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[+2]    #1 27/10/2011 18h26

Membre (2011)
Réputation :   12  

Bonjour,

j’ai parcouru ce forum et trouvé de nombreuses pistes, et je souhaiterais rassembler ces infos et les compléter.

N’hésitez pas à me corriger si besoin !

Lors de l’achat :
: Les frais de dossier du crédit
: Les frais d’hypotheque ou de cautionnement
: les travaux (si <500 €)
: la TVA (elle est 100% remboursé pour les résidences de tourisme, etudiants avec services…)

Chaque année :
: Les interets d’emprunt
: les frais de recherche de locataire et de correspondance (forfaitaire 20€)
: l’ensemble des assurances
: les frais de gestion en agence
: la taxe fonciere ( - les ordures ménageres, qui sont récupérable sur le locataire)
: 5.8% csg crds de l’année n-1
: salaire du comptable (100% remboursé sur l’imposition si adhésion à un CGA, dans la limite de l’imposition réelle et à hauteur de 915€ "cotisation CGA incluse")
: la cotisation Centre de Gestion Agréé (voir salaire du comptable)
: les charges non récupérable: Dératisation, Travaux de nettoyage des graffitis, Recupération des Encombrants, honoraires du syndic de copropriété, achats ou renouvellement des équipements (digicode, poubelle, boîte aux lettres), frais de surveillance ou de sécurité de l’immeuble.

Déficits :
Les éventuels déficits ne sont pas imputables sur le revenu global mais reportables (sur 10 ans) sur les revenus issus de la location meublée.

Amortissements :(en fonction des préconisations de votre comptable).
: Les frais d’agence peuvent etre passé en charges ou amortis sur une durée comprise entre 10 et 60 ans prendre la duree de la composante du bien la plus courte.
: Les frais de notaire peuvent etre passé en charges ou amortis sur une durée comprise entre 10 et 60 ans prendre la duree de la composante du bien la plus courte.
: Les travaux >500€ peuvent etre amortis sur une durée comprise entre 5 et 15 ans.
: Le mobilier peut etre amorti sur une durée comprise entre 5 et 10 ans (en fonction des préconisations du comptable).
: Le biens est amorti pour sa valeur hors terrain ( 5% à 15% non amortissable), sur une durée comprise entre 10 et 60 ans en fonction des composantes, exemple:
Gros-œuvre (structures, charpentes, voirie et réseaux divers) entre 40 et 60 ans.
Second oeuvre: (façades, étanchéité, couverture, menuiseries Extérieures) entre 30 et 50 ans.
Installations Générales et Techniques: (chauffage, la climatisation, les Ascenseurs et la Sécurité) entre 15 et 30 ans.
Agencements: (cloisons, chapes, plâtrerie, divers revêtements, plomberie, câblage, électricité) entre 10 et 20 ans

Ces amortissements ne sont comptabilisés que si le résultat d’exploitation est positif, ils ne peuvent donc contribuer à créer du déficit. Les amortissements alors différés le sont sans aucune limitation de durée et vont être utilisés dès que des résultats apparaîtront, afin des neutraliser l’imposition durant plusieurs années.

A vous lire

Dernière modification par dkee34 (20/04/2012 17h02)

Mots-clés : déductions, frais déductibles, lmnp, régime réel


La liberté, c'est avoir d'autres solutions possibles, à peine moins bonnes que la premiere.
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.

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[+1]    #2 25/04/2012 15h24

Membre (2011)
Réputation :   12  

Je tiens à preciser qu’une partie du texte si dessous est extrait de UniversImmo.com - Le site communautaire de l’immobilier

Fab4631 a écrit :

peut on passer en charge la location d’un véhicule? Je parle ici d’une Location longue durée pas seulement utilisée pour l’activité de lmnp…

Amortir sa voiture est possible, il faut deja la porter a l’actif, ce qui signifie sans doute de ne pas trop l’utiliser a titre personnel ou du moins de tenir une compta de justificaiton sur ce point, mais c’est vrai que ceux qui ont un véhicule dit de fontion l’utilisent fort bien pour eux.
Mais l’utilisation gratuite par le gérant d’une voiture de société constitue un avantage en nature imposable et soumis aux cotisations sociales.

Outre l’amortissement et les intérêts d’emprunt si la voiture a été acquise à crédit ou les loyers si elle a été financée en crédit-bail ou en LLD, d’autres charges sur les véhicules peuvent également être déduites. Il s’agit notamment des frais d’entretien et de réparation, des dépenses de pneumatiques, de la consommation de carburant et des primes d’assurance.
Ces frais sont déductibles sans limitation dès lors qu’ils sont engagés dans l’intérêt de l’entreprise, ou seulement au prorata de l’utilisation professionnelle lorsque le véhicule est inscrit à l’actif professionnel mais est utilisé à la fois à titre professionnel et privé. Dans tous les cas, ils doivent être déduits pour leur montant réel et jamais d’après les barèmes kilométriques de l’Administration.

L’utilisation d’un véhicule pour des besoins professionnels par le gérant d’une société (toute forme confondue, IR ou IS, donc y compris BIC personne physique) implique des taxes supplémentaires, qui sont la Taxe des véhicules de société (TVS) et les Charges sociales (CS):

La TVS (ou TVTS), est à priori nulle compte tenu de l’abattement :
"Un abattement de 15 000 € est appliqué sur le montant total de la taxe due au titre des véhicules possédés ou loués par les salariés ou dirigeants."
Lorsque la société possède un véhicule unique qu’elle utilise pour des besoins professionnels la TVS devient nulle de par l’application de l’abattement de 15000€/an/parc auto.

Les charges sociales sont calculées par rapport aux bénéfices (il n’y a pas de salaire).
Lors de l’acquisition d’un véhicule de société, les CS sont calculées sur la partie du prix qui dépasse le plafond de 18300€ fixé pour l’immobilisation/l’amortissement par le fisc, et qu’on doit réintégrer aux bénéfices.
Par exemple, lors de l’achat d’un VP pour un prix de 30000€ et son immobilisation/amortissement linéaire sur 6 ans, des 5000€ amortis/an (30000/6), seuls 3050€ (18300/6) sont pris en compte par le fisc. La différence de 1950€/an est rajoutée aux bénéfices et taxée : ajout à l’IR et application des % de CS.

Or, comment la diminution du ratio de l’avantage en nature se fait-il lorsque les fractions professionnelle et personnelle des km parcourus sont bien identifiées ?
En reprenant l’exemple précédent, lors d’une utilisation privée à 51%, et professionnelle à 49%, est-il envisageable de considérer que:
Le véhicule est acquis sous seing privé, et utilisé de sorte à hauteur de 51% des trajets. Il n’y a pas de CS pour cette utilisation.
L’utilisation professionnelle à 49% justifierait l’immobilisation de la même proportion de sa valeur, 14700€ (49% du prix d’achat de 30000€). Et puisque 14700<18300 (seuil du fisc), il n’y aurait pas de réintégration aux bénéfices, donc pas de CS.

Fab4631 a écrit :

Autre petite question: quel avantage y a t’il d’adhérer au CGA dans le cas ou l’on ne fait jamais un résultat positif?

- Aider les entreprises à établir leurs déclarations fiscales et répondre à leurs obligations administratives + séances d’information et de formation

- Diminuer les risques d’un contrôle fiscal et d’éviter une pénalité fiscale. Une réduction du délai de reprise : la période sur laquelle l’administration peut effectuer un redressement fiscal est ramenée de 3 à 2 ans pour les adhérents de CGA, à compter du 1er janvier 2010. Les premières vérifications fiscales qui bénéficieront de la réduction du délai de reprise seront donc celles qui seront effectuées en 2012 et porteront sur 2010 et 2011.

- Le revenu imposable de l’entreprise adhérente à un CGA n’est pas majoré de 25 % pour le calcul de l’impôt. En application de la loi de finances pour 2006, le bénéfice imposable des entreprises non adhérentes à un CGA est majoré de 25 % avant d’être soumis au nouveau barème progressif par tranches.

- La déduction intégrale du salaire versé à votre conjoint, s’il est salarié de l’entreprise et si vous êtes mariés sous le régime de la communauté des biens.

- Une réduction de 915 € maximum qui viendra s’imputer sur leur résultat afin de tenir compte de leurs frais de tenue de leur comptabilité et d’adhésion. Cependant, ce dernier avantage n’est accordé qu’aux entreprises qui ne réalisent pas des recettes supérieures aux limites de la micro-entreprise.

- Une amnistie fiscale : dans les 3 mois de votre adhésion à un CGA, vous ne subissez pas de majoration fiscale si vous faites connaître spontanément les insuffisances, inexactitudes ou omissions éventuelles dans votre déclaration fiscale professionnelle.

Dernière modification par dkee34 (25/04/2012 17h23)


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[+1]    #3 06/08/2012 12h48

Membre (2011)
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http://vosdroits.service-public.fr/F2315.xhtml a écrit :

Lorsque la location meublée constitue la résidence secondaire du locataire, la location ne bénéficie pas de la réglementation minimum prévue par le code de la construction et de l’habitation pour les locations meublées à titre de résidence principale.

Le contrat peut alors être écrit ou verbal et son contenu peut être librement négocié entre le propriétaire et le locataire. A ce titre, ces derniers peuvent notamment fixer une durée initiale du contrat de location qui soit inférieure ou supérieure à 1 an, éventuellement renouvelable, sans que cette durée soit équivalente à la durée intiale.

En matière de congé, il n’est pas non plus soumis à des règles impératives de forme et de préavis. Toutefois, dans le cadre d’une location de courte durée (1 mois par exemple), et notamment dans le cadre d’une location saisonnière, il est d’usage de ne pas prévoir pour le locataire la possibilité de donner congé. Cela ne signifie pas que le propriétaire peut retenir le locataire dans les lieux mais oblige toutefois ce dernier à payer l’intégralité des loyers et charges jusqu’à la fin du bail prévu au contrat.

S’agissant du loyer et sa révision, ils peuvent également être fixés librement par le propriétaire.

A noter : en l’absence de contrat écrit, les relations entre le propriétaire et le locataire sont réglementées par le code civil et les usages locaux.


Le dire ça fait rire, le faire ça fait taire

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[+1]    #4 07/08/2012 20h21

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cocobi a écrit :

En fait, ce qui me dérange dans le fait que le bail soit au nom du père, c’est les problèmes que cela peut engendrer avec les impôts, et je ne peux déclarer que l’occupant est le père puisque ce sera le fils !

Vous n’avez pas non plus vraiment de moyen de vérifier QUI occupe le bien…


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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Favoris 2   [+6]    #5 01/05/2013 11h02

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Bonjour à tous,

Après avoir appris beaucoup de choses sur ce forum et surtout sur un autre forum (Univ…) quelque peu délaissé aujourd’hui, je voudrais apporter ma 1ère contribution.

Je souhaiterais expliquer aux novices quelques généralités sur la fiscalité du régime LMNP au réel pour qu’ils puissent faire toutes les simulations nécessaires avant de se lancer.

En effet, c’est essentiel d’avoir une vision claire des différents régimes avant de se lancer car bien souvent, on se rend compte après coup qu’un autre régime fiscal aurait été plus avantageux.

Je précise que je pense avoir bien compris les "généralités" de ce régime mais que je ne suis pas non plus une grande spécialiste. Mon vocabulaire hérissera sans doute le poil d’un comptable ou d’un puriste mais sera compréhensible (j’espère) de l’investisseur ignare comme on l’est souvent au début.

Alors parlons du LMNP au réel.

Le grand avantage de ce régime est de pouvoir déduire un grand nombre de charges et surtout d’amortir le bien.

Il s’oppose au microbic où en gros, on a juste un abattement de 50% sur les loyers (cc). Si par exemple, vous encaissez 10KE de loyer par an, c’est comme si vous aviez un salaire supplémentaire de 5KE et vous paierez également de la CSG sur ces 5 KE.

Dans les déductions possibles en LMNP au réel, outre les classiques intérêts d’emprunt, charges de copropriétés, travaux, taxe foncière… on peut déduire également les frais de notaire et les frais d’agence.

C’est là que ça devient extrêmement intéressant car je lis souvent que si on n’a pas ou peu de crédit, vaut mieux ne pas s’embêter et passer en microbic, c’est faux ! Sauf bien sûr si votre impôt sur le revenu est nul ou très faible.

Je vais vous montrer que même en payant cash un investissement locatif et sans aucun travaux, on peut très bien ne pas avoir un centime d’impôts à payer (hors impôt sur le revenu) sur les gains procurés par cet investissement pendant une dizaine d’années !

Prenons l’exemple d’un appartement acheté 200 000 € + 5% de frais d’agence soit 10 000 €.
Vous paierez également environ 7% de frais de notaire soit 14000 €.

Pour avoir des chiffres ronds, on va supposer que cet appartement peut rapporter 5% brut ce qui fera 10 000 € de loyer encaissés par an.
On va prendre aussi l’hypothèse que la taxe foncière + la PNO soit de 500 €/an, que les charges de copropriétés soient de 1000 € /an.
Vous n’avez pas pris de crédit, vous n’avez pas fait de travaux et pour simplifier vous l’avez meublé sans frais.

Pour déterminer votre solde la 1ère année, vous allez calculer comme cela :
Recettes 10000
- charges 1000
- taxe foncière/PNO 500
soit 8500 €
mais vous allez aussi déduire les frais de notaire (14 000 ) et les frais d’agence (10 000).
soit - 15 500

On n’a pas encore parlé d’amortissement.
On trouve toute sorte de décomposition mais comptez en gros pour vos simulation que vous allez amortir 85% du bien sur 30 ans soit = 200 000 * 0.85 /30 = 5666 par an.

Donc votre solde de la 1ère année est donc de -15500 - 5666 = -21166

NB pour les puristes : je sais que comptablement, il faut séparer les déficits et mettre de côté les amortissements mais ça revient au même (sauf si on est en déficit plus de 10 ans).

Vous répétez les années suivantes en reportant bien le solde déficitaire d’une année sur l’autre et vous verrez que vous ne commencerez à être positif que la 9ème année. Et donc vous commencerez à payer des impôts sur cet investissement que dans 9 ans ! Magique non ?

Bien évidemment, si vous avez des travaux, des intérêts d’emprunts, des meubles… c’est Disneyland, vous aurez de nombreuses années sans un centime d’impôt.

D’ailleurs, je ne vois pas un seul cas où le microbic serait plus intéressant que le réel !

C’était exemple basique, à vous de faire vos propres calculs en fonction de votre situation, d’y intégrer des hypothèses d’augmentation de loyers, de charges de copro …

J’espère que vous avez compris ces généralités. Vous vous poserez ensuite d’autres questions plus pointues sur la décomposition, les amortissements… là, je laisse faire les vrais spécialistes.
Mais je pense que ces quelques éléments de base devraient vous permettre déjà de vous faire une idée.

Attention aussi à un point important, pour ceux qui achètent cash et qui n’ont donc pas d’intérêts d’emprunts à déduire ni de travaux, mon exemple incluait des frais d’agence. C’est donc beaucoup plus intéressant de passer par une agence que par un particulier. Sinon vous deviendrez positif vers la 5ème année ce qui toujours mieux que le microbic.

En espérant ne pas avoir froisser les puristes avec mon vocabulaire bien loin de celui d’un vrai comptable.
Bien à vous.

Sandra

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[+1]    #6 01/05/2013 11h10

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Je vais essayer de vous mettre la feuille excel correspondant à mon exemple :



Il faut cliquer, agrandir et mettre vos lunettes !

Dernière modification par Sandra (01/05/2013 13h36)

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[+1]    #7 01/05/2013 15h05

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Il me semble que ce sujet a déjà été abordé largement dans Le statut avantageux de LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) qui figure dans le "Best of" du forum (que chacun devrait lire, voire compléter).

Contrairement à ce qu’écrit Sandra, il existe des cas où le microbic serait plus intéressant que le réel : ce sont des cas d’investissement sans emprunt, des cas où les charges sont très faibles (ça existe !), ou des cas d’investissements pour des montants modestes où l’investisseur ne veut pas s’enquiquiner à tenir une compta.

Je suis d’accord avec Philippe30 sur le fait que bien souvent (mais pas toujours) "l’emprunt est générateur de richesse". En fait il l’est chaque fois que le bien financé rapporte plus que l’emprunt ne coute (net de tout). Ainsi, même un emprunt à 6% (cher vs les taux actuels) coutera seulement 2.67% net  à quelqu’un imposé à 40% à l’IR et à 15.5% aux prélèvements sociaux, et s’il finance un bien rapportant plus de 2.67% net (en retirant les charges et l’IR+CSG/CRDS du bénéfice brut, ou les charges et l’IR+CSG/CRDS sur 50% du revenu brut en microbic) et sera générateur de richesses.
Ceci explique que bien souvent il soit préférable d’utiliser des emprunts importants et longs, pour multiplier les opérations, et donc la génération de richesse. Des limites existent cependant : d’une part les réticences des banques à prêter ’trop’, d’autre part le fait que le risque pris augmente  avec le nombre d’opérations, enfin le fait que le temps consacré à gérer les biens augmente aussi avec le nombre de biens.

@julien62 : La durée et le montant du prêt n’ont AUCUN impact sur les amortissements du biens. L’amortissement provient du fait qu’on considère qu’il faudra renouveler certaines parties du biens au bout de N années (par exemple refaire les peintures tous les 8 ans, la toiture tous les 30 ans, etc.), et donc en comptabilité on constate la provision nécessaire pour le faire (1/8 de la valeur des peintures tous les ans pendant 8 ans, 1/30 de la valeur de la toiture tous les ans pendant 30 ans). Comme il arrive que le renouvellement ne soit pas nécessaire au final, la provision ne devient pas nécessairement la charge qui a été anticipée. Et comme le Code des Impôts permet de calculer la plus-value lors de la vente d’un bien (si pas détenu par une société à l’IS) sans tenir compte des amortissements, on évite l’impôt (et bien souvent la charge) sur la partie amortie.


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[+1]    #8 01/05/2013 18h21

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GoodbyLenine a écrit :

le risque pris augmente  avec le nombre d’opérations,

Pour moi c’est plutôt l’inverse. Si j’ai un seul bien et que mon locataire ne paye pas, je perds 100% de mes revenus immos. Si j’ai 20 biens et qu’un locataire ne paye pas, Je ne perds que 5% de mes revenus immo.


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[+1]    #9 01/05/2013 18h57

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Freya a écrit :

1° Tout d’abord, les frais d’agence, comme vous l’indiquez très justement. Certes, on les déduit mais je suis d’avis qu’un bon achat se fait d’abord…. à l’achat. C’est à dire, en évitant les frais inutiles, si l’on peut. Vous parlez certainement d’un prix qui serait identique que l’on passe par agence ou par particulier. Or souvent avec un particulier le prix est moins cher.

Les frais d’agence sont toujours payés sauf si achat auprès d’un particulier donc le discours du bon achat je suis d’accord mais vous aurez toujours des frais récurrents qu’il sera difficile d’éviter ( frais de mutation , frais d’agence )
Pas d’accord avec le fait qu’un particulier soit moins cher , pour suivre de près les biens on voit souvent des biens plus cher sur paruvendu ou leboncoin qui sont accessibles aux particuliers alors que le même bien en agence sur seloger est au même car le particulier veux gagner sur les frais d’agence.

Freya a écrit :

2° Si vous avez déjà des biens en Micro Bic entièrement payés, l’achat d’un autre bien vous oblige à passer la totalité des biens en régime BIC réel. C’est mon cas. J’ai deux studios en micro Bic et si j’en veux un troisième en régime réel, je suis obligée d’y mettre les trois.

Oui le régime réel s’applique à l’ensemble des biens et se prend pour un durée de 3 ans avec tacite reconduction de votre part.
Sauf que au micro bic vous paierez toujours de la fiscalité sur 50 % de vos revenus locatifs avec la CSG afférente.
Sans même parler d’emprunt , il suffit d’amortir pour ne plus payer pendant une dizaine d’années mais c’est votre choix …avez-vous déjà déclarer au réel ?
La différence est flagrante , sans compter que vous pouvez passer certaines dépenses de gestion comme un ordinateur , de l’ameublement etc ….dans ce cas vous serez à zéro en fiscal.

Freya a écrit :

3) Pour l’amortissement, mon comptable estime que 2% est plus sûr et qu’à 3%, on risque des ennuis avec le fisc. J’aimerais d’ailleurs avoir l’avis des autres LMNP du forum sur ce point pour pouvoir convaincre mon comptable que 3% est la norme pratiquée par la plupart. En faisant mes calculs à 2% d’amortissement, le micro Bic restait plus intéressant.

Changer de comptable ….
Le mien les amorti à 3,33 % annuel sans aucun risque vous prenez ce taux sur une vingtaine d’années et vous arrivez à 80 % de la valeur du bien.

Freya a écrit :

4) Le micro BIC présente quand même l’avantage de la facilité administrative. Vous prenez vos recettes, vous appliquez l’abattement de 50 % et pas de comptable, ni de documents.

La facilité a un cout trop élevé.
Vous avez deux studios , en considérant un loyer mensuel de 350 e sur 12 mois pour chacun des studios cela fait  8400 € donc 4.200 à déclarer et 651 e de CSG ( 15,5 % )
Si vous prenez des travaux dans la copropriété vous ne pourrez pas le déduire
Ces 4.200 € sont imposés plus ou moins à votre taux marginal d’IRPP.

L’année dernière j’avais 4 studios payés , 14 autre lots en cours de remboursement , je n’ai payé aucune fiscalité.

Freya a écrit :

5) Enfin, lorsque l’on compare régime réel et amortissement, etc… contre micro bic et abattement automatique de 50%, l’amortissement se calcule sur le prix d’achat (qui ne change pas) alors que les 50% s’appliqueront sur un loyer qui augmente avec le temps, creusant ainsi la différence.

Raisonnement par l’absurde ….
En micro BIC vous paierez toujours et ce n’est pas les 1,25 % d’augmentation de loyer qui vont assécher vos amortissements.
Pour votre information , si vous pensez un jour passez  au réel , l’amortissement se calculera à partir de la valeur du bien au début de l’amortissement et non de sa valeur d’achat , valeur à faire certifié par une agence immobilière

Freya a écrit :

J’envisage de passer LMNP pour certains de mes biens, mais j’ai aussi la possibilité de placer les nouvelles acquisitions en régime foncier où j’ai déjà plusieurs biens. Alors, je me tâte, je calcule, mais pour l’instant, j’ai l’impression que je ferais mieux de laisser mes deux studios en micro bic sauf si je devais faire de gros travaux.

Le régime foncier …celui ou vous ,ne pouvez pas amortir …..
Le seul avantage du régime foncier est de pouvoir créer du déficit foncier sur vos revenus personnels

Je suis dubitatif sur votre mode de gestion fiscal de vos biens , renseignez vous bien car certaines choses vous échappent visiblement

Philippe


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[+2]    #10 01/05/2013 20h45

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Philippe30 a écrit :

GBL a écrit :

En fait il l’est chaque fois que le bien financé rapporte plus que l’emprunt ne coute (net de tout). Ainsi, même un emprunt à 6% (cher vs les taux actuels) coutera seulement 2.67% net  à quelqu’un imposé à 40% à l’IR et à 15.5% aux prélèvements sociaux, et s’il finance un bien rapportant plus de 2.67% net (en retirant les charges et l’IR+CSG/CRDS du bénéfice brut, ou les charges et l’IR+CSG/CRDS sur 50% du revenu brut en microbic) et sera générateur de richesses.

Il y a quand même des fois ou j’ai du mal à vous suivre dans vos raisonnements sans les remettre en doute la seule chose que je vois c’est que j’ai pas d’argent , j’emprunte , tous les mois j’ai un petit bonus et à la fin le bien m’appartient , c’est simple et cartésien.

Si vous partez de l’hypothèse que le bien offre un rendement de 12% et est financé à 3%, évidemment que vous générez de la richesse.
Si vous n’avez rien, pas de cash, pas de flux de revenu, personne ne vous prêtera. Si vous avez un flux de revenu plus ou moins assuré, en fait vous avez déjà de l’argent, et le tout est de l’utiliser au mieux.

ZX-6R a écrit :

GoodbyLenine a écrit :

le risque pris augmente  avec le nombre d’opérations,

Pour moi c’est plutôt l’inverse. Si j’ai un seul bien et que mon locataire ne paye pas, je perds 100% de mes revenus immos. Si j’ai 20 biens et qu’un locataire ne paye pas, Je ne perds que 5% de mes revenus immo.

CA dépend de quel risque on parle…..

Imaginons 2 situations :
[A] vous avez 4 biens à 100k€, des crédits pour 90% de ce montant (0.36 M€), des loyers de 40k€, soit 30 k€/an net de charges et d’impôts, et des échéances de 26 k€/an, vous générez 4 k€/an de cash flow positif. 
[b] vous avez 20 biens à 100k€, des crédits pour 90% de ce montant (1.8 M€), des loyers de 200 k€, soit 150 k€ net de charges et d’impôts, et des échéances de 130 k€/an, vous générez bien 20 k€/an de cash flow positif. 

Imaginons maintenant un aléas majeur : grosse crise, avec baisse de la valeur des l’immobilier de 50% et des loyers de 30% (sinon, plus de locataire), et 20% de vacance locative et/ou d’impayés. Votre situation de trésorerie deviendrait :
[A] loyers de 20k€/an, disons 15k€/an net de charges…. Ca deviendra dur d’honorer les échéances de 26k€/ans, mais vos réserves vous permettront de tenir un bon moment, sans avoir à céder de bien à prix cassé.     
[b] loyers de 100k€/an, disons 75k€/an net de charges…. Ca deviendra très très dur d’honorer les échéances de 130k€/ans, et vos réserves ne vous permettront pas de tenir bien longtemps, sans avoir à céder des biens à prix cassé.

Le scénario [b] me semble représenter un risque plus important que le scénario [A].
Bien sur, il génère aussi plus de cash flow positif tant que tout se passe bien, juste rémunération du travail supplémentaire que représente la gestion d’un tel parc et le risque pris.
Bien sur, une fois qu’une partie substantielle des emprunts sera remboursée (donc que votre actif net deviendra important), vous serez en mesure de mieux résister à de tels aléas, et donc d’assumer plus de risques (et les banques seront sans doute plus enclines à vous financer).

Par ailleurs, votre raisonnement comporte peut-être un biais mathématique : y a-t-il vraiment plus de chance que 10% (par exemple) de vos locataires ne paient plus le loyer (en moyenne, sur une longue période) si vous avez 5 locataires ou si vous en avez 20 ? J’en doute.
Par contre, avec beaucoup de locataires, vous aurez sans doute à gérer plus d’incidents de paiement, chacun vous fera "moins mal", et vous deviendrez plus familier de la chose (donc le gérerez mieux).


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[+1]    #11 02/05/2013 08h56

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Philippe30 a écrit :

Quel risque je prend  ?

Celui d’emprunter à la banque pour me faire payer des appartements par la location  si les locataires ne payent plus , je ferais pareil envers la banque et on verra bien ,de toutes façons à ce jour je suis dans l’incapacité de couvrir mes mensualités par mes revenus.

Philippe

C’est sans doute là la faiblesse de l’exemple. Vous dîtes "on verra bien" : c’est tout vu, vous seriez dépouillé… et vos biens permettraient à de nouveaux heureux investisseurs d’entrer sur le marché locatif à des prix ridicules. La masse de vos efforts de réhabilitation des immeubles serait réduite à néant.

À la manière de Freya et sans faire de meublé, je suis déjà rentier et ce qui est en cours de financement se solderait immédiatement sans vente si je le souhaitais. Je n’ai jamais été en situation de ne pas pouvoir payer sur mes revenus et garde la fiscalité sous contrôle. Sur ces points, tout dépend du profil psychologique de l’investisseur et de ses contraintes.

Par ailleurs, le risque d’impayé sur un immeuble plutôt que sur des lots séparés ne me semble pas inférieur, au contraire.
Un sinistre ou… un sinistre individu dans un immeuble peuvent provoquer des réactions en chaîne.

Philippe, il existe des assurances qui ont certes un coût mais intègrent perte de loyer suite à sinistre, litiges, impayés, sinistres etc
Vous devriez assurer vos arrières pour non seulement optimiser le modèle mais maximiser les chances réussite.

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[+6 / -1]    #12 02/05/2013 19h16

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ZX a écrit :

Vous pouvez me remettre +1 de réputation si vous avez compris ce que je viens d’écrire…

De deux choses l’une : soit vous avez vraiment le melon (complexe de supériorité), soit c’est une vaste blague et vous n’acceptez pas la contradiction et, au passage, sous-estimez largement les autres ! C’est sacrément gonflé.

Je passe sur l’élasticité-prix des loyers en fonction des prix de l’immo, c’est vrai que le lien n’est pas constant historiquement et très fluctuant. Une simple dégradation des conditions économiques suffit à expliquer NOTRE point de vue (pas uniquement le mien) : GBL, Range, moi-même etc. Pas que des idiots et idiotes donc Monsieur je sais tout (ou crois savoir tout).

Vous réussissez même l’exploit d’inverser la notion de risque et en effet ne COMPRENEZ PAS ce qu’on vous dit quand vous reprenez à tort l’exemple de GBL sur des locataires qui viendraient à ne plus payer leurs loyers (vous prenez un seul locataire ne payant pas dans votre cas alors qu’en % il y en aura plus puisque vous avez plus de locataires…). Le fond de votre argument est que vous raisonnez en valeur absolue au lieu de raisonner en pourcentage. Ou en tout cas vous n’expliquez pas pourquoi l’on devrait raisonner en valeur absolue et pas en % ! A affirmations extraordinaires, on attend des preuves extraordinaires.

Ce qui est le plus probable en cas de choc économique (même pas très important juste la continuation de la dégradation actuelle : un certain % de vos locataires qui tombent au chômage, etc.) ou alors en cas de choc "moral" (ce qui est un peu le cas en ce moment où la loi est de plus en plus du côté des locataires…) c’est que la distribution du risque soit LINÉAIRE et donc affecte en pourcentage tous les locataires ! Pas compliqué à comprendre quand même ?
Si vous avez 4 locataires et que 1 ne paie pas A CAUSE de ce choc (quel qu’il soit mais je rappelle qu’on raisonne sur des durées très très longues avec vos prêts long termes) ALORS dans le cas de 20 locataires cela représente 5 locataires qui ne paient plus (ET NON PAS un seul comme vous avez repris GBL et d’autres à plusieurs reprises sur ce forum). La différence est alors énorme : celui qui n’a qu’un seul locataire qui ne paie PLUS, peut sans doute faire le dos rond et compenser grâce à ses AUTRES revenus. Celui qui en a 5 qui ne paient plus… c’est une autre histoire il ne pourra pas compenser grâce à ses autres revenus. Il n’y a aucune raison en économie de penser qu’un risque ne serait pas linéaire.

On pourrait même arguer que ce risque est sur-linéaire en cas de choc économique ou moral.
Pourquoi ? Parce que si vous avez seulement 4 locataires à trouver dans un environnement économique dégradé (sachant que VOTRE temps est limité et ça ce n’est pas linéaire) vous aurez plus de facilités à en trouver 4 irréprochables que 20… cela dit je n’ai pas besoin de cette subtilité pour démontrer notre argument.

Votre jusqu’au-boutisme dans le "j’ai absolument raison sur tout et même sur l’ultra-endettement" est d’autant  plus surprenant que, je l’ai déjà dit, dans l’ensemble nous sommes bcp à pensez que vous avez raison, que vos explications sont très intéressantes, que la notion d’augmenter le cash-flow et d’optimiser la fiscalité sont logiques et pédagogiquement expliqués.

Mais tout cela a forcément un prix et quelques inconvénients, même si mineurs et même si cela n’annule en rien l’intérêt global de votre démarche. Et l’un de ces prix, est le retournement de conjonctures sur un seul type de "revenus" (les loyers français en l’occurrence) avec cet aveuglement de ne pas raisonner en pourcentage mais uniquement en valeur absolue, les conséquences d’un changement économique entre qqun qui a 4 locataires et qqun qui en a 20…

Cela étant le bénéfices / risques de votre solution est je pense aussi supérieur au bénéfices / risques de la solution prêt moyen terme maispas pcq les risques sont plus faibles, non, pcq les bénéfices sont nettement plus élevés que le surplus de risques pris. C’est ça le pire dans votre extrémisme verbal et argumentaire c’est que nous sommes d’accord à 95 % et que vous ne le voyez même pas ! Et méprisez les gens avec des "ne lis pas ne comprends pas" détestables. De même je suis très admirative de votre démarche mais pourquoi ne pas voir qu’il y a un surplus de risques même si, amplement contrebalancé par un surplus de bénéfices (donc un ratio de Sharpe qui augmente si on parlait en termes boursiers) ?!

Si cette fois, vous avez enfin compris mon explication et celle de GBL d’ailleurs (puisque même raisonnement), vous pouvez me mettre un +1… wink ce sera réciproque… (voire un +2 dans mon cas après m’être fait traité d’imbécile qui ne sait pas lire)

Dernière modification par StephBanquophobe (02/05/2013 19h18)

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[+1]    #13 02/05/2013 22h20

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@GBL :
J’attendais de devenir rentier pour passer marchand de bien et faire une opération par an. C’est sur le point de se faire. Mais acheter sous le prix du marché demande de gros efforts de recherche (réseau, petites annonces, enchères…)

@StephBanquophobe :
Désolé je n’avais pas compris que vous parliez en % vs valeur absolu (vous ne l’aviez pas écrit).
Personnellement, je prendrai une assurance pour mes biens en province. Mais le fait d’acheter sous le prix du marché me permet de louer à un loyer légèrement inférieur à la concurrence, et le fait de louer meublé donne une valeur ajoutée : un locataire choisira mon beau T2 avec écran plat et cuisine équipée plutôt que la même chose vide pour un loyer identique. Pour Paris par contre aucun scrupule, je loue le plus cher possible, la demande est trop forte de toute façon. Je vous remet donc le +1 du à mon incompréhension (sous 24h)


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[+1]    #14 04/05/2013 06h21

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J’ai envie de dire que le monde m’appartient mais ce serait un peu présomptueux…..

Par contre je suis certain d’être le premier sur d’éventuelles affaires …..wink

Philippe


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[+1]    #15 05/05/2013 12h14

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Philippe30 a écrit :

@Freya

Votre opération avec beaucoup de travaux vous permettra de faire du déficit foncier , c’est une bonne chose.

Concernant le micro bic je comprend votre démarche toutefois prenez garde que le plafond du micro bic est de 32.600 ( loyer et avances sur charges ).

Je ne parle pas de défiscalisation , terme pour les opérations avec réduction d’impôts pour les particuliers mais je préfère dire optimisation ou bonne gestion.

Vous avez bien mené votre barque  , vous indiquez pouvoir rembourser vos emprunts avec une seule vente ( après tout dépend du bien à vendre ) cela indique que vous avez peu d’encours de prêt.

Pourquoi ne pas envisager une vente d’un bien peu rentable pour disposer d’argent pour un apport sur une nouvelle acquisition pour laquelle vous pourriez déduire des intérêts d’emprunt ?

"L’amortissement ne se calcule pas sur la valeur de l’achat. Merci pour l’info. Car je n’ai justement pas réussi à le trouver sur internet. Les textes étaient flous. Or c’est une valeur essentielle."
Je n’ai pas trouvé les textes mais c’est ce que mon comptable m’a dis et à fait.

Dans le cas ou vous auriez fait une défiscalisation de Robien , Scellier d’un studio loué en nue ATTENTION car cette défiscalisation à une influence je crois me souvenir sur l’amortissement en meublé du bien ensuite car il faut alors tenir compte de la période défiscalisation pure et dure.

Philippe

@ philippe30

Je sais que le plafond MICROBIC est de 32000 euros, Ce qui me laisse suffisamment de marge de manœuvre pour racheter un troisième studio sans dépasser le plafond. Après, il me faudra changer de régime ou poursuivre mes acquisitions en régime foncier.

J’ai effectivement peu d’encours de prêts. En tout cas, d’après vos critères et ceux de ZX 6R, qui, si je ne me trompe, trouvera que je n’ai pas assez fait d’opérations ou optimisé ma fiscalité. (cf autre fil sur investissement locatif). Avoir peu d’encours de prêts est un choix que j’assume. Et je compte faire beaucoup d’autres acquisitions.

Dans le débat qui oppose emprunt long avec cash flow positif (ZX6R) et emprunt court avec des mensualités forcément plus lourdes (Range19), je suis entièrement d’accord avec ZX6R, c’est vrai, c’est la meilleure façon de procéder mais….. je finis toujours par faire ce que fait Range19. Je sécurise mes biens en soldant le prêt et je relance une autre opération derrière.

Et dans les nombreux arguments qui ont été échangés entre les deux, il y a une chose dont vous parlez peu : L’âge et la situation de l’emprunteur.

@ ZX 6R : Emprunter sur 25 ans, OK, c’est intelligent fiscalement mais la banque REFUSE quand vous avez passé un certain âge. Ce n’est pas encore mon cas, mais je le vois avec d’autres. Bientôt, que je le veuille ou pas, je n’aurai pas d’autre choix que d’emprunter sur des périodes courtes. Sinon, la banque ne me fera pas le crédit.

De même, pour la situation de l’emprunteur, je suis free lance avec des revenus fluctuants et les banques peuvent se montrer très frileuses avec nous. Devinez ce qui les rassure : Mon patrimoine DEJA PAYE  parce que je deviens, à leurs yeux, forcément solvable.

Si j’avais eu 15 biens immobiliers avec 15 emprunts sur 25 ans, la banque aurait bien vite refusé de prêter au delà du troisième ou quatrième emprunt. Car elle aurait estimé que j’étais trop exposée. Même avec un cash flow positif.

En ayant soldé mes premiers prêts, j’ai sécurisé mes biens, j’ai des revenus fonciers et micro BIC qui me servent à payer des travaux en foncier (donc, fiscalité légère pour l’instant et pour encore 3 ans) et qui me servent de tremplin pour la poursuite de mes futures acquisitions.

Autre point positif : la future baisse de l’immobilier ne me fait pas peur, au contraire, elle m’éloigne de l’ISF et ma valeur locative ne changera pas ou peu. Avoir terminé de payer certains biens me permet de ne pas craindre de devoir vendre au mauvais moment (mais de toute façon, je n’ai pas l’intention de vendre)  à perte et de devoir encore solder un prêt derrière.

Mais en tout cas, je trouve que vos débats sont très intéressants pour tous. Peu importe que vous ne soyez pas d’accord entre vous. C’est justement le but du forum, de discuter…et de permettre aux autres d’analyser vos arguments. Et de réfléchir.

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[+1]    #16 13/05/2013 11h21

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"Quand, sur plusieurs appartements, on a un mélange de meublés et non meublés…", c’est pas bien compliqué : On déclare en BIC le bénéfice fiscal [*] de l’activité location meublée, et on déclare comme revenu foncier le revenu des biens loués nus (en y imputant les charges déductibles).

[*] obtenu à partir du bénéfice comptable, après réintégration éventuelle des montants qui ne peuvent être pris en compte au niveau du résultat fiscal (par exemple : un amortissement ne peut pas générer de bénéfice, mais au mieux amener le bénéfice fiscal à zéro, le solde étant alors reporté).


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[+1]    #17 04/04/2014 12h11

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Bonjour,

Je souhaite dans ce sujet réunir la liste des frais qu’on peut déduire dans le cadre du LMNP.

Quelques "anecdotes" m’ont poussé à le faire et je me suis dit que cela ne doit pas être une évidence pour tous.

1- En S2 2013, alors que j’ai rénové un studio, je me suis apperçu que j’ai fait beaucoup de km. J’ai simplement posé la question à mon comptable. Finalement j’ai mis en charge l’équivalent de 1000km.

2- Mon comptable m’a indiqué qu’il est possible de déduire des frais de bouche et d’hébergement pour les AG. y a t il d’autres circonstances ? Les frais de bouche le jour où on est sur le chantier pour faire des réparations dans le bien par exemple.

3- Dans mes projets, je compte acheter un petit véhicule utilitaire (au nom propre) si mon prochain achat demande une rénovation importante > 150m². Y a t il moyen de l’amortir dans ce cadre ? déduire les frais relatifs à l’entretien de ce véhicule ?

4- Frais de prospection : dans le cadre de la prospection, il y a l’éventualité de participer aux enchères juridiques pour lesquels il faut prendre un avocat. Ces frais d’avocat peuvent ils être déductibles pour ce statut ?

Certainement il y a d’autres cas auxquels je n’ai pas pensé.

Ici, l’idée est de lister les frais déductibles (outre assurances, travaux, petites fournitures, intérêts de prêt, etc) de manière centralisée et les justifications pour être "irreprochable" sur le plan comptable et fiscal.

à vos claviers.

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[+1]    #18 01/06/2014 06h27

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5.1% sont déductibles voir ici
Impots.gouv.fr - Prélèvements sociaux

La CET est déductible.

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[+1]    #19 28/04/2015 17h17

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Concernant l’application de la méthode des composants, j’avais déjà mentionné l’existence d’un tableau avec des exemples de décomposition pouvant être utilisés cf. message 53 de cette file de discussion :

Comptabilité à distance pour LMNP : comptable par Internet ? (3/5)

Oz a écrit :

Pour compléter mon précédent commentaire voilà ce qu’en dit la documentation Lefebvre :

Situation des immeubles

3000L’application aux immeubles de la méthode par composants comporte certaines spécificités que nous récapitulons dans la présente rubrique. En vue de la décomposition du patrimoine immobilier, il est recommandé, dans un premier temps, de classer les immeubles de l’entreprise en fonction de la qualité et de la nature de la construction puis, dans un second temps, de prendre en compte la nature des composants. La nécessité de décomposer les immeubles s’impose dans la plupart des situations, étant précisé que l’appréciation du caractère significatif des éléments qui le composent est menée indépendamment de l’activité principale de l’entreprise.

3005L’élaboration d’une typologie des immeubles en fonction de la qualité et de la nature de leur construction permettra ensuite d’établir une nomenclature des familles de composants. Ainsi, par exemple, une entreprise qui détient un patrimoine immobilier diversifié et substantiel peut classer ses immeubles selon leur nature : immeubles à usage industriel, commercial, d’habitation ou de bureau. Au sein de chacune de ces catégories des sous-distinctions peuvent être établies en fonction de l’ancienneté du bâtiment et, le cas échéant, de la qualité de la construction. Au sein de chaque catégorie d’immeubles ainsi définie, il importe que la décomposition soit homogène en fonction de leur affectation spécifique. Pour la définition de la liste des composants la plus adaptée, les entreprises peuvent s’appuyer sur des expertises externes menées par catégories d’immeubles.

3010La deuxième étape dans la décomposition de l’immeuble consiste à adapter la « décomposition technique » de celui-ci. Ainsi, pour un immeuble à usage commercial utilisé dans le secteur de la grande distribution (par exemple abritant un supermarché), les installations de sécurité et de surveillance peuvent être constitutives d’un composant autonome. Il en va de même pour un établissement bancaire. Ainsi, pour des immeubles de qualité moyenne, il pourrait être considéré que la façade ou la toiture ne devraient pas faire l’objet d’une utilisation différente de celle de la structure. Une solution différente peut être mise en oeuvre pour des immeubles de bonne qualité.

3015La définition de la liste exacte des composants peut être opérée en deux étapes. Après avoir déterminé des composants principaux (second oeuvre, équipements techniques, et aménagements intérieurs), l’entreprise peut envisager l’éclatement le plus opportun de ces éléments (équipements techniques et aménagements intérieurs notamment) en fonction des caractéristiques physiques et de l’affectation de l’immeuble.

3020Par ailleurs, s’agissant des immeubles, l’administration a admis que les entreprises peuvent se référer à deux études sectorielles, l’une réalisée par les organismes de logements sociaux et l’autre par la fédération des sociétés immobilières et foncières (avis CNC 2004-11 du 23-6-2004) (voir annexe à BIC-X-75200 s.).
Inst. 30 décembre 2005, 4 A-13-05 n° 36 ; BOI-BIC-CHG-20-10-10 n° 160, 12 novembre 2012.

Et pour la décompostion :

Dernière modification par oz (28/04/2015 17h19)

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[+1]    #20 26/05/2015 10h26

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Si vous déclarez au foncier (le délai est celui de votre déclaration IR) vous êtes obligé de rester à ce régime durant 3 années. Cela ne vous empêcherais pas de déduire les travaux (au réel) mais d’amortir le bien, c’est certain. De plus, si vous avez un bail de meublé la situation n’est pas correcte légalement.

A votre place je plaiderais la clémence et l’ignorance auprès des impôts en demandant une déclaration BIC tardive (vous avez en gros 3 mois de retard pour l’expression du souhait et 1 mois pour la déclaration). Je courrais auprès du greffe du tribunal de commerce m’inscrire LMNP(en précisant bien date de début d’exploitation 08/14) et trouverais en expresse un comptable pour faire une déclaration au BIC.

Dans tous les cas vous n’auriez pas déjà du payer la CFE (exempt 1ère année, puis fin d’exercice ensuite)
Bon courage !

Dernière modification par DDtee (26/05/2015 10h34)


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[+1]    #21 09/06/2015 22h13

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Oui elle propose d’amortir le bien à sa valeur lors du passage en meublé. Le bien a été acheté il y a quelques temps, les travaux sont déjà faits, elle propose une solution logique.

Si par contre vous décidiez de faire une déclaration rectificative (une création du statut meublé en retard), dans ce cas il serait possible de prendre en compte les travaux.


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[+1]    #22 24/08/2015 15h06

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Bonjour,

Les deux activités sont fiscalement distinctes : civile pour la location nue et commerciale pour la location meublée.

La première se déclare sur une 2044 et se reporte sur votre 2042 §4, la seconde se déclare sur les liasses 2031, 2033 et se reporte sur votre 2042 C pro §LMNP.

Il n’y a donc aucune compensation fiscale entre les deux activités.

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[+1]    #23 01/02/2017 17h41

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robby77 a écrit :

- frais de déplacement : à mettre en charges déductibles sur le BIC pour les frais réellement engagés

Juste sur ce point, attention de compter les frais de carburant BAREME - RSA - BA - BIC - BNC (sous conditions) - Frais de carburant en euro au kilomètre - Barèmes applicables pour l’année 2015 beaucoup moins intéressant que les indemnités kilométriques BAREME - RSA - BNC - Barèmes d’évaluation forfaitaire du prix de revient kilométrique applicables aux automobiles et aux deux-roues motorisés Il semble que cet élément devient sensible pour le fisc.


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[+2]    #24 20/04/2018 18h50

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@tiber33 :

non, tout ce qui est avant 10700 dans votre texte n’est pas bon. vous faites beaucoup d’erreurs de vocabulaire et de concepts.

Déjà, en location meublée, vous êtes imposé en BIC. On raisonne donc comme une entreprise : "recettes", "charges". Si vous êtes au réel, ajoutez : "amortissements". Bannissez donc de votre vocabulaire : revenu foncier, déficit foncier, etc.

Recettes = tout ce qui rentre : loyers CC (et non pas HC) et autres recettes possibles (indemnité d’assurance par exemple).
Charges : tout ce qui sort.
Amortissement : tout ce qui est un investissement durable (par opposition à une charge récurrente). Par exemple, vos 15 k€ de travaux s’amortissent. Cf notamment : LMNP : différences entre charges et amortissement ?

Sur l’amortissement : la valeur de votre bien est ventilée en "composants" : le terrain (ne s’amortit pas), le gros oeuvre (s’amortit sur une durée longue), etc. jusqu’aux meubles qui ont la durée la plus courte.

Pour chaque composant, il n’y a pas une durée unique et gravée dans le marbre. Il y a plutôt une fourchette, qui va être communément admise et n’est pas susceptible d’être remise en cause par l’administration fiscale. Par exemple, pour des meubles, c’est entre 6 et 10 ans. C’est votre expert-comptable et/ou vous qui choisissez la durée à retenir pour chaque composant. Mais votre choix est limité car, plus on est "dans la norme", moins on risque un redressement fiscal.

Sur ce sujet, lisez : Comment amortir un bien immobilier en location meublée ?

Enfin, en LMNP, votre déficit éventuel peut être reporté 10 ans et ne peut être déduit que des revenus de même nature. Il va donc falloir avoir du revenu BIC positif, les années suivantes, pour "consommer" ce déficit reportable. Mais comprenez qu’il n’y a pas de raison d’y avoir un déficit énorme, si vous amortissez vos dépenses comme vous y êtes obligé par les règles comptables.
Exemple avec vos 15 k€ de travaux :
1) vous ne les amortissez pas, vous avez 15k€ de dépenses la première année (en plus de toutes les autres dépenses), ça vous fait un déficit énorme la première année et vous vous dites "ouh là là, est-ce que je vais réussir à consommer tout ce déficit avant la limite des 10 ans de report" !
2) au contraire, vous les amortissez, et il se trouve que ces travaux sont sur des composants qui s’amortissent sur 15 ans. Ca ne vous fait plus que 1000 € par an, pendant 15 ans. Vous voyez que la perspective d’avoir un déficit abyssal s’éloigne, lorsqu’on amortit les dépenses conformément aux règles.

Sur la recherche d’informations : manifestement, papillonner sur plein de sites, de Youtube à Legifrance, n’est pas la bonne méthode. Pour bien comprendre, vous auriez intérêt à lire UNE (ou deux…) source d’information bien structurée, et de la lire plusieurs fois jusqu’à ce que vous ayez bien compris, plutôt que de vous disperser entre des sources diverses, de qualité variable voire douteuse (youtube…). Entre youtube (facile d’accès mais imprécis) et le texte de loi sur legifrance (précis mais difficile à comprendre), il y a de très bons sites de vulgarisation :
LMNP - avantages fiscaux - Loueur en meublé non professionnel : avantages fiscaux | De Particulier à Particulier - PAP
Les 6 avantages du statut de LMNP Je déclare mon meublé
Location meublée non professionnelle (LMNP) : régime fiscal
et le blog patrimoine cité plus haut dans ce message.

Si vous lisez attentivement ces sites, ou disons au moins 2 d’entre eux, ou bien, encore mieux, le livre de Me Le Boulc’h dans sa dernière édition, vous saurez tout ce qu’il y a à savoir sur le sujet de la location meublée et de sa fiscalité.

Dernière modification par Bernard2K (20/04/2018 19h26)


Les vacances sont finies, au travail !

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[+1]    #25 29/04/2021 18h25

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Vous devriez trouver des réponse avec celà et ceci. Il vous faut remplir un formulaire POi 0 pour déclarer le début de l’activité de location meublée (et pas seulement si vous voulez déclarer "au réel", me semble-t-il).

Vous ne serez pas le premier à le faire avec un peu de retard (mais faites le à présent rapidement)…


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