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#1 12/09/2010 12h20

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Je ne crois pas qu’il y ait de réponse unique; c’est à chacun de nous de réagir en fonction de sa sensibilité.  et de son aversion/goût du risque :

Comparons la situation de deux actionnaires ayant investi, l’un depuis trois ans dans FRANCE TELECOM et l’autre dans AIR LIQUIDE ou L’OREAL :
Qui est le gagnant aujourd’hui ?
Celui de FT ? haut rendement mais qui s’est effondré ou celui de l’action "père de famille" qui donne un plus petit coupon ?

Finalement, le portefeuille idéal n’est-il pas un savant panachage des deux ? (et encore, je ne me limite qu’aux actions…).

Ensuite le nombre de lignes, tout dépend du montant du portefeuille !
Les "petites lignes" sont à éviter, mais là encore, je ne suis pas sûr qu’il y ait un nombre idéal.
En plusieurs années, je suis monté jusqu’à 22, actuellement à 16 et mon objectif à moyen terme est d’essayer d’en avoir que 10 ou 12.


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#2 13/09/2010 08h47

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Je poserais plutôt la question en terme d’allocation sectorielle.

Faut-il avoir un portefeuille avec des actions appartenant à des secteurs matures (télécommunications, utilities…) qui versent de gros dividendes mais ont peu de perspectives de croissance ou des secteurs qui versent peu de dividendes mais ont des perspectives de croissance (bien de consommation non durable…).

Si on un portefeuille d’action bien diversifié sectoriellement, on aura forcément les deux types (actions de rendement et actions de croissance).

Faut-il alors avoir un portefeuille diversifié sectoriellement ?

Je ne retrouve plus la source, mais une étude étaient parue sur les performances de chaque secteur sur les 3 dernières décennies aux Etats-Unis. Le résultat était qu’à part le secteur de la santé, aucun des secteurs ne sortaient du lot, c’est-à-dire certaines décennie des secteurs faisaient mieux et d’autres moins. Ce résultat va en faveur d’une diversification pour ceux qui sont buy & hold.

Une autre approche pour répondre est fiscale. Si on NE tient PAS compte de l’enveloppe du PEA, quand on est en phase de constitution d’un patrimoine, avec un gros taux marginal d’imposition, et que l’on réinvestit tous les dividendes perçus, il vaut mieux avoir un portefeuille d’actions ou les secteurs de croissance (avec des actions qui traitent bien leur actionnaires et font croitre dans le même temps leur dividende) dominent. Car c’est bien beau de faire 6% de rendement sur dividendes brut sur une action sans perspective de croissance, si après impôt on est à 4%. Car ça nous fait à peu de choses près le même rendement qu’un fond Euro, mais le risque en plus…

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#3 16/09/2010 15h55

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J’ai oublié une 3e justification à la diversité sectorielle.

Elle est plus subjective et c’est un blogueur US qui avait parlé de son approche.

Lui-aussi veut devenir rentier et tirer son flux de revenu de ses dividendes.

Son principe était de dire, là où j’ai un coût fixe sur un secteur donné, je dois avoir un flux de revenu sur ce même secteur.

Exemple :

* Je paie $50 de téléphone par mois, je dois avoir un flux de dividendes qui provient d’opérateurs télécoms.
* J’ai une voiture et je dépense $300 par mois en essence, je dois avoir un flux de dividendes qui provient de sociétés pétrolières.
* J’ai une chaudière au fuel et je dépense 2000 € par an en fuel, je dois avoir un flux de dividendes qui provient de sociétés pétrolières.
* J’ai une dépense de $1000 de loyer mensuel, je dois avoir un flux de dividendes provenant de sociétés immobilières.
* Etc

Ainsi il se protègerait de l’inflation "sectorielle" : si sa dépense d’essence passe à $600 par mois parce que le pétrole augmente, on peut s’attendre à ce que les dividendes de ses sociétés pétrolières augmentent.

A l’inverse, si pour cause de concurrencen les profits des opérateurs télécoms et dividendes baissent, on peut imaginer que son abonnement téléphonique baissera aussi.

Dans les faits, son raisonnement ne marche pas vraiment car la corrélation entre la dépense et la recette (dividendes) n’est pas forcément évidente.

Par exemple, quand le baril est passé à $140, que le prix du fuel a fortement augmenté en quelques mois, les dividendes d’ExxonMobil ou de Total n’ont pas suivi la hausse. Leurs profits ont certes augmentés mais ExxonMobil ou Total ont juste thésaurisé le surplus et le dividende n’a pas augmenté autant que les profits.

Donc si on doit retenir une justification à la diversification sectorielle, ce n’est pas celle-ci !

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#4 28/09/2010 08h41

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Peut-être un élément de réponse tangible.

Sur ce site :
http://www.tessellation.com/dividends/stocks.html

un américain calcule le taux de croissance annualisé pour les principales actions américaines.

Si on prend Medtronic, qui rapporte actuellement 2,7% de rendement sur dividendes :

http://www.tessellation.com/dividends/MDT.html

1979:    19.029%
1980:    18.921%
1981:    17.733%
1982:    17.820%
1983:    17.995%
1984:    18.378%
1985:    18.952%
1986:    19.467%
1987:    19.709%
1988:    19.856%
1989:    20.048%
1990:    20.215%
1991:    22.510%
1992:    20.601%
1993:    20.688%
1994:    20.669%
1995:    20.435%
1996:    19.204%
1997:    18.489%
1998:    18.619%
1999:    18.400%
2000:    17.779%
2001:    17.572%
2002:    18.447%
2003:    19.468%
2004:    20.228%
2005:    21.518%
2006:    23.922%
2007:    29.237%
2008:    25.600%

Le taux de croissance annualisé du dividende est affolant. Depuis 1990, le dividende a augmenté d’environ 20% chaque année, passant de $0,02375 à $0,78500 / an.

Comparons avec l’opérateur télécom AT&T :
http://www.tessellation.com/dividends/T.html
dont le rendement est 5,90% :

1985:     5.147%
1986:     5.077%
1987:     4.935%
1988:     4.822%
1989:     4.797%
1990:     4.742%
1991:     4.802%
1992:     4.919%
1993:     5.022%
1994:     5.068%
1995:     5.110%
1996:     5.174%
1997:     5.263%
1998:     5.344%
1999:     5.446%
2000:     5.592%
2001:     6.083%
2002:     6.344%
2003:     6.602%
2004:     5.581%
2005:     6.185%
2006:     7.234%
2007:     7.468%
2008:     2.500%

AT&T a tjs offert un bon rendement, mais il croit nettement moins vite que celui de MedTronic, environ 5% par an depuis 1990. Il est passé de $0.68000 en 1990 à $1.64000.

Si on fait un test avec une foncière cotée, Realty Income :
http://www.tessellation.com/dividends/O.html
on est globalement dans les mêmes chiffres que AT&T.

Donc qui a été le gagnant ?

Depuis 1990, l’actionnaire de AT&T a empoché $20,825 de dividendes. En janvier 1990, AT&T valait environ $13,22 (cours ajusté) et vaut aujourd’hui $28,88 (le cours a été multiplié par 2,2).

Depuis 1990, l’actionnaire de Medtronic a empoché $4,5378 de dividendes. En janvier 1990, Medtronic valait environ $1,86 (cours ajusté) et vaut aujourd’hui $33,43 (le cours a été multiplié par 18 !).

Mais ce qui nous intéresse, c’est du strict point de vue du flux.

L’actionnaire de Medtronic a touché en 20 ans $4,5378 en dividendes, soit 2,4 fois son cours de revient en 1990.

Son rendement sur dividendes actuel sur le cours de 1990 est : $0.78500 / $1,86 = 42%.

L’actionnaire de AT&T a touché en 20 ans, $20,825 de dividendes, soit 1,6 fois son cours de revient de 1990.

Son rendement sur dividendes actuel sur le cours de 1990 est : $1.64000 / 13,22 = 12,4% !

Donc (sous réserve que je ne me sois pas trompé) AT&T se fait littéralement explosé par Medtronic !

Réserves :
- Encore fallait-il savoir que Medtronic allait avoir cette croissance, en 1990. Si AT&T était prévisible, c’était moins le cas de Medtronic ,qui était une small cap en 1990.
- Dans cet exemple, je n’ai pas réinvestis les dividendes perçus.
- Un exemple c’est un peu juste pour faire un raisonnement par induction. :-)
- Une vraie comparaison serait de comparer une big cap de croissance, avec une big cap de rendement ; comme Johnson & Johnson vs AT&T, ce que je ferai dans la journée. :-)

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#5 28/09/2010 10h26

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Personnellement, je parierais plus sur les grandes valeurs de rendement que sur les grandes valeurs de croissance, dans un monde où les perspectives de croissance de l’économie dans les pays développés se sont ralenties pour probablement encore une décennie, avant que la croissance des pays émergents ne devienne vraiment significative.

L’exemple de Medtronic est intéressant: cette société a réussi une croissance époustouflante sur les 30 dernières années parce qu’elle a mieux réussi que la moyenne de son secteur, mais aussi parce que son secteur (le médical) a pu croitre bien plus vite que le PIB.
Mais aujourd’hui, ce secteur, du moins en Europe et Amérique du Nord, représente déjà un % très élevé du PIB (10 à 15%, selon les pays). Forcément, cette croissance va nettement se ralentir, ne serait-ce qu’à cause des déficits croissants des régimes de sécurité sociale et de retraite (ces derniers procurant des ressources aux retraités, gros consommateurs de frais médicaux).

Conclusion: le rendement de Medtronic (2%), en apparence faible, est très acceptable, tant que l’on avait bon espoir de le voir croitre de 20% par an. Mais si ce taux de croissance prévisible baisse à 6 à 8% par an, les valeurs à gros rendements récurrents deviennent plus intéressantes, surtout que les 6 à 8% ne sont qu’une hypothèse et peuvent toujours réserver de mauvaises surprises.

Et si jamais cette analyse se révèle pessimiste et que la croissance des pays développés rebondit, alors les rendements de croissance seront les plus performantes, mais les valeurs de rendement, même moins performantes, ne démériteront pas. Donc même dans ce scénario, l’investisseur en valeurs de rendement sera gagnant, même s’il aurait pu gagner encore plus avec les valeurs de croissance.

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#6 28/09/2010 11h09

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Effectivement.

Plutôt que multiplier les exemples voici deux bêtes tableaux avec un taux de croissance du dividende et un montant de dividendes départ :





Avec un taux de croissance à 10% du dividendes, plus "réaliste", il faut du temps pour rattraper l’action de rendement (si on exclus le gain en capital).

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#7 28/09/2010 13h41

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Après reste a savoir si les valeurs de croissances vont continuer a croitre

Des valeurs comme l’oreal, essilor, iliad se payent entre 20 et 25 années de bénéfice, si le marché arrive a maturité, qu’il y a peu de croissance le cours a toute les chances de baisser ( bien que ça sera toujours des boites solides )  pour s’aligner a un PER raisonnable de 12/13 et elles auront un rendement plus intéressant .

Sur le CAC on a des valeurs comme sanofi, vivendi, fte, qui étaient des valeurs de croissance puis sont devenus valeurs de rendement et le cours s’est aligné.

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[+1]    #8 28/09/2010 14h30

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La comparaison de deux titres sur 20 ans est un exercice qui a ses limites. Personnellement, je pense qu’un portefeuille, QUELLE QUE SOIT SA STRATEGIE, doit être vivant (i.e. il faut procéder de temps en temps à des arbitrages, il faut être mobile). Conclusion : comparer des titres sur le long terme est sans intérêt, il faut comparer des STRATEGIES et les mettre à l’épreuve de différents scénarios.

Pour ma part, j’ai fait le choix des valeurs de rendement qui sont peu volatiles et présentent une sécurité à la baisse. Mais en arbitrant entre les titres lorsque le différentiel de rendement le justifie, j’arrive à avoir une progression du volant de dividendes annuel de 20% à 40%, comme quoi la mobilité permet de dopper la croissance des dividendes même pour des titres de rendement.

Pour moi, les débats tels que celui-ci sont assez vains car j’en suis arrivé à la conclusion que les meilleures performances dans la durée sont celles qui s’appuient sur des stratégies claires et ayant le minimum d’affect. Quant à choisir entre rendement et croissance, je choisis sans hésiter le rendement, pour une raison essentielle : les valeurs de croissance sont étiquetées comme telles, elles se payent sur des ratios qui sont "raisonnables" si la société assure bien X% de croissance pendant Y années. Donc dans le meilleur des cas vous payez la valeur à son prix, et vous êtes exposé à une révision en baisse des perspectives ou une panne de croissance comme c’est le cas depuis 3 ans et alors c’est la grosse chute. Exemple qui me vient immédiatement à l’esprit, l’aventure de l’éolien avec Theolia; il faudra beaucoup d’années de croissance pour rattraper le gadin.

Dernière modification par Jean-Marc (28/09/2010 14h32)


I'm back — parrain American Express

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#9 28/09/2010 15h57

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Totalement en adequation avec Jean-Marc. Je pense que l’on peut trouver toutes les etudes et statistiques que l’on veut, qui prouvent tout et son contraire. Et avec des "si" on met PARIS en bouteille…..

Mieux vaut resté ouvert sur sa strategie et l’adapter au gré des evolutions des marchés, de la fiscalité, des opportunités futures qui pourraient se presenter. En un mot rester "attentif".

Dernière modification par Rodolphe (29/09/2010 15h15)

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[+1]    #10 28/09/2010 18h03

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Jean-Marc a écrit :

La comparaison de deux titres sur 20 ans est un exercice qui a ses limites.

Je n’en ai mis que 2 car c’était assez fastidieux, mais chacun pouvait faire quelques vérifications sur le site que j’ai donné. :-)

Il apparait que :
- Grosso-modo l’essentiel de la surperformance des titres de croissance se fait de 1990-2000.
- Sur la période 1990-2000 et 1990-2010, les titres de croissance font mieux (+value de capital, + progression du dividendes qui rattrapent "rapidement" ceux des titres de rendement) que les titres rendements.
- Sur la période 2000-2010, c’est + au cas par cas, mais globalement il fallait mieux avoir des titres rendement.

Ensuite le petit tableau que j’ai mis donne une idée de ce que l’on peut accepter comme rendement sur dividendes de départ, selon la croissance attendu du dividendes. Par exemple 2% de rendement sur dividende et 10% de croissance, bof, bof.

De toute façon, j’ai bien précisé que c’était pour l’exercice, car avec une diversification sectorielle (ma recommandation), on a de facto des actions de tous types.

Pour moi, les débats tels que celui-ci sont assez vains car j’en suis arrivé à la conclusion que les meilleures performances dans la durée sont celles qui s’appuient sur des stratégies claires et ayant le minimum d’affect.

Oui 100% d’accord mais il a bien fallu une réflexion initiale pour spécifier la stratégie ! :-)

Totalement en adequation avec Jean-Marc. Je pense que l’on peut trouver toutes les etudes et statistiques que l’on veut, qui prouvent tout et son contraire. Et avec des "si" on met PARIS en bouteille…..

C’est un peu exagéré, on ne peut pas faire "mentir" une statistiques. Il faut bien aussi partir de quelques choses.

Par exemple, quand on parle de décennie perdue et que certains concluent que les actions sont foutues, les statistiques séculaires nous montre que des "décennies perdues", il y en a déjà eu pas mal, et même des périodes de 20 ans "perdues", pour autant la performance des actions annuels moyennes dividende réinvesti est autour de 10%. Même si ça ne présage rien du future, c’est quand même une information !

Mais ok je prends acte et serais plus diligent dans mes réponses ou les études futures que je posterais.

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#11 28/09/2010 18h26

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InvestisseurHeureux a écrit :

[C’est un peu exagéré, on ne peut pas faire "mentir" une statistiques. Il faut bien aussi partir de quelques choses.

Effectivement j’ai peut-être un peu lapidaire dans mon propos. Néanmoins, les statistiques ne prouvent que ce qui c’est passé et en aucun cas ne prédisent ce qui va arriver. Donc ne pas trop s’y attacher, et les garder uniquement comme base de reflexion. L’histoire ne se repete pas toujours.

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#12 03/10/2010 00h18

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Il me semble que le débat qui a lieu actuellement me fait penser un peu à la philosophie
d’investissement de Benjamin Graham ( investissement dans la valeur) dont il parle dans
son ouvrage légendaire " l’investisseur intelligent ". B Graham rappelle l’importance du
concept de "la marge de sécurité", c’est à dire la nécessité d’investir dans qqchose qui
se situe en dessous de la valeur intrinsèque, afin d’obtenir un rendement important et
de se protéger en cas de chute de telle action, bien immobilier ou tout autre investissement.
En effet, nous gagnons de l’argent surtout à l’achat et non pas à la vente ( si on achète à bon prix
nous nous créons d’office une protection ou une" marge de sécurité " comme le dirait Ben graham.
Comme dirait W Buffett et B Graham lui-même: les 2 règles les plus importantes et à ne jamais oublier
sont : 1) Ne pas perdre d’argent 2) ne jamais oublier la règle n°1 ( c’est simple mais terriblement efficace!)
Philip Fisher était un partisan des actions de croissance à son époque.
Je pense comme vous car aujourd’hui , les entreprises ne connaitront que rarement des taux de croissance à 2 chiffres ( 15% et plus) surtout dans un contexte ou la crise est loin d’être terminée ( et
oui, il faudra encore au moins 7 à 8 ans pour que la machine éco se remette à tourner de façon plus vigoureuse). Conclusion; privilégier les valeurs de rendement  c’est une attitude qui devrait
être payante.Ceci dit, les valeurs de croissance ne sont pas à disqualifier d’office.

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#13 26/11/2010 09h25

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InvestisseurHeureux a écrit :

Effectivement.

Plutôt que multiplier les exemples voici deux bêtes tableaux avec un taux de croissance du dividende et un montant de dividendes départ :

Avec un taux de croissance à 10% du dividendes, plus "réaliste", il faut du temps pour rattraper l’action de rendement (si on exclus le gain en capital).

Paul Dontigny dans cette vidéo de ce jour aborde exactement le sujet de ce topic et fait exactement la même simulation que votre serviteur, avec des hypothèses un peu moins favorables aux actions de rendements (il prend l’hypothèse d’une action de rendement avec un rendement sur dividendes de seulement 4%, donc forcément, elle se fait vite rattraper par l’action "de croissance").

Avis et conseils d’experts en vidéos | LesAffaires.com

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#14 26/11/2010 20h21

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Bonjour
j’ai cru lire dans les echos d’aujourd’hui que la fiscalité sur les action suisses avait changé suite à l’adoption du’une convention fiscale avec la Suisse.
ce qui implique pour l’actionnaire francais de bénéficier de l’abattement de 40% avec les plafonds habituels.
il me semble qu’avant ce changement l’actionnaire était particulièrement matraqué car il ne pouvait bénéficier du crédit d’impôt et récupérer le prélèvement à la source de l’impot suisse.
de sorte que le contribuable français se faisait tondre par le fisc suisse!un comble!

des spécialistes de la question?

je sais que le grand timonier de ce blog confirme que l’actionnaire de titre US bénéficie du crédit d’impot, justifiant de cela par son IFU envoyé par son courtier. Mais bénéficie t il de l’abattement de 40%? il me semble que non.
ce sont il me semble deux choses bien différentes…

bon alors NESTLE devient encore plus attractif ?
quels sont les autre titres que vous trouvez attractifs? la pharmacie helvete? et sa chimie type syngenta?

merci
Jean

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#15 26/11/2010 21h28

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Bonjour,

Je traite le sujet de l’imposition des dividendes étrangers en long et large dans ce billet et la question sur l’abattement de 40% sur les dividendes de sociétés étrangères revient très fréquemment :
https://www.investisseurs-heureux.fr/bl … ticle/200/

S’il y a enfin une convention fiscale entre la France et la Suisse, c’est une très bonne nouvelle et je n’ai plus que mes yeux pour pleurer, moi qui avait arbitrer Novartis l’année dernière entre autre pour cette raison.

Investir en actions Suisse en ce moment, il faut être motivé par contre, vu la parité hyper-défavorable.

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#16 27/11/2010 12h14

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Bonjour,

Comment est-ce que vous faites pour sélectionner a priori des actions de type croissance et qui sont à des cours intéressants?

Vous vous basez toujours sur un ratio de type EV/EBITDA?

Autre question : dans les screeners Actions UE, je ne trouve plus les sélections basées sur la croissance du free cash flow, c’est normal?

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#17 27/11/2010 18h34

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JB0660 a écrit :

Comment est-ce que vous faites pour sélectionner a priori des actions de type croissance et qui sont à des cours intéressants?

J’attends qu’une bonne société se rapproche de son +bas et ensuite je compare ses ratios avec ses paires.

JB0660 a écrit :

Vous vous basez toujours sur un ratio de type EV/EBITDA?

Oui et des considérations + spécifiques à mon allocation sectorielle. Par exemple, j’aurais aimé rajouter une valeur pétrolière à mon portefeuille. Je suis déjà assez exposé à la pharmacie, donc il faudrait vraiment une grosse opportunité pour que j’ajoute une autre valeur. etc

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#18 27/11/2010 19h22

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Et bien c’est le moment ou jamais pour Total?

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#19 27/11/2010 20h09

Membre (2010)
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Pour TOTAL, une opportunité , oui..mais ca fait un bon moment que le cours se traine et elle a touche les 37-38eur depuis pas mal de temps…

la question c’est de savoir ce que sera TOTAL dans 15-20 ans….
remarquez, la fin du pétrole je l’entends depuis tout gamin….donc 25 ans….

jean

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#20 28/11/2010 08h53

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spiny a écrit :

Et bien c’est le moment ou jamais pour Total?

La valeur est dans les opportunités de la semaine.

Personnellement, je n’aime pas investir dans les valeurs françaises (même si elles ont une présence internationale), j’estime que le risque fiscale (hausse de l’impôt sur les sociétés ou que sais-je) est trop fort, car je le subirais trois fois (une fois pour mes activités de conseils en informatique, une 2e fois pour mes activités Internet et une 3e fois sur mes actions françaises).

Mais nombreux sont sur le forum ceux qui continuent à croire aux actions françaises dans un PEA, qui pour l’heure reste une bonne enveloppe fiscale, spécialement avec ce qui se prépare en 2011.

Pour ceux-ci, je pense que Total au cours actuel permet de débuter ou renforcer doucement une ligne. Comme à dit Jean, elle revient de temps en temps à ce cours-là (voir plus bas ?) et cela se reproduira peut-être à l’avenir.

Il faut voir Total comme une valeur mature de rendement avec une protection forte contre l’inflation et en "bonus" un attrait spéculatif lié au peak oil. D’autre part comme le disait Rodolphe dans cette file, à partir de 2011, le dividende de total sera trimestriel, fait unique pour une valeur française (Unibail-Rodamco ayant abandonné le versement trimestriel).

De mon point de vue, Total et France Telecom sont les tops valeurs en ce moment pour débuter un portefeuille de big caps de rendement dans un PEA.

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#21 05/12/2010 19h39

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Bonjour
à propos de valeur de croissance, croyez vous sur le long terme à L’OREAL ou LVMH?
les deux valeurs ont bcp en commun: valorisation élevée peu ou prou au même niveau, rendement identique, marchés différents (mais concurrent sur la cosmétique haut de gamme) mais porteurs, stratégie similiaire axée sur les marchés émergeants..

quels est votre valeur privilégiée et pourquoi?

j’ai u des analyses vraiment pointues de la part des membres du site et je my fierais plus qu’à celles contenues dans les journaux boursiers…
bien évidemment, je sollicite des analyses voires mêmes des avis qui n’engagent que ceux qui les suivent…

Jean

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#22 05/12/2010 20h22

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Jean, pour moi parler d’une société sans évoquer son prix, ça n’a pas de sens.

Une société "pourrie" peut être bien car vous la payez pas chère et une bonne société peut être pourrie parce que vous la payer trop chère.

Ma stratégie est d’avoir un portefeuille de grosse capitalisation diversifiées sectoriellement (avec une forte prépondérance de valeurs acycliques) et géographiquement (avec une forte prépondérance de valeurs étrangères).

Ensuite, pour acheter une action, chaque semaine je regarde celles qui sont proches de leur plus bas. Quand j’ne vois une dans la liste qui en plus répond à mes autres critères qualitatifs (avec une part de subjectivité), et qui est en phase avec la diversification de mon portefeuille, je l’achète.

D’autres font différemment sur le forum (ils privilégient les valeurs françaises de rendement, les valeurs très décotée, etc).

Mais ce qui est sûr, c’est que chercher des sociétés "de qualité" ou qui ont de l’avenir sans regarder leur prix, est voué à l’échec. C’est un gros travers des magazines financiers papiers je trouve, j’ai l’impression qu’ils sont tjs à l’achat et recommandent tjs la "top" société

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#23 05/12/2010 21h23

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jean a écrit :

j’ai lu des analyses vraiment pointues de la part des membres du site et je my fierais plus qu’à celles contenues dans les journaux boursiers…

Certainement. Toutefois, les analyses, aussi pertinentes soient-elles, ne permettent pas de ’deviner’ les cours futurs. Les cotations sont faites par la spéculation qui peut pousser à tous les extrêmes et paradoxes.
La seule différence, c’est que :
- l’investisseur dans la valeur (qui rassemble les lecteurs & contributeurs de ce forum, chacun ayant sa façon d’apprécier la valeur) est bien content de porter un titre qu’il a choisi, à peu près quel que soit son cours;
- le spéculateur chope le mistigri en espérant le refourguer au plus vite en plus-value.

Dernière modification par Jean-Marc (05/12/2010 21h23)


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#24 05/12/2010 21h28

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Oui je suis d’accord sur les différents stratégies possibles ( value, rendement, …), chacun est bien libre de choisir la sienne.
et comme vous semblez le dire, vous prenez beaucoup en compte le prix du titre, selon différents critères, notamment le multiple ebit sur  la valeur d’entreprise et la comparez par rapport à ses concurrents du secteur.

Pour l’oreal et lvmh, je ne connais pas ce critère mais concernant leur PER, il est proche et élévé, autour de 20 fois.

et, puisqu’il s’agit du sujet du topic, et comme vous le disiez plus haut, le rendement instantané ramené au cours de l’action est jugé faible mais dans 15 ans, il le sera toujours puisque le cours est supposé s’apprécier autant que le dividende.

En ce qui concerne l’oreal il faut bien admettre que la progression du coupon est régulière et elevée. Cela dit le taux de distribution a également bcp augmenté , ce qui m’amène a penser que le rythme d’augmentation du dividende annuel ne pourra être maintenu …
Je connais moins l’historique de LVMH et ne sais pas si l’on peut en dire autant.
Bref, voulant constituer une ligne sur l’une de ces valeurs, je n’arrive pas à me décider

Les + de L’OREAL:
-secteur cosmétique moins cyclique il me semble que le luxe, car il s’agit de produits de consommation courantes, fréquemment renouvellé. (encore que chez LVMH le poids de la joillerie secteur le plus cyclique est le moins important)
-le dividende majoré qui sur du long terme augmente sensiblement le rendement
-caractère spéculatif  avec les évolutions au capital

Les + de LVMH
-moins de concurrences au regard des coûts de construction d’une vraie marque de luxe qui ne se fait que  sur la durée ( à l’inverse les petites marques de cosmétiques lancées il y a peu qui gagnent du terrain sur les produits grands publics de l’oreal, selon mon expert cad ma femme)
-diversification de produits élevée et qui est amenée à s’étendre avec l’hotellerie et autres ( même si LV pèse beaucoup dans la rentabilité du groupe)
-le flair de nanard pour les belles affaires , cf hermes.

alors qu’en pensez vous , je les mets sur quel cheval mes 3000eur?

Jean

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#25 05/12/2010 22h23

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jean a écrit :

alors qu’en pensez vous , je les mets sur quel cheval mes 3000eur?
Jean

Je crois que notre devoir est de ne pas vous donner de conseil.
Interrogez-vous sur vos objectifs. Pourquoi vous placez en Bourse, qu’est-ce que vous attendez d’une ligne d’actions, quelle est votre aversion au risque, quel est votre horizon de placement.
Quand vous aurez répondu à tout ça, le choix deviendra évident (ce sera sans doute une autre société).
Une réponse de Normand ? avec 3000 € vous ne risquez pas grand chose sur chacun de ces deux titres. wink


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