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[+1]    #26 23/05/2014 19h33

Membre (2014)
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philippe30 a écrit :

Toutes les compagnes ne se ressemblent pas

Heureusement ….quoique y aurait moins d’adultère ! wink

tssm a écrit :

Je ne pense pas  que vous Grand21, philippe30, ou par exemple le membre qui investit vers chez moi à Longwy puissiez vendre en 24 heures un appartement sans effet sur le prix comme on pourrait le faire sur Paris - See more at: Info • Forums des investisseurs heureux
Pour ça, je peux etre en partie d’accord … A la seule différence près , c’est qu’a 15% ou plus de renta,
on a pas besoin de "vendre en 24 h", ceci est une notion "de la ville" …wink .

Allez, Au pire on amorti un peu plus …


rêver sa vie ou vivre ses rêves …

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#27 23/05/2014 20h09

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Je vois  de la valeur à la liquidité pour par exemple

Vous pouvez tomber sur une affaire qui mobilise toute votre apport/ capacité d’emprunt, et la réactivité pourrait être clef pour boucler cette affaire

Le chômage pourrait aussi changer la donne et nécessiterun deleverage rapide

L’achat d’une résidence principale (donc pas de revenu en face)  qui pourrait nécessiter de l’apport/ de l’emprunt ( même chose que point 1)

Le décès. Qui pourrait devoir entraîner une vente rapide du patrimoine du défunt pour faire face aux diverses obligations

Après, j’entends très bien votre argument de la rentabilité
Je suis actif sur le marche obligataire qui peut être très gras en coupon et aussi totalement illiquide

Pour Paris Philippe, il y a bien sur une grosse offre et une grosse demande en parallèle
Après, je suis d’accord avec vous, rien n’est facile

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[+3]    #28 23/05/2014 20h10

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grand21 a écrit :

Bonjour GBL

GBL a écrit :

Autre paramètre à prendre en compte : combien de temps pour vendre un bien (en moyenne, et aussi la variance, car s’il y a une chance que ça nécessite 5 ans…).9

On considère ici qu’il n’y à pas de question de revente à court ou moyen terme, car je ne pense pas que cela soit la stratégie première des investisseurs en campagne . Si c’était le cas, cette stratégie valable il y a dix ou quinze ans ne l’est plus dans le contexte actuel, mais je pense que les investisseurs (même si ils investissent dans nos campagnes, les cons !) sont assez lucides pour ne pas espérer un doublement de la valeur de leur bien dans les 15 ans …

Considérez que c’est comme si vous veniez de rentrer un bien dans votre SCI IS …

D’ailleurs cette dernière phrase revient sempiternellement par les "gars d’la ville " qui justifie le (mauvais) investissement en campagne par "PPFFF, ils croivent que les prix vont doubler comme ça c’est passé récemment, les cons …)

Je vous rassure, Même 0% en 15 ans de plus value,  on s’en remettra !

Et puis pour finir de taquiner , ça sera toujours mieux que les 50% de baisse à Paris ou ailleurs, qui sont eux déja un peu plus probable … (mince, un studio coutera plus que 150000 euros …)

Je vais faire mes dernières remarques dans cette discussion :
    - La stratégie d’acheter des bien en zone rurale, avec un fort rendement, mais un risque de difficulté à la revente ou à la relocation, et aussi un risque que de nécessaires travaux coutent plusieurs des années de loyers, a sans doute un sens. C’est assez différent d’un investissement en zone "premium". Mais il faut rester conscient que la rentabilité immédiate élevée est la contrepartie de quelque chose.
   - Quelques questions à se poser : Pourquoi un locataire accepte-t-il de payer un loyer qui représente un rendement de 15-20% pour le bailleur (plutôt que de simplement acheter le bien, si bon marché, et si abondant) ? Pourquoi un bailleur accepte-t-il d’acheter un bien en sachant qu’il est bien possible qu’il ne vaille quasiment plus rien d’ici quelques années ? Pourquoi un vendeur accepte-t-il un prix ci-bas en échange de son bien (à priori si facile à louer et à maintenir) ?
    - Un bien en zone "premium" pourra certes perdre 50% de sa valeur, mais je ne serai prudent avant de dire que c’est plus probable qu’une baisse similaire d’un bien en zone rurale. On dispose de données sur la valeur de l’immobilier parisien depuis plus de 200 ans, et même si la plupart des biens ne sont plus semblables à ceux d’alors, et que des baisses de 50% ont parfois été constatées sur quelques années (et qu’il fallait alors attendre de long mois pour trouver un acheteur), force est de constater que (au moins la partie "foncier" de) la valeur de ces biens a assez bien été conservée sur cette longue période. Pour les biens en zone rurale, l’évolution est beaucoup plus contrastée : quelques-uns ont beaucoup augmenté de valeur (souvent quand le rural est devenu plus urbain, ou dans des zones très spéciale), d’autre sont perdu quasiment toute valeur, et en moyenne la valeur du foncier en dehors des centres urbain a beaucoup perdu de valeur sur le long terme [*]. La meilleure conservation de valeur (= l’emplacement, l’emplacement, etc.) est ce qui justifie un rendement instantané plus faible.
    - Je ne crois pas plus au père noël qu’au placement miracle qui allierait tous les avantages sans avoir des inconvénients en proportion. Je recherche le placement où ma situation rend les inconvénients plus supportables (donc en réduit la valeur pour moi) et les avantages meilleurs (donc en augmente la valeur). Heureusement que d’autre sont d’autres situations !
    - Expliquer les caractéristiques et astuces concrètes liées à un investissement "campagne" (par ex. somment trouver des biens intéressants, les pièges typiques, comment trouver un locataire, comment gérer la relation avec les locataires, etc.) serait plus intéressant que répéter des poncifs (on a bien compris que le fort rendement permettait de faire des concessions sur le potentiel de revente, que les gens de la campagne se sentaient ’différents’, etc.).

[*] Le foncier rural représentait 66% (resp. 50%, 20%) du capital détenu dans un pays comme la France en 1700 (resp. 1850, 1910), et donc l’équivalent de 5 (resp. 3.5, 1.5) années du PIB d’alors. Actuellement il ne représente plus que 2-3% du capital détenu, soit l’équivalent de 0.1 année de PIB.  source : graphique 3.2, "Le Capital au XXIème siècle’, Th.Piketty.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#29 23/05/2014 23h06

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Merci GBL pour ce retour bien argumenté (comme toujours …)

Nous avons bien compris vos positions également .


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[+2]    #30 24/05/2014 01h16

Membre (2012)
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J’ai trois locatifs à la campagne.
Pourquoi la campagne? Parce que c’est chez moi,les trois sont dans des villages différents à 10km à la ronde.
J’ai acheté des maisons parce que je ne connais rien à la copropriété.En revanche je connais les artisans locaux et je peux aussi intervenir personnellement pour de petites bricoles.
Sur cette zone géographique que je connais,je sais dans quels villages c’est intteressant et dans quels villages ça l’est pas.Je ne conseillerais pas à un citadin ne trouvant pas ce qu’il cherche près de chez lui (du rendement)de jeter son dévolu sur une contrée éloignée et quelconque:à 5km près les prix des loyers sont les mêmes mais la possibilité de trouver des locataires,non.

celà dit,je ne suis pas convaincu que ces petites maisons(en bon etat) soient d’une grande valeur patrimoniale.J’attend d’en avaoir amorti une partie pour que les revenus qu’elles me procureront me servent à d’autres investissements.

dans l’idéal,je souhaiterais acheter un immeuble en centre ville avec un bon rendement et des maisons  d’une plus grande valeur patrimoniale.

chaque chose en son temps,mais pour les trois petites maisons actuelles,ça se passe bien avec une population de locataires saine.

j’aurais peut-être moins de tracas avec des apparts,je ne sais pas.

dans le secteur un type a acheté depuis les années 80 des tas de vieilles maisons de bourg même dans des villages ou je n’irais pas.Il en possede(à ce qu’on dit) 140 environs.La plupart ont été acheté une bouchée de pain et il loue à des bénéficiaires des minimas sociaux(Rénovations à l’arrache/grande surfaces/familles nombreuses/loyers payés par la CAF)Si il avait été moins gourmand,je suis persuadé qu’il aurait pu rénover et loger  plus dignement ses locataires.

certaines de ses maisons à la fin des années 80 ou debut 90 ne valaient que 50 ou 80 000 francs.Les 400 ou 450€ d’allocations logement doivent largement ammortir le peu de travaux qu’il y a fait.

D’autres achetent des maisons à rénover et font des travaux corrects grace à l’ANAH.peso,j’ai privilégié des maisons en bon etat pour limiter les surprises mais j’ai apperçu quelques bonnes affaires genre une maison de 300m²(murs et toit sains) inhabitée depuis des décénnies à 18 000€.En y faisant des travaux et en divisant,y’a surement une rentabilité à trouver.


Je ne veux pas etre rentier,je veux faire du blé

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#31 24/05/2014 06h53

Membre (2013)
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Quand la valeur du foncier est faible, le moindre grain de poussière devient un risque important. Donc, tant que tout va bien, une rentabilité a deux chiffres est une pépite.

Le jour ou il y a une rénovation parce que la mairie (ou toute autre administration) l’exige, ou parce qu’il y a une fuite dans la toiture (l’assurance ne prend pas la réparation de la toiture) les calculs deviennent autres.

En même temps, rien d’incohérent. Une rentabilité forte remunere ce risque en plus de celui de l’éloignement geographiqu et de la faible profondeur du marché locatif.

Vous me dites, ce sont les même équations qui régissent le marché action ou obligataire (rendement en fonction du risque et de la profondeur du marché ). Oui. Sauf qu’il y a une apparence trompeuse. On peut mal imaginer que ces coins paisibles de notre douce France sont hautement risqués (ou toxiques).

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#32 24/05/2014 11h20

Membre (2014)
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Merci toudoucement et Boubouka pour vos retours.

toudoucement a écrit :

Sur cette zone géographique que je connais,je sais dans quels villages c’est intteressant et dans quels villages ça l’est pas.Je ne conseillerais pas à un citadin ne trouvant pas ce qu’il cherche près de chez lui (du rendement)de jeter son dévolu sur une contrée éloignée et quelconque:à 5km près les prix des loyers sont les mêmes mais la possibilité de trouver des locataires,non. - See more at: Différences d’approche marché locatif ville/campagne ? (2/4)
Effectivement, le marché à la campagne peut-etre extremement local …


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[+1]    #33 26/05/2014 15h07

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Bonjour,

je viens de découvrir ce fil qui pourrait être intégré dans le post sur les différentes formes d’investissement, mais à mon avis, pour l’instant, les spécialistes n’ont pas tellement donné de billes qui le justifie.

Pour ma part, j’ai déjà indiqué qu’en matière de prospective, il me paraissait important de se prémunir d’un enchérissement de l’utilisation de la voiture personnelle, en raison d’une augmentation du coût du pétrole, sans qu’une nouvelle technologie prenne le pas.

Ainsi, sur ce point, pouvez vous m’éclairer sur la manière dont les ruraux utilisent leur voiture? Est ce qu’il pourrait s’en passer facilement? Comment situez vous vos investissements sur cette question?

Clairement, la Ville a un avantage majeur sur cette question.


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#34 26/05/2014 15h40

Membre (2014)
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bonjour Pruls,

Merci de votre intervention, même si je n’ai pas trop compris le sens de votre question …

Pour faire court, oui la voiture est indispensable dans nos campagnes. Mais je vois pas trop le rapport, si ce n’est que effectivement, ca doit me couter environ 158,37 euros par an pour aller voir mes logements, distant de 30 à 50 kms . C’est pas ça qui va gréver les renta !

Et pour la ville, quand vous avez des travaux, vous prenez le RER avec votre caisse à outil et vos BA13 sur le dos ?

Je vous accorde donc "l’atout majeur" d’une ville, en précisant juste que quand vous mettez 1 h ou 2 h de trajet pour aller bosser QUOTIDIENNEMENT, le paysan à rarement plus de 10 à 15 min …

D’autres retour concernant ce magnifique atout pour la ville ?


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#35 26/05/2014 15h52

Membre (2014)
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Pruls a écrit :

Bonjour,

Pour ma part, j’ai déjà indiqué qu’en matière de prospective, il me paraissait important de se prémunir d’un enchérissement de l’utilisation de la voiture personnelle, en raison d’une augmentation du coût du pétrole, sans qu’une nouvelle technologie prenne le pas.

Ainsi, sur ce point, pouvez vous m’éclairer sur la manière dont les ruraux utilisent leur voiture? Est ce qu’il pourrait s’en passer facilement? Comment situez vous vos investissements sur cette question?

Clairement, la Ville a un avantage majeur sur cette question.

On parle d’écologie ou de finance la?
Je ne pense pas que les dépenses en essence soit à la hauteur des enjeux. Mais j’ai peut être mal compris la question…

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#36 26/05/2014 16h00

Membre (2014)
Top 20 SIIC/REIT
Réputation :   131  

Bonjour,

Oui, moi aussi, j’ai du mal à comprendre: parlez vous des ruraux investisseurs qui utilisent leurs voitures ? Ou des ruraux en général ?

Je vous accorde donc "l’atout majeur" d’une ville, en précisant juste que quand vous mettez 1 h ou 2 h de trajet pour aller bosser QUOTIDIENNEMENT, le paysan à rarement plus de 10 à 15 min … - See more at: Info • Forums des investisseurs heureux
Pas forcément, beaucoup de ruraux partent travailler en ville et ont eux aussi entre 1h et 2 heures de trajets quotidiennement.

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#37 26/05/2014 16h02

Membre (2013)
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Grand21,

votre réponse -qui se veut humoristique- néglige totalement ma question de prospective.

Dans l’hypothèse où le coût du transport est cher, vous n’aurez plus les moyens de vous déplacer en 15minutes alors que le RER circulera toujours.
D’ailleurs, la livraison de BA13 en campagne pourrait être remise en cause avant la ville, du fait de la mutualisation des coûts d’un marché dense.

Dans une perspective de rente à long terme, le maintien d’une valeur patrimoniale me semble importante.
Je sais bien que le locataire paye tout, mais emprunter sur 15ans, ou 10 d’après ce que vous dites, pour qu’à l’échéance, il reste un bien sans locataire ni valeur, je vois pas bien l’intérêt.

Comment définissez vous la qualité de l’emplacement en campagne, et dans quelle perspective?

Ils vont jamais au ciné les gens de la campagne?


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#38 26/05/2014 16h08

Membre (2013)
Top 20 Immobilier locatif
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Je fais référence à différentes discussions de prospectives intégrant les tendances écolo, oui, mais aussi politiques, notamment en matière de centralisation.

Le gouvernement lutte très clairement contre l’étalement urbain, et une chasse à la voiture s’opère sur différents territoires.
Les PLU sont modifiés dans ce sens, de plus en plus de réseau de transport en commun deviennent gratuits, etc…

On peut fermer les yeux sur ces tendances ou considérer qu’on verra plus tard, mais pour investir sur 15 à 20ans, où au moment de la vente les acheteurs se projèteront à leur tour sur le long terme, cela me parait saugrenu.


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#39 26/05/2014 16h14

Membre (2014)
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Bonjour,

j’avoue ne mettre jamais posé la question. Je pense que la voiture existera toujours en 2030 et même si le prix du gasoil passe à plus de 2€, alors on achètera de l’hybride.

Pour ma part, j’ai de nombreux achats éparpillés sur le territoire Français. Et le sujet du temps de transport et du coût est en effet important. >C’est pour cela que je me déplace le moins possible ne faisant appel à des entreprises locales de "confiance" pour les petits travaux et aux locataires de l’immeuble pour faire les visite à ma place.

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[+1]    #40 26/05/2014 16h46

Membre (2014)
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Merci Pruls de comprendre mon humour, ce n’est pas toujours le cas de tout le monde ! wink

Votre question peut en effet avoir de l’importance pour des profils comme pumbadu77, mais je pense que cela reste une exception pour les investisseurs ruraux, la plupart d’entre eux achetant à portée de fusil dans un marché qu’ilS connaissent bien …

pruls a écrit :

Le gouvernement lutte très clairement contre l’étalement urbain, et une chasse à la voiture s’opère sur différents territoires.
Les PLU sont modifiés dans ce sens, de plus en plus de réseau de transport en commun deviennent gratuits, etc… - See more at: Info • Forums des investisseurs heureux
Ca, c’est typiquement un raisonnement de la ville, qui fait bien marrer tout les paysans … Et pour infos, les transports en communs n’existent pas dans les campagnes !

pruls a écrit :

Dans une perspective de rente à long terme, le maintien d’une valeur patrimoniale me semble importante.
Je sais bien que le locataire paye tout, mais emprunter sur 15ans, ou 10 d’après ce que vous dites, pour qu’à l’échéance, il reste un bien sans locataire ni valeur, je vois pas bien l’intérêt. - See more at: Info • Forums des investisseurs heureux
Encore une formidable idée préconçue de citadin . Pour rester dans l’humour, faites vous parti de ces gens frustrés qui ont acheté des studios 300000 euros, et qui, sous prétexte qu’ils vont peut etre perdre 50 % ou plus, veulent absolument par déduction que les biens des campagnes valent zéro
?

Pruls a écrit :

Comment définissez vous la qualité de l’emplacement en campagne, et dans quelle perspective? - See more at: Info • Forums des investisseurs heureux
Comme vous, ni plus ni moins . Dans toutes les intercommunalités de France, il y a toujours un emplacement "prénium" , et des autres à éviter … La différence bien sûr, c’est qu’au lieu de se demander "y a t-il une université de renom dans le quartier", ça sera plutot " y’a t-il une école primaire à moins de 8 kms ?"

pruls a écrit :

Ils vont jamais au ciné les gens de la campagne?

Bien sûr que non, vous savez bien que les campagnards sont analphabètes et incultes, ne parlent que Patois et sont de toute façon bien trop occupés à violer leurs chèvres …


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#41 26/05/2014 16h47

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J’ai l’impression que ce que voulait dire Pruls c’est
si le prix du petrole "explose" il sera plus cher de vivre à la campagne (car semi-impossible de vivre sans voiture)
Donc risque de voir fondre les locataires potentiels pour les bien "à la campagne"

Dernière modification par LordWolfy (26/05/2014 16h55)

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#42 26/05/2014 16h49

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merci Lordwolfy pour votre précision, c’est effectivement plus clair comme ça !


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#43 26/05/2014 16h51

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Pruls a écrit :

il me paraissait important de se prémunir d’un enchérissement de l’utilisation de la voiture personnelle, en raison d’une augmentation du coût du pétrole, sans qu’une nouvelle technologie prenne le pas.
Ainsi, sur ce point, pouvez vous m’éclairer sur la manière dont les ruraux utilisent leur voiture? Est ce qu’il pourrait s’en passer facilement? Comment situez vous vos investissements sur cette question?

Effectivement ce point n’a pas été évoqué , les réponses fournies à Pruls tournent plus autour du coût de la voiture pour le propriétaire.
A mon avis la question de Pruls est très importante et concernent en premier lieu les locataires sous réserve qu’ils travaillent et devront utiliser tous les jours un véhicule pour compenser leur éloignement des centres économiques.

Si on raisonne en terme de plein d’essence on arrive vite à des chiffres importants quand il s’agit de faire 80 Kms A/R par jour pour aller travailler et l’usure de la voiture.

Philippe


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#44 26/05/2014 16h51

Membre (2013)
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Quelques points.

- un locataire qui fait ses calculs doit prendre en compte le coût du transport dans son budget, comme les charges. Mais est ce qu’ils le font tous ?

- certaines entreprises hésitent a embaucher des candidats pour des raisons de transport. J’ai des exemples concrets et précis d’entreprises en province (par exemple la banlieu de Lens) qui cherchent a embaucher (exclusivement) dans un périmètre de 25km. Ils prennent en compte le poids des déplacements quotidiens dans le budget ou salaire du futur employé. Les candidats peut etre le savent ou pas.

@Pumbadu : tant que tout va bien, oui vous avez une bonne rentabilité. Vous avez réussi a établir un bon relationnel avec les parties prenantes. Néanmoins, a distance la gestion des problèmes est plus complexe. Le jour où vous avez un artisan peu rigoureux, c’est un peu moins facile de gérer. Idem d’un locataire qui vous dégrade ou occupe les parties communes, voire un appartement qui se vide.

- dans ces régions peu denses, les délais d’attente sont importantes pour des artisans spécialisés. J’ai en tête des proches qui attendent depuis 2 ans le couvreur pour un problème de toiture en Ardeche.

Je me répète,  ce sont des risques. On les accepte ou non en échange d’un certains niveau de rentabilité.

Je pense que je n’ai plus rien a dire sur ce thème.

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[+1]    #45 26/05/2014 16h52

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Bonjour,

J’habite en banlieue parisienne et je ne pourrais pas travailler sans voiture… et je pense que ma consommation en essence est surement supérieure à celle des "gens de campagne" comme vous dites.

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#46 26/05/2014 16h56

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LordWolfy a écrit :

J’ai l’impression que ce que voulait dire Pruls c’est
si le prix du petrole "explose" il sera plus cher de vivre à la campagne (car semi-impossible de vivre sans voiture)
Donc risque de voir fondre les locataires potentiels pour les bien "à la campagne"

A mon avis ces locataires n’auront pas non plus les moyens de payer un loyer en centre-ville pour se passer de voiture…

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#47 26/05/2014 16h58

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Bonjour ,

Moi qui suis entrain d’acheter un immeuble sur Mulhouse, je regrette de ne pas avoir songer aux secteurs ruraux..

Une maison à 1h de chez moi c’est 15k a 20k.. le prix d’une petite voiture..
Meme si je mets 40K de travaux et un peu d’huile de coudes ( avec un superbe déficit qui va avec ) , je la loue a 500€ et le bien s’auto finance..
Alors on est peut être sur une population qui vivra grace aux aides (  à Mulhouse on a beau etre sur une grande agglo, c’est exactement pareil ).
Mais le risque est moins important que sur un investissement à 180k  d’après moi.

Beaucoup d’Alsacien qui n’arrivent plus a acheter sur la région ( les prix sont chers ) se replient sur la Franche compte alors je pense qu’a la revente même si c’est moins facile, ce n’est pas impossible..

Dernière modification par Tiilanx (26/05/2014 16h59)

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#48 26/05/2014 17h05

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grand21 a écrit :

Votre question peut en effet avoir de l’importance pour des profils comme pumbadu77, mais je pense que cela reste une exception pour les investisseurs ruraux, la plupart d’entre eux achetant à portée de fusil dans un marché qu’ilS connaissent bien …

Si on retire la possibilité d’utiliser la voiture à la campagne, cela s’applique également au locataire. Et certainement de manière plus forte si on accepte l’idée que le propriétaire gère souvent mieux son argent.

grand21 a écrit :

pruls a écrit :

Le gouvernement lutte très clairement contre l’étalement urbain, et une chasse à la voiture s’opère sur différents territoires.
Les PLU sont modifiés dans ce sens, de plus en plus de réseau de transport en commun deviennent gratuits, etc… -

Ca, c’est typiquement un raisonnement de la ville, qui fait bien marrer tout les paysans … Et pour infos, les transports en communs n’existent pas dans les campagnes !

Maintenant que vous avez repris votre souffle, pouvez vous m’expliquer la blague?

Les ruraux vivent ils tous sans besoin de se déplacer autrement qu’en voiture, et donc ne voit pas l’intérêt dans leur budget de pouvoir faire plusieurs km gratuitement?

Quels sont les éléments qui vous font penser que ces éléments ne représentent pas un risque pour les territoires sans transport en commun?

grand21 a écrit :

pruls a écrit :

Dans une perspective de rente à long terme, le maintien d’une valeur patrimoniale me semble importante.
Je sais bien que le locataire paye tout, mais emprunter sur 15ans, ou 10 d’après ce que vous dites, pour qu’à l’échéance, il reste un bien sans locataire ni valeur, je vois pas bien l’intérêt.

Encore une formidable idée préconçue de citadin.  par déduction que les biens des campagnes valent zéro
?

Suggérez vous que le rural profond attend qu’un pigeon se lève le matin pour acheter son bien? Sans acheteur, pas de valeur. Même en chèvres lubriques.

grand21 a écrit :

Pruls a écrit :

Comment définissez vous la qualité de l’emplacement en campagne, et dans quelle perspective?

Comme vous, ni plus ni moins . Dans toutes les intercommunalités de France, il y a toujours un emplacement "prénium" , et des autres à éviter … La différence bien sûr, c’est qu’au lieu de se demander "y a t-il une université de renom dans le quartier", ça sera plutot " y’a t-il une école primaire à moins de 8 kms ?"

Ok, là on commence à entrer dans du concret. La vie à la campagne ne requiert donc pas de grand diplôme. Diplôme ne représentant aucun intérêt pour les ruraux, ils restent bien sagement dans le village, génération après génération.

grand21 a écrit :

pruls a écrit :

Ils vont jamais au ciné les gens de la campagne?

Bien sûr que non, vous savez bien que les campagnards sont analphabètes et incultes, ne parlent que Patois et sont de toute façon bien trop occupés à violer leurs chèvres …

Sans commentaire…

Question bonus: avez vous une idée de la concurrence que représentent les logements sociaux sur votre territoire de prédilection?

Dernière modification par Pruls (27/05/2014 00h16)


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[+1]    #49 26/05/2014 17h14

Membre (2013)
Top 20 Immobilier locatif
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Pumbadu77 a écrit :

Bonjour,

J’habite en banlieue parisienne et je ne pourrais pas travailler sans voiture… et je pense que ma consommation en essence est surement supérieure à celle des "gens de campagne" comme vous dites.

Ok, c’est votre avis. Sur quoi se base t il?

MGA a écrit :

LordWolfy a écrit :

J’ai l’impression que ce que voulait dire Pruls c’est
si le prix du petrole "explose" il sera plus cher de vivre à la campagne (car semi-impossible de vivre sans voiture)
Donc risque de voir fondre les locataires potentiels pour les bien "à la campagne"

A mon avis ces locataires n’auront pas non plus les moyens de payer un loyer en centre-ville pour se passer de voiture…

Ok, c’est votre avis. Comment l’intégrez vous dans votre vision long terme?

Tiilanx a écrit :

Bonjour ,

Moi qui suis entrain d’acheter un immeuble sur Mulhouse, je regrette de ne pas avoir songer aux secteurs ruraux..

Une maison à 1h de chez moi c’est 15k a 20k.. le prix d’une petite voiture..
Meme si je mets 40K de travaux et un peu d’huile de coudes ( avec un superbe déficit qui va avec ) , je la loue a 500€ et le bien s’auto finance..
Alors on est peut être sur une population qui vivra grace aux aides (  à Mulhouse on a beau etre sur une grande agglo, c’est exactement pareil ).
Mais le risque est moins important que sur un investissement à 180k  d’après moi.

Beaucoup d’Alsacien qui n’arrivent plus a acheter sur la région ( les prix sont chers ) se replient sur la Franche compte alors je pense qu’a la revente même si c’est moins facile, ce n’est pas impossible..

La vie est chère et les gens préfèrent passer plus de temps dans leur voiture qu’avec leur tribu pour maintenir leur qualité d’habitat.

Cette vision est elle partagée par toute les tranches d’age? Quid du futur acheteur de votre bien?

Pour donner un peu d’eau au moulin du débat et pour mouiller un peu la chemise, à mon avis, un bled dans lequel passe une voie de chemin de fer n’est pas si paumé que ça. Même si la gare n’est plus en activité, à mon avis.

En terme de déplacement alternatif, je pratique le e-vélocargo depuis bientôt 2 ans, et 10 bornes représentent environ 45minutes avec arrêt nounou.


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#50 26/05/2014 18h52

Membre (2014)
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Merci pruls pour vos points de vues interessants sur ce débat.

Pruls a écrit :

Ok, là on commence à entrer dans du concret. La vie à la campagne ne requiert donc pas de grand diplôme. Diplôme ne représentant aucun intérêt pour les ruraux, ils restent bien sagement dans le village, génération après génération. - See more at: Différences d’approche marché locatif ville/campagne ? (2/4)
Les gens qui louent en campagne sont déja dans la vie active, ce ne sont pas des étudiants, qui bien sûr doivent s’expatrier si ils veulent faire de HAUTES études dans de HAUTES écoles (et ainsi acquérir nos très chères pensées universelles …)

Ensuite, pour répondre à l’essentielles de vos suggestions, notamment d’après vous la future concentration en ville des locataires,(qui préfereront payer 300 euros de loyer en plus, pour surtout ne pas avoir à mettre 150 euros de plus dans leur voiture, avec le gros avantages en plus de vivre entre 4 murs …) je vous donne juste un exemple (qui bien sûr, n’est surement pas valable dans nos "déserts territoriaux") :

Dans mon village, de 900 âmes, situé à 20 kms d’une ville de 350000 habitants, 84 % des gens arrivés sur la commune ces 5 dernières années ont moins de 35 ans. Durant ce laps de temps, le nombre d’habitants à augmenté de 12 %, et une classe supplémentaire vient d’etre ouverte à l’école primaire …

Tout ça pour dire que ce que j’observe sur le terrain, c’est l’aspiration de plus en plus grande de la part de jeunes salariés et de jeunes couples d’aller "vivre au grand air", et de s"éloigner des centres urbains pour élever leurs progénitures "au calme" .

Après, puisque vous miser sur le fait que plus personne ne puisse se servir d’une voiture d’ici 10 ou 20 ans, moi je mise sur le fait, et c’est pas moins probable, qu’une attaque nucléaire ou de grosses menaces terroristes contraigne les 8 millions de parisiens à louer dans nos campagnes ! wink


rêver sa vie ou vivre ses rêves …

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