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Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)

Echanges courtois, réfléchis, sans jugement moral, sur l’investissement patrimonial pour devenir rentier, s'enrichir et l’optimisation de patrimoine

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#1 05/05/2013 11h46

Membre (2013)
Réputation :   1  

Bonjour,

Je sais qu’il y a pas mal d’entrepreneurs ici, et je serais curieux de savoir comment vous avez fait pour trouver vos idées pour monter votre boite ? Et vers quel âge vous êtes vous lancés ?

Merci bien,

Alexandre.

Mots-clés : business, entrepreunariat, entreprise, idées

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#2 29/05/2013 12h32

Membre (2013)
Réputation :   -1  

Personnellement , je me suis lancé tardivement mais cela dépend évidemment si vous êtes déjà rentier ou pas.

Pour les gens qui n"ont pas Papa, Maman, il faut d’abord se construire et mettre de l’argent de côté pour pouvoir commencer à se mettre dans les affaires.

Mais plus vous débuterez jeune, mieux cela sera, car on apprend beaucou de nos erreurs et on a plus de chance de retomber sur ses pieds en retentant sa chance au cours de sa vie, ce qui n’est plus le cas d’un quinqua!

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#3 29/05/2013 13h26

Membre (2013)
Réputation :   17  

Je ne me suis pas encore lancer , enfin je me suis lancer a moitie via une micro entreprise, mais je compte le faire d ici quelques mois.

Pour ce qui est de l idée le plus souvent elle est trouve quand on ne la cherche pas… A par si tu veux te lancer dans une activité classique il faut chercher comment résoudre un problème que la population rencontre fréquemment avant de réfléchir a comment gagner de l argent…


« If you don’t make mistakes, you’re not working on hard enough problems. And that’s a big mistake.” Frank Wilczek

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#4 29/05/2013 15h23

Membre (2013)
Top 10 Immobilier locatif
Réputation :   324  

Je ne suis pas "entrepreneur" au sens créateur et dirigeant d’entreprise de production ou de service mais baigne dedans.
Il me semble que bien souvent ce n’est pas l’idée qui est déterminante mais la compétence.

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#5 29/05/2013 15h26

Membre (2012)
Top 20 Expatriation
Réputation :   48  

je n’ai pas lance mon business mais de part mes connaissances et mon experience, je dirai que voyager est une tres bonne facon de decouvrir de nouvelles idees.

par exemple, un business qui existe et fonctionne a londres ou a New York devrait marcher a Paris s’il n’existe pas. (j’ai vu que recemment des ex francais de londres ont montes un business qui concurrence les taxis de paris sur le meme modele de ce que l’on a sur londres)

de meme, de nombreux services existent dans les pays developpes mais ne sont pas pourvus dans les pays en voie de developpement. donc pas forcement besoin d’avoir l’idee de genie mais juste reprendre une bonne idee sur une zone ou elle n’a pas ou peu ete exploitee.

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#6 29/05/2013 17h03

Banni
Réputation :   115  

Bonjour Alexandre,

Je me suis lancer plutot sur le tard.

Mais pour être honnête, je ne pense pas qu’il y a d’âge pour se lancer.
Juste soit pouvoir déléguer une série de taches (faire des devis, rechercher des clients, avoir bon contact commercial, assurer la comptabilité, avoir un projet/idée, business plan, …)  soit pouvoir les assumer si on n’a pas les moyens financiers au début.

Il faut aussi être courageux, être capable de manager et un minimum de sens de l’organisation.

Certains sont capable de cela à 15ans d’autre jamais smile

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#7 30/05/2013 13h29

Membre (2011)
Réputation :   105  

Bonjour,

Pour trouver une idée ou une affaire, plusieurs possibilités s’offrent à vous.
Par exemple, dans le répertoire alphabétique des pages jaunes de l’annuaire de votre secteur. Chaque secteur d’activité ou il y a une étoile au lieu du numéro de page indique que cette activité n’existe pas sur cette zone.

Lors de vos voyages dans d’autres pays, vous pouvez trouver des produits ou services qui ne sont pas encore commercialisés en France.

Pour reprendre une activité, une visite à vos chambres d’agriculture, de commerce et de métiers vous permettra de connaître les entrepreneurs désireux de céder leur affaire.

Régulièrement, des revues telles que Capital, proposent des articles sur les nouvelles activités en vogue et sont une source d’idées.

En lisant la presse ou en discutant autour de vous, si des articles ou personnes mentionnent qu’ils ne trouvent jamais telle activités ou services, cela peut vous donner des idées. Voire que certains sont en situation de monopole et que leurs prestations laissent à désirer.

Quoiqu’il en soit, pour vous aider dans votre projet (financement, conseils, locaux…) vous trouverez du soutien auprès d’organismes comme les CCI, Chambre de métiers, Boutique de gestion, APCE…

Pour ce qui est de l’âge…. chacun aura une réponse différente selon ses aspirations, sa situation familiale, ses expériences….

Bonnes recherches


Apprenez comme si vous deviez vivre toujours, vivez comme si vous deviez mourir demain.

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#8 07/06/2013 18h33

Membre (2013)
Top 5 Dvpt perso.
Top 20 Vivre rentier
Réputation :   180  

Bonjour

L’âge? j’ai des étudiants de 22/ 25 ans qui se sont lancés en France ou à l’étranger. Je connais des personnes de 60 ans qui sont parties elles aussi pour la grande aventure.

L’idée? elle est partout et nulle part à la fois. mais elle repose toujours sur une solide étude de marché + un réel intérêt pour l’activité choisie. parmi les dernières activités que j’ai coachées, la conciergerie privée, les food trucks, une plateforme d’échanges clients/ fournisseurs à l’international, du feng shui à destination des entreprises, une maison de retraite médicalisée haut de gamme, et puis ….plein d’autres.

Moi je me suis lancé à 34 ans. Il y avait alors un réel engouement pour les produits du terroir. J’ai repris une petite entreprise et je l’ai développée. Un nouveau marché existait, la grande distribution l’avait senti mais n’avait pas les outils pour proposer des produits régionaux originaux et de qualité. J’en ai fait mon axe de développement. Je me suis inspiré du modèle des "corners" américains présents dans les grandes surfaces, remixé à la french sauce of course! En gros une gestion totale de leur linéaire de vente (proposition de gammes, réassorts, fixation des prix, étiquetage, reprise des invendus, animations). Je bossais principalement avec Intermarché et Système U.

Attention tout de même: une idée qui marche ailleurs ne fonctionnera pas toujours en France (le taux d’échec est assez important): raison culturelles, problèmes de prix, de concurrence publique par exemple, ou barrières juridiques fortes. Et une idée jamais exploitée est rarement une bonne idée…si elle n’a pas été développée, c’est qu’il y a une raison (genre eau minérale pour chiens et chats: gros échec!).
Intéressez vous plutôt à améliorer une offre existante ou à décliner une nouvelle offre sur un concept qui a fait ses preuves. Les défricheurs sont rarement les plus rentables à terme.

Un dernier petit conseil: parlez de votre projet autour de vous. C’est dans l’échange avec autrui que vous cernerez mieux les véritables barrières et opportunités de votre business.

Mafo

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#9 07/06/2013 20h41

Membre (2012)
Réputation :   38  

Y’a pâs d’age.Plus jeune,j’etais pressé de faire les choses.Je me suis installé à 23 ans(presque 24) en me disant que plus je commencerais tôt plus je gagnerai de temps. certains copains ont attendu d’avoir 30 ans et m’ont doublé rapidement.
Avec le recul,je sais ce qui compte;c’est d’etre sur de savoir ou on va(c’est la maturité).

En conclusion:vaut mieux eviter de se focaliser sur l’age:"c’est le moment" ou "c’est trop tard" et y aller quand on se sent prèt ou quand on a trouvé la bonne opportunité.

y’a un bouquin sur les reussites tardives(j’aurais bien aimé le lire mais je connais pas le titre)Il parle entre autres du createur de MacDo qui a créé son buisness après 50 ans.

Dernière modification par toudoucement (07/06/2013 20h43)


Je ne veux pas etre rentier,je veux faire du blé

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#10 08/06/2013 09h11

Membre (2012)
Réputation :   6  

Pour ma part, ma démarche a été la suivante

Etant plus jeune, j’ai observé autour de moi qui avait la vie qui me conviendrait le mieux (contrainte du travail,  qualité de vie, patrimoine généré, etc…)

j’ai jugé des moyens à mettre en oeuvre pour y arriver (durée et complexité des études, investissement pécuniaire et personnel….)

Et un peu à la façon chinoise, j’ai copié.

concernant l’age, la sagesse a aiguillée mon parcour, j’ai préféré ouvrir mon entreprise après avoir fini de payer ma première RP et avoir épargné l’equivalent d’un an de salaire moyen.

bon courage à vous

et comme on dit chez moi "ce n’est pas en travaillant pour quelqu’un que tu obtiendras liberté et richesse"

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#11 08/06/2013 10h38

Membre (2012)
Top 20 Monétaire
Réputation :   33  

Bonjour,

pour ma part à 25 ans aprés avoir travaillé pendant 3 ans dans 3 entreprises du méme secteur et de m’etre rendu compte que je n’etais pas fait pour avoir un boss….

Le plus facile est probablement de se lancer dans un secteur que l’on connait ( s’il semble porteur bien sur…), cela évite les doux réves et fantasmes du c’est mieux ailleurs…

cdlt

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#12 08/06/2013 16h30

Membre (2013)
Réputation :   2  

Bonjour

Pour l’âge , je me lancerais début janvier donc vers mes 29 ans.

Pour l’idée, un loisir et une frustration lol. A chaques fois que je comparais les sites de vente en France à ceux des Etats-Unis, en matière de prix, services et gammes de produits disponibles, je me disais qu’on pouvait facilement faire mieux que la concurrence, en investissant un peu plus.

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#13 08/06/2013 18h23

Membre (2013)
Réputation :   1  

Merci beaucoup à tous pour vos réponses enrichissante! Ce fut un plaisir de vous lire, tous !

Je me permettrais de poser deux petites questions :

-Je pense me tourner vers la reprise d’entreprise. En effet, je suis étudiant en gestion d’entreprise donc je sais gérer -théoriquement pour le moment- une entreprise. Seulement, peut-on bien vivre quand même en étant entrepreneur ? Au niveau du salaire je parle. Avec ces empaffés au gouvernement et leur fiscalité confiscatoire.

-Et enfin, a-t-on le temps d’avoir un loisir personnel en étant entrepreneur à côté de notre métier afin d’équilibrer sa vie correctement ?

Encore merci beaucoup, je vous remercie tous

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#14 08/06/2013 18h37

Membre (2012)
Réputation :   38  

ça dépend des gens.

savoir gérer c’est bien mais ce n’est pas l’unique qualité.
etre capable de déléguer,pouvoir herarchiser les priorités(mettre en place la loi de pareto) est plus une question de personnalité que formation.

c’est surement un des problemes de la reprise d’entreprise quand on est jeunes(plus jeune,moins experimenté que ses collaborateurs )

Une experience salariée permet de prendre un peu de bouteille.ce n’est pas négligeable dans ce domaine.

Il est important de se ménager des plages de loisirs mais il faut bien etre conscient que ça devient vite secondaire comparé aux enjeux.
Pour conclure,je pense également que l’argent ne doit pas etre le moteur principal .la passion,l’envie de développer son entreprise,réaliser des projets,travailler en equipe,satisfaire le client sont à mon avis prioritaires.


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#15 09/06/2013 01h19

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@alexandre511 :

Il est rare que des débutants, juste sorti de l’école, s’improvisent repreneur d’entreprises, et réussissent. Il y a pas mal d’aspects "pratiques" que l’expérience seule permet généralement d’assimiler. Ceci concerne autant les décisions de gestion (pour lesquelles une expérience par exemple dans l’audit chez les grands du domaine permet d’apprendre) que le management des personnes (à ce niveau, la théorie aide, mais rien ne remplace la pratique), sans oublier la compréhension profonde du "métier" de l’entreprise.

Comme dans tous les métiers, il y a des entrepreneurs qui vivent très très bien, et d’autres qui galèrent…. Généralement, ce n’est pas une activité qui laisse une place énorme pour les loisirs et la vie de famille. (Si votre objectif est 35h/semaine, 20 jours de RTT, 5-6 sem/an de congé, vous n’êtes pas fait pour entreprendre).

Cf "Avec ces empaffés au gouvernement et leur fiscalité confiscatoire", vous devriez sans doute éviter de prendre pour vérité les conclusions de certains papiers de presse sans bien en comprendre le contenu qui amène à ces conclusions. Ce n’est pas parce que certains entrepreneurs (en fait surtout des investisseurs dans des entreprises naissantes) se plaignent qu’on les surtaxe, qu’il sont plus taxés qu’un salarié ayant le même revenu, bien au contraire. Par contre ça montre qu’il ont mieux communiqué que d’autres….

Quelques bases :
     - un salarié perçoit un salaire (après charges), à savoir celui qu’il a pu négocier avec son employeur, généralement en relation avec sa productivité, avec la création de richesses que son travail permet de faire à son employeur.
     - un entrepreneur perçoit un revenu (éventuellement un salaire, mais pas forcément, ça peut être un dividende, une plus-value lors de la cession de ses parts, etc.), en fonction de la valeur créée (par lui, mais pas forcément que par lui) au niveau de la société dans laquelle entreprend.
     - je ne connais guère d’exemple où un entrepreneur sera plus imposé sur son revenu qu’un salarié ayant le même revenu avec son salaire.
     - autant le salarié est "sur" de percevoir son salaire (tant que son employeur n’a pas fait faillite, et même en cas de faillite il reste des mécanismes qui assureront le paiement des salaires dus, avec un petit retard c’est vrai), autant l’entrepreneur n’est sur de rien (si son entreprise se plante, en général personne ne versera son revenu).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#16 09/06/2013 02h20

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suis en ligne avec GBL.

Je suis assez dubitatif sur la possibilité de voir une personne sortant d’école réussir dans la reprise d’entreprise, pour ne pas dire que je n’y crois pas, hormis pourquoi pas dans certains cas de business assez simples comme les commerces.

Vous oubliez que pour survivre en tant qu’entrepreneur, vous devez avoir un "hedge", un différenciateur qui vous fera gagner (ou au moins conserver dans le cas d’une reprise) une clientèle. Le hedge peut être une idée révolutionnaire, ou un savoir-faire technique très prisé et rare, porté par vous-même ou vos associés. S’il est tout à fait possible d’avoir un hedge à la sortie des études (talent artistique ou technique par exemple), j’ai du mal à voir comment cela peut être le cas dans la gestion où, contrairement à d’autres domaines que tout un chacun peut pratiquer dans son temps libre, vous devez justement avoir bouffé de l’entreprise pour bien comprendre comment cela tourne et comment l’optimiser.
D’autre part, imaginez-vous arriver et vous présenter au personnel, fraîchement sorti d’école, comme le repreneur qu’ils attendaient avec impatience? Cela risque d’être assez difficile à accepter pour certains. Et puis comment comptez-vous la payer ? Soit vous reprenez une entreprise qui tourne bien et vous la paierez un bon prix, soit elle est à problèmes et vous devrez les résoudre sur la base de votre seule connaissance livresque de ce monde.

Finalement, ce n’est évidemment pas la voie pour bénéficier de temps libre. Personnellement, j’ai monté en 2000 une société qui me paie toujours mon salaire et marche plutôt bien (+d’1m€ ca cette année et aucun exercice en perte de 2003). Malgré cela, je passe toujours environ 4 mois par an en déplacements professionnels -pas agréable pour la famille et incompatible avec tout hobby- et stresse toujours terriblement de prendre des vacances ou de ne pas avoir mon téléphone/accès internet à portée : c’est une véritable addition dont je ne guérirai probablement pas avant bien longtemps, et la plupart des confrères que je connais sont dans le même cas..

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#17 09/06/2013 12h17

Membre (2013)
Réputation :   1  

D’accord, merci pour vos avis. Je comptais de toute manière trouver un premier emploi afin de me construire un patrimoine me garantissant un petit revenu.

mon problème est qu’à l’école on ne nous prépare pas assez à la réalité du terrain, même avec les stages. C’est pour ça que je veux me rapprocher de cercles d’entrepreneurs le plus rapidement possible, afin de m’entourer de leur expériences.

Et non, mon but n’est pas d’avoir 5 semaines off par an ni 35h par semaine, ce n’est pas ma définition de l’entreprenariat. Juste pour savoir s’il est possible d’avoir deux trois heures de libre/semaine pour pratiquer de mon hobby.

Dernière modification par alexandre511 (09/06/2013 12h22)

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[+1]    #18 09/06/2013 13h19

Membre (2013)
Top 5 Dvpt perso.
Top 20 Vivre rentier
Réputation :   180  

Bonjour

je suis globalement d’accord avec les commentaires précédents même si je pense qu’une expérience dans l’audit ne sert strictement à rien.
Par contre:
- quand on est jeune on a un problème de crédibilité auprès des banques et autres partenaires comme les fournisseurs.
- reprendre une entreprise qui tourne pas mal demande des capitaux que vous n’aurez pas à la sortie de l’école.
- Tout dépend de la formation suivie: une formation généraliste bac +3 ou bas + 5 ne vous prépare pas à la direction d’entreprise. juste à être un bon cadre discipliné. Je suis formateur dans une licence création et reprise d’entreprise: c’est tout à fait le contraire de ce type de formation: 6 mois de cours, soutenance d’un projet, 6 mois de stage, et soutenance de rapport de stage: comptez 60 h  de travail par semaine mini. Et vous vous faites descendre à chaque soutenance.
- comme GBL le dit évitez de penser comme la presse à sensation: les différents gouvernements ces dernières années ont dépensé environ 65 milliards par an d’aides aux entreprises. Que la taxation du capital soit alignée sur celle du travail ne me choque pas.
- bossez 5 ou 10 ans, économisez, faites vos preuves et lancez vous ensuite.
- Vous avez raison: oubliez les 35h, les ponts et les congés. mais gardez un peu de vie privée pour vos hobbies, votre famille et vos amis. Mais vous vous rendrez rapidement compte que vous pensez tout le temps à votre business mais c’est ainsi.
- dernière chose un commerce n’est pas une chose plus simple qu’une autre. Chaque activité a ses propres contraintes…et ses opportunités.

Mafo

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[-1]    #19 25/07/2013 12h54

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Selon moi, il n’y a pas d’age idéal pour se lancer. C’est avant tout une question de préparation, de motivation mais également de persévérance car c’est souvent grâce à ces échecs que l’on s’améliore.

Après c’est un énorme plus que d’avoir déjà eu quelques expérience professionnelle car c’est vraiment sur le terrain que l’on se rend compte de la réalité de entrepreneuriat.

J’ai personnellement du mal à croire à la success story du jeune diplomé qui se monte immédiatement sa startup à la sortie d’école. Cela existe bien sur, mais c’est une infime minorité.


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[+3]    #20 25/07/2013 14h41

Membre (2012)
Top 20 Entreprendre
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Bonjour,

Il y a aussi un point qui se doit d’être analysé : la crédibilité !

Ce critère n’a été que peu évoqué jusqu’à présent, mais dans certains domaines, l’âge sera à la source de votre crédibilité.

Je prendrais pour principal exemple ma situation personnelle (j’ai 26 ans) :

Je travaille dans le domaine de la gestion de patrimoine en tant que salarié d’un Cabinet ; 90 % de mes clients ont plus de 45/50 ans, et leur patrimoine est lié pour une très large majorité à leurs efforts, aux risques qu’ils ont su prendre, et à leur travail personnel (entrepreneurs, franchisés, salariés cadres de grands groupes, …). Autant être clair, je n’ai aucun client qui travaille 35h et qui gagne + de 10 K€ par mois ou qui dispose de + de 1,5 Million de patrimoine.

Le discours des médias ou les "on dit" ternissent trop souvent l’image des "personnes fortunées". Or, le patrimoine des "gens aisés" n’est que rarement issu d’un héritage ou du Loto. Je ne dis pas que cela n’existe pas, mais que cette catégorie de personnes n’est pas majoritaire au sein des "personnes riches". Bref, je m’égare ce n’est pas le débat !

Pour revenir à mon cas personnel, je ne pense qu’à une chose : constituer mon Cabinet de gestion de Patrimoine ou reprendre une clientèle.
Je pense avoir les compétences (les principales du moins), la connaissance, et un Hedge constitué par mes capacités juridiques à bien structurer les fondations patrimoniales, mais aussi par ma vision de la gestion du patrimoine selon laquelle "l’avoir n’est rien sans disposer du pouvoir".
Grosso modo, mon Hedge découle de ma vision du job.

A ce jour je développe encore mes connaissances, et j’ai la chance d’exercer dans un Cabinet qui me permet d’affiner ma spécialisation, tout en progressant sur pleins d’autres domaines.

Pour autant, compte tenu de mon jeune âge je ne pourrais pas capter une clientèle patrimoniale, tout simplement parce que je n’en ai "pas bavé" comme certains chefs d’entreprise, tout simplement parce que je suis un "minot de moins de 35 ans", et tout simplement parce que "je n’ai pas le patrimoine dont dispose la clientèle que je souhaite viser".

Dès lors je n’ai qu’une alternative en attendant : progresser, travailler dur, faire ma carrière, gagner de l’argent en tant que salarié, et me tenir prêt pour le jour où j’envisagerais l’entrepreneuriat.

En conclusion, tout ne dépend pas de l’idée, de la conviction, de la motivation, des compétences, et de l’âge.

La perception qu’aura votre client de vous-même est toute aussi fondamentale.

Cordialement,

Despe

Dernière modification par Despe44 (25/07/2013 14h50)


A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire….

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