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#751 13/12/2013 12h14

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Aie, j’ai du mal avec l’anglais.

J’ai cependant retrouvé une conférence TED de Daniel Pink (avec sous titre en français)sur le sujet que j’avais déjà vu.

En gros, pour des taches qui demandent de l’initiative et de la créativité, les récompenses ne marchent pas, pire elles peuvent diminuer les performances.

Il préconise donc de mettre en avant 3 éléments:
l’autonomie (le désir de diriger nos vies)
la maîtrise (l’aspiration de se surpasser sur quelque chose qui compte)
et la pertinence (l’envie de faire ce que nous faisons au service de quelque chose qui nous dépasse)

Il me semble que le revenu de base est complètement là dedans non?


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[+1]    #752 13/12/2013 16h02

Membre (2010)
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Le revenu de base étant un principe ou un cadre et non une activité précise, je ne vois pas comment il peut satisfaire à ces conditions.

Il ne rend pas autonome, il met plutôt dans la dépendance (de vivre en France, de respecter des conditions de revenu…). Aucune compétence n’est développée pour l’obtenir. Ce que l’on fait n’a aucun lien avec le revenu que l’on obtient, non vraiment je ne vois pas le lien smile

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#753 13/12/2013 21h37

Membre (2013)
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Sur cette question, je pense que vous avez une vision trop "entreprise" et pas assez "société", car c’est bien au niveau du citoyen que le gain apparaît.

Mais de quoi parle t on?

Appelons RDB1 le RDB issu de la réorganisation des aides actuelles comme approché par Marc de Basquiat, et RDB2 le RDB1 augmenté d’une somme à définir, permettant au moins d’atteindre le seuil de pauvreté.

RDB1 n’a pas d’effet particulier sur la vie des gens, je passe.

RDB2, par contre, lève l’obligation d’avoir un travail rémunéré pour vivre.

La personne est donc autonome face au choix de l’utilisation de son temps, peut le faire au service de quelque chose qui ne lui rapporte rien (bénévolat, logiciel libre…) et y mettre l’engagement qui vient naturellement avec la liberté de choisir une activité qui la passionne.

Cela s’oppose à essayer de convaincre un patron de nous embaucher et de faire ce qu’il nous dit, d’arrêter de bosser une fois les 35h atteintes, de souvent devoir séparer notre passion de notre travail alimentaire, etc…

Si toutefois la personne choisissait une activité salarié, le rapport de force (si vous faites pas comme je veux yen a 10 qui sont prêts à prendre votre place) change (si vous me donner pas des conditions de travail satisfaisante j’irai voir ailleurs). C’est une autre mentalité dans l’entreprise, plus dans le sens que décrit D PINK puisque la carotte financière n’est plus le principal moteur.


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#754 14/12/2013 02h07

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Juste une remarque :  pour ma part, c’est surtout dans les entreprises où les salariés avaient "des conditions de travail satisfaisantes" et pouvaient s’impliquer (même parfois pour des tâches que d’aucun aurait trouvé peu agréables et fort peu épanouissantes dans un autre contexte) que j’ai été témoin de grandes réussites. Mais peut-être que tout le monde ne peut pas travailler efficacement dans ce genre de contexte, et que ce n’est pas généralisable….


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#755 14/12/2013 10h08

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Le but de mon intervention était d’apporter un résultat testé à la discussion sur la motivation. Le débat sur le revenu de base ne m’intéresse pas à vrai dire.
Peut-être que c’est une idée qui sera un jour mise en place, peut-être qu’elle est même bonne pour la société mais le simple fait que le monde soit ouvert, les états en concurrence et que quelqu’un va bien devoir payer rend caduque ce projet à mes yeux tant que ces questions ne sont pas traitées.

Daniel Pink dit que la carotte financière n’est pas suffisante pour sur-motiver lorsque l’activité apporte satisfaction et qu’elle est rémunérée correctement. Ainsi, il m’apparait douteux de récupérer les conclusions de cette étude pour justifier le RDB car il n’est pas associé à une activité.

Je ne partage pas la vision "misérabiliste" (si vous m’excusez ce mot fort) de la personne qui n’aurait pas le choix et qui ne serait pas autonome dans l’utilisation de son temps et je ne vois pas bien quel engagement apporte le RDB et, j’ajouterai, quelle excellence il va favoriser.

Ma vision de coach, c’est de ne pas prendre à charge les personnes malgré elles. Si elles ne demandent pas de l’aide, si elles n’agissent pas, c’est qu’elles y trouvent (à tord ou à raison) un équilibre. Se substituer à leur jugement en arguant du fait qu’elles pourraient ainsi vivre leur passion ne correspond pas à ma vision et même à mon éthique. C’est infantilisant. Si la personne à un souhait et un désir, alors oui, nous pouvons trouver les ressources dont elle dispose.

Etant partisan de la formation, du développement de compétence et du développement personnel, je pense surtout aux individus et j’ai du mal à donner du sens à un mécanisme global étatisé dont le pragmatisme, la transparence et la bonne gestion ne sont malheureusement pas les marques de fabrique.

Je suis beaucoup plus ouvert à discuter des moyens de faire progresser les personnes, de leur montrer qu’elles peuvent faire autrement, des mécanismes leur permettant de changer de carrière voir de soigner des souffrances qui les bloquent et d’inciter à relocaliser des entreprises en région.

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#756 14/12/2013 14h20

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@Michael : Vous écrivez que "le monde est ouvert", en oubliant que ce n’est que très partiellement vrai. Un citoyen d’un état de l’espace Schengen peut librement aller dans tous les états de l’espace, et il y a quelques espaces similaires de part le monde. Mais en général, pour passer une frontière, il faut encore avoir un visa, ou quelque chose de similaire, et pour résider de manière permanente dans un pays c’est souvent encore un peu plus compliqué. Pour un citoyen français, il est la plupart du temps facile/possible d’obtenir le visa requis, et pour une personne avec des compétences ou/et du capital, il est souvent facile/possible d’obtenir les autorisations de résidence permanente. Mais pour les autres (la majorité), c’est généralement difficile/impossible. Il y a certes de l’émigration clandestine, et des personnes en situation irrégulières, mais eux aussi ne représentent qu’une faible proportion.

En ce qui concerne le RBD, en pratique, je pense que l’existence d’un "état providence" représente une barrière très difficile à franchir dans un pays pour réformer en direction du RDB, sauf à ce que ce pays bénéficie d’une confortable rente de situation (par ex beaucoup de pétrole, et une faible population) et puisse être très généreux.

Je crois que tout mécanisme (qu’il soit ou non global, qu’il soit ou non étatisé) peut faire ou non preuve de pragmatisme, de transparence et de bonne gestion. Ca va même varier dans le temps. Pour tous les mécanismes, mieux vaut prévoir une forme de gouvernance qui comporte des forces de rappel quand le pragmatisme, la transparence ou la bonne gestion se détériorent. Plus un "mécanisme" concerne de monde, plus c’est difficile (= avec un coach perso, c’est facile).


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#757 21/12/2013 21h51

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Une approche intéressante, au fond, qu’en pensez-vous? :

NATIXIS a écrit :

Si aucune de ces pistes n’est praticable ou d’une ampleur suffisante, peut être faut-il se résigner à ce que les marges de l’industrie ne se redressent pas dans ces deux pays, et donc à ce qu’ils continuent à se désindustrialiser.

http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=74458

Dernière modification par placementapapa31 (08/01/2014 21h40)

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#758 08/01/2014 21h41

Membre (2011)
Réputation :   48  

Les graphiques 2a 2b me semblent édifiants, sur l’énorme décalage salaire-productivité par tête. Il n’y a pas matière à fierté, je suppose.

Natixis a écrit :

Mais pour ramener les marges
bénéficiaires de l’industrie au niveau de 2000,
il faudrait une baisse des salaires:
•de 14% en France,
•de 20% en Italie,
ce qui n’a pas de sens.

Conclusion un peu rapide, peut-être : 14% de baisse, pour quelles raisons est-ce vraiment si inconcevable? (d’autant que, faute d’être en mesure de réguler par le mécanisme du prix, le problème est régulé par le chômage, est-ce donc préférable?)

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#759 20/01/2014 21h05

Banni
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Économie : le grand décrochage

Combien de temps encore la France restera-t-elle la cinquième puissance mondiale ? Le Royaume-Uni et la Russie la talonnent. Faute de se réformer en profondeur, notre pays s’enfonce dans les classements internationaux.

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[+1]    #760 20/01/2014 21h20

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placementapapa31 a écrit :

Les graphiques 2a 2b me semblent édifiants, sur l’énorme décalage salaire-productivité par tête. Il n’y a pas matière à fierté, je suppose.

Natixis a écrit :

Mais pour ramener les marges
bénéficiaires de l’industrie au niveau de 2000,
il faudrait une baisse des salaires:
•de 14% en France,
•de 20% en Italie,
ce qui n’a pas de sens.

Conclusion un peu rapide, peut-être : 14% de baisse, pour quelles raisons est-ce vraiment si inconcevable? (d’autant que, faute d’être en mesure de réguler par le mécanisme du prix, le problème est régulé par le chômage, est-ce donc préférable?)

Ou augmenter la productivité, ou dévaluer la monnaie (si les différentiels sont externes à la zone euro)

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#761 22/01/2014 21h31

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NicoZ a écrit :

Ou augmenter la productivité, ou dévaluer la monnaie (si les différentiels sont externes à la zone euro)

En effet.

Un "papier" qui me semble réellement pertinent (et en liaison avec les propos précédents, également) :

http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=74668

Qu’en pensez-vous?

NATIXIS a écrit :

L’industrie française est confrontée à la concurrence de pays à coûts salariaux faibles : malgré des gains de productivité importants, elle doit baisser ses prix pour pouvoir continuer à vendre. L’industrie souffre donc à la fois de pertes d’emplois et de l’écrasement de ses marges bénéficiaires.
Les services (au sens large : secteurs non industriels) français sont au contraire en moyenne dans une situation de faible concurrence : les marges bénéficiaires s’ouvrent malgré la faiblesse des gains de productivité grâce à la hausse des prix.
La situation française est donc la pire : la concurrence étrangère forte due au niveau trop bas de gamme affaiblit l’industrie et réduit l’emploi; la concurrence faible domestique réduit le pouvoir d’achat avec la hausse des prix des services ; la hausse du prix relatif des services protégés par rapport à l’industrie détourne les facteurs de production vers les services protégés.

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#762 30/01/2014 17h54

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Inflation France 2013 : 0,7%

En France, l’inflation a ralenti en 2013, à 0,7%

Qu’en pensez-vous?

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#763 30/01/2014 20h56

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Dur a croire….
Tout depend de ce qui est inclus ou pas …

En tous cas j’ai observe une augmentation de 10% sur une bouteille de cahors dans un DIA …un vin de table bien ordinaire…

Perso je doute toujours des stats…car ca se manipule si facilement

But what do I know?

Si on prend juste les augmentations de taxes ex cette histoire de mutuelle , "avantage taxe" tout d’un coup …etc ….mais bon ca doit etre exclu de ces stats aussi!

Dernière modification par sissi (30/01/2014 21h04)

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#764 30/01/2014 21h24

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placementapapa31 a écrit :

Inflation France 2013 : 0,7%

En France, l’inflation a ralenti en 2013, à 0,7%

Qu’en pensez-vous?

Unilever a dû faire une exception pour la France, on trouve ceci sur leurs résultats annuels:
Underlying sales growth 4.3% with volume 2.5% and price 1.8%
consultables à cette adresse:
News | Unilever global company website

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#765 31/01/2014 05h53

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Le "problème" de l’inflation est, entre autre, que cela reflète l’évolution de tous les prix. Donc pour reprendre l’exemple, peut-être qu’Unilever a augmenté ses prix de 1,8% (ce qui a un impact fort et régulier auprès des consommateurs) et de l’autre coté Samsung a baissé ses prix de 5% sur les TV.

Au final, on se retrouve avec une inflation (hors tabac et essence me semble t-il) de 0,7% mais ce n’est pas le ressenti des gens, car on achète plus souvent du dentifrice Signal qu’une TV…

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#766 31/01/2014 06h58

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Bonjour,

Vous pouvez aller calculer votre indice de prix personnalisé là :
Insee - Indicateur - Simuler un indice des prix personnalisé

On voit clairement que les biens de durables de loisir et les communication baissent sensiblement alors que l’eau, le gaz augmentent largement

"Ameublement, équipement ménager et entretien courant de la maison" est censé être à 0,8%

Pour Uniler, la force du Moat ? ;-)

Dernière modification par Fructif (31/01/2014 07h02)

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#767 31/01/2014 07h37

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Loyers à 5.9% (mais il me semble qu’il y a une astuce de calcul), santé 10%, ameublement 6,1% etc… en moyenne. La France est âgée… et l’indice des prix est basée dessus.

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[+1]    #768 31/01/2014 08h38

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Loyer à 5.9 quel foutage de gueule… C’est plus entre 20% et 40% pour les classes moyennes et c’est incompressible.
Et les impôts pourquoi ne sont-ils pas pris en compte dans la hausse des prix ?


Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre

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#769 31/01/2014 10h38

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Attention, tous les français ne paient pas un loyer! C’est le poids des loyers dans l’ensemble de la consommation de l’ensemble des français: il y a les propriétaires (0) et les HLM (peu parfois). il faut aussi regarder comment est prise en compte l’APL.

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#770 31/01/2014 11h24

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Warning! Cette fois, l’Allemagne ne paiera pas

La Banque centrale d’Allemagne vient de suggérer aux Etats de la zone euro
confrontés à une dette publique devenue insupportable d’instaurer une taxe exceptionnelle
sur les fortunes privées de leur concitoyens, en clair une opération chirurgicale
sans anesthésie inspirée de l’exemple chypriote.

www.bvoltaire.fr/christopheservan/la-sp … ient,49118

Menace réelle ou préventive?

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#771 31/01/2014 11h30

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bifidus a écrit :

Et les impôts pourquoi ne sont-ils pas pris en compte dans la hausse des prix ?

Et oui, pourquoi, au fait. Est-ce que ce ne sont pas des sortes de "prix"?…

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#772 31/01/2014 11h45

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bifidus a écrit :

Et les impôts pourquoi ne sont-ils pas pris en compte dans la hausse des prix ?

Parce que ça n’a rien à voir ? Les impôts indirects qui ont une influence sur les prix (TVA, TIPP) sont pris en compte à travers cette influence ; ceux comme l’IR, l’ISF etc… qui n’ont aucun rapport avec les prix ne le sont pas.

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#773 31/01/2014 11h55

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bet a écrit :

Attention, tous les français ne paient pas un loyer! C’est le poids des loyers dans l’ensemble de la consommation de l’ensemble des français: il y a les propriétaires (0) et les HLM (peu parfois). il faut aussi regarder comment est prise en compte l’APL.

L’inflation Moyenne intéressante n’est pas la moyenne des inflation mais l’inflation des gens moyens.
Si vous avez 100 personnes avec une qui gagne 1.000.000 par mois et les 99 autres 200 euros par mois en déduirez vous que c’est une population extrêmement riche car la moyenne des gains est de 10.198 euros ?

Pour mesurer l’inflation perçu par la population il faut prendre une population moyenne qui gagne entre 1000 et 2500 euros par mois. Et pour ces gens là, la part du Loyer, du carburant, des cigarettes fait que l’inflation est bien plus élevée que ce qui est annoncée.

Ce qui est interressant c’est l’inflation sur les dépenses incompressibles. Une augmentation de 20% des cigarettes pour quelqu’un qui gagne 1200 euros et auquel il reste 100 euros hors dépenses incompressibles va représenter 33% de son budget utilisable !
Pour quelqu’un qui gagne 10.000 euros ca ne représente rien.

Dernière modification par bifidus (31/01/2014 11h57)


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#774 31/01/2014 12h05

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jacquespote a écrit :

Warning! Cette fois, l’Allemagne ne paiera pas

La Banque centrale d’Allemagne vient de suggérer aux Etats de la zone euro
confrontés à une dette publique devenue insupportable d’instaurer une taxe exceptionnelle
sur les fortunes privées de leur concitoyens, en clair une opération chirurgicale
sans anesthésie inspirée de l’exemple chypriote.

www.bvoltaire.fr/christopheservan/la-sp … ient,49118

Menace réelle ou préventive?

Cette "idée lumineuse" m’inspire plusieurs réflexions.

Cette taxe prend la forme d’un impôt sur la fortune, sur le modèle de l’ISF français.

L’ISF ne cible qu’une partie du patrimoine et en évite une grande partie, notamment le patrimoine professionnel. Il y a également un certain nombre de décotes. Par ailleurs, plus on élargit l’assiette en augmentant le taux, on va toucher à des parties "non liquidables" du patrimoine, comme par exemple une PME. Que fait l’Etat ? Il prend 10 % des actions ? Restons réalistes.

A la finale, en admettant un taux de 10 % prélevé à la manière de l’ISF (actuellement le taux de celui-ci est d’environ 1 %/an), cela fait rentrer 35-40 milliards. Pas de quoi rembourser une partie significative de la dette.

Cette taxe ne s’applique que sur le patrimoine liquidable.

Avec la proportion de patrimoine immobilier des Français, l’effet serait bien moindre. En supposant tout de même que ce soit fait de cette façon, il faudrait laisser le temps aux redevables de liquider, cela ne peut pas se faire par un prélèvement instantané et non prévu à l’avance. Se posent tous les problèmes de collecte d’une telle taxe exceptionnelle, qui sont d’ailleurs pointés par le rapport.

Cette taxe ne s’applique que sur le patrimoine liquide.

Dans cette idée, on prélève sans préavis sur des liquidités, donc comptes bancaires, livrets et éventuellement fonds en EUR. Les plus petits épargnants vont payer proportionnellement bien plus que les "méchants riches" qui semblent visés à priori, ne serait-ce que par la structure actuelle de leurs patrimoines respectifs.

Cela ne fait que me renforcer dans mon idée qu’il faut stucturer son patrimoine, le loger dans des structures comme une SAS, car les entreprises seront probablement épargnées par ce type de mesures.

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#775 31/01/2014 13h07

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Derival a écrit :

Cela ne fait que me renforcer dans mon idée qu’il faut stucturer son patrimoine, le loger dans des structures comme une SAS, car les entreprises seront probablement épargnées par ce type de mesures.

Personnellement, cela ne fait que me renforcer dans mon idée de partir le plus loin possible, chacun sa méthode smile

Cette idée me semble difficilement applicable, il faudrait qu’elle ait une large assiette pour être vraiment efficace, et çà, c’est le suicide assuré du gouvernement au pouvoir.  Je me demande s’ils ne préféreraient pas sortir de l’Europe plutôt que d’appliquer un tel diktat allemand.

Dernière modification par Wawawoum (31/01/2014 13h08)

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