 parts de fondateurs au fil des années, soit 7% des parts existantes.
Elles n’ont pas toujours été aussi peu liquides que maintenant.

Dernière modification par Larbinator (13/07/2019 00h22)

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[+11]    #15 14/07/2019 00h16

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L’alpha et l’oméga de la gestion pour les nuls

L’alpha (une mesure de la performance) et le bêta (une mesure du risque)

Lorsque on investit, il serait bon, non seulement de se préoccuper de la rentabilité de son investissement mais aussi de sa volatilité.
Les indicateurs qui permettraient de comparer la performance et la volatilité d’un actif à celles d’un indice seraient l’alpha et le bêta.

Bêta est un coefficient qui permet de calculer la volatilité du prix d’un actif par rapport à son indice de référence.
Si le bêta d’une action est de 0,8 durant une certaine période, cela signifie que l’action a varié de 0,8% durant cette période alors que son indice de référence variait de 1% durant la même période. Le bêta représente donc la sensibilité du cours par rapport à l’indice boursier. Ce serait soit disant aussi un indicateur du risque.
La seule chose qui soit sure, c’est que si le marché baisse et que le bêta de l’actif est inférieur à 1, l’actif baissera probablement moins que le marché et que s’il est supérieur à 1, il aura tendance à baisser plus que le marché.

Alpha, dans sa version de base, est un indicateur de sur ou sous performance d’un fonds ou d’un actif par rapport à son indice de référence.
Si l’alpha est de +2%, cela signifie que le fonds bat son indice de 2%.

En fait, pensé par Michael C. Jensen (1968), le calcul de l’alpha , selon le modèle d’évaluation des actifs financiers (MEDAF) est beaucoup plus complexe. C’est la surperformance d’un investissement par rapport à son rendement théorique attendu. Le rendement théorique dépends lui même du taux sans risque, du bêta de l’investissement, de la prime de risque du marché et du rendement de l’indice de référence du marché.

Alpha = rendement du portefeuille - taux sans risque - bêta x (rendement de l’indice  - taux sans risque)

Supposons que le rendement est de 12% après un an, le taux de rendement sans risque est de 1%, le bêta est de 1,25 et le rendement de l’indice est de 9%.
Votre calcul de l’alpha serait alors : 12 - 1 - 1,25 x (9 - 1) = 12 - 1 - 10 = +1%

Ajoutons que, selon l’hypothèse d’efficience du marché financier (EMH), le prix de tous les titres est correct en tout temps, il est donc impossible de tirer parti de prix erronés, et l’alpha est toujours égal à zéro.

Ce que l’on enseigne encore (ou plus) dans nos universités

On apprends encore dans nos universités et écoles de commerce :
- La théorie moderne du portefeuille, développée en 1952 par Harry Markowitz,
- Le modèle d’évaluation des actifs financiers (MEDAF) de Jack Treynor (1961, 1962), William F. Sharpe (1964), John Lintner (1965) et Jan Mossin (1966). Sharpe, prix nobel en 1990.
- L’hypothèse d’efficience du marché financier, due à Eugène Fama (1970), prix Nobel d’économie en 2013.

Ces trois théories sont basées sur des fondements erronés :
- Le risque des actifs se mesurerait à leur volatilité (le bêta)
- Les marchés financiers seraient efficients et refléteraient, à chaque instant la meilleure approximation de la valeur intrinsèque des actifs, compte-tenu des informations disponibles.
- Il serait impossible de battre les marchés sur le long terme (dégager plus de rendement que l’indice) sans prendre plus de risque (un bêta plus élevé) sauf à se diversifier sur des actifs décorellés.

Dans une étude de 2004, «The Capital Asset Pricing Model: Theory and Evidence» Eugène Fama et Kenneth French  ont descendu proprement, par des faits établis, le MEDAF et ses applications.

Benjamin Graham (Security Analysis - 1934, The Intelligent Investor - 1949) avait enseigné :
- Que le risque sur un actif dépends fortement de sa valeur réelle par rapport au prix d’achat et donc de la marge de sécurité qu’on a sur cette valeur.
- Que «Monsieur Le Marché» est d’humeur cyclothymique et offre parfois des opportunités d’acheter à des prix délirants. («Mr Market allegory» dans The Intelligent Investor - 1949)
- Qu’il est possible pour l’analyste intelligent de battre régulièrement le marché et de surcroît en prenant moins de risque (The Superinvestors of Graham-and-Doddsville - 1984)

Mes analyses ont pour objectif de dégager sur le long terme de l’alpha à moindre risque (risque que je ne confond pas avec la volatilité, le bêta), par exemple en achetant avec un billet de 50$, des actifs qui valent 100$. Je me considère comme un disciple de Graham.

Ma performance depuis le 1er janvier 2019

Depuis le début de l’année, la performance de mon PEA est de +8% dans un marché où l’indice CAC 40 GR (dividende réinvesti) a fait +21%. J’ai donc un alpha de -13% (je considère que mon portefeuille n’est en fait pas plus risqué que le CAC 40).

Voici les performances de mes principales lignes (avec le rendement du dividende calculé sur le cours actuel) :

Plastivaloire : -30% +2% = -28%
Cofidur : -15% + 3% = -12%
Derichebourg : -14% + 4% = -10%
Moulinvest : -7% +0% = -7%
Signaux Girod : -4% + 0% = -4%
Renault : -5% +7% = +2%
Akwel : 0% +2% = +2%
Burelle : +2% + 2% = +4%
Exacompta : +23% + 2% = +25%

Et pour les CRCAM (Caisses Régionales du Crédit Agricole Mutuel):

CRAP Alpes-Provence : +15% +3% = +18%
CRLA Languedoc : +14% +3% = +17%
CRLO Loire Haute-Loire : +9% +3% = +12%
CAF Paris Ile-de-France : +17% +3% = +20%
CRSU Sud Rhône-Alpes : +16% + 3% = +19%

Je ne calcule pas le bêta de mon portefeuille et je m’en fout, puisque la volatilité ne représente pas à mes yeux une mesure du risque de l’investissement, mais juste m’offre des opportunité d’arbitrage.

Au pif, je dirais que mes valeurs sont en général moins volatiles que l’indice CAC 40 (je pense aux caisses et aux micro-capitalisations) sauf celles du secteur automobile.

Il est possible qu’au sujet de la volatilité de mes valeurs, je me trompe complètement.

Est-ce que se comparer avec le marché fait sens ?

Les Daubasses selon Graham répondaient à cette question dans leur éditorial de juin :

Les Daubasses selon Graham a écrit :

Est-ce que se comparer avec le marché fait sens ?

Bien entendu, oui. Mais pas sur une "courte période". Inutile de se flageller si sous-performance il y a sur une période très courte.
Idem, la gloriole lors de surperformance, même significative, sur moins d’un an ne fait aucun sens.
Certes, ça fait toujours plaisir d’écraser le marché, mais ce qui compte c’est d’avoir une performance de qualité, c’est-à-dire reproductible sur le long terme car basée sur un process maîtrisé. Il faut donc essayer au maximum d’ignorer les jugements court-termistes, trop positifs comme trop négatifs. Ne pas tomber dans le piège de la surréaction. Piège que le marché tend tous les jours aux investisseurs sollicités par des variations quotidiennes des cours des actions et avec des médias qui exacerbent toutes les nouvelles.

Quelques mois de sous-performances vis-à-vis du marché justifient-ils de tout remettre en cause ?

Non.
Joel Greenblatt, investisseur émérite, et auteur du célèbre ouvrage Le petit livre qui bat le marché mettant en avant sa "formule magique", a parfaitement illustré la problématique liée à la gestion du temps qui nuit aux investisseurs :

«Des méthodes simples pour battre le Marché sont connues depuis un certain temps [ouvrage daté de 2005]. Nombre d’études ont confirmé que les stratégies fondées sur la valeur d’une société battent le Marché sur le long terme, et que les différents modes de mesure de la valeur d’une société ont fait leur preuve. Par exemple - et la liste n’est pas exhaustive -, la sélection des sociétés par des cours bas comparés aux actifs nets, ou à la capacité d’autofinancement, ou aux ventes réalisées et/ou aux dividendes versées.

Comme pour la formule magique, ces stratégies simples, fondées sur la valeur des sociétés, ne marchent pas systématiquement mais, à long terme, elles fonctionnent.

Pour autant, malgré l’abondante littérature sur le sujet, la plupart des particuliers et des professionnels n’ont pas la patience requise pour les utiliser. De longues périodes de sousperformance les rendent difficiles à appliquer, et, pour certains professionnels, pratiquement impossibles à mettre en œuvre.»[vu l’obsession de leurs clients ou de leur hiérarchie pour les résultats à court-terme]

Diversification dans les trackers (ETF)

Je n’ai qu’une piètre opinion de la gestion active (traditionnelle) financière qui consiste à analyser et choisir ses actifs (stock-picking).
Son coût m’apparaît rédhibitoire, au moins 2% de rendement (alpha) mangé en frais divers pour rémunérer l’équipe d’analyse et de gestion.
Je reconnait que certains gérants (ils sont bien rares) semblent battre leur indice de référence régulièrement sur longue période et je n’attribue pas forcément leur réussite uniquement à la chance.

Je n’ai qu’une piètre opinion de la gestion passive (indicielle) qui consiste à répliquer un indice de référence.
Parmi les titres qui composent l’indice, il y a forcément du bon, du moyen et du mauvais.
Le coût de la gestion indicielle est par contre hyper-compétitif. Les bons Traclers (ETF) affichent moins de 0,5% de frais de gestion.
Je reconnais que vu la piètre performance de la gestion traditionnelle en général et la difficulté de prédire dans le futur quel gestionnaire va battre l’indice, adopter la position débile (au sens propre : un aveu de faiblesse), d’acheter un tracker (ETF) qui réplique l’indice à moindre coût peut faire sens.

La gestion s’en trouve facilité. un enfant de 7 ans pourrait la faire. On a juste à sélectionner l’indice puis l’ETF qui le réplique, faire attention aux frais de gestion, à la liquidité et au spread (généralement corrects) et en plus on a accès à des zones de la planète où on oserait jamais mettre le pieds en direct (comme la Chine ou les émergents) et cerise sur le gâteau : dans le cadre fiscal du PEA.

Voici un article du Revenu datant de fin 2018 qui proposait cinq trackers pour 2019, en plus tous éligibles au PEA :
Bourse : notre sélection de cinq trackers pour 2019

Amundi ETF MSCI World (CW8) (LU1681043599) Monde développé : USA 65% Japon 9% UK 6% France 4%

NPP Easy S&P 500 ETF (ESEH) (FR0013041530) USA couvert contre les variations $/€

Lyxor ETF DAX (DAX) (LU0252633754) Les 30 plus grosses caps allemandes

Amundi FTSE 100 ETF (FTSE) (LU1437025296) 100 plus grosses caps britanniques

Lyxor PEA MSCI Emerging Markets (PLEM) (FR0011440478) Pays émergents, 65% en Asie, dont 26% en Chine, 14% en Corée du Sud et 12% à Taïwan

Conclusion :

L’investissement dans les ETF a tendance à devenir l’alpha et l’oméga de la gestion pour les nuls.

Si dans un souci, de diversification ou de simplification, vous décidez d’investir sur les ETF, je ne vous jetterai pas la pierre.

Dernière modification par Larbinator (15/07/2019 01h48)

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[+5]    #16 06/10/2019 12h31

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Bonjour Loop’

Comme je suis en forme aujourd’hui, j’ai pris mon courage a deux mains et j’ai publié les trois analyses demandées sur les forums correspondants.

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[+2]    #17 07/12/2019 18h41

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Bonjour Larbinator,

Je suis actionnaire d’Explosifs et Produits Chimiques, avec une position identique à la vôtre : je détiens une seule action (EXPL). En revanche je n’ai aucune part de fondateur (EPCP) ;-)

Cette petite blague mise à part, je vous fais part d’éléments qui peuvent alimenter votre réflexion, avec de gros avertissements sur ma compréhension et ma connaissance limitées du dossier (je ne suis pas juriste, je n’ai jamais détenu de parts de fondateur d’aucune entreprise, et évidemment je connais le dossier EPC infiniment moins bien que vous, ayant acheté ma seule action EXPL en 2017 en "suivant" Candel & Partners).

Ces avertissements étant faits, en première réflexion, mon approche du dossier, si j’étais à votre place (grosse position de parts de fondateur) serait la suivante.

1) Comprendre la position générale de l’AMF sur le sujet de la conversion ou du rachat obligatoire des parts de fondateur

J’ai retrouvé en ligne cet extrait du bulletin mensuel de mai 1970 de la Commission des Opérations de Bourse, qui résume sa position sur le sujet :


Je ne parle pas couramment le "COB/AMF", mais un langage proche, le "Banque de France" : si mon interprétation de la doctrine de la COB (probablement reprise par l’AMF, qui lui a succédé) est correcte, l’AMF ne souhaite absolument pas se mêler du niveau du taux de conversion ou du prix de rachat des parts de fondateur (quelle que soit l’entreprise concernée).

Donc :

a) la protection des droits des épargnants détenteurs de parts de fondateur est faible - plus faible que ceux des détenteurs d’actions. Cela explique sans doute pourquoi le marché a toujours "décoté" les parts de fondateur d’EPC par rapport à la valeur intrinsèque qu’on pouvait leur accorder sur la base du rapport des distributions d’une part de fondateur et d’une action (facteur 1,9).

Autrement dit, "l’inefficience" du marché sur ce point n’était qu’apparente - toute la question étant quelle "décote" peut être "raisonnablement" justifiée par la moindre protection juridique des détenteurs de parts de fondateur. (A mon avis c’est illusoire d’espérer un taux de conversion de 1,9 ou un prix de rachat équivalent.) Cette décote "raisonnable" doit à mon avis dépendre notamment du poids de l’actionnaire majoritaire (i) au capital et (ii) dans la "masse" des parts de fondateurs : en effet, cela détermine son influence dans le processus d’évaluation du taux de conversion ou du prix de rachat obligatoire des parts de fondateur. Dans le cas d’EPC il est clair que l’actionnaire majoritaire choisira le premier expert

b)

EDIT : Publication prématurée. Gros problèmes d’internet ici. Je compléterai ce message plus tard.

Dernière modification par Scipion8 (07/12/2019 18h55)

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[+6]    #18 15/01/2020 08h49

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Mon avis sur Renault (RNO) :

Aucun souci sur Renault, même si j’ai allégé ma position pour des motifs d’arbitrage vers Burelle.

L’équation est simple:
→ Les participations de Renault dans Nissan et Daimler valent à leur dernier cours de bourse encore 38€ par titre Renault.
→ Le cœur de métier de Renault et la filiale de financement RCI Banque contrôlés à 100% doivent valoir au moins autant que la participation de 43% dans Nissan.
→ En théorie, le cours de l’action Renault devrait avoisiner au moins les 80€, hors il est plutôt vers 40€.

Depuis fin septembre :

Arbitrage des lignes Derichebourg, Akwel, Pizzorno et Signaux Girod et d’une grande partie de la ligne Renault
Renforcement considérable sur Burelle pour profiter de la décote historique du holding sur sa seule participation dans Plastic Omnium qui avoisine -36%.
Constitution de trois nouvelles lignes : Actia Group, Haulotte et Lacroix.

Mon portefeuille total : 4 849 000 €

Mon PEA Boursorama : 2 968 000 €

10 800 CRCAM Languedoc (CRLA) 898 000 €
920 (+420) Burelle (BUR) 725 000 €
40 000 Plastivaloire (PVL) 262 500 €
2500 CRCAM Paris Ile-de-France (CAF) 248 000 €
23 000 Moulinvest (ALMOU) 123 000 €
5600 (+300)Delfingen (ALDEL) 115 500 €
2800 (-2200) Renault (RNO)  113 500 €
885 (+25) Exacompta Clairefontaine (EXAC) 101 000 €
300 Cofidur (ALCOF) 92 500 €
18 300 Actia Group 78 500 €
300 CRCAM Sud Rhône-Alpes (CRSU) 59 500 €
23 000 Guillemot (GUI) 57 500 €
8200 Haulotte (PIG) 44 000 €
2100 (-6900) Groupe Pizzorno Environnement (GPE) 27 500 €
550 Lacroix (LACR) 15 500€
600 (-5632) Signaux Girod (GIRO) 7 000 €
18 Mecelec (MCLC) 40 €

Mon compte titre Boursorama : 108 500 €

54185 ZCCM (MLZAM) 62 000 €
55 Explosifs et Produits Chimiques PF (EPCP) 46 000 €
1 Explosifs et Produits Chimiques (EXPL) 765 €
3 Crosswood (CROS) 15€

Mon compte titre Bourse Direct : 1 772 500 €

2010 Explosifs et Produits Chimiques PF (EPCP) 1 678 000 €
54300 ZCCM (MLZAM) 62 000 €
800 Renault (RNO) 32 000 €

Bilan 2019 et attentes :

La prime de risque du SBF 120 s’élève environ à 8%. C’est la différence entre le rendement prévu des valeurs du SBF 120 (l’inverse du PER) et le taux « sans risque» de l’emprunt d’État (0%), prime censée rémunérer le risque d’investir en actions. Cette prime de risque est actuellement très élevée. Historiquement, elle tourne plutôt autour de 4%. Cette prime de risque de 8% semble démontrer que les marchés actions sont loins d’être surévalués. Avec 8% de prime de risque, il ne devrait pas être trop difficile sur le long terme de faire au moins +10% en sélectionnant bien ses titres.

Depuis 18 mois, la gestion « value », les valeurs cycliques (automobile, matières premières), et les small caps ont considérablement sous-performé par rapport au CAC 40. Je gage que ces valeurs prendront un jour leur revanche.

Mon PEA a fait en 2019 une performance de +8,3% à comparer avec une performance de +30% pour le CAC 40 GR (dividende réinvestis).

Ma gestion a plusieurs fois sous-performé le CAC 40 pendant deux ans (en 1998-1999, en 2007-2008, en 2011-2012)  pour largement se rattraper les années suivantes. Globalement, sur 26 ans, mon PEA a fait une performance annuelle de +13% alors que le CAC 40 GR (dividendes réinvestis) a fait +6,7% / an.

L’alternative ETF :

La gestion indicielle par le biais des ETF est devenue très en vogue et je gage que cela restera une mode durable.

En effet, les trackers sur indices surperforment la majorité des gestions actives tout en offrant des frais de gestion moindre (de l’ordre de 0,5% au lieu de 2%).
Cet effet de mode participe à la hausse des indices et donc des grandes valeurs.

Pour ceux qui voudraient diversifier leur portefeuille vers les ETF, ce n’est pas difficile.
On peut constituer un portefeuille d’ETF éligible au PEA avec par exemple les trois ETF suivants :

→ 60% sur un ETF monde développé : Lyxor MSCI World PEA( EWLD) ou bien Amundi MSCI World (CW8)
→ 20% sur un ETF émergent : Lyxor PEA MSCI Emerging Markets (PLEM)
→ 20% sur un ETF foncières européennes : Lyxor PEA Immobilier Europe (PMEH)

Tous ces ETF sont éligibles au PEA et en trois coups de cuillère à pot, on a un portefeuille diversifié sur des milliers d’actions qui suivra les indices boursiers moyennant des frais de gestion annuels de moins de 0,5%.

Notez bien que je ne conseille pas les ETF, préférant toujours investir en direct sur des actions très faiblement valorisées.

L’alternative des big/mid caps:

Pour ceux qui voudraient orienter leur portefeuille vers les grandes valeurs du CAC 40 ou les valeurs moyennes du SBF 120, j’ai constitué une liste de valeurs pas très chères, avec des PER inférieurs à 15 :

Valeurs du CAC 40 (capitalisation > 10 Md€) :
Total (FP), Engie (ENGI), Orange (ORA), Saint-Gobain (SGO), Michelin (ML), Bouygues (EN), Carrefour (CA), Publicis (PUB)

Valeurs moyennes du SBF 120 (entre 10 Md€ et 1Md€) :
Faurecia : PER = 8 (objectif 15), P/CF =4 (objectif 6) , VE/CA = 0.72 (objectif 0.75)
Eutelsat, Bic, Lagardère, M6 Métropole Télévision, Vicat, Trigano, TF1, Fnac Darty, IPSOS, Vilmorin

Grosses Small Caps du SBF 120 ( entre 1 Md€ et 500 M€) :
Quadient, Maisons du Monde

Je ne m’attends pas à ce que ces valeurs surperforment sur le long terme ma gestion « deep value », mais j’indique cette liste à titre de piste pour ceux qui souhaitent se constituer un portefeuille de mid caps françaises faiblement valorisées. Sur ces valeurs, dont je ne suis pas actionnaire et que je ne suit pas (sauf Faurecia), attendez vous à peu de service après-vente de ma part.

« Le prix est ce que vous payez. La valeur est ce que vous obtenez. »
— Warren Buffet


Note :
Conformément à la tradition, je divise l’univers des 650 valeurs cotées à la bourse de Paris en 5 tranches suivant leur capitalisation boursière.
Big caps > 10 Md€ = CAC 40
Mid caps entre 1 Md€ et 10 Md€ = SBF 120
Small caps entre 1 Md€ et 100 M€ = Cac Mid & Small, valeurs généralement suivies par seulement quelques analystes pro
Micro caps entre 100 M€ et 20 M€ généralement pas suivies par les analystes pro
Nano caps < 20 M€ très peu liquides et non suivies

Dernière modification par Larbinator (15/01/2020 18h31)

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[+6]    #19 16/01/2020 17h19

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Le secteur automobile

Concernant les constructeurs, ce secteur n’a depuis vingt-cinq ans que j’investis, pour ainsi dire jamais connu les faveurs du marché. Les équipementiers par contre ont été a certaines époques un peu plus choyés.
Depuis 18 mois, c’est la débandade et le marché voue l’automobile au gémonies. Tout le secteur me parait sous-évalué, ce qui me pousse à accumuler dans mon portefeuille les lignes d’équipementiers.

Le marché reproche au secteur d’être à un tournant technologique avec la nouvelle automobile qui sera connectée, autonome et électrique. Le marché adule pourtant en général tout ce qui se rapproche des nouvelles technologies. Nos vieux constructeurs et leurs équipementiers me semblent plutôt plus rentables que les biotechs.

On reproche au secteur d’être cyclique (ce qui est exact), alors que nous serions au bord de la récession (ce qui a bien des chances d’être erroné). Les perspectives de croissance long terme du marché automobile mondial doivent être de 2%, ce qui n’est pas négligeable. Si certains pays émergents sont déjà bien équipés (Chine) d’autres ne le sont pas (Inde).

Actia Group

J’essaierai de poster quand j’aurai le courage mon analyse personnelle sur la file de l’équipementier électronique.
Cette analyse ne différera guère de celle postée par Loop’ début novembre.

Signaux Girod

Le moins qu’on puisse dire est que la recovery de cette entreprise et la restructuration de la branche signalisation France dure depuis des années. Les bénéfices ne sont toujours pas au rendez-vous.
Ceci dit, le bilan reste très sain avec un actif net circulant encore très positif (15€ par action).

Il est difficile d’évaluer une société en perte, surtout lorsque l’horizon du retour au bénéfice reste incertain. Au vu des résultats semestriels, j’ai fait l’évaluation personnelle d’un retour au bénéfice d’ici deux ans en ayant accumulé en perte environ 5M€ d’ici-là. Je provisionne aussi dans mes calculs 4,5 M€ d’euros supplémentaires pour faire face aux litiges clients du cartel de la signalisation.

Le résultat de cette analyse personnelle, que je ne publierai pas in extenso car trop hypothétique, était un objectif de 21€ (+80% sur le dernier cours de 11,6€), mais cela implique un retour au bénéfice à partir de 2022. En conséquence j’ai préféré arbitrer le dossier vers d’autres valeurs dépréciées pour lesquelles les bénéfices sont toujours au rendez-vous.

Dernière modification par Larbinator (18/01/2020 21h59)

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[+4]    #20 17/04/2020 01h48

Membre (2014)
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Depuis mi janvier :

Triplement de la ligne Exacompta Clairefontaine (à 100€), profitant d’une opportunité de marché en TAL (Trading At Last)
Constitution d’une ligne Akwel (à 11,20€) et d’une belle ligne de PSB Industries  (à 16,15 €)
Légers renforcements sur Delfingen, Moulinvest, Actia, Haulotte
Arbitrage de toute la ligne Guillemot, autour de 2,50 €
Allègement encore sur les caisses régionales. Il fallait bien trouver des liquidités quelque part.

Mon portefeuille total : 3 697 000 €

Mon PEA Boursorama : 2 177 000 €


9120 (-1680) CRCAM Languedoc (CRLA) 630 000 €
940 (+20) Burelle (BUR) 437 000 €
2410 (+1525) Exacompta Clairefontaine (EXAC) 243 500 €
40 000 Plastivaloire (PVL) 146 000 €
+9350 PSB Industries 146 000 €
1170 (-1330) CRCAM Paris Ile-de-France (CAF) 99 000 €
6100 (+500) Delfingen (ALDEL) 88 000 €
25 000 (+2000) Moulinvest (ALMOU) 83 000 €
280 (-20) Cofidur (ALCOF) 70 000 €
+5450 Akwel (AKW) 56 000 €
25 000 (+6700) Actia Group 53 000 €
2960 (+160) Renault (RNO)  47 000 €
9200 (+1000) Haulotte Group (PIG) 38 000 €
1600 (-500) Groupe Pizzorno Environnement (GPE) 18 500 €
40 (-260) CRCAM Sud Rhône-Alpes (CRSU) 7 400 €
350 (-200) Lacroix (LACR) 6 700€
600 Signaux Girod (GIRO) 6 000 €
18 Mecelec (MCLC) 32 €
0 (-23 000) Guillemot (GUI) 0 €

Mon compte titre Boursorama : 76 000 €

54185 ZCCM (MLZAM) 39 500 €
50 (-5) Explosifs et Produits Chimiques PF (EPCP) 35 000 €
1 Explosifs et Produits Chimiques (EXPL) 680 €
3 Crosswood (CROS) 18€

Mon compte titre Bourse Direct : 1 443 500 €

1987 (-33) Explosifs et Produits Chimiques PF (EPCP) 1 391 000 €
800 Renault (RNO) 12 800 €
54300 ZCCM (MLZAM) 54 000 €

Le portefeuille perds 1 152 000€ (-24%) en trois mois, depuis le 15 janvier.
Le PEA, plombé par le secteur automobile, baisse de -26% depuis le 1er janvier (CAC -27%).

Les caisses régionales représentent 20% de mon portefeuille total et le secteur automobile 21%.

En cette période troublée, je me promet d’être attentif à ne pas renforcer indûment le secteur automobile ou bancaire et à prendre garde à la solidité de mes investissements au niveau de leur bilan (éviter autant que possible les entreprises endettées).

« Il vaut mieux tout le temps être en position que tout le temps liquide. »
— Maître Larbi ™ © 2020


Edit : j’avais oublié la ligne Akwel, merci Maxicool

Dernière modification par Larbinator (18/04/2020 19h53)

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Favoris 1   [+1]    #21 01/10/2020 14h07

Membre (2011)
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ISTJ

Elle a été détruite.

Dernière modification par aToulon (31/12/2020 17h16)

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[+8]    #22 31/12/2020 16h31

Membre (2014)
Réputation :   365  

Depuis mi avril :
Après de multiples arbitrages le portefeuille se concentre sur les titres qui m’apparaissent les plus décotés.
Le PEA ne comporte plus que 8 lignes

Mon portefeuille total : 4 524 000 €

Mon PEA Boursorama : 3 016 000 €

15 200 (+6080) CRCAM Languedoc (CRLA) 920 000 €
926 (-14) Burelle (BUR) 737 000 €
13 293 (+7193) Delfingen (ALDEL) 444 000 €
3230 (+820) Exacompta Clairefontaine (EXAC) 307 000 €
20 700 (-4300) Moulinvest (ALMOU) 242 000 €
12 230 (+2880) PSB Industries 216 500 €
287 (+7) Cofidur (ALCOF) 82 500 €
+ 3700 Tivoly 65 500 €

0 (-40 000) Plastivaloire (PVL)
0 (-1170) CRCAM Paris Ile-de-France (CAF)
0 (-5450) Akwel (AKW)
0 (-25 000) Actia Group
0 (-2960) Renault (RNO) 
0 (-9200) Haulotte Group (PIG)
0 (-1600) Groupe Pizzorno Environnement (GPE)
0 (-40) CRCAM Sud Rhône-Alpes (CRSU)
0 (-350) Lacroix (LACR)
0 (-600) Signaux Girod (GIRO)

Mon compte titre Boursorama : 76 000 €

54185 ZCCM (MLZAM) 40 500 €
50 Explosifs et Produits Chimiques PF (EPCP) 35 000 €
1 Explosifs et Produits Chimiques (EXPL) 490 €
3 Crosswood (CROS) 18€

Mon compte titre Bourse Direct : 1 431 500 €

1987  Explosifs et Produits Chimiques PF (EPCP) 1 391 000 €
54300 ZCCM (MLZAM) 40 700 €

Le PEA, qui surperforme largement le CAC 40 depuis novembre termine l’année à +1% (-5% pour CAC 40 GR)
Les caisses régionales représentent 20% de mon patrimoine total et le secteur automobile 26%.
Le PEA me parait bien optimisé pour voir venir l’année 2021. Il n’a jamais été aussi concentré.

« Quand la musique du bal cessera, tout le monde prendra les danseurs pour des fous. »
— Maître Larbi ™ © 2020

Dernière modification par Larbinator (01/07/2021 22h08)

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[+9]    #23 01/07/2021 23h01

Membre (2014)
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Sur les 6 premiers mois de 2021 (au 30 juin):

La cession de la ligne Burelle (vers 900 €) et l’OPA sur PSB Industries (à 30€) ont permis de dégager 1,2 M€ de liquidités pour renforcer mes plus fortes convictions et initier trois nouvelles positions.

Mon portefeuille total : 5 545 000 €

Mon PEA Boursorama : 4 074 000 €

23 290 (+8090) CRCAM Languedoc (CRLA) 1420 500 €
15 010 (+1717) Delfingen (ALDEL) 906 500 €
28 500 (+7800) Moulinvest (ALMOU) 644 000 €
6500 (+3270) Exacompta Clairefontaine (EXAC) 611 000 €
+ 10 960 DLSI (ALDLS) 151 000 €
325 (+38) Cofidur (ALCOF) 119 500 €
+ 1000 Peugeot Invest (PEUG) 113 500 €
2900 (-800)  Tivoly (ALTIV) 57 500 €
+ 42 Cie de l’Odet (ODET) 49 000€

0 (-926) Burelle (BUR)
0 (-12230) PSB Industries

Mon compte titre Boursorama : 103 500 €

54185 ZCCM (MLZAM) 70 500 €
739 Explosifs et Produits Chimiques (EXPL) 33 000 €

Mon compte titre Bourse Direct : 1 367 500 €

26473  Explosifs et Produits Chimiques (EXPL) 1 297 000 €
54300 ZCCM (MLZAM) 70 500 €

Le PEA surperforme largement le CAC 40 avec une performance sur 6 mois de +35% (+20% pour le CAC 40 GR). La performance a été tirée par Delfingen (+81%) et Moulinvest (+93%).

La caisse régionale du Languedoc représente 25% de mon patrimoine total et Delfingen 16%.

Dernière modification par Larbinator (03/07/2021 16h21)

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Favoris 1   [+2]    #24 15/09/2021 13h44

Membre (2014)
Réputation :   365  

Bonjour Nothy92,

Désolé de mon manque de suivi.
J’espère vous avoir répondu ce jour sur la file Moulinvest

Cordialement,
Dan Mc Hanot, le plus larb d’entre les larbs.

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Favoris 2   [+4]    #25 08/02/2022 02h53

Membre (2014)
Réputation :   365  

J’écrivais, à mes amis investisseurs, il y a moins d’un mois:

Larbinator a écrit :

Mes favorites:
CRCAM Atl. Vendée, Exacompta, Peugeot Invest, Compagnie de l’Odet, Burelle, Delfingen, Plastivaloire, Renault, Haulotte, DLSI, Tivoly
Tivoly (ALTIV) max 5% du portefeuille, objectif 39€ / 20,4€ (+90%) VANN = 1,8€ (9% du cours)

Je détiens à ce jour encore 2400 Tivoly (0,21% du capital) acquises au cours moyen de 13,3€ en octobre 2020 (3700 titres  à l’époque). Cette ligne représentait hier 1,07% de mon PEA. Je gagne environ 57 000€ sur l’annonce. Sur cette ligne, petite à l’échelle de mon portefeuille, j’ai donc fais x3 en 16 mois.

Encore une belle valeur « value » qui nous quitte.
Pour une fois : « The price seems rather fair » — Issu d’une négociation.
Le prix autour de 41,5€ me donne raison. J’indiquais un objectif prudent de 39€, depuis la parution du S1 2021.
L’objectif donnait un PER de 13 par rapport à deux fois le résultat semestriel. La société n’a pas véritablement de dette (VANN positive).
Si Établissements Peugeot Frères, holding de tête de la famille Peugeot, est acquéreur à ce prix, ce n’est pas une lubie. Ce sont loins d’être des amateurs.

Dernière modification par Larbinator (08/02/2022 09h41)

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