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[+1]    #1 17/08/2011 10h49

Membre (2010)
Réputation :   4  

J’ai eu de la chance de visionner deux formations (celle de jean de webmarketing junkie et celle du marketeur français), gentiment offert par mes lecteurs.

1- La vente de son propre produit est la base des revenus de certains sites.

2- L’affiliation et la vente de produits d’autres personnes en touchant une commission.

3- Le CPC (cout par clic). Qqun clique sur une pub et tu gagnes qques centimes d’euros.

4- Réaliser des articles sponsorisés.

5- Etre sponsorisé par un grand groupe.

6- Recevoir des dons. Le site de Paul JORION récolte plus de 2000 euros mensuels.

7- Vendre des liens mais à déconseiller vis à vis de google.

La base est quand même de réaliser un site qu’on aime et de ne pas être trop marketeur, à vouloir trop gagner d’argent au début. Le plaisir doit être la base et écrire et faire partager son expérience en sont!

PS: Philippe, tu peux enlever les noms des 2 personnes citées si cela pose problème. No soucy! smile


Jerome du blog capital story

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[+1]    #2 19/08/2011 22h24

Membre (2011)
Réputation :   6  

Je me suis lancé il y a 2 ans et demie dans la création d’un site Internet.

L’idée est venue en observant le marché des prestations artistiques: beaucoup d’évènements - mariage, anniversaire, soirée d’entreprise, fête d’association, fête de village, enterrement de vie de garçon, soirée concert dans un bar, lancement de produit… et bien souvent pas de réseau artistique pour les organisateurs qui ne font qu’un à 2 évènements par an.
De l’autre côté, beaucoup d’artistes ayant des prestations à proposer et une difficulté pour les organisateurs à sélectionner leurs artiste, en général grâce au bouche à oreille, mais sinon livré aux sites d’artistes non standardisés sur le net.

L’idée a donc été de créer un site ou les organisateurs pouvaient venir trouver leurs artistes et par un système de feedback après la prestation, créer cet effet de bouche à oreille.

Nous avons travaillé à 2 pendant 1 an et demi sur l’étude de marché des milieux organisateurs/artistes, le schéma d’utilisation du site, la création du réseau par les réseaux sociaux (40’000 contacts ciblées par ce moyen), le choix de développeur, la conduite du projet de développement, la structure juridique de la boîte, les business plan pour le financement.

Le site est finalement sorti en début d’année après beaucoup de labeur et d’argent investi. Nous avons bénéficié à sa sortie de tout le travail de réseau que nous avions construit en amont, également dans les médias avec des articles dans les journaux et un reportage dédié sur la 1ère chaîne de télévision Suisse Romande.

Le site nous a pour l’instant rapporté de quoi faire un restaurant, mais attention, un bon avec vin et tout smile
Le projet n’est pas mort et je pense sérieusement qu’il a encore du potentiel, mais ce n’est clairement pas la success story dès le lancement. Le plus difficile est de se faire connaître, sans les réseaux sociaux, ça aurait été véritablement la misère pour nous.

Si tu veux jeter un oeil, voici le lien du site : www.simplebooker.fr

Après cet expérience, mes conseils sur l’Internet seraient exactement les même que ceux de 37Signal dans leur bouquin très concis et efficace et que je considère comme la bible du lancement d’un site Internet : Getting Real.
Fais le plus simple possible, va à l’essentiel sans penser à toutes les options à la place des utilisateurs, ton business plan changera au fil du temps, l’essentiel est d’avoir du traffic, tu auras tout le temps d’y réfléchir ensuite.


Trouvez vos artistes sur www.simplebooker.fr

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[+3]    #3 12/01/2012 00h25

Membre (2012)
Réputation :   3  

Même si la discussion date un peu, je me permets d’intervenir car je pense pouvoir amener mon vécu.

Je travaille dans l’internet depuis dix ans.  J’ai effectué des dizaines de tests : la création de sites internet, la vente de l’Ebook, l’affiliation en passant par le E-commerce.

Aujourd’hui, je vis très confortablement grâce à internet grâce à 2 sociétés que j’ai créées.  Avec la première société, je propose des prestations de référencement de sites web et de conseil web marketing.  Avec la seconde société, j’applique mes "méthodes" via la gestion de plusieurs boutiques E-commerce.

Potentiellement, tout est possible sur internet mais dans la réalité, c’est délicat.

Chronologiquement, j’ai commencé par la création de sites internet pour des commerces, des associations, des sociétés diverses,…  Ma conclusion, au bout de 3 ans, a été que le marché était hyper saturé.  En conséquence, certains bradent leur prix (sans parler de la concurrence venant d’Inde, de Tunisie ou des Philippines qui sacrifient littéralement les prix, voyez par exemple ce qui se passe sur des plateformes comme Progonline ou codeur.com).  Bref, il vaut mieux être client que webmaster !  Si vous êtes client, il faut absolument faire jouer la concurrence et éviter les agences web au profit d’un freelance qui pourra réaliser le même travail pour 2x moins cher.  D’ailleurs, certaines agences sous-traitent à un freelance puis facturent le double au client.

DONC : méfiance au niveau des prix des agences, préférez un freelance et faites jouer la concurrence.

Par ailleurs, il existe de nombreuses solutions open source (gratuite) bien meilleure que les solutions propriétaires des agences : Wordpress, Joomla, Prestashop (E-commerce),…

L’idéal est donc de trouver un freelance qui installera et customisera pour vous une solution open source.

En parallèle à la création de site internet, j’ai testé la vente d’ebooks (il y a 9 ou 10 ans).  Ce fut LA révélation, ce test m’a convaincu d’une chose : la vente direct d’un produit sur internet fonctionnait.  Des gens achetait mon ebook.  Toutefois, mes bénéfices étaient "mangés" par mes frais publicitaires.

Attention, je différencie bien la vente directe sur internet à travers un site web de la vente d’une prestation en rapport avec internet comme la création d’un site internet, la vente d’espaces publicitaires sur internet ou le référencement.  Ce sont à mon sens deux processus de commercialisation différents.

J’ai ensuite lancé un premier site E-commerce de vente de T-shirts.  J’en suis arrivé à la même conclusion : la vente sur internet fonctionnait mais le problème de marge mangée par les frais publicitaires (Google Adwords dans mon cas) persistait.  En parallèle, j’ai énormément appris durant cette période au niveau du référencement de site internet.  Pour l’anecdote, j’avais payé plusieurs milliers d’Euros une "agence spécialisée" (Brioude référencement pour ne pas la nommer) pour des résultats très mauvais.  Je me suis donc auto-formé puis été formé par deux professionnels français et américain (sorte de coaching).

J’ai donc réfléchi à cette problématique de marge mangée par les bénéfices et j’en suis arrivé aux solutions qui aujourd’hui me font gagner de l’argent via mes sites E-commerce :
- Trouver d’excellents prix d’achat pour pouvoir vendre ces produits moins chers que les concurrents sur internet (ou en tout cas aux mêmes prix)
- Vendre des produits avec de fortes marges
- Vendre des produits chers (au-dessus de 60 ou 70 €) afin que la marge ne soit pas mangée par les frais publicitaires (En résumé, on considère en moyenne que l’on fait 1 à 2 ventes pour 100 visites.  Une visite provenant d’Adwords coûte en moyenne 0,20 €.  Donc, les produits doivent avoir une marge minimum de 20 €, sauf produit exceptionnel).
-  Promouvoir ses produits via le référencement naturel, les liens sponsorisés, les comparateurs de prix et les plateformes (eBay, Amazon, Rueducommerce,…)
- Affiner au maximum ses campagnes de publicité on-line

Pour résumer, je dirai qu’internet permet de tester ses idées pour quelques centaines d’Euros et de réaliser des micro-études de marché.  Ne vous en privez pas !  Au contraire d’un magasin physique, vous pouvez tester votre produit sans prendre de risque.  Votre E-commerce qui vous a coûté 500 € ne marche pas ?  Essayez de comprendre pourquoi ?  Prix trop élevé, pas assez de trafic ?  Corrigez vos erreurs et persévérez !

En tout cas, évitez absolument de dépenser 10.000 ou 20.000 € dans la création d’un site sans avoir testé un minimum sa rentabilité.  Pour ma part, je n’ai JAMAIS investi cette somme alors que mes sites E-commerce font plusieurs centaines de milliers d’Euros par an de chiffre d’affaires.

Distinguons également le E-commerce des prestations de services (référencement par exemple) pour lequel, dans mon cas, la commercialisation est tout à fait différente (bouche à oreille "physique", prescription,…).

Voilà, ce sujet me passionne… mais je m’arrête là !

PS : ceci est mon expérience personnelle et ne signifie en aucun cas qu’un business internet marche mieux qu’un autre.  Pour reprendre l’exemple des eBooks, ce business fonctionne très bien pour de nombreuses personnes.  Tout est une question de compétences (ou d’absence de compétences) dans certains domaines.

Dernière modification par xavier1977 (12/01/2012 00h39)

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[+1]    #4 16/05/2012 18h45

Membre (2012)
Réputation :   2  

picrate a écrit :

Tu as pensé au portage ?

Oui, et j’ai concacté celle qui semblait la plus spécialisée dans le commerce en ligne. Il s’est avéré que techniquement c’était tout bonnement impossible de passer par eux. Ils ont des fonctionnement classiques pas adapté à des micro payement et déclenchement d’un système automatisé pour le client dès le payement efféctué. A contrario, les systèmes comme paypal ou les banques ont des API qui permettent de développer facilement ce qu’on veut.
J’ai envisagé le portage uniquement pour éviter les possibles dépassement de plafond.

Philippe30 a écrit :

Beaucoup de blabla et de volonté du secret , je laisse les autres vous répondre

vous me citez sans m’avoir lu puisque j’indique pourquoi je ne donne pas de lien.
Je ne suis pas hors sujet, je relate une expérience et ses corrolaires complexes, j’ai aussi des interrogations et l’échange sur un forum peut parois permettre d’y répondre, avec un apport mutuel. Je ne suis pas là pour satisfaire votre curiosité.

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[+1]    #5 21/05/2012 19h24

Membre (2012)
Réputation :   2  

Bonjour L’autre Guillaume.

Merci, je vous contacte un peu plus tard, je vais finir de lire votre présentation, diable, vous êtes aussi bavard que moi smile

Il y a beaucoup de choses qui ont étés dites dans ce sujet sur lesquelles j’ai envie d’apporter ma petite contribution.

On a vu des gens qui expliquaient avoir un commerce en ligne et payer de la publicité pour attirer le chaland, et aussi cette conclusion que dans une concurrence féroce, c’est difficilement rentable.

A coté de ça, il y a des gens qui voient internet comme un moyen d’apporter des choses nouvelles, service plus souvent que produit. Alors on peut imaginer quelque chose en souhaitant que cela corresponde à un besoin. Il y a un exemple dans ce sujet d’une tentative de ce genre dont le résultat semblait décevant (un diner au restaurant en guisse de bénéfice)
Et plus compliqué à trouver: dégotter le besoin existant auquel personne n’a encore répondu. Ces besoins nouveaux sont souvent liés à la paupérisation générale, à la crise économique. Exemple, ces gens qui ont créés récemment un site permettant le partage des machines à laver et dont les médias ont parlés. Succès immédiat. Donc souvent l’idée est très simple.

J’évoque ceci car justement quelques messages plus haut, je disais justement pourquoi le portage ne peut me convenir, ni aux gens dans mon cas. Donc l’idée est là: il y a peut être un besoin existant et personne ne semble y avoir répondu.

Je développe:

Le portage salariale est un ensemble de services, souvent destinés aux professions libérales. On proposera par exemple à un conférencier de le décharger d’un tas de tracasseries, de s’occuper des conditions contractuelles, de la facturation, ect….

Dans mon cas à moi qui est peut être celui de beaucoup d’autres, il me servirait surtout à ne pas limiter mon chiffe en permutant une partie de celui ci sur du portage. A noter qu’il faudrait être certain que c’est bien toléré par le système fiscale.
Je n’ai pas besoin de système de facturation (les micro payements n’y sont pas soumis), et Paypal fait très bien des factures, pas de tva, pas de comptabilité. Donc je payerai très cher une prestation dont je n’utiliserai pas le dixième de ce qu’elle m’offre. Vous me suivez ?
En fait, ce qui n’existe pas chez les "porteurs", c’est quelque chose de tout bête que Paypal où les banques proposent pourtant.
Un service en ligne doit pouvoir être activé immédiatement de façon informatisé dès que le payement est efféctué par le client.
Au niveau informatique, c’est relativement simple. Paypal ou les banques proposent ce que l’on nomme une API. C’est le "language" avec lequel vos scripts vont communiquer.
Cela se passe ainsi:
Le client fait le payement en passant par votre site. Paypal va alors envoyer à votre site un code pin que l’API vous aura permis d’interpréter, votre serveur sera ainsi "avisé" que le client Mr XXX vient de souscrire à un produit. Donc vos scripts peuvent alors permettre à ce client d’utiliser le service, quel qu’il soit, géré par votre site. Voila une entreprise de portage à créer, après étude de marché. Une idée en l’air. On passe certainement à coté d’un tas d’idées tous les jours, il faut être attentif à chaque fois que quelqu’un dit qu’une solution ne lui correspond pas, comme je l’ai fait plus haut à propos du portage,  ou qu’il n’en a pas.

A propos de Paypal toujours, il a été dit que les frais sont élevés. C’est vrai, mais peu de gens savent qu’il existe un système de barèmes de ces taux, fonction du chiffre mensuel.
Pour l’activer, avec un délai de trente jour après la demande, il faut justement dépasser pour un mois le premier échelon de ce barème. Supposons qu’un mois vous ayez dépassé le chiffre voulu, (2500 € actuellement pour la première tranche du barème), vous faites alors la demande à Paypal, un mois après si votre chiffre mensuel dépasse toujours une certaine somme, le mois suivant les commissions sont moins importantes. Par contre, si un mois après votre chiffre est inférieur, vous perdez pour le mois suivant ce tarif avantageux. Mais vous n’aurez plus besoin de refaire une demande, c’est automatique après la première. Ce n’est peut être pas clair mais bien expliqué sur le site de Paypal pour ceux que cela pourrait intéresser.

Je voulais dire aussi que je ne considère pas que créer un site dans l’espoir d’en retirer quelque chose est un investissement à proprement parler. En acheter un qui est rentable, oui, mais cela revient à acheter une entreprise.
Mes soucis s’arrangent un peu mais je n’en ai pas terminé avec les tracasseries de l’URSAFF et du RSI, il y a de quoi décourager les gens. Entreprendre en France, c’est vraiment un sacerdoce.

j’interviendrai encore pour parler un peu de référencement.
A bientôt

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[+1]    #6 03/03/2015 10h23

Membre (2014)
Réputation :   56  

mercators a écrit :

vous avez raté une réforme, pour les EURL les dividendes sont soumis aux cotisations sociales pour la part excedant 10% du capital social.

cdlt

La réforme date de 2013. Le message auquel vous répondez est de juillet 2012. wink

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[+1]    #7 08/03/2015 17h04

Membre (2015)
Réputation :   1  

En gros après avoir choisi le thème d’un site (par lequel je suis intéressé, je ne fais pas ça que pour l’argent), construire un site consiste en:

- créer le site en lui même (mais cela est rapide, moins d’un jour)
- ajouter du contenu sous formes d’articles avec liens affiliés vers Amazon
- créer de l’activité autour du site sur les réseaux sociaux
- éventuellement, créer des produits numériques en lien avec le contenu, par exemple des eBooks
- créer du contenu multimédia: vidéos/podcasts/etc
- si le site s’y prête, évoluer vers une partie eCommerce

Evidemment on est loin de l’approche ’investissement’, le processus prend en général 6 mois/1 an avec d’avoir une source de revenus décente.

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[+1]    #8 27/03/2015 19h47

Membre (2013)
Top 20 SCPI/OPCI
Réputation :   124  

MartinGale a écrit :

Les critères de Google sont nombreux, obscures, mouvants et il est de plus en plus difficile de se positionner sur des thématiques populaires sans passer par les résultats sponsorisés Google. Autrement dit, maintenant qu’ils ont le monopole de la recherche sur internet, vous devez passer à la caisse pour sortir dans les trois premiers résultats sponsorisés, sinon, vous pouvez cravacher et juste espérer qu’un jour votre bon Seigneur ne décide pas que pour de sombres raisons, vous devez retomber dans les limbes de son index.

A ma connaissance le nombres de résultats affichés en 1ère page est le même depuis des années.. Il y avait 3 premiers avant il y a toujours 3 premiers aujourd’hui, et impossible de payer google pour les résultats, hors liens commerciaux (google se tirerait une balle dans le pied). Mais avec le développement d’internet, tous les secteurs sont devenus plus compétitifs. Il est vrai que sur certaines recherches précises (voyages ou même météo), Google a mis en place ses propres modules dans la page de résultats ce qui a tendance à laisser moins de visibilité aux autres sites.

Tout à fait d’accord avec vous pour les critères de recherches, il y en a officiellement environ 200. Et c’est vrai que le monopole de Google et la dépendance de nombreux sites au moteur de recherches fait que Google a un pouvoir de vie ou de mort sur de nombreuses entreprises du web.

sanbouddha a écrit :

Otez-moi d’un doute : un site complètement creux en terme de contenu peut-il apparaître en première page des moteurs de recherche uniquement parce qu’il est mieux référencé qu’un autre bien au contenu pourtant plus riche et plus complet ? Si c’est le cas (et je pressens que oui) c’est vraiment désolant.

Il faut bien comprendre une chose, la pertinence des résultats de recherches est la pierre angulaire de Google. Si demain vous avez des sites "creux" en 1ère page vous ne serez pas satisfait et irez voir ailleurs.

Vu l’argent en jeu, vous imaginez bien que tout le monde souhaite arriver en 1ère place, quitte à tricher. Il y a donc un jeu du chat et de la souris permanent entre les tricheurs et Google. La page de recherche de Google n’a pas changé en 10 ans mais dites vous bien que si l’algorithme était resté le même, cela fait longtemps que vous n’auriez que des sites bidons en 1ère page pour n’importe quelle recherche (et Google ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui).

Tant que Google aura de l’argent, les techniques de triche ne marcheront jamais sur le long terme. Car le succès d’une technique déclenche sa démocratisation et inéluctablement sa destruction. Pour une entreprise ayant une vision à long terme, tricher de façon importante est très dangereux car le jour où Google le remarque la punition est sévère.

Donc pour répondre à votre question, sur le moyen terme (quelques semaines) et sur des recherches communes, non clairement ce n’est pas possible. Après la recherche n’est pas parfaite, et on peut dire que plus le secteur est spécialisé (ex : le marché des fourmis pakistanaises), plus il pourra y avoir des anomalies.

Mais votre exemple est intéressant, les sites de "buzz" fonctionnent effectivement bien mais c’est loin d’être uniquement à cause de Google. De nombreuses personnes revisitent régulièrement ces sites ce qui prouve que pour certaines personnes, ces sites sont pertinents. C’est alors le job de Google que de faire apparaître les articles de buzz sur Rihanna en 1ers à ceux qui les apprécient, et faire apparaître plutôt les pages du Monde parlant de Rihanna aux autres.

Et encore c’est un exemple facile car même si Google se trompe et affiche d’abord les résultats "Buzz" à l’internaute cherchant des infos sérieuses, l’utilisateur ne sera pas trop mécontent car le sujet reste Rihanna dans les deux cas. Par contre si un enseignant tombe sur le dernier jeu vidéo à la mode, juste parce que celui-ci a le même nom qu’un modèle économique du 19è siècle, je pense qu’il fera la grimace.

A noter qu’un trop grand ciblage des résultats pourrait être délétère. Par exemple il ne faudrait pas qu’en cherchant "réchauffement climatique" vous ne tombiez que sur des résultats climato-sceptique, sous prétexte que vous aviez regardez une vidéo sur youtube d’un climato-sceptique auparavant. En effet vous pourriez rapidement croire que le climato-scepticisme est le consensus. Mais je m’éloigne un peu…

Dernière modification par NicolasV (28/03/2015 01h55)

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[+1]    #9 03/05/2015 16h25

Membre (2015)
Réputation :   11  

Bonjour
la question du topic est celle que m’étais posé il y a cinq ans, quand un ami m’avait parlé de ses revenus formidables avec un site spécialisé sur certaines cartes à puces, où il avait vendu la location d’un banner à un producteur de ces cartes pour la fabuleuse somme de 2000$ / an.
En étant dans une période très creuse du point de vue professionnel, j’avais passé beaucoup de nuits sur le sujet afin de comprendre comment ce business pouvait marcher. Résultat de la réflexion: énormément de marchands de rêves et des sites MFA, des ebook pour maigrir ou pour arrêter de fumer, des sites en marque blanche, des affiliations Amazon et pas grand-chose d’autre. Ces systèmes avaient l’air de bien fonctionner sur le marché USA, mais en Europe la taille du marché ne me semblait pas suffisante pour dégager des profits dans ces secteurs.
Donc, je me suis mis sérieusement à la question en laissant tomber la facilité des solutions toutes faites qui étaient disponibles. Après une courte étude de marché, j’ai trouvé un créneau ennuyant au possible mais qui aurait pu me permettre d’avoir rapidement un trafic considérable. Je me suis donc mis à la création du site (un banal Wordpress), avec un peu de référencement et voilà… j’ai laissé tomber car ça semblait ne mener nulle part. Dommage, une semaine de perdue.
Trois mois après, je consulte les visites du site. A ma grande surprise, j’étais à 300 visiteurs par jour (pas mal pour un site sans actualisations). Donc, j’ai pris le travail sérieusement et je me suis mis à passer à nouveau des nuits blanches sur le site. Avec un SEO 100% manuel et des nouveaux contenus j’ai réussi à augmenter les visites à 200.000 par mois.
Donc, je me suis mis à la monétisation. D’abord Google Adsense : jusqu’à 500 euro/mois! Et puis, un beau jour, la catastrophe : exclusion pour des raisons floues au possible. Google est tyrannique: ils peuvent vous faire couler le site sans état d’âmes, sans explications. Bon, c’était fait, ma belle aventure internet s’était conclue avec un gain de 4000 euro et beaucoup de semaines de nuits blanches.

Sauf que… j’ai fait comme avant : je me suis mis sérieusement à la question en laissant tomber la facilité des solutions toutes faites qui étaient disponibles (ici, Adsense). J’ai cherché d’autres régies (Tradedoubler et Zanox) pour trouver d’autres annonceurs. Et après 2 mois de discussions, l’heureux événement : Zanox avait présenté mon site à un de leurs annonceurs, pour faire de la pub en CPC.
Contrat spécial, géré par un conseiller que j’avais au téléphone deux fois par mois, page super importante pour le client final et un contrôle strict des contenus par le client. Tellement strict que j’ai reçu une lettre de leurs avocats avec des injonctions à modifier le texte sous peine de dépôt de plainte. Bref, du temps et du stress, et tout ça pour… 5000 euro. Par mois. Nets.
Quand on fait "de l’internet", il est vraiment important de comprendre ce que c’est le résultat "net". Pour mon site, le revenu venait de la vente de trafic, donc pas de coût d’achat, pas de logistique, pas de commandes clients à gérer, rien de tout.
Mes coûts de génération de trafic étaient très peu élevés : gros travail SEO en amont (donc sunk cost), puis un minimum d’activité pour maintenir le site en bonne position. Nouveau contenu?  Pratiquement pas.
Heureusement ma niche permet de vivre avec de l’information datée, et elle n’est pas assez sexy pour que plus de monde s’y mette.
Après tant d’efforts, j’avais enfin élevé une poule aux œufs d’or. Mais comme toujours, l’histoire a une fin. Le site a bien marché pendant un an et demi, puis le changement des algorithmes Google a fait écrouler le trafic sur la page qui générait le 80% des recettes. En plus, l’annonceur (société cotée en bourse) a attendu environ un an pour payer les premières factures…

Pris par mon activité au quotidien, et profondément ennuyé par les sujets du site, je l’ai laissé tomber. Aujourd’hui il a toujours environ 50 000 visites par mois, mais très peu rentables par rapport à avant (environ 500 euro/mois). Bon, il faut dire qu’il n’a pratiquement pas été actualisé depuis 3 ans.
Enfin, j’avais la réponse à ma question : oui, internet ça rapporte.
Mais le chemin parcouru m’a montré que la question n’en était pas une. Internet, c’est juste un long boulevard. Est-ce que on peut faire de l’argent sur un boulevard ? Sur un boulevard, il y a de tout : des vendeurs de cannettes de Coca, des loueurs d’espaces publicitaires, des boutiques, des fastfood, des cafés de commerce, des restaus de luxe, des entrepôts commerciaux, des usines, des gens qui font la manche, des agents immobiliers. Dans tout ce monde de possibilités, il faut juste choisir sa profession.

PS Je reviens sur un commentaire fait plus haut ("il faut commencer par un site dans un secteur qui vous intéresse"). Mon expérience est à l’opposé : un site est un travail comme un autre. D’après moi, il faut commencer dans un secteur porteur et sans trop de concurrents.

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[+2]    #10 09/05/2015 02h25

Membre (2013)
Réputation :   3  

Rien qu’en lisant le titre du topic, beaucoup se font de grosses illusions sur l’argent qu’on peut se faire via un site internet et la complexité d’une réussite dans le secteur.

C’est comme si l’on créait un topic "Investir dans un ballon et jouer au football : est-ce que cela rapporte ?"

Euh oui ça rapporte si ça marche…
Si ce n’est que vu que la barrière financière à l’entrée est faible, la sélection sur les compétences, les idées, le travail, la rigueur, la gestion,… est impitoyable ! Et pr réussir aujourd’hui dans le web, c’est exactement comme essayer de réussir dans le foot au niveau professionnel.

Bref il n’y a pas de miracle et je conseillerais donc à tout ceux qui sont à la recherche d’argent facile de s’abstenir car ils perdront leur temps et peut être quelques milliers d’euros. Pour les paresseux qui ont un peu d’argent, je leur conseillerais plus de mettre leur fond dans un salon de coiffure ou une épicerie. Ils ne feront pas jackpot mais ils auront la chance de réussir. Comme je conseillerais plus à celui qui veut participer aux Jeux Olympique d’éviter le football mais de tenter sa chance du côté du bobsleigh en investissant un peu wink

Après, bien sur, il y aura toujours de la place à se faire pour gagner de l’argent via le web ou en tant que footballeur, mais au vu des efforts et des compétences que cela demande, je ne crois pas que les réussites du web se lanceront ni ne trouveront des idées via ce topic.

Je ne veux attaquer absolument personne via ce post, juste démontrer et peut être faire éviter àd es gens de se faire des illusions avec de l’éventuel argent facile via internet.

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