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#1 18/08/2013 19h25

Membre (2012)
Réputation :   19  

… ou ma vision du monde wink

On oppose souvent actions et bourse à immobilier ? L’un serait plus facile que l’autre, moins rentable, plus sûr… Et s’il existait une autre façon de voir les choses ?

Préambule facultatif en italique pour les pressés

Je déteste les catégories d’individus. Elles isolent, elles cantonnent, elles ségrégue et divisent. Elles sont en première ligne de privations imposées, et elles ont la mauvaise odeur des milliers de relents de l’histoire qui ont voulu imposer ceci, ou priver ceux-là. Entendez ici jusqu’à la liberté et la vie.

Devinez maintenant ce que je me propose de vous faire ? Des catégories d’individus !
Mais je vous rassure : aucune cloison fermée, rien que des constatations de circonstances qui n’ont de limite que la volonté des individus de changer.

Je me lance (du ton le plus péremptoire qui soit) : Il existe 4 catégories d’individus !

Notre société industrielle occidentale est construite sur le travail, ou plutôt autour du travail. Quant à d’autres époques il suffisait (peut-être) de paresser couché sur le dos en observant les vautours pour qu’ils nous indiquent la dernière carcasse d’éléphant ; il n’en est plus rien aujourd’hui.
Aujourd’hui, dans la vie, il faut gagner de l’argent, car c’est comme qu’on nourrit sa famille, qu’on se loge, qu’on se diverti… et pour gagner de l’argent il n’y a que le travail, seul créateur de valeur, de richesse et donc d’argent.
Certains vendent mieux leur temps que d’autres de par leurs facultés ou leurs connaissances, mais l’équation reste la même (pour la plupart d’entre nous) : temps de travail contre argent.

Alors ce temps de travail donné contre de l’argent, comment ça marche ? Tout se passe à l’intérieur d’une structure, ou d’une organisation, qui permet au temps travaillé de produire des effets mélioratifs sur cette même organisation à qui on vend son temps. C’est aussi simple que cela. L’exemple évident est l’entreprise. Le principe reste (prétendument) le même quelle que soit l’organisation qui paye contre du temps. Le principe du bénéfice attendu est valable pour les états et leurs fonctionnaires comme pour les OBNL et leurs membres rémunérés.

En dehors de ce cadre, on est dans le bénévolat, mais c’est hors de propos ici. Le bénévolat n’apporte rien d’autre qu’une satisfaction intellectuelle à son volontaire, et n’est d’ailleurs généralement pas contradictoire avec un statut de travailleur.

Le travail est donc au cœur de la société actuelle. Et les  catégories me direz-vous ? Et bien les voilà :

1)  Ceux qui vendent leur temps à une organisation contre de l’argent : les salariés
2)  Ceux qui possèdent les organisations
3)  Ceux qui créent leur propre organisation pour y travailler, une sous-catégorie hybride née quand ils commencent à faire travailler d’autres personnes
4)  Ceux qui refusent le système et vivent en marge de la société (moines, clochards, etc.)

Aussi louable que puissent être les choix des individus de la 4ème catégorie -je ne vais sûrement ici émettre une opinion sur le Dalaïlama-  je ne vais simplement pas m’y arrêter… mais peut-être que vous trouverez que c’est la seule bonne voie envisageable.

1)  Les salariés

La 1ère catégorie simple : on vend son temps pour vivre, pour le prix que d’autres veulent bien nous payer. On fait cela jusqu’au bout, et on a peu de marge de manœuvre sur le terme. L’âge de la retraite, à un moment fixé par d’autres (et on ne le connait pas à l’avance) pour un montant mensuel de pension fixé par d’autres (et on ne sait pas comment on pourra vivre avec le moment venu)… Notons encore que ce privilège de retraite est réservé aux nantis qui ont la chance de cotiser dans un système qui fonctionnera à leur échéance personnelle, ce qui n’est évidemment pas garanti. Oui, historiquement celui qui dépense son temps pour vivre c’est jusqu’à la mort, ou jusqu’à ce que ses proches le prenne en charge.

N’ayez crainte, tout n’est pas si noir qu’il n’y parait, il existe une lueur d’espoir, la marge de manœuvre du salarié : l’épargne. Et l’épargne pour quoi faire ? Viser la catégorie 2 !

2)  Les propriétaires

Les états et autres organisations caritatives n’ont pas ici beaucoup d’intérêt. Soit tout le monde (donc personne) les possèdent, soit il est interdit (au minimum mal vu) de s’y enrichir.

Les entreprise donc. Elles font travailler des gens pour générer de la richesse, s’enrichir elles-mêmes, puis retourner de l’argent aux propriétaires. Les propriétaires d’entreprises ont vocation à gagner de l’argent en faisant travailler les salariés, sans travailler eux-mêmes, c’est le principe.

3)  Les indépendants

Ou entrepreneurs, ils n’ont pas (ou plus) souhaité travailler pour d’autres malgré la sécurité du statut. Ils ont souhaité travailler 2 fois plus, mais juste pour eux même. Ils ont créé une structure dans laquelle ils déversent leur travail, et ils œuvrent à sa viabilité et sa prospérité. Potentiellement ils en retirent plus d’argent contre d’avantage de travail et plus de risque (dit-on…)

2/3 bis) Les hybrides

Les entrepreneurs qui embauchent, comme les autres propriétaires (héritiers p.ex.) qui travaillent dans leurs entreprises sont donc les hybrides. Ils bénéficient personnellement de l’accroissement de richesse généré par d’autres au sein de leur société, mais ils apportent aussi leur propre force de travail, souvent sans compter leur temps.

On va enfin (fiou) s’intéresser à la question de du sujet Immo VS Action, fin du préambule.


Les détenteurs d’action possèdent la société. Ils possèdent l’outil de travail, les brevets, l’argent en caisse, les carnets de commandes, ils possèdent tout, y compris les dettes. De par ce statut de détenteur, ils ont aussi le droit de prendre une partie de l’argent qui reste en caisse à la fin de l’année. Argent qui est généré par le travail des salariés. S’ils possèdent une société qui marche bien, ils peuvent bénéficier d’une « rente » contre rien d’autre que le statut de propriétaire, aucun travail, aucun devoir, aucune contrainte…

Les entreprises produisent des biens ou des services, notamment dans un domaine que certains leurs opposent : l’immobilier. Pourquoi opposer l’immobilier aux entreprises ? Certaines entreprises vendent des carottes, mais d’autres vendent des bâtiments ou vendent un service de logement à des milliers de clients contre payement d’un loyer, qui fera le bénéfice et le dividende des propriétaires. Pourquoi opposer un bâtiment, sa construction, sa rénovation, sa location ou son habitation aux Entreprises ?
Ce sont deux choses différentes, mais pas directement opposables.

Les individus qui achètent des bâtiments, pour les louer et ainsi se générer des revenus sont les indépendants de la profession, des artisans à leur compte qui font cela en parallèle des entreprises du secteur. Et ils injectent dans leurs projets une grande quantité de travail et de temps. Etudes, sélections, financement, travaux, gestion, etc. Et s’ils bénéficient à terme d’un revenu régulier, cela n’est pas sans risque de le voir disparaitre s’ils arrêtent d’y consacrer de l’énergie !

Comme les dépanneurs informatiques à domicile, les bailleurs fournissent un service à des tiers qui les rémunèrent pour ces services. C’est une activité qui génère des revenus, contre du temps, c’est un travail…mais un travail pour soi !

La conclusion (car il faut bien s’arrêter d’écrire wink) sera de nuancer par les risques, ce que je n’essayerai pas de faire ici! Est-ce plus risqué d’être freelance dans l’informatique ou d’acheter un F4 trop cher ? Est-ce plus risqué de devenir propriétaire de BNP ou de la foncière qui lui loue ses locaux : le débat n’est pas la comparaison de risques si dissemblable… mais bien dans la différence qu’il existe entre action et foncier :

-  Les actions ne demandent aucun travail au propriétaire pour percevoir de l’argent. Ce sont les salariés de l’entreprise qui travaillent pour générer les profits qui seront versés aux propriétaires.

-  Les bâtiments demandent du travail pour générer des revenus. Les propriétaires de bâtiments qui ne font rien ne toucheront rapidement plus rien.

Si un investisseur foncier fait travailler d’autres personnes (gestion, travaux…) on retombe sur le principe de l’entrepreneur, qui apporte l’idée et le capital dans une structure, et qui va s’enrichir grâce au travail d’autres. Seules les actions affranchissent du travail.

Dernier crochet par les Obligations. Ces supports donnent droit, en échange de l’immobilisation d’un capital, à un intérêt. Cela pourrait donner à croire qu’on s’affranchit aussi du travail dans ce cas ! Mais non : on fait le travail du banquier !
Le métier de banquier est de prêter de l’argent contre un intérêt en appréciant le risque mis en rapport du revenu envisagé. Quand le deal est une aubaine (peu de risque, grosse rémunération, repaiement rapides et fréquents, comme les crédits hypothécaires de particuliers) les banquiers s’en chargent et prêtent. Quand le deal est incertain ou que le capital souhaité est trop important (ex une mine au Venezuela) ils délèguent leur métier aux souscripteurs-détenteurs d’obligation : à eux l’intérêt, à eux le risque et surtout à eux le travail de mesure de ce risque/intérêt.

Et moi j’ai travaillé à écrire tout ceci pour rien smile si ce n’est l’espoir de vous avoir intéressé et lire vos avis.

Mots-clés : action, entreprise, foncier, immobilier

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#2 18/08/2013 19h38

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INTJ

Le texte se tient mais je ne vois pas vraiment où vous voulez en venir ? :-)

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#3 18/08/2013 20h21

Membre (2013)
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Clero,

je trouve votre comparaison assez intéressante.

Néanmoins, je trouve que vous sous-estimez le travail nécessaire pour investir en actions.
En effet, la sélection d’une action se rapproche assez de celle d’une obligation, car le but est quand même de trouver une entreprise profitable et qui ne va pas couler dans les mois ou années qui viennent. C’est sur que c’est très différent du travail de bailleur, mais si on veut faire les choses correctement, cela prend beaucoup de temps.

A mon sens, les actions possèdent plusieurs avantages par rapport à l’immobilier: c’est un  actif plus liquide, accessible pour des petits montants et aucune action ne vous appellent à 9h le soir parce que l’évier est bouché! POur autant, réussir à "gagner sa vie" sur le marché des actions n’est pas si facile. Cela nécessite de la discipline et beaucoup de travail si on envisage de vouloir gagner ne serait-ce qu’un peu d’argent.


Le matin tu as 2 choix: soit tu retournes te coucher et tu continues de rêver soit tu te lèves et tu vas réaliser tes rêves

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#4 18/08/2013 21h43

Membre (2012)
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InvestisseurHeureux a écrit :

Le texte se tient mais je ne vois pas vraiment où vous voulez en venir ? :-)

Et bien 2 choses simplement
1. Dépassionner le débat entre action et immobilier locatif, qui n’a pas de sens
2. Appuyer et répéter que l’immobilier locatif impose sa dose de sueur

Inutile de dire à des volontaires pour l’immobilier locatif quoi que ce soit d’autre que "bon courage et bon travail, si vous avez du temps et l’envie : foncez " Et inutile de les inciter à l’actionnariat.

Que dirions-nous à un ami qui veut lancer une boucherie dans un local pas cher et adapté? "Laisse tomber, prend des actions" ?
Alors qu’on se sentirait légitime de le dire à un ami qui veut acheter un appartement !

Les 2 n’ont rien à voir, tout simplement.

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#5 18/08/2013 22h05

Membre (2012)
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Elodie01 a écrit :

Clero,

je trouve votre comparaison assez intéressante.

Néanmoins, je trouve que vous sous-estimez le travail nécessaire pour investir en actions.
En effet, la sélection d’une action se rapproche assez de celle d’une obligation, car le but est quand même de trouver une entreprise profitable et qui ne va pas couler dans les mois ou années qui viennent. C’est sur que c’est très différent du travail de bailleur, mais si on veut faire les choses correctement, cela prend beaucoup de temps.

A mon sens, les actions possèdent plusieurs avantages par rapport à l’immobilier: c’est un  actif plus liquide, accessible pour des petits montants et aucune action ne vous appellent à 9h le soir parce que l’évier est bouché! POur autant, réussir à "gagner sa vie" sur le marché des actions n’est pas si facile. Cela nécessite de la discipline et beaucoup de travail si on envisage de vouloir gagner ne serait-ce qu’un peu d’argent.

Chaque actif a ses avantages et inconvénients, pour moi :

- Actions : Liquidité, diversification (on achète a la fois une marque, de l’immobilier, une entreprise etc..), exposition à différentes zones mondiales, protection contre l’inflation à LT, dividendes qui peuvent monter plus vite que l’inflation

- Immobilier : Valeur d’usage, actif réel en direct, levier du crédit utilisable pour s’enrichir (mon accessible en actions), structurellement haussier à LT car indexé sur la démographie

- Obligations : Risque limité, revenus fixes et réguliers, indexé sur les taux qd oblig a taux variable ou révisable, moins de chance de se planter qu’une action (proba de défaut des entreprises <<< proba de baisse d’une action)

Les 3 sont complémentaires et en allocation stratégique il faut avoir les 3. En tactique, et en ce moment je sur pondérerais les actions, un peu le cash euro (A.vie EUR) et j’aurais un peu d’immo (avec retour dessus au fur et a mesure de la baisse) mais pas ou pas d’obligataire

-> pas d’accord avec vous sur le fait que le choix d’une action c’est le même travail qu’une oblig. Vous avez plus de chance de vous planter avec une action, d’ailleurs risque action >> risque obligataire…

A titre perso je n’oppose jamais les actifs, ils sont tous complémentaires et plus ou moins adaptés à une stratégie patrimoniale, un age, une courbe d’utilité d’un investisseur, son horizon d’investissement et sa connaissance des produits.

Dernière modification par roudoudou (18/08/2013 22h07)

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#6 18/08/2013 22h10

Membre (2012)
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Elodie01 a écrit :

vous sous-estimez le travail nécessaire pour investir en actions.

Je m’attendais à ce type de réaction (car la question existe pour m’avoir traversé l’esprit), c’est d’ailleurs pourquoi j’ai ajouter in-extremis le dernier paragraphe sur les obligations. wink

Pensez aux créateurs d’entreprises et héritiers… quel rapport entre la souscription d’une obligation et la possession d’une action.
Ces considérations de pauvres (dont je suis) sont un mirage. M. Zuckerberg ou Mme. Bettencourt se posent-ils la question "Dois-je vendre ma boite pour en acheter une mieux moins cher?"
Je ne pense pas.

L’obligation à un terme, c’est un deal à échéance. Une fois à terme, il faut refaire le travail du banquier. Et pour diversifier il faut beaucoup de lignes, et refaire le travail de banquier tout le temps! Une obligation n’est pas poussée éternellement (?) par le travail de ses salariés.
Situation à comparer à M. Zuckerberg ou Mme. Bettencourt.

Mais je sais que le sujet est polémique wink.

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#7 18/08/2013 22h22

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clero a écrit :

-  Les actions ne demandent aucun travail au propriétaire pour percevoir de l’argent. Ce sont les salariés de l’entreprise qui travaillent pour générer les profits qui seront versés aux propriétaires.

Je rejoins Elodie01 : votre vision de l’actionnariat est très réductrice. L’actionnaire (minoritaire) apporte des capitaux pour financer une activité, il le fait une fois qu’il a "fait ses devoirs" et vérifié que ladite activité lui semble un pari intéressant; toutefois, il remet son investissement entre d’autres mains (management et actionnaires majoritaires), de sorte qu’il ne maîtrise pas le devenir de la part de l’entreprise qu’il possède; posséder une fraction de la trésorerie ne vous permet hélas pas d’en disposer (notamment le versement d’un dividende et son montant sont des décisions prises par d’autres).

Cette présentation qui laisserait penser (à un non connaisseur) que l’actionnaire est totalement passif et les dividendes lui tombent du ciel, est pernicieuse. Il ne faut pas s’étonner ensuite que certaines "catégories" d’individus fustigent les "riches", élisent des gens qui prétendent ne pas les aimer et il s’ensuit des surtaxes.

Si je devais schématiser comme vous essayez de le faire, je ne classerais pas les individus mais les sources de revenus : travail, rente, etc.

C’est un débat qui revient de temps en temps sur ce forum : pour générer du cash flow, l’idéal est de disposer de plusieurs sources, comme un travail abondé de dividendes; IH a un travail et il perçoit des revenus d’un site Internet etc.

Quant au débat que vous essayez d’ouvrir, il serait sans doute intéressant de lister les avantages et inconvénients des trois formes d’investissement immobilier : en direct, via les SCPI, via les SIIC.

A vous !


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#8 18/08/2013 22h22

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roudoudou a écrit :

- Actions - Immobilier - Obligations
Les 3 sont complémentaires et en allocation stratégique

Pourquoi que ces 3 là? Pourquoi pas de foncier type agricole ou forestier? Pourquoi que des bâtiment dans le foncier? Et pourquoi pas de l’or? Pourquoi pas une mine? Ou une tontine? Des vaches? De l’art? Voire des montres? Ou rester dans le monétaire, mais dans quelle devise? smile

Mon intervention visait justement à mettre en lumière que rien n’est comparable aux actions, de par le fait qu’elles contiennent une quantité de travail présent et futur d’autres personnes.

Priceless, rien ne vaut ça smile
… c’est mon avis, vous l’aurez compris maintenant wink

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#9 18/08/2013 22h26

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Je n’ai pas dit "que" c’est trois la mais en l’occurrence vous ne parlez que de ces 3 la : c’est le titre du sujet ;-)

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#10 18/08/2013 22h38

Membre (2012)
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Jean-Marc a écrit :

votre vision de l’actionnariat est très réductrice. L’actionnaire (minoritaire) apporte des capitaux pour financer une activité

Vision réductrice : j’en conviens… mais sinon à chaque fois faut écrire un livre ! smile
Apporter mes capitaux? Faux, je n’ai jamais souscris à aucune introduction, c’est se donner bonne conscience que de le penser, mais ce n’est pas vrai, je donne mon argent au vendeur de l’action.

Jean-Marc a écrit :

il remet son investissement entre d’autres mains

3 fois vrai, mais d’autres meilleures idées que la communauté d’intérêt?

Jean-Marc a écrit :

les dividendes lui tombent du ciel

Et bien c’est pas loin quand même, je me lève plus tôt le matin pour mon salaire que pour mes dividendes moi.

Jean-Marc a écrit :

en direct, via les SCPI, via les SIIC

Je ne vais répondre qu’à moitié car je m’y connais trop peu : direct = Du boulot perso
les autres = pas.

Tout ce que je n’ai pas cité : plutôt d’accord, rien à opposer.

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#11 18/08/2013 22h44

Membre (2012)
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roudoudou a écrit :

Je n’ai pas dit "que" c’est trois la mais en l’occurrence vous ne parlez que de ces 3 la : c’est le titre du sujet ;-)

Je ne suis pas 100% maitre du titre wink Les modérateurs veillent bien ! smile
Vous l’avez compris, l’idée conductrice c’était vraiment les actions vs le reste.

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#12 19/08/2013 00h12

Membre (2012)
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Clero a écrit :

Apporter mes capitaux? Faux, je n’ai jamais souscris à aucune introduction, c’est se donner bonne conscience que de le penser, mais ce n’est pas vrai, je donne mon argent au vendeur de l’action.

Le marché secondaire permet de définir la valeur de l’action. En achetant des actions sur le marché secondaire, vous augmentez la valeur de celles-ci. Vous permettez ainsi à l’entreprise qui souhaite se financer par l’émission d’actions de le faire dans des conditions plus favorables car moins dilutives.

C’est une vision très simpliste je le reconnais bien volontiers, mais c’est ma façon de voir les choses. Que voulez-vous, il faut bien se donner bonne conscience. wink

Dernière modification par Doe (19/08/2013 00h13)

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#13 19/08/2013 09h34

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clero a écrit :

direct = Du boulot perso
les autres = pas.

Décidément ! si la location en direct demande du travail, il en faut aussi pour bien choisir des foncières ! Certes, ce n’est pas le même job, mais lorsque vous devez analyser le patrimoine d’une foncière (soit plusieurs centaines d’immeubles) pour comprendre la qualité du bâti (est-il HQE ?), son emplacement (QCA, province, étranger ?), appréhender les frais de structure, apprécier le taux de vacance, analyser les flux etc., c’est aussi un job.

Vous schématisez vraiment (trop).


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[+1]    #14 19/08/2013 09h45

Membre (2013)
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Il est amusant de constater que chacun semble vouloir valoriser ( moraliser ?) son mode d’investissement quel que soit le marché sur lequel il intervient.

Il me semble certain qu’une grande majorité silencieuse d’investisseurs ne lit pas les rapports d’activité, les comptes de gestion, n’analyse pas les marchés, la concurrence et se fie à son instinct, une lubie, au mieux à un conseiller généraliste plus ou moins inspiré, la providence faisant le reste.

Si je voulais être taquin, je penserais que les résultats de ces gens là n’ont peut-être pas à rougir face aux résultats des "experts" dont les performances exceptionnelles seraient simplement marginales…

Sur ce que je connais le mieux, l’immobilier, les réussites sont très liées au hasard… et au bon sens.

Dernière modification par Range19 (19/08/2013 11h07)

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#15 21/08/2013 22h25

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Jean-Marc a écrit :

clero a écrit :

direct = Du boulot perso
les autres = pas.

Décidément ! si la location en direct demande du travail, il en faut aussi pour bien choisir des foncières ! Certes, ce n’est pas le même job, mais lorsque vous devez analyser le patrimoine d’une foncière (soit plusieurs centaines d’immeubles) pour comprendre la qualité du bâti (est-il HQE ?), son emplacement (QCA, province, étranger ?), appréhender les frais de structure, apprécier le taux de vacance, analyser les flux etc., c’est aussi un job.

Vous schématisez vraiment (trop).

Je me suis sûrement mal exprimé : on peut passer beaucoup de temps et dépenser beaucoup d’énergie dans tous les domaines : Actions, obligation comme immobilier, pour peu qu’on en ait envie, c’est entendu.

Prenons Mr A qui hérite d’un portefeuille d’action (un « bon » portefeuille diversifié type celui d’IH) qui lui verse un flux de dividende. S’il ne fait absolument rien, dans 15 ans il a de bonnes chances de continuer à toucher des dividendes.

Prenons maintenant MrB qui hérite d’un immeuble (un « bon », bon état bien situé et tout occupé) pour lequel les locataires lui versent des loyers. S’il ne fait absolument rien pendant 15 ans, il y a fort à parier qu’il ne touche plus rien du tout. Du fait des départs non-remplacés en 1er lieu…

La différence est que Mr A détient via ses actions la force de travail à venir des employés de ses sociétés. Mr B possède de la pierre,  et la pierre nécessite qu’on y injecte du travail pour continuer à produire ses fruits.

Je ne vois pas quelle généralisation excessive il y a à constater cela.

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