Les articles publicitaires "masqués" sur les différents sites boursiers…

InvestisseurHeureux a écrit :

C’est très courant sur Internet.

Je refuse quasiment chaque semaine des propositions d’articles clé en main écrits par des "annonceurs".

Les magazines papier ne sont pas en reste avec leur "publireportage" ou leur rubrique "shopping"…

En même temps, quand on ne paye pas ou pas cher pour avoir de l’information, il ne faut pas s’attendre à autre chose.

C’est comme la pâtisserie surgelée vendue en boulangerie, c’est "du fait maison industriel…"
La réglementation existe mais très peu la respecte.

Dans le cas évoqué sur cette file il s’agit de confiance et de tromperie en matière économique et je trouve cela plus dommageable car cela met en doute la probité d’une partie des médias.

Je vous invite à lire cet article intitulé réquisitoire contre les médias qui se font payer pour encenser des startups.





Dans le cas évoqué, il s’agit des magazines capital et challenges qui ne sont pas vraiment gratuits.

Quand je lis ce type d’article sur ces magazines, je pensais sincèrement que les entreprises citées l’étaient pour leurs qualités et non parce qu’elle avaient achetées une place et je ne me définissais pas jusqu’à maintenant comme un lecteur naïf…

après boursier.com, je vais dorénavant boycotter challenges et capital

Un plateau repas élaboré par Jean-Michel Lorain quand même, ça mérite d’être signalé.

Cela me fait penser à un client qui ne voulait investir que dans les SCPI recommandées par Mieux Vivre votre A…. et dont la SCPI top classement était une SCPI d’une petite société de gestion de quelques dizaines de millions d’euros avec une rentabilité dans la moyenne. Cette société de gestion avait même classé deux de ses SCPI dans les SCPI recommandées et en plus elle avait deux belles pages de publicité dans le magazine.

Coïncidence sans doute….

Carpediem

Pour ceux qui se demande combien coûte un "publi-reportage", terme pudique pour parler d’une publicité habillée en article.





2000 euros HT le quart de page et 3500 euros HT la demi-page.

Pour ce prix-là, vous avez droit à un photographe et un rédacteur, et ensuite de mettre "Paru dans Voici" sur votre site ou vos fiches produit.

Et le pire, c’est qu’en comparaison de la publicité Google Adwords ou Facebook, ce n’est pas si cher, si votre cible est féminine.

Il y a la même chose à la télé, vous pouvez vous faire inviter par BFM, avoir droit à un publi-reportage, un article élogieux …

Les escrocs du diamant l’ont bien compris à l’époque des "diamants d’investissement".

Comment les escrocs du diamant ont infiltré les médias français > Warning Trading

Investir dans le diamant avec Diamepargne

Euro-diamants.com : investir dans le diamant avec euro-diamants.com - Arnaque ?




Petites arnaques n°95 : diampatrimoine.com > Warning Trading

C’est de l’e-sbrouffe

Questions fréquantes

Pourquoi l’inscription à l’Élection du Service Client de l’Année est-elle payante ?

    Chaque participant paye des frais d’inscription liés à la réalisation de l’étude par notre partenaire BVA. Cela comprenant les 225 tests clients mystères, la remise d’un rapport d’étude des résultats détaillés et une réunion de restitution en face à face d’environ 1h15.

Service client de l’année ? Wikipédia

En 2010, Free a remporté le prix Élu Service Client de l’Année dans la catégorie Opérateurs de Téléphonie fixe et Internet lors d’une étude réalisée par BVA-Viséo Conseil10.
Cependant Free était le seul à concourir dans sa propre catégorie. En conséquence l’opérateur SFR a attaqué la société organisatrice (Viséo Conseil) au motif que le prix était trompeur.

Dans son jugement en date du 11 septembre 2012, le Tribunal de commerce de Paris condamne la société Viséo Conseil pour « pratiques trompeuses ayant causé un préjudice à SFR » et à lui verser 300 000 € de dommages et intérêts11. Le Tribunal précise également que la dénomination « meilleur service client de l’année 2011 » est trompeuse, alors que le prix est décerné suivant des tests réalisés en 2010. La société Viséo Conseil a fait appel de la décision13.

Suite à cette décision le règlement de la manifestation a été modifié. Désormais chaque catégorie comporte au minimum 3 entreprises et certaines catégories comptent jusqu’à 11 participants5.

Il y a une flopée d’articles élogieux sur Trade Republic en ce moment sur les différents sites internet et certains indiquent que c’est de la publicité, d’autres indiquent pudiquement que c’est un contenu externe, quand d’autres sites ne disent rien mais le caractère publicitaire se voit via les liens sponsorisés dans l’article.

Par Trade Republic
Investir dans l?économie réelle avec Trade Republic ? Une révolution pour votre épargne ! - Mieux Vivre Votre Argent

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Bourse : l’investissement automatique programmé ou le risque maîtrisé dans la durée

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Trade Republic démocratise l’investissement en Bourse

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Trade Republic : la pépite qui veut révolutionner l?investissement

Dernière modification par Oblible (09/06/2021 15h09)

InvestisseurHeureux, le 09/06/2021 a écrit :

Ma TPE vient d’être démarchée pour faire du placement produit dans une série de France TV.

8000 euros HT pour qu’un de nos produits apparaissent dans deux séquences à l’écran.

Je savais évidemment que ça existait, mais c’est amusant d’être démarché.

Plus ça va, plus je me rends compte à quel point tout est payant, et qu’il n’y a pas de hasard si on parle de vous dans les médias, quels qu’ils soient.

Dans le Canard Enchaîné de cette semaine :

Une preuve de plus que même des articles non siglés "sponsorisés" peuvent quand même l’être en réalité.

"Story Killers" : une start-up toulousaine propose de présenter des publi-reportages comme de vraies informations

Une start-up toulousaine propose de présenter des publi-reportages comme de vraies informations

Une société toulousaine offre à ses clients la possibilité de publier des publi-reportages dans de grands médias sans que la mention "sponsorisée" n’apparaisse. Une forme de blanchiment d’informations contraire à la règlementation.

Au bout d’un an, sa petite affaire tourne si bien qu’elle dispose d’"un réseau de 200 médias", dont "une trentaine particulièrement influents". Mais Marc de Zordo voit plus grand. À 31 ans, il crée une entreprise qui se présente comme un intermédiaire entre annonceurs et éditeurs. Le concept de Getfluence prend forme. Son fondateur le résume ainsi : "Permettre aux entreprises de faire la Une des plus grands médias d’Europe", tout en prenant au passage une commission de 30%.

L’annonceur, qui veut placer son publireportage, peut alors effectuer une recherche dans une liste de sites d’éditeurs, avec des tarifs qui vont d’une centaine d’euros à plus de 40 000 si l’on veut être publié sur les sites les plus influents ou les plus fréquentés. Mais là où le bât blesse, c’est qu’on lui propose une option assez étrange : la publication d’un article sans qu’apparaisse la mention “sponsorisée”. Une option que le catalogue propose pour plus de 3 000 sites en France, et plus de 17 000 dans le monde.

Dernière modification par Oblible (20/12/2023 19h29)