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[+4]    #1 10/02/2014 10h19

Membre (2013)
Réputation :   72  

Bonjour à tous,

Tout d’abord, je vous pris de m’excuser s’il y a des erreurs dans cette analyse car c’est la première fois que je me lance vraiment. J’espère aussi avoir votre aide, car il peut y avoir quelques erreurs sad

Analog Devices (ADI) est une entreprise américaine fondée en 1965 à Cambridge dans le Massachusetts, qui développe, fabrique et commercialise des semi-conducteurs. Ils sont spécialisés dans la convertion de donnée et le traitement de signal. Selon Databeans, il posséderait 48.5% de part de marché sur le marché de la conversion de donnée, ce qui en fait le leader mondial.
Wikipedia

Outre cette explication, comment Analog Devices réalise ses bénéfices ? Classé par produits finaux utilisant leurs technologies :
- 46% viennent de l’industrie
- 18% pour l’automobile
- 15% directement vers le consomateur
- 20% la communication

Pour la répartition géographique :

On remarquera entre 2012 et 2013 une baisse de 4% de la part de revenu provenant des pays hors US.

-------------------------------
Les actifs
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Nous constatons que les principaux actifs d’ADI correspondent à $4 682.9M en cash (ou équivalent) et en investissement de court terme dont environ $1 318.9M aux USA, qui correspond à des obligations corporate.
Dans mon hypothèse, je vais compter les investissement court-terme à 90% de leurs valeur et les créances clients à 85% (deux chiffres complètement arbitraires, mais qui me semble raisonnable).

On obtient pour les actifs courant un total de 4 530M$

Pour les actifs non courants, je prend la valeur des biens immobiliers et ignore celle des machines et équipements (ne sachant pas trop s’il pourront les revendre si problème)

Ce qui nous donne donc un total des actifs à 4 989M$

-------------------------------
Le passif
-------------------------------



En additionnant les Current et les Non Current on obtient un total de 1 642M$.
On obtient donc un Actif net de dette (minoré) à 3 347M$
Il semble donc que la société ne soit pas menacée dans l’immédiat si elle connait des difficultés

-------------------------------
Le bilan
-------------------------------

J’utlise xlsValorisation pour avoir plus d’années de comparaison (seulement 3 dans le 10K)


Comme on peut le voir ci-dessous, tout les chiffres concernant le bilan me semble aller dans le bon sens :
- Augmentation de l’actif courant chaque année (avec une moyenne de 17%)
- Diminution des créances clients
- Je pense que la baisse en cash pour le remplacer par des investissements court-terme est une bonne chose pour dynamiser l’épargne (je me trompe peut-être ?)
La société a été capable de réalisé un bénéfice net moyen pendant les 4 dernières années de 726M$, mais celui-ci est en stagnation depuis 4ans.

-------------------------------
Les bénéfices
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J’ai beaucoup cherché, mais j’avoue avoir été incapable de calculer le FCF par moi même à partir du 10K sad Je ne vois pas exactement ce que je doit retrancher du Net Income… Si quelqu’un pouvait m’expliquer simplement, je lui en serait fort gré.

Pour ne pas être bloqué, j’ai utiliser la valeur proposé par xlsValorisation :


-------------------------------
Valorisation
-------------------------------
ADI étant bénéficiaire, elle vaut au moins l’actif net de dette calculé soit 4 989M$

- Si on se base sur un décroissance des bénéfices de 50%, on obtient un profit de 360M$. Avec un PE de 10, on peut ajoute 3 600 M$ en plus du cash, soit une valorisation totale de 8 589 M$.
- Si on se base sur des bénéfices stable. Avec un PE de 10, on ajoute 7 260M$ et on obtient donc une valorisation à 12 249 M$

Soit un coup par action entre 27$ et 39$.
Au prix actuel de 48.97$ elle présente donc une surcote.

Je tiens aussi à préciser qu’Analog Devices fait parti des Dividend Contenders avec un rendement actuel de 2.8% . Je continue donc à la surveiller pour mon portefeuille, qui est construit selon la logique IH pour l’instant ( = Big Cap + dividend + GARP)

J’attends avec impatience vos remarques, suggestions, critiques… Il s’agit de ma première fois, donc j’ai dû laisser trainer quelques erreurs, mais j’ai essayé d’être le plus sérieux possible smile

Pour finir, je tiens à remercier les équipes de BeRichRorp, des Daubasses et ceux proposant leurs valorisations sur le forum. J’ai en effet essayer de suivre au mieux leurs démarches pour obtenir ce résultat.

Bonne fin de journée à tous,
Slayner

AMF : Je ne possède pas d’action Analog Devices et je ne compte pas en prendre avant une bonne baisse

EDIT : J’ai oublié de préciser que j’ai trouver cet action en faisant un screener :
- Valorisation > 8B$
- Div. Yield > 2.5%
- Gross margin > 60%
- 5y net income growth rate > 0
- 5y & 10y revenue growth rate > 0
Ce qui n’est quand même pas négligeable (pour le prix)

Dernière modification par slayner (10/02/2014 10h42)

Mots-clés : analog device, semi-conducteur, valorisation


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#2 10/02/2014 11h48

sergio8000
Invité

Bonjour Slayner,

Pour le calcul du FCF, c’est théoriquement assez simple. Il suffit de prendre le net cash from operating activites (que vous avez relevé) et de retrancher le capex donné dans la ligne investment in property, plant & Equipment et dans la ligne acquisition of intangible assets.
J’aime bien dire que c’est simplement le cash issu des opérations - les investissements dans les actifs fixes.

Après, en pratique, c’est un peu plus compliqué. Comme vous pouvez le voir, la société ajuste son net income pour passer au cash généré par les opérations, et vous détaille comment elle le fait.
D’une part, vous devez être en mesure de "réajuster ces ajustements" si jamais vous n’êtes pas d’accord. Par exemple, certaines sociétés se permettent de rajouter au net income des dépenses de restructuration, alors qu’elles sont récurrentes depuis 10 ans. Dans ce cas, la question de la légitimité d’un tel ajustement se pose naturellement.
De même, le capex est souvent difficile à déterminer, parce que vous avez une partie du capex qui est liée à la maintenance de l’activité (donc de l’argent dépensé qui ne rapport rien, l’autre à l’investissement dans la croissance (qui implique un retour sur investissement dans quelques années). En toute rigueur, c’est uniquement la partie maintenance qu’il faut déduire (si vous ne pouvez pas la déterminer, déduisez le tout bien sûr).

Voilà brièvement ce que je peux vous dire (sachant que je préfère rester simple pour que vous ayez en tête l’idée générale, plutôt qu’adresser tous les détails).

Bravo pour l’effort de lecture des rapports annuels !
Pensez aussi au fait qu’il est bon de regarder toutes les grandeurs par action (vous verrez ainsi les effets relutifs des rachats et les effets dilutifs des émissions d’actions)

Dernière modification par sergio8000 (10/02/2014 11h54)

 

#3 10/02/2014 12h56

Membre (2013)
Réputation :   0  

Moi le reproche c’est sur la forme comme sur le fond.
C’est une analyse financière qui omet totalement les données "réels" humaines.

Vous vous concentrez exclusivement sur l’analyse des données. Cette analyse se doit d’être accompagnée d’une analyse plus profonde, du secteur, de la concurrence, des atouts et faiblesses de l’entreprise.
Les données que vous explicitez ne veulent rien dire s’il ne sont suivies de plus.

A compléter. :)

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[+1]    #4 10/02/2014 14h50

Membre (2010)
Réputation :   219  

Je vous trouve assez dur Interetss.

J’aurais bien aimé être capable de produire une analyse de la sorte pour une première ! Je dis donc bravo à Slayner et ne peut que l’encourager.

D’autre part, qu’appelez-vous des données "réels" humaines ?

J’ai investi à de nombreuses reprises parfois en multipliant ma mise par 2 ou 3 en ne préoccupant pas du tout de la concurrence ou de savoir les forces et les faiblesses d’une entreprise….tout en sachant très bien ce que je faisais.
je vais forcer le trait volontairement à quoi bon connaître la concurrence si vous pouvez acheter une entreprise de qualité décente à 50% de son prix. Bien souvent cela me suffit.

J’aurai tendance à dire que trop d’infos, tuent l’info (et je suis bien concerné par ce problème maintenant ! wink).

A t-on besoin 100 informations sur une entreprise pour pouvoir investir dedans ou 5 suffisent-elles ?
Certes, c’est l’ combinaison de l’ensemble de ces informations qui donnent un panorama complet mais je pense que l’on peut être capable de tirer 5 bullet points pour se décider à investir.

En complément, pour alimenter le débat, un excellent aritcle sur le sujet sur Oddballstocks  : Oddball Stocks: More is better? How much information is really needed to invest?

J’adore !

Pour en revenir au sujet, Slayner, pour le FCF vous pouvez faire simplement :
Résultat net + dépréciations & amortissements (tableau des cahs-flows) - Capex (= Additions to property, plant and equipment, net dans le même tableau des flus de trésorerie.

Cela vous donnera déjà une bonne base.

Idéalement il faudrait prendre en compte les variations du BFR s’ils sont importantes…mais cela viendra plus tard ! wink

Refaite des analyses quand vous voulez Slayner !

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#5 10/02/2014 15h17

Membre (2013)
Réputation :   0  

Absolument pas dur. (J’en suis également à ma première analyse posté sur le fil de mon portefeuille hier)

Je l’encourage a rentrer encore plus dedans, de mon expérience ( faible encore). Il a franchit une étape très importante en s’attachant à l’analyse des données financières, balanche sheet, income statement, cash flow … Mais il serait intéressant de mettre en perspective avec des ratios financier (P/E, Book Value, Institutionnal Ownership …)

Même une ébauche du secteur, de la concurrence et de l’entreprise est à connaître. Le leader aujourd’hui n’est pas le leader demain. Pourquoi l’entreprise a un avantage compétitif (s’il en a) ? Sa différence ? Pourquoi lui et pas un autre ?

J’essai de lui montrer que des données financières ne suffisent pas.

Il n’étudie pas les raisons mais fait un constat. en étudiant seulement les données chiffrées.
Les raisons, c’est ce qui permet de trouver le caractère exceptionnelle d’une entreprise.

Dernière modification par Interetss (10/02/2014 15h20)

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#6 10/02/2014 15h29

Membre (2010)
Réputation :   219  

D’accord avec vous, Interetss, sur les ratios et la mise en perpective.

Mais qui vous a dit que Slayner recherchait le caractère exceptionnel d’une entreprise ?
Pourquoi rechercher l’avantage compétitif d’une entreprise ?

C’est extrêmement difficile, et je pense que peu de personne sont capables de le faire avec suffisamment de fiabilité. Je suis tout à fait incapable de le faire et à vrai dire, je ne m’en préoccupe même pas sauf quand je tome dessus sans avoir rien à faire ( BAC par exemple).

Vos remarques sont peut-être justifiées, mais cela dépend surtout du style et de la philosophie d’investissement que Slayner veut adopter…qui n’est peut-être pas identique à la vôtre.

Interetss a écrit :

Même une ébauche du secteur, de la concurrence et de l’entreprise est à connaître. Le leader aujourd’hui n’est pas le leader demain. Pourquoi l’entreprise a un avantage compétitif (s’il en a) ? Sa différence ? Pourquoi lui et pas un autre ?

Je me répète peut-être, mais est-ce nécessaire ?

"l’argent le plus sûr a tendance à être gagné sur des décisions quantitatives évidentes"

Ce n’est pas de moi, mais du maître de l’analyse qualitative…Warren Buffett wink

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#7 10/02/2014 16h03

Membre (2013)
Réputation :   0  

Pour rebondir sur
Si on reprends le tout : "So the really big money tends to be made by investors who are right on qualitative decisions but, at least in my opinion, the more sure money tends to be made on the obvious quantitative decisions."
Donc, le vraies grosses sommes d’argent ont tendance à être gagné par des investisseurs qui ont raisons sur les décisions qualitative - au moins à mon avis - l’argent le plus sûr a tendance à être gagné sur des décisions quantitatives évidentes".

C’est juste que pour moi cela n’est pas suffisant.

"qui développe, fabrique et commercialise des semi-conducteurs. Ils sont spécialisés dans la convertion de donnée et le traitement de signal. Selon Databeans, il posséderait 48.5% de part de marché sur le marché de la conversion de donnée, ce qui en fait le leader mondial."

W.B regardera au moins le marché, le marché du secteur etc …

Concernant votre questionnement sur l’intérêt de trouver un avantage compétitif je vous rejoins complètement, à moins d’être dans le système de l’entreprise, il est compliqué d’en trouver un Vrai et durable. Les informations que l’on récolte ne sont pas suffisantes mais permettent bien de détecter des petits quelque chose qui font souvent les grandes choses.

Chaque avis que nous donnons est de toute façon propre et n’engage en rien. Après, bien sur que c’est une décision par rapport à sa philosophie propre. Mais lorsqu’on débute il est bon de faire des aller/retour entre différentes méthodes et ne pas rester figer dans un courant.
Le monde de l’investissement est si vaste. En tant que passionné j’explore même les recoins les plus moquées même par les plus grands comme l’investissement dans les futures, matières premières …

Après je ne sais pas ce que Slayer recherche dans l’immédiat, étudier tout les horizons et faire en conséquence ou recherche t-il le profit immédiat ?

Vraiment il serait bon de pouvoir être redirigé vers le profil de chacun avant de donner un avis ou autre, ça permettrait de donner un avis en fonction des attentes de la personne. (Peut-être une idée de suggestion intéressante ?)

Dernière modification par Interetss (10/02/2014 16h09)

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#8 10/02/2014 16h38

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INTJ

Merci à Slayner pour le partage initial en vue de susciter l’échange.

@Interetss
Nous serons ravi que vous partagiez avec nous votre analyse sectorielle & co des semi-conducteurs, puisque c’était ce qu’il manquait, de votre point de vue, au message initial.

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#9 10/02/2014 18h59

Membre (2012)
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@Slayner : Félicitations à vous pour cette analyse !

@Spiny : Je suis à la base d’accord avec vous sur l’avantage concurrentiel, mais ne pensez-vous pas que les entreprises sans moat sont condamnées à se faire "manger" par les concurrentes qui possèdent un moat ?

Le pire c’est que si la réponse est oui, l’investissement dans les entreprises sans moat devient spéculatif puisque l’investissement peut être malgré tout un succès si la boite se fait mangée tard mais une catastrophe si elle se fait manger tôt.

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#10 10/02/2014 20h19

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Good job Interetss, on voit que vous connaissez vos classiques !

Vous faites bien de préciser que cela vous correspond bien.
Il ne faut tout de même pas oublier que les meilleures performances de Buffet (je parle en relatif bien entendu pas en nombre de $$$$) ont été réalisées quand il faisait du quantitafi pur…

Je ne peux que louer votre curiosité dans les différentes méthodes d’investissement mais choisissez vite quand même ! Une des clés de la réussite, me semble-t-il, est de se focaliser sur une stratégie /philosophie et ne surtout pas aller où "on a pas pied".
Faites le tour de la mare et plonger là où vous vous sentirez bien et où la mare est peu profonde.

@ Nico 222 :

… a écrit :

mais ne pensez-vous pas que les entreprises sans moat sont condamnées à se faire "manger" par les concurrentes qui possèdent un moat ?

Bien sûr ! Et alors ?…
Encore une fois chacun sa stratégie. Me concernant je n’ai aucune intention d’acheter des entreprises avec des moat, particulièrement…s’il y en a un, et bien temps mieux!
Mes plus grosses plus-values ont été réalisées dans des entreprises n’ayant pas spécialement de moat.
Acheter une entreprise avec un moat, ce n’est pas tout le temps un gage de succès en bourse. Encore faut-il ne pas l’acheter trop chère !

… a écrit :

Le pire c’est que si la réponse est oui, l’investissement dans les entreprises sans moat devient spéculatif puisque l’investissement peut être malgré tout un succès si la boite se fait mangée tard mais une catastrophe si elle se fait manger tôt.

Mais que croyez qui se passe quand on achète une entreprise pas chère de qualité correcte ? Nous ne sommes pas les seuls sur le marché ! wink

Une des catalyseurs possibles pour ce genre de valeur est bien entendu une possible OPA. Acheter avec une marge de sécurité limite notre risque de nous tromper mais augmente aussi le potentiel, ce qui peut bien entendu attirer toutes sortes d’appétits. Certains fonds et gérants s’en font une spécialité.

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#11 11/02/2014 16h27

Membre (2013)
Réputation :   72  

Bonjour à tous,

Tout d’abord un grand merci pour vos encouragements et pour votre aide. Je pense que je comprend mieux l’utilité du FCF… En gros, il sert à avoir une valeur de revenu moins facilement "falsifiable" que le Net Income.

En suivant la formule donnée par sergio pour le FCF ont obtient

FCF 2010 = 712 + 116 - (112+1) = 715
FCF 2011 = 867 + 118 - (123+12) = 614
FCF 2012 = 651 + 110 - (132+29) = 600
FCF 2013 = 673 + 110 - (123+29) = 631

et si je reprend la formule spiny j’obtiens :

FCF 2010 = 712 + 116 - 112 = 716
FCF 2011 = 867 + 118 - 123 = 626
FCF 2012 = 651 + 110 - 132 = 629
FCF 2013 = 673 + 110 - 123 = 660

Ce qui ne change pas fondamentalement les chiffres.

Interetss a écrit :

Vous vous concentrez exclusivement sur l’analyse des données. Cette analyse se doit d’être accompagnée d’une analyse plus profonde, du secteur, de la concurrence, des atouts et faiblesses de l’entreprise.
Les données que vous explicitez ne veulent rien dire s’il ne sont suivies de plus.

Je comprends votre avis, mais je ne le partage pas complètement… Je vous explique pourquoi :
Pour l’instant, ma philosophie d’investissement consistait à choisir des leaders (Big cap + aristocrat) et d’investir un peu au hasard en conservant une diversification sectoriel, monétaire et géographique tout en conservant un dividende global > 4%.

Je pense que maintenant je me sens prêt à passer à l’étape suivante qui consiste à acheter des Big Caps Dividends mais à leur juste valeur, d’où il me semble essentiel de savoir valoriser. Vu que c’est en forgeant que l’on devient forgeron, je vais devoir faire beaucoup d’analyse et (même si c’est dommage) je ne pourrait pas allez au fond pour tout le monde. Quand une société ne va pas bien financièrement, "l’humain" peut difficilement y changer quelque chose… Effectivement, je comprend que cela peut être intéressant pour compléter une analyse financière avant un achat, mais j’arrête mon analyse au premier signal rouge. Par exemple, si je tombe sur une entreprise qui a des fonds propres bien en dessous de ses dettes, il y a de forte chance que mon analyse s’arrête là.

L’étape suivante sera la recherche de bonnes sociétés de croissance, mais (1) je ne me sens pas encore assez prêt et (2) j’ai réussi à convaincre Madame d’investir en bourse grâce à la méthode d’IH, en me basant sur des dividendes et pas des plus-value… J’attends donc que mon portefeuille grossisse avant de lui dire qu’il faut ajouter ça à notre stratégie smile (sauf si je trouve un "screaming buy", mais c’est une autre histoire)

Dernière modification par slayner (11/02/2014 16h29)


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