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[+2]    #1 27/04/2021 13h19

Membre (2013)
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Bonjour,
Je n’ai pas vu de discussion sur Schneider Electric.
Schneider est une entreprise ancienne (1836) originaire du Creusot.

Wikipedia a écrit :

Schneider Electric est le numéro 1 mondial de la distribution électrique sur l’ensemble de son offre. […] Schneider Electric est le numéro 1 mondial dans le contrôle industriel (ex. : détecteur de mouvement) ; numéro 3 mondial en automatismes (ex. : robot d’usine) ; numéro 4 mondial en automatismes du bâtiment.

Source.

Depuis 2019, Schneider connaît une croissance continue, son cours de bourse passant de 60€ à 137€ aujourd’hui.
Pour les amateurs de dividendes croissants, le dividende de Schneider est en augmentation depuis 2009.

Les derniers résultats sont bons.

Schneider a écrit :

Schneider Electric a relevé mardi ses objectifs financiers pour 2021 à la faveur du bond de son chiffre d’affaires au premier trimestre dans un contexte de forte demande.

Le spécialiste des produits de gestion de l’énergie et des automatismes industriels prévoit désormais une croissance organique de son Ebita ajusté entre 14% et 20% cette année, contre +9% à +15% attendu auparavant.

La croissance organique du chiffre d’affaires devrait être comprise entre 8% et 11%, contre un précédent objectif de 5% à 8%, et la marge d’Ebita ajusté devrait ressortir entre 16,7% et 17,1% alors que le groupe prévoyait auparavant un taux d’environ 16,1% à 16,5%.

Au premier trimestre, le chiffre d’affaires de Schneider Electric a progressé de 11,9% et de 13,5% en données organiques, à 6,53 milliards d’euros.

"Nous avons connu un très bon début d’année 2021 porté par une demande ininterrompue et accrue dans nos deux activités et sur nos quatre marchés finaux", a commenté le PDG Jean-Pascal Tricoire, cité dans un communiqué.

Schneider Electric a aussi annoncé mardi la cession de son activité "cable support" au groupe Storskogen pour un montant non dévoilé.

Mots-clés : automatisme, schneider, électrique

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#2 28/04/2021 00h03

Membre (2020)
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Moi je choisie une action en fonction de la propreté de ses courbes sur les 5 ou 10 années, plus c’est droit et haussier, sans à-coup, propre et net, mieux  c’est, à la cw8 en bel exemple .
Schneider est trés propre effectivement et un beau + 140 % en 5 ans, juste une petite entaille en 2019, que c’est il passé ? Elle est redescendu creuser une vague vers le bas avant de reprendre sa route.
Mais belle action solide au dividende croissant, on y pense pas forcément, action bon père de famille comme on dit ?

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[+1]    #3 17/09/2021 11h07

Membre (2013)
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Avec un peu de retard, voici les résultats semestriels de Schneider. Excellents, comme pour Legrand.

Les Echos a écrit :

Schneider Electric relève encore ses prévisions pour 2021 après un 1er semestre record
Sur la période de janvier à juin, le résultat net du groupe a doublé, à 1,56 milliard d’euros contre 775 millions d’euros au premier semestre de 2020, et dépassé les attentes des analystes, situées à 1,36 milliard d’euros.

Le résultat opérationnel (Ebita) ajusté de l’industriel est ressorti à 2,36 milliards d’euros au premier semestre, en amélioration de 49,9% sur une base publiée et de 51,7% en données organiques. Dans le même temps, la marge d’exploitation (marge d’Ebita ajusté) s’est établie à 17,1%, contre 13,6% un plus tôt, du fait principalement d’un fort effet de levier sur des volumes en hausse et d’un robuste niveau de productivité.

Le chiffre d’affaires semestriel de Schneider s’est établi à 13,77 milliards d’euros, soit une croissance de 19% en données publiées et de 18,7% en données organiques.

Depuis le premier message du 04/2021, le cours de Schneider a pris grosso modo 15%, le PER est de 40.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#4 27/10/2021 09h09

Membre (2013)
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Toujours de très bons résultats pour Schneider Electric au T3.

Schneider a écrit :

Schneider Electric dévoile un chiffre d’affaires du troisième trimestre 2021 en croissance de 11,8% à 7,22 milliards d’euros, soit une hausse organique de 8,8% dont des progressions de 9,4% pour la gestion de l’énergie et de 6,7% pour les automatismes industriels.

Le groupe indique avoir poursuivi les progrès sur les priorités stratégiques, revendiquant des hausses organiques de 10% pour les produits malgré les difficultés d’approvisionnement mondial, et de 7% pour les logiciels et services.

En supposant l’absence d’une nouvelle détérioration liée à la pandémie, Schneider confirme ses objectifs pour 2021, dont une croissance organique de l’EBITA ajusté entre +19 et +24%, ce qui implique une marge d’EBITA ajusté entre environ 16,9 et 17,2%.

Source.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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[+1]    #5 18/02/2022 08h15

Membre (2013)
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Le spécialiste des systèmes électriques et d’automation a  réalisé un bénéfice net part du groupe de 3,2 milliards d’euros l’an passé, en hausse de 51% sur un an et de 33% sur deux ans.,
L’EBITA ajusté du groupe s’établit à 4,99 milliards d’euros (+23,2% en organique), faisant ainsi ressortir une marge de 17,3%.
Le chiffre d’affaires du groupe est quant à lui de 28,91 milliards d’euros, en croissance organique de 12,7% (+7% par rapport à 2019), contre un consensus de 28,73 milliards. Par activité, la Gestion de l’énergie a progressé en organique de 13,3% (soit environ +8% par rapport à 2019) et les Automatismes industriels de 10,7% (environ +5% par rapport à 2019).
Pour 2022, Schneider a annoncé un programme de rachat d’actions compris entre 0,9 et 1,4 milliard d’euros, ainsi que le versement d’un dividende de 2,9 euros par action au titre de l’exercice 2021. Concernant ses objectifs annuels, la croissance organique du chiffre d’affaires devrait être comprise entre 7% et 9% (consensus à +6,2%). La marge d’EBITA ajusté devrait se situer entre 17,6% (+0,3pt) et 17,9% (+0,6pt), contre 17,6% attendus.

Dernière modification par Alpins (18/02/2022 08h15)

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Favoris 2   [+19]    #6 28/10/2022 17h25

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Bonjour à tous. Voici le résultat de mes recherches sur la société Schneider Electric.

Contexte

Travaillant actuellement chez un fabricant de matériels de raccordement, de protection et de distribution électrique basse tension, je côtoie et entends beaucoup parler du matériel produit par Schneider Electric. Il est reconnu pour sa grande qualité, au point que certains clients exigent cette marque spécifiquement. Ce point a attiré mon attention, il pourrait être le signe d’un avantage concurrentiel.
Combiné à la baisse des marchés (et du cours de l’action de 28 % depuis le point haut), j’ai trouvé pertinent de chercher à vérifier la présence, ou non, de l’opportunité d’acquérir une entreprise extraordinaire à bon prix.

Présentation générale

La société Schneider Electric est une société industrielle opérant sous le statut de société européenne. Elle est issue d’une longue histoire, remontant à sa fondation en 1836. Vous pouvez retrouver son parcours depuis ses débuts ici : Schneider Electric ? Wikipédia
Intervenant à l’origine dans la métallurgie, les chemins de fer et l’armement elle a au fil du temps évolué pour se concentrer aujourd’hui sur les domaines de la gestion de l’énergie et les automatismes industriels.

Les produits proposés couvrent la gamme classique de disjoncteurs, variateurs, contacteurs, composants de protection et autres relais.


D’autres produits, plus logiciels et portés sur la gestion, sont également disponibles. Nous y trouvons les solutions de gestion de flottes de véhicules électriques, de trading d’énergie renouvelable, de micro-réseaux, de contrôle prédictif, etc…


Ses perspectives sont prometteuses, ses produits répondant à des besoins croissants sur des mégatendances en croissance : bâtiment vert grâce à l’efficacité numérique, réseaux intelligents, industries agiles et résilientes …
L’accent est mis sur le développement de ces solutions intégrées, à forte composante logicielle, l’entreprise annonçant « de nouveaux modèles d’affaires intégrant intelligence artificielle, algorithmes et plateformes qui transforment de grandes quantités de données en informations utiles et en valeur. »



Je n’ai pas trouvé plus d’explications mais cet axe de développement dépassant les solutions non intégrées rend le mix produit plus rentable. Nous pouvons imaginer qu’il apporte plus de valeur ajouté (facturable) aux clients, un développement moyen moins coûteux en capital, une plus grande difficulté pour les clients à changer ou mixer les fournisseurs, des revenus récurrents via les mises à jour ou la maintenance, etc.

Chiffres

Au moment de rédiger cette présentation la capitalisation de Schneider Electric oscille autour de 75 milliards d’euros. Cette capitalisation et la cotation sur la Bourse de Paris (ISIN FR0000121972) lui donnent une présence dans de nombreux indices, comme le CAC40, le FTS Eurofirst 300, le MSCI Europe, ainsi que dans une flopée d’indices ESG.



Son chiffre d’affaires 2021 est de 28,9 milliards d’euros, en croissance ces dernières années hors crise sanitaire. Sa hausse estimée pour 2022 est comprise entre +9 % et +11 %. La répartition des ventes est de 76,7 % pour l’activité gestion de l’énergie et de 23,3 % pour l’activité automatismes Industriels.
Le chiffre d’affaires est géographiquement bien diversifié : 31 % dans la zone Asie-Pacifique, 29 % dans la zone Amérique du nord, 26 % dans la zone Europe et 14 % dans le reste du monde.
La marge d’EBITDA est de 17,3 %, également en hausse depuis 2017. Sa cible pour 2022 est comprise entre 17,7 % et 18,0 %.


Le ROE est bon pour une entreprise encore industrielle, supérieur à 10 % en moyenne même en incluant 2020. Cependant je m’imaginais mieux et cette valeur ne se détache pas de celle des concurrents.

Dette

Le ratio dette nette/EBITDA (en millions d’euros) est de 7127/5000 = 1,43.


L’échelonnement est régulier, sans échéance délicate à gérer. J’ai calculé un taux moyen des emprunts obligataires de 1 %. 84 % de la dette totale est à taux fixe. 

La société est bien notée par Standard & Poor’s, avec depuis 2008 une évaluation A- associée à une perspective stable.
En résumé la dette est mesurée et bien gérée, il y a peu de craintes à avoir de la hausse des taux et la croissance ne devrait pas être bridée par un accès réduit au financement.

Valorisation

Essayons-nous à la recherche d’une valeur intrinsèque pour l’action. Pour cela je propose d’utiliser les 3 méthodes d’évaluation disponibles avec xlsValorisation.

- Estimation d’une moyenne à partir de l’historique :

Morningstar nous donne accès ici (SU - Schneider Electric SE Valuation - XPAR | Morningstar) à l’historique des ratios de la société.



Rentrons les valeurs dans les cellules prévues et notons le résultat.

- Comparaison avec les sociétés semblables :


j’ai considéré les sociétés ABB, Legrand et Eaton comme comparables. Je fais à nouveau confiance aux calculs de xlsValorisation pour obtenir un élément de valorisation.

- Calcul d’un DCF :
je tente d’affiner les valeurs préremplies avec les hypothèses (incertaines et discutables) suivantes :
résultat net/action : celui de 2021 multiplié par la croissance estimée = 6,13 x 1,1 = 6,74 €
chiffre d’affaires : celui de 2021 multiplié par la croissance estimée = 28900 x 1,1 = 31790 M€
EBITDA : milieu de la cible de marge d’EBITDA estimée multiplié par le milieu de la cible du chiffre d’affaires = 17,85 % x 28900 x 1,1 = 5 674,5 M€
taux sans risque : taux à dix ans des obligations du trésor américain

prime de risque du marché : prime de risque du marché donnée par le professeur Aswath Damodaran sur son site Internet

taux de croissance espéré : 2/3 du haut de la fourchette des objectifs 2022-2024 = 5+[(2/3)x(8-5)] = 7%
durée de la croissance : au vu de l’adossement de la croissance sur des mégatendances de long terme je propose une durée de la croissance de 20 ans



Nous obtenons un dernier résultat intermédiaire, étrangement incohérent avec les autres. Ces chiffres représenteraient-ils crûment la fin d’une période dorée pour les valeurs de croissance et/ou un ratage complet de ma part dans cet exercice ?

Peu confiant en mon habileté dans le maniement du DCF, je le sous-pondère dans la répartition finale.


Nous obtenons donc une estimation approximative de la valeur intrinsèque de 130 €.

Pour mettre tout ceci en perspective le magazine Le Revenu publie une estimation à 135 € et son confrère Investir vise pour sa part 150€.

Dividende

Au cours du jour le rendement est de 2,2 %, cohérent avec la qualité de la compagnie. Ce ratio peu excitant masque un dividende plutôt sûr, ayant peu à craindre des aléas économiques au vu des tendances lourdes sur lesquelles il se base, et destiné à progresser en parallèle du développement de la société.
L’historique est bon, avec une baisse de « seulement » 40 % en 2008, vite rattrapée, et un maintien en 2020.
Le ratio de distribution cible est un classique « 50 % du résultat net ».



Examen de la trappe à valeur :

Pour se faire un avis plus précis suivons le conseil de la newsletter Comment éviter le piège des actions "trappes à valeur" ? et passons en revue certains points.

- Les opérations d’initiés : en analysant les relevés disponibles sur le site de l’AMF nous constatons que les initiés ne sont pas à l’achat, hormis pour des montants symboliques cet été. Au moins ils n’ont pas l’air de vouloir vendre leurs positions.

- La notation de la dette : comme nous l’avons vu au paragraphe traitant de la dette, elle est de bonne qualité et ne devrait pas poser de problème. La notation de bon niveau par les agences de notation est un signal positif.

- La détention par les meilleurs gérants : je n’ai pas accès au rapport des meilleurs gérants et ne trouve pas trace de l’action sur dataroma.com.


Sur Morningstar.com nous trouvons quelques fonds bien notés mais à part MFS Investment Management leur conviction ne semble pas très forte.

- L’IH score : l’IH score est de 6,5 sur ces dernières années, et même de 7,3 en faisant abstraction des circonstances exceptionnelles de 2020. Ce bon score correspond bien à la solidité de la société, même si nous remarquons que les points manquants pour obtenir le score maximum concernent la rentabilité.



- Les aristocrates des dividendes : la société vers un dividende solide, avec une baisse seulement à cause de la terrible crise des subprimes. Même en 2020 le versement prévu a pu avoir lieu, au prix d’une hausse temporaire du ratio de distribution.

- L’évolution du cours de bourse : le bêta indiqué par xlsValorisation est de 0,98. Le cours suit les tendances du CAC40, sans mouvement isolé laissant entrevoir un problème spécifique.


- Répartition du capital : le capital est détenu par divers fonds et ETF, sans actionnaire majoritaire qui pourrait dicter sans concertation la conduite des opérations. Le premier fonds est aux environs de 7 %, les salariés autour de 3,6 % et les fonds suivants vers 2,5 % et moins.



Bien que les fonds et les initiés ne se précipitent pas à l’achat il semble que nous ne soyons pas en présence d’une trappe à valeur.

Conclusion

Schneider Electric est une bonne entreprise, solide, bien gérée et avec des perspectives séduisantes, surfant avec brio sur les mégatendances de la transition écologique et des smart cities. Cependant, même si nous pouvons estimer qu’elle s’en approche au rythme de l’évolution de ses produits, je ne la classe pas dans les sociétés extraordinaires à cause de sa rentabilité non différenciante. A ce titre, je ne souhaite pas être acheteur sans la présence d’une marge de sécurité.
Aux cours constatés durant les jours de rédaction de ce panorama (entre 123 € et 133 €) elle me semble être à son prix et ne pas représenter un investissement plus attractif qu’un autre, comme en témoignent les initiés et les fonds avec leur absence d’achat. En cherchant à obtenir une marge de sécurité entre 25 % et 30 % un cours alléchant ne se présenterait que vers respectivement 98 € et 90 €.

Avertissements

Je suis actionnaire de Schneider Electric uniquement de façon indirecte et passive via des ETF.
D’une part, cette présentation peut naturellement contenir des erreurs comme une mauvaise compréhension de la documentation (que j’ai trouvé confuse) de ma part, des erreurs de calcul, une recherche maladroite sur le site de l’AMF, une maîtrise douteuse du DCF, etc…
D’autre part, j’ai ressenti un écart, ayant pu fausser mon objectivité, entre mon vécu vis-à-vis de l’entreprise (dureté avec les clients, expérience professionnelle mitigée, etc…) et son insistance appuyée, presque suspecte, à se présenter à longueur de publications comme un parangon de développement durable, d’éthique et de bienveillance.

Remerciements

A InvestisseurHeureux pour son travail sur ce forum ainsi que pour la création du formidable outil qu’est xlsValorisation.
Aux courageux lecteurs qui sont arrivés au bout de cette présentation.

Sources

Document d’enregistrement universel 2021 : https://www.se.com/ww/fr/assets/342/doc … versel.pdf
Résultats semestriels 2022 : https://www.se.com/ww/fr/Images/present … 342834.pdf
Page AMF : https://bdif.amf-france.org/fr?societes … rmation=DD
Boursorama : https://www.boursorama.com/cours/1rPSU/
Taux sur Bloomberg : https://www.bloomberg.com/markets/rates … t-bonds/us
Site Internet d’Aswath Damodaran : https://pages.stern.nyu.edu/~adamodar/
Site Internet Financial Times : https://markets.ft.com/data/equities/te … e?s=SU:PAR
Xlsvalorisation : https://www.investisseurs-heureux.fr/t2349

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#7 28/10/2022 18h35

Admin (2009)
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INTJ

Franchement bravo ! Ça faisait des années que je n’avais pas vu une utilisation d’XlsValorisation et tout ce qui va avec (captures d’écran, liens de bas de page, et même en bonus, le test de trappe à valeur…) !

En plus avec une inscription aux forums en 2018 ! Donc bien après d’autres messages qui auraient pu vous servir d’exemple.

Pour la DCF, si elle donne un chiffre si bas, c’est parce qu’en prenant le taux sans risque américain qui a remonté en flèche à 4%, vous obtenez un coût des capitaux propres à 9,1%.

Mais si à la place de 4%, vous mettez 2,5% (= taux à dix ans français), le coût des capitaux propres va descendre à 7,1% et votre DCF va bondir.

Sur le plan intellectuel, normalement la DCF est la plus intéressante, mais c’est compliqué de déterminer le coût des capitaux propres depuis les interventions massives des banques centrales sur les marchés.

Et c’est bien pour cela qu’il y a un triangularisation dans les méthodes de valorisation, avec une pondération en fonction de comment on se sent à l’aise avec les sociétés comparables ou avec son calcul de DCF, ce que vous avez parfaitement intégré dans votre raisonnement.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#8 28/10/2022 19h16

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Pour les calculs de per etc vous prenez les chiffres de 2021 non ? Il me semble qu’alors que les T3 sont sortis, utiliser les estimées 2022 pourrait être pertinent, alors que la visibilité des analystes est désormais assez bonne ?

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#9 29/10/2022 20h45

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Merci InvestisseurHeureux pour vos compliments ! Je suis lecteur du forum depuis 2011, en effet xlsValorisation était plus souvent mis en avant dans les posts. J’imagine mal qu’il ne soit plus utilisé, plutôt que les utilisateurs n’exposent pas leurs résultats.
Vous avez raison, avec un taux sans risque de 2,5% la valeur obtenue par DCF augmente à 112 € et la valeur finale monte à 139 €. Pour être complet il m’aurait fallu poursuivre le calcul par une étude de sensibilité. Mais cela aurait rendu la lecture indigeste et j’avoue avoir manqué de motivation sur ce point.

Merci Nemesis pour vos remarques. Je me suis effectivement basé sur les chiffres 2021, au moment de mes prises de notes seuls les résultats semestriels étaient disponibles.

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[+1]    #10 31/10/2022 09h54

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Bravo Tropico pour le boulot et merci pour le partage! C’est vraiment très complet tout en allant à l’essentiel.
Vous avez senti la difficulté du DCF, mais c’est ce qui traduit le mieux les hypothèses que l’on prend.
Les multiples ne sont qu’un raccourci de plein d’hypothèses (de DCF..) un PER de 25 ou 30 se justifie par X rentabilité, Y croissance, Z rendement attendu par l’actionnaire, telle structure financière etc…

Le taux d’actualisation c’est le rendement attendu de l’ensemble des apporteurs de capitaux, actionnaires (capitaux propres) pondéré par la dette financière des prêteurs.
Vous pouvez aussi le modifier en prenant en compte le taux d’actualisation qu’utilise la société pour ses tests de dépréciations, sur des bigs caps c’est très souvent communiqué dans les annexes.
La table de sensibilité peut aussi être utile dans l’environnement actuel, avec les modifications de taux centraux en cours, que l’on attend dans six mois et que l’on espère dans 2/3 ans, ça vous permettra de voir avec tel ou tel taux comment le marché pourrait valoriser la société, ou au moins faire varier sa valorisation à fondamentaux constants. Vous pouvez aussi mettre 4%, 4.5% de prime de risque, et 0.5% de sans risque pour "justifier" les valorisations 2021…

Attention aux multiples, des peers ou historiques, parfois ils vont vous donner un objectif élevé simplement parce que la société/peers étaient trop bien valorisés récemment (et avec l’année 2021 c’est fort possible!), j’avais vendu dès la mi 2020 personnellement, considérant bien trop généreux les multiples >25 pour une croissance à un chiffre.


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#11 31/10/2022 11h02

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Pour les taux d’actualisation, la méthodologie utilisée par la plupart des cabinets proposant des services de valo (Big 4, 8 advisory, etc.) est généralement de prendre une moyenne historique des taux sans risque sur les 12 à 18 derniers mois.

Ainsi, même si le taux sans risque est très élevé en ce moment, étant donné qu’il était très bas il y a encore peu l’impact est atténué.

Je trouve la méthode pertinente dans cet environnement ou les taux bougent beaucoup.

D’autant plus qu’il ne pas oublier que ce taux est censé refléter une moyenne sur la durée de vie de l’investissement, prendre le taux à la date du jour n’est donc pas forcément le plus pertinent puisqu’il sera nécessairement amener à évoluer.

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#12 01/02/2023 11h15

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Des nouvelles d’une action qui est dans de nombreux porte-feuilles d’investisseurs heureux…

Schneider a finalisé l’acquisition d’Aveva. Article basique sur Boursorama
Cette acquisition, qui s’est faite sans aucun remous : les actionnaires d’Aveva sont contents, le gouvernement britannique a donné son feu vert, SU:PAR ne demande pas d’augmentation de capital à ses actionnaires pour cette opération de 14 millions d’Euros.Article classique de Challenges /Reuters

Une aristocrate du dividende de fond de porte-feuille dont j’apprécie la formation costaude de ses dirigeants français.

🌲🌲🌲🌲

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#13 01/02/2023 12h17

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INTJ

C’est 14 milliards, pas millions :⁠-⁠)

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