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#51 01/04/2021 12h11

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Finalement le prix d’achat est de 4.9 milliards y.c. trésorerie (en non 5.2 comme annoncé début de semaine) pour le rachat de COBRA.
lien ACS

+ La rachat de tunnel de prado-carénage de Marseille aux côtés d’Eiffage
rachat SMTPC

Une bonne semaine pour Vinci


"La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent". Rita Mae Brown.

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#52 08/04/2021 10h09

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Les petites emplettes continuent..

Vinci: concession de sept aéroports du Nord du Brésil

7 aéroports au Brésil.


"La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent". Rita Mae Brown.

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#53 08/07/2021 11h01

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Tunnel du Lyon-Turin : Vinci et Eiffage raflent la part du lion

Près de 1.5 milliard pour VINCI, bon pour le carnet de commande

Article des échos :

Les ECHOS a écrit :

Pour que le Lyon-Turin soit mis en service comme prévu en 2030, la section transfrontalière de 65 kilomètres entre dans le dur. Mercredi, la société publique binationale Tunnel Euralpin Lyon Turin (TELT) a dévoilé les noms des trois gagnants qui creuseront la partie française du double tunnel ferroviaire du Mont-Cenis, long de 57,5 kilomètres (km). Soit 80 % de l’ouvrage (48 km), allant de Saint-Jean-de-Maurienne à la frontière italienne.

Les groupements tricolores emmenés par Vinci et Eiffage (avec Spie Batignolles notamment) raflent la part du lion, avec deux contrats de, respectivement, 1,43 et 1,47 milliard d’euros. Le troisième lot, de 3 km pour 228 millions d’euros, revient au consortium mené par le suisse Implenia, qui comprend le français NGE. La section transfrontalière étant à 89 % souterraine, il reste encore à TELT à attribuer, fin 2021 ou début 2022, le contrat de creusement des 12,5 km restant du tunnel côté italien, de la frontière jusqu’à la ville de Suse (Piémont), d’une valeur estimée à 1 milliard. L’appel d’offres est en cours.

Les 65 km de la section transfrontalière sont l’élément central du projet de nouvelle ligne ferroviaire mixte voyageur/fret, qui s’étendra sur 270 km de Lyon à Turin, dont 70 % en France et 30 % en Italie. Il reste donc aussi à régler la question des accès, qui risquent fort de ne pas être prêts pour 2030 côté français, où leur tracé reste en suspens. Deux tracés alternatifs sont à l’étude pour baisser la facture de 7,7 à 5 milliards d’euros.

TELT n’intervient pas sur la question des accès, pilotée en direct par chaque Etat et qui sera sous la responsabilité de la SNCF pour la partie de Saint-Jean-de-Maurienne à Lyon. Seule la section transfrontalière entre dans le champ de mission du promoteur public francoitalien, créé en 2015 pour construire et gérer pendant 99 ans l’ouvrage.

Cent cinquante ans après l’inauguration du tunnel ferroviaire du Fréjus (1.300 m d’altitude) où passe l’actuelle ligne transalpine, le nouveau tunnel de base du Mont-Cenis sera le plus long tunnel ferroviaire au monde. Il se composera de deux tubes (un dans chaque sens) reliés par des galeries permettant de passer de l’un à l’autre pour sortir en cas d’arrêt d’un train.

Facture finale Au total, l’ouvrage implique le creusement de 162 km d’ici à 2027-2028 (deux tunnels parallèles, 113 km de galeries de reconnaissances et de carottages en Italie et en France, 204 rameaux de sécurité, et 4 descenderies constituant des accès pour les engins de chantier). 18 % ont déjà été creusés dont, à Saint-Martin-La-Porte (Savoie), 9 km de galerie de reconnaissance située dans l’axe et le diamètre du tunnel de base.

« Le Lyon-Turin est le maillon manquant du Corridor Méditerranéen, l’axe du réseau ferroviaire européen qui relie la péninsule Ibérique à l’Europe de l’Est, rappelle TELT. Il permet de traverser les Alpes en faisant circuler les trains à une vitesse de plaine (220 km/h pour les voyageurs et 120 km/h pour le fret) et de retirer 1 million de camions des autoroutes alpines. » Le budget de TELT avait été estimé en 2012 à 8,6 milliards d’euros, et le promoteur public franco-italien estime qu’en euros courants, il devrait aboutir en 2030 entre 10 et 12 milliards. Outre 1 milliard pour le contrat à venir pour le creusement du tunnel en Italie, la facture finale comprendra les équipements ferroviaires et de sécurité. Rails, signalisation etc. feront l’objet d’un unique contrat, estimé à environ 2 milliards d’euros.

Géologie complexe Dans l’immédiat, c’est plus de 3 milliards que se partagent les trois groupements retenus sur ce chantier, qui devrait mobiliser à son pic 4.000 personnes et sept tunneliers oeuvrant simultanément, dont cinq côté français et deux côté italien.

Dans le détail, côté français, le plus gros contrat, de 1,47 milliard, revient au groupement d’Eiffage, incluant notamment Spie Batignolles. Il aura 72 mois pour creuser 21,9 km depuis la frontière italienne jusqu’à Modane et la descenderie existante à Villarodin-Bourget (Savoie). Le groupement formé par Vinci et ses filiales avec le numéro un italien du BTP WeBuild creusera les 23 km suivants, allant de Modane à La Praz et Saint-Martin-La-Porte (Savoie). Son chantier comprendra trois tunneliers en simultané pour ces deux tronçons, à réaliser dans des délais différents (66 et 57 mois).

Enfin, un contrat de 228 millions a été attribué à un groupement du Suisse Implenia comprenant NGE, pour les trois kilomètres de tunnel devant relier Saint-Martin-La-Porte à Saint-Julien-Montdenis, le portail d’accès côté France. Ce dernier contrat est plus petit, mais le creusement sera complexe en raison de la géologie. Le sol ne permettra pas d’utiliser de tunnelier. Il faudra creuser selon les méthodes traditionnelles (marteau-piqueur ou explosif), ce qui nécessitera 70 mois.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.


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Favoris 1    #54 30/07/2021 11h10

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Bonjour,
Le groupe vient de publier ses résultats ici.
Toujours dans la prudence comme a chaque fois.
Acompte de 0,65 € versés en numéraire le 18/11/2021.

La machine a cash étant la branche Vinci Autoroutes, j’ai aimé le passage qui dit qu’à date, le trafic est plus haut qu’en 2019.. + 1,5% même sur le mois de juillet, prometteur. 
Reste que -8% sur le premier semestre. Mais l’été, qui est la période cruciale, cartonne, 2eme semestre part bien.
Construction et Énergie font déjà mieux qu’en 2019.
Reste les aéroports.. compliqués, mais a modérer vu leur "poids" relativement modeste. Il y a les détails par Branche pour ceux qui cela intéresse.

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Dernière modification par boumboum26 (30/07/2021 11h25)


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#55 01/09/2021 17h13

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Bonjour,

Article des Echos du 30/08 sur le Groupe et résultats semestriels :ici

Ils rappellent que Vinci Autoroutes contribue a 53% des bénéfices du Groupe.. et le trafic autoroutier reprend de plus belles :

La présentation des résultats semestriels, fin juillet, avait, sans surprise, montré que Vinci était toujours handicapé par la faiblesse du pôle Concessions (autoroutes et aéroports), lourdement affecté par la crise sanitaire.

Certes, l’activité dans les autoroutes remontait nettement (+ 26 %) par rapport à 2020, mais elle restait encore, sur les six premiers mois de l’année, en fort recul (- 8 % pour le chiffre d’affaires et - 13,7 % pour le trafic) comparé à 2019. Sur ce point, les chiffres de juillet que vient de publier le groupe marquent une inflexion nette : le trafic de Vinci Autoroutes a dépassé les niveaux d’avant-crise.

ACTIVITÉ TRÈS RENTABLE Il a été 6 % plus élevé qu’en 2019, avec une croissance particulièrement forte (de 10 %) pour les véhicules de tourisme, en partie grâce à un plus grand nombre de weekends. A l’inverse, la performance décevante des poids lourds (- 3,5 %) est due à un nombre plus faible de jours ouvrés. En 2019, dernière année « normale », Vinci Autoroutes avait dégagé 3 milliards de bénéfice opérationnel sur activité, soit 53 % du total du groupe. C’est dire l’importance de ce pôle pour les résultats de Vinci. L’activité aéroportuaire, si elle repart aussi (+ 137 % en juillet par rapport à 2020), a encore un sérieux retard à combler puisqu’elle est à un peu plus du tiers de son niveau de 2019 ! -R. L. B.

NOTRE CONSEIL ? ACHETER La reprise du trafic autoroutier est un signal positif. Les activités de construction et d’énergies restent bien orientées. Dans ce dernier domaine, le groupe profitera de l’intégration de la branche industrielle de l’espagnol ACS.

Objectif : 111 € (DG). Prochain rendez­vous : le 19 octobre, activité trimestrielle.

Message édité par l’équipe de modération (01/09/2021 22h06) :
- ajout de balises Quote

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#56 20/10/2021 09h16

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Vinci voit son chiffre d’affaires dépasser son niveau d’avant-COVID

Des bons résultats du 3ème trimestre, supérieur aux attentes.

PARIS (Reuters) - Vinci a publié mardi un chiffre d’affaires au troisième trimestre supérieur à celui réalisé sur la même période en 2019, avant la crise sanitaire du COVID-19, tiré notamment par la montée en puissance des projets de construction et le retour du trafic autoroutier.

Le groupe français a enregistré sur la période juillet-septembre un chiffre d’affaires en hausse de 7,8% sur un an à 13,24 milliards d’euros, conforme aux prévisions des analystes et supérieur aux 13,13 milliards du troisième trimestre 2019.Le numéro un européen de son secteur a bénéficié d’une accélération de plusieurs grands projets de construction et d’un trafic autoroutier "tonique dépassant son niveau d’avant crise sanitaire".

La division Vinci Airports a néanmoins été pénalisée par un trafic aérien encore déprimé par le maintien de certaines restrictions de déplacement malgré la mise en place d’un certificat européen de vaccination.

Le groupe a confirmé sa prévision d’une croissance du chiffre d’affaires et de la marge opérationnelle de ses activités dans l’énergie et la construction par rapport aux niveaux pré-pandémiques.

Compte tenu de la bonne tendance du trafic signalée ces dernières semaines, la branche Vinci Autoroutes anticipe quant à elle un chiffre d’affaires proche de celui de 2019, a précisé l’entreprise dans un communiqué.

Message édité par l’équipe de modération (20/10/2021 11h30) :
- ajout de balises Quote

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#57 17/12/2021 06h39

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Zonebourse a écrit :

Vinci : annule 6 millions d’actions auto-détenues

Le Conseil d’administration de Vinci a, sur autorisation de l’assemblée générale mixte du 8 avril 2021, décidé de réduire le capital social du groupe, par voie d’annulation de 6 000 000 d’actions auto-détenues. Celles-ci, rachetées entre le 2 octobre 2021 et le 15 décembre 2021, représentent environ 1% du capital social.

Quelle est l’utilité pour l’entreprise ?

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#58 17/12/2021 07h05

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Bonjour Gautier,

Vous trouverez quelques explications ici.


“It ain’t what you don’t know that gets you into trouble. It’s what you know for sure that just ain’t so.” M.Twain

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[+2]    #59 06/02/2022 10h32

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Un mot quand même des résultats 2022 publiés vendredi matin. Une synthèse resultat 2022, article le revenu.

Des résultats solides :
- un dividende de 2.90€ : solde de 2.25€ payé le 28/04. Un dividende supérieur à 50% du résultat qui est la norme habituelle du Groupe (64% en l’occurence), grosse confiance sur l’année 2022 du Groupe (alors qu’ils sont de nature prudents).
- un free cashflow de plus de 5 milliards ( 2 milliards au dessus du consensus)
- Acquisition de COBRA pour 4.9 milliards et un endettement qui augmente "seulement" de 1.3 milliards d’€, ce sont déjà payés les 3/4 de cette boîte..

J’ai regardé le replay de la présentation.
Grosse contribution de Vinci autoroutes sur l’année 2021 (malgré les confinement du 1er semestre..), un 2ème semestre 2021 record sur le trafic, janvier 2022 est sur la même courbe. Grosse confiance sur 2022. Un EBITDA des autoroutes à 74.6% ..
Grosse augmentation des marges de Vinci Construction (avec Eurovia), aussi de Vinci Energies.

Les aéroports sont toujours le boulet pour 2021 (perte), un retour a l’équilibre est annoncé pour 2022.

Un article intéressant sur le virage de l’entreprise vers les métiers de l’énergie, nouveau relais de croissance BFM business VInci un électricien en puissance

La mine d’or des autoroutes n’est pas tarit, stratégie de valoriser le foncier (énorme) des autoroutes pour de l’énergie verte. Même chose sur le foncier (encore plus énorme) des aéroports.

Vinci est valorisé à un prix qui semble raisonné, 8.5 l’EBE.

Vinci à clôturé à 98.19€,  Le plus haut de Vinci est à 104.2€ datant de fin février 2020, juste avant la pandémie quand le CAC était à 6080.
Il est clair que les aéroports sont encore un gros nuage, cela n’engage que moi, mais j’espère un petit rebond dès que les restrictions seront totalement levées.

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Dernière modification par boumboum26 (07/02/2022 21h25)


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#60 06/02/2022 10h59

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boumboum26 a écrit :

Il est clair que les aéroports sont encore un gros nuage, cela n’engage que moi, mais j’espère un petit rebond dès que les restrictions seront totalement levées.

IMO cela sera plus qu’un petit rebond.
Concrètement, chez Vinci le trafic passagers 2021, en hausse de "seulement" 19% par rapport à 2020, est encore inférieur … à 66% à celui de 2019.

Et chez le "concurrent" pure player ADP, le trafic du groupe dans son ensemble est en hausse de 37% par rapport à 2020, représentant …. à peine 45.6% du trafic 2019 d’avant crise.

Il faudra rester patient sur les concessions aériennes, mais le secteur dans son ensemble en a encore beaucoup sous le pied. 

sources:

Trafic d’ADP 2021: https://www.parisaeroport.fr/docs/defau … b854d9bd_2

Trafic Vinci 2021: https://www.vinci.com/vinci.nsf/fr/comm … 7-1745.htm

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#61 06/02/2022 11h12

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Effectivement, en étant pragmatique il y a de la place.
Dans leurs présentations, ils expliquaient que la situation était très différente d’un pays à un autre.
Concrètement ce sont leurs aéroports asiatiques (japon) et anglais (Gatwick) qui les ont plombé de manière beaucoup plus fortes suites aux mesures de restrictions de ces pays.

Leurs autres aéroports en UE, aux USA par exemple ont fait beaucoup mieux.

Je vous rejoins totalement sur la patience à adopter.

Dernière modification par boumboum26 (06/02/2022 16h29)


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#62 26/04/2022 09h47

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Bonjour,
Article d’Investir suite au résultat trimestriel. A l’achat en saluant la reprise du trafic autoroutier (déjà plus haut qu’en 2019) et en anticipant celui du trafic aérien.

lien ici

article INVESTIR du 23/04 a écrit :

CONSTRUCTION-CONCESSIONS

Cette fois, on peut parler d’un véritable retour en grâce ! Le pôle Concessions de Vinci, qui atténue le caractère cyclique des métiers de la construction et génère de 50 % à 70 % des résultats opérationnels du groupe, selon les années, a globalement effacé la crise sanitaire au premier trimestre.

A 1.779 millions d’euros, l’activité des concessions a fait un bond de 34 % par rapport à 2021 mais se situe surtout 7 % au-dessus des niveaux du premier trimestre 2019, juste avant le plongeon du premier confinement. Cette avancée s’appuie sur le redressement rapide du trafic sur les autoroutes. Au cours des trois premiers mois de l’année, le flux de véhicules mesuré sur les réseaux interurbains de Vinci a grossi de plus de 15 %, avec une forte poussée des voitures particulières (+ 18 %) retrouvant leur liberté de circulation.

BÉMOL SUR L’AÉRIEN
La situation est plus nuancée pour les aéroports. D’une année à l’autre, les facturations trimestrielles ont été multipliées par 2,6, mais elles restent 27 % au dessous des niveaux de 2019.
Pour autant, ce chiffre, qui correspond à 32 millions de passagers accueillis, soit 54 % de la référence 2019, est en ligne avec les anticipations de redressement, qui tablent sur la récupération de 60 % du trafic d’avant crise sur l’ensemble de l’année.

A terme, le pôle Aérien fait figure de puissant stimulant, une fois retrouvée sa capacité bénéficiaire, qui était d’un peu plus de 1 milliard d’euros de résultat opérationnel en 2019, alors que pour l’instant il pèse sur les comptes, avec une perte de 206 millions l’an dernier. Il faut cependant tenir compte d’un risque d’aléas dans ce secteur aux évolutions encore très hétérogènes selon les zones géographiques.

Aux Etats-Unis, les trafics sont pratiquement nus à la normale, tandis que l’Europe a bénéficié de l’allégement des restrictions sanitaires. Au Royaume-Uni, le groupe a même pu rouvrir le terminal Sud de l’aéroport de Londres-Gatwick, fermé depuis près de deux ans du fait de la pandémie. Les aéroports asiatiques restent, eux, pénalisés par des fermetures de frontières et par la tion sanitaire en Chine.

Globalement, le groupe a publié un chiffre d’affaires trimestriel de 12,8 milliards d’euros, en hausse de 12 % à données comparables. Des chiffres qui permettent au management de confirmer ses prévisions 2022, et notamment un résultat net supérieur à celui de 2019.

NOTRE CONSEIL ACHETER Outre le redressement – en voie de confirmation, des concessions – nous jouons le potentiel offert par l’intégration des activités industrielles de l’espagnol ACS.
Objectif : 121 € (DG). Prochain rendez-vous : le 29 juillet, résultats semestriels.


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#63 30/07/2022 23h28

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Un mot des résultats semestriels publiés vendredi,  toujours très solides.. acompte du dividende de 1€ versé le 17 novembre 2022 , à compte novembre 2019 (avant COVID) 0,79€, belle hausse de l’accompte.

Vinci a confirmé tabler "sur un résultat net 2022 supérieur à son niveau de 2019"

Article Capital : des résultats en hausse et des perspectives confirmées

Dernière modification par boumboum26 (30/07/2022 23h30)


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#64 01/08/2022 19h49

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article les Échos : Vinci débarque au Mexique et à Acalpuco

800 millions d’investis pour près détenir près de 30% d’aéroports mexicains.
Les emplettes continuent


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#65 12/02/2023 16h18

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Les résultats annuels 2022 sont publiés. Ils sont bons, laissant derrière eux presque toute trace des troubles sanitaires :
- chiffre d’affaires de 61,7 milliards d’euros (+24,9% par rapport à 2021, +28,3% par rapport à 2019)
- EBITDA de 10,2 milliards d’euros (respectivement +29,6% et +20,2%)
- résultat net par action de 7,47 euros (respectivement +65,6% et +28,4%)
- dette en baisse de 19,5 à 18,5 milliards d’euros. Ratio dette/EBITDA de 1,8 au plus bas depuis au moins 2014
- dividende par action de 4 euros (+37,9%), rendement de 3,8%. Solde de 3€ versé le 27 avril

Avec un trafic passagers encore 25% inférieur à celui de 2019 Vinci Airports dispose encore d’une marge de progression, ce qui permet à l’entreprise d’être confiante pour 2023 :

Vinci a écrit :

A ce stade, hors événements exceptionnels, le Groupe envisage pour 2023 une nouvelle progression de son chiffre d‘affaires et de son résultat opérationnel d’une ampleur toutefois plus modeste que celle observée en 2022.

Aussi, malgré la hausse sensible des frais financiers, son résultat net pourrait être légèrement supérieur à son niveau de 2022.

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#66 18/02/2023 19h07

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En complément des résultats, un article intéressant du Revenu (gratuit si on lit une vidéo pub), sinon je l’ai mis plus bas.

VINCI : une valeur qui garde un solide potentiel

Je retiens cela, malgré son record en Bourse, VINCI est loin de ses multiples de valorisation. Avoir racheté le pôle énergie aux espagnols d’ACS et avec des aéroports qui en ont sous le coude permet des catalyseurs.
Egalement pour la 1ère fois, le CA est majoritaire hors de France, une très bonne chose..

Le Revenu a écrit :

Sa valorisation
À 13,9 fois le résultat net attendu pour l’exercice en cours et 12,8 fois celui escompté pour 2024, le titre se traite sur la base de multiples moins élevés que ces dernières années (16,6 fois en moyenne depuis 2012). Cette valorisation sans excès conforte notre confiance dans le potentiel de l’action, même si celle-ci a déjà repris 13% depuis le début de l’année

article complet

Pour un chiffre d’affaires en hausse de 25% à 61,7 milliards d’euros, son résultat opérationnel sur activité a bondi de 44,5%, à 6,8 milliards. Quant au bénéfice net, il s’est adjugé 64% à 4,2 milliards d’euros. Vinci a profité de l’intégration de Cobra IS, racheté fin 2021 et regroupant les activités énergie de l’espagnol ACS, qui lui a apporté un chiffre d’affaires de 5,5 milliards d’euros en 2022.

À l’exception de l’immobilier, qui pèse peu dans le portefeuille du groupe, les grandes divisions ont enregistré des niveaux d’activité en hausse à données comparables par rapport à 2021. Toutes ont amélioré leur profitabilité opérationnelle. Mention spéciale pour les aéroports, dont le résultat a atteint 983 millions d’euros, après des pertes de 206 millions en 2021 et de 369 millions en 2020, suite à la crise sanitaire.

Dans les autres infrastructures gérées par Vinci, le trafic sur les autoroutes a progressé de 6% l’an dernier, dépassant légèrement (+1,7%) son niveau de 2019. De leur côté, les métiers de l’énergie continuent d’être portés par la transition énergétique et la digitalisation croissante de l’économie.

Quant à la construction, elle a pu améliorer ses performances grâce à son dynamisme à l’international et à la priorité constante donnée aux marges sur les volumes.

Sa stratégie
C’est la même depuis plus de vingt ans, et cette constance fait la force de Vinci. Le groupe déploie un modèle de «constructeur-concessionnaire» associant des métiers complémentaires. Les concessions (autoroutes, aéroports, ponts, enceintes sportives comme le Stade de France, ouvrages ferroviaires comme la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux, etc.) sont des actifs de temps long et dégagent des flux de trésorerie élevés et réguliers. Mais ils impliquent des investissements élevés et donc le recours à la dette, structurellement élevée chez Vinci.

De leur côté, les métiers «traditionnels» du BTP (construction, routes, énergie) sont de cycle court. Leur rentabilité est réduite : Vinci Construction a dégagé une marge opérationnelle de 3,8% l’an dernier, contre 52,1% pour les autoroutes et 36,7% pour les aéroports. Mais les capitaux investis y sont beaucoup plus faibles que pour les concessions.

La stratégie de Vinci passe aussi par le développement de synergies opérationnelles entre ses différents métiers pour gagner de nouveaux projets et s’implanter dans de nouvelles géographies.

Les aéroports redécollent
Les sociétés d’autoroutes ASF, Escota et Cofiroute, soit environ la moitié du réseau concédé français, sont le principal actif de Vinci. Les concessions autoroutières offrent un cadre régulé – hausses de tarifs négociées avec l’État, investissements planifiés – qui ne protège toutefois pas des baisses de trafic…

Le problème est qu’elles expireront progressivement à partir de 2032 (le rachat des concessions avant cette échéance paraît improbable). Pour allonger la maturité de son portefeuille de concessions, Vinci est devenu un acteur majeur dans la gestion d’aéroports, notamment au Portugal, au Royaume-Uni (Londres Gatwick), en France (Lyon Saint-Exupéry, Nantes, Rennes, Grenoble), mais aussi au Chili, au Japon, au Brésil, aux États-Unis, etc.

Graph Chiffre vinci

Les résultats de Vinci Airports devraient continuer à grimper car le trafic n’a pas encore retrouvé son niveau de 2019. D’autre part, le pôle continue de grandir par acquisitions. Il a ainsi racheté 13 aéroports régionaux au Mexique en décembre dernier. Détenant 8% d’ADP, Vinci faisait figure de candidat naturel à la privatisation du gestionnaire des aéroports parisiens, mais cette perspective ne paraît plus du tout à l’ordre du jour.

Cap sur les énergies renouvelables
L’autre priorité de Vinci va aux métiers de l’énergie aux marges plus élevées que la construction. L’acquisition structurante de Cobra IS lui apporte une expertise dans les projets clé en main d’ingénierie et de construction pour les énergies renouvelables, en particulier en Espagne et en Amérique Latine. Avec la mise en service cette année d’une ferme photovoltaïque au Brésil, le groupe va devenir producteur d’énergie électrique. D’autres projets suivront. Cobra IS – qui conserve son autonomie dans l’organisation de Vinci – dégageait en 2022 une marge opérationnelle de 7,4%, contre 6,8% pour Vinci Energies, la filiale historique dédiée aux services d’ingénierie électrique, elle-même très dynamique. 

Des moyens importants
Les ambitions du groupe passeront par de nouvelles opérations de croissance externe. Vinci disposait fin 2022 d’une trésorerie nette de 9,2 milliards d’euros, à laquelle s’ajoutent des lignes de crédit non utilisées de 10,5 milliards. L’endettement net de 18,5 milliards d’euros représente 1,8 fois l’excédent brut d’exploitation, un levier modéré, compte tenu de la visibilité sur les revenus des concessions.

Enfin, Vinci se refinance actuellement autour de 3,2%, ce qui est satisfaisant dans l’environnement actuel de remontée des taux.

Sa valorisation
À 13,9 fois le résultat net attendu pour l’exercice en cours et 12,8 fois celui escompté pour 2024, le titre se traite sur la base de multiples moins élevés que ces dernières années (16,6 fois en moyenne depuis 2012). Cette valorisation sans excès conforte notre confiance dans le potentiel de l’action, même si celle-ci a déjà repris 13% depuis le début de l’année.

Perspectives
Si les activités de concessions sont sensibles à la remontée des taux, Vinci bénéficiera en revanche cette année des hausses de tarifs sur ses autoroutes – autour de 4,7% depuis le 1er février – en compensation de l’inflation. Par ailleurs, l’épaisseur du carnet de commandes dans la construction et l’énergie (57,3 milliards d’euros) et la poursuite du redressement des aéroports permettent aux dirigeants d’aborder 2023 avec confiance.

À ce stade, les analystes tablent sur une nouvelle hausse des bénéfices pour l’exercice en cours, mais qui sera vraisemblablement moins impressionnante qu’en 2022 (l’augmentation des frais financiers va peser sur le résultat net). Enfin, la politique de dividende reste attractive.

Le montant global proposé cette année est de 4 euros par action, correspondant à un rendement de 3,8% au cours actuel et à un taux de distribution de 53,5%.

Après l’acompte de 1 euro versé en novembre dernier, le solde de 3 euros sera détaché le 25 avril pour une mise en paiement le 27 avril.

Achetez. [DG] Objectif  : 115 €.

Prochain rendez-vous : chiffre d’affaires trimestriel, le 25 avril.

Dernière modification par boumboum26 (18/02/2023 19h07)


"La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent". Rita Mae Brown.

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#67 31/03/2023 19h54

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Pour ceux que cela intéresse sur un sujet bien populaire, les profits des autoroutes !
Audition du président de Vinci Autoroutes au sénat !  Il y aussi celui de Sanef.

Je n’ai regardé que celle de Vinci.

Instructif , on est pas du tout dans des lancés de tomate par les sénateurs… Beaucoup de référence juridique et contractuelle par Vinci, très serein. .J’ai vu des patrons transpirés plus que cela dans des auditions au sénat ( exemple X Niel accusé de faire des prix… trop bas par les sénateurs).

C’est intéressant pour comprendre les mécanismes.
Début Vinci 1h05 de la vidéo :
lien sénat

Dernière modification par boumboum26 (31/03/2023 20h05)


"La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent". Rita Mae Brown.

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[+2]    #68 26/04/2023 12h37

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INTJ

Une des plus belles valeurs de la cote française, indispensable dans un PEA :

Vinci a fait état mardi d’un chiffre d’affaires en hausse de 17% au premier trimestre, porté par le croissance de trois de ses unités clés, alors que la reprise du trafic continue de se rapprocher des niveaux d’avant la pandémie de COVID-19. Le chiffre d’affaires du premier trimestre s’est établi à 15,0 milliards d’euros, contre 12,8 milliards d’euros enregistrés au cours de la même période l’année précédente.

Le carnet de commandes de Vinci à la fin du mois de mars a atteint un niveau record de 60,3 milliards d’euros, porté par les commandes de Vinci Energies liées à la transition énergétique.

Source : Vinci affiche un chiffre d’affaires en hausse de 17% au premier trimestre avec la hausse du trafic

Vinci a la taille critique et bénéfice d’un faible coût du capital grâce à son excellente notation financière et à sa valorisation boursière.

Être actionnaire de Vinci, c’est aussi profiter des miettes des accointances entre nos hommes politiques et nos multinationales : au moins quand Vinci fait du lobbying pour ses concessions autoroutières, et que ça fonctionne (et ça fonctionne à chaque fois jusqu’ici), on en profite en tant qu’actionnaire, même si c’est à notre détriment comme usager !

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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[+1]    #69 26/04/2023 15h27

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Très belle boîte en effet. On en parle souvent à cause des autoroutes, mais la croissance vient notamment des branches Vinci Énergies et Cobra IS. Pour VE, il y a une croissance impressionnante à l’international avec des acquisitions intéressante, notamment Otera en Scandinavie et Schilt au Pays-Bas. Il faut dire qu’avec les problématiques actuelles sur l’énergie, le marché est porteur et le modèle décentralisé de VE rend le groupe très agile face à la demande.

Côté aéroport, ça redémarre en Asie au niveau du trafic, donc bonne nouvelle aussi.

Seul bémol, Vinci Immobilier, mais de mémoire, ça ne pèse qu’1,5% du CA du groupe.

(je précise que je suis salarié du groupe)

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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[+1]    #70 26/04/2023 18h34

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Nera a écrit :

(je précise que je suis salarié du groupe)

La chance ! J’espère que vous bombardez le PEE !

J’ai connu quelqu’un qui a bossé deux décennies chez Air Liquide en blindant son PEE : ça lui fait un beau complément retraite quand le dividende annuel tombe.

Il y a des sociétés où être salarié et pouvoir bénéficier d’un PEE avantageux en actions de la boîte, c’est un sacré cadeau, qu’il faut saisir !

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#71 26/04/2023 21h36

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C’est effectivement un super plan lorsque la boîte est bien gérée car le vent peut tourner au cours d’une carrière. Je me demande quelle appréciation s’en font les employés des banques ou d’Unibail par exemple.

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#72 29/08/2023 07h48

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Bonjour à tous,

LeRevenu.com a écrit :

Le gouvernement paraît déterminé à augmenter l’imposition des sociétés d’autoroutes. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour Vinci et Eiffage qui gèrent les principaux réseaux du pays. Le montant et les modalités de cette surtaxation ne sont pas encore connus, mais les deux titres sont déjà orientés à la baisse depuis trois mois

Autoroutes : vers la surtaxe - 29/08/2023 à 07:05 - Boursorama

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#73 29/08/2023 10h54

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Je vous mets la fin de cet article du Revenu cité plus haut.
En résumé, un impact négatif pour VINCI entre 3 et 4% pour Kepler et UBS selon les hypothèses retenues de cette nouvelle taxe, impact vraisemblablement déjà intégré dans les cours actuels.

************
Le Revenu :
"Le fond du débat est de savoir si le modèle économique des autoroutes est trop généreux pour les concessionnaires. Or les avis divergent. Pour l’ART, la rentabilité des autoroutes ne présente pas un caractère excessif, l’Inspection Générale des Finances étant d’un avis contraire.

Notre analyse

Le sujet est technique et politique. Cela fait des années que les autoroutes sont dans le collimateur d’une partie de l’opinion publique pour leurs profits excessifs. Une surtaxe pourrait apparaître pour elles comme un moindre mal dès lors que le gouvernement choisit de ne pas toucher à la durée des contrats de concession et aux tarifs des péages. Ce vers quoi il semble se diriger. Le dossier est scruté de près par les investisseurs. Les autoroutes demeurent des actifs majeurs pour Vinci et Eiffage. Vinci Autoroutes est le plus gros contributeur aux profits de sa maison-mère, avec plus de 1,6 milliard d’euros de résultat opérationnel au premier semestre sur un total de 3,5 milliards pour le groupe.

L’an dernier, APRR représentait 62% du résultat opérationnel courant d’Eiffage. Fin juin, le bureau d’études de Kepler Chevreux estimait que l’impact de la surtaxe pourrait être de l’ordre de 3% sur la capitalisation boursière de Vinci et de 4% sur celle d’Eiffage.

Pour UBS, une augmentation de 100 points de base du taux d’impôt des autoroutes l’an prochain réduirait la valeur de Vinci de 0,6 euro par action, et celle de Eiffage de 1,3 euro par action. UBS estime aussi qu’une contribution des autoroutes de 400 millions d’euros impliquerait une hausse de 650 points de base du taux d’impôt. Le marché a sans doute en partie déjà anticipé cet accroissement de la fiscalité. Les titres Vinci et Eiffage reculent de respectivement 4,5% et 8% en trois mois.

Dans l’attente du montant et des modalités de la surtaxe. Nous restons à conserver sur les deux valeurs : Pour Vinci, notre objectif de cours se situe à 110 euros. Pour Eiffage, nous visons également 100 euros. Nous sommes aussi à conserver sur ADP avec un objectif à 126 euros."

Dernière modification par boumboum26 (29/08/2023 10h56)


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#74 29/08/2023 17h42

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Le dossier de la fiscalité est un pari spéculatif.

L’Etat français adore annoncer avec fierté et morgue des dispositifs à la c.. qui quelques années plus tard finissent déchiquetés par la justice administrative française ou par la cour de justice de l’UE. Comme par exemple le gel des tarifs de l’électricité par S. Royal.

La question de la fiscalité des autoroutes est assez intéressante de ce point de vue : les contrats de concession prévoient que l’Etat ne peut pas récupérer par des taxes les revenus des concessions autoroutières par une fiscalité les visant en particulier, sinon cela autorise les concessionnaires à être compensés.

Donc actuellement les génies de Bercy ont comme idée de voter une taxe qui visera toutes les concessions et pas seulement celles des autoroutes. Résultat il y aura des victimes collatérales… ou alors des contre-contre-compensations.

Bref si le gouvernement va sur ce terrain, il n’est pas exclu qu’après quelques années, surtout quand l’attention médiatique sera ailleurs, les groupes en question obtiennent des compensations…

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[+1]    #75 28/09/2023 14h29

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Le gouvernement y va quand même : ils augmentent les taxes sur les autoroutes tout en sachant que c’est juridiquement risqué, ils encaissent les 600 millions et dans 1 ou 2 ans il faudra rembourser Vinci et compagnie.

Autoroutes et aéroports: la nouvelle taxe doit rapporter 600 millions d’euros

Le gouvernement prévoit d’instaurer en 2024 une nouvelle taxe sur les concessions autoroutières et les grands aéroports, qui doit rapporter 600 millions d’euros annuels, a-t-il annoncé mercredi en présentant son projet de budget.

L’exécutif avait déjà annoncé sa volonté de taxer des concessionnaires autoroutiers tels que Vinci, Sanef ou Eiffage en raison de leur rentabilité jugée excessive, mais le Conseil d’Etat avait mis en garde contre le risque juridique "élevé" de ne viser que les sociétés de ce secteur.


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