SCPI en pratique pour le débutant : comment investir dans les SCPI ?

kirikou a écrit :

Bonjour, le crédit que la banque vous a accordé pour l’achat de l’appartement vendu ne doit-il pas être remboursé en priorité avant de réallouer l’argent autre part?

Notre conseillère nous a dit qu’on pouvait réallouer la somme sur un autre investissement. Pas de nécessité de rembourser.

merci pour votre réponse.
Mes revenus sont variables actuellement mais on reste aux alentours 5000€/mois pour l’instant. Donc je peux épargner facilement la 2500€/mois actuellement.

Au canada, je ne sais pas, je vais me lancer dans cette aventure et c’est une variable que je ne maitrise pas encore mais j’espère rester dans la même fourchette tout en sachant que le niveau de vie, le cours euros/dollars canadien etc n’est pas du tout le même.

Je suis au clair avec la fiscalité. A mon départ, je ne serai plus résident fiscal français, je compte recréé mon entreprise au Canada. Je n’ai pas de placement, la SCPI serait mon tout premier placement.

Bonjour,

Attendez peut être d’être installé au Canada et d’avoir un peu de visibilité pour investir cette somme.
Rien ne dit que bous n’en aurez pas besoin.

Mafo

Si c’est pour faire "travailler" cet argent 2 ou 3 ans et le ressortir pour investir à Montréal, il n’aura pas travaillé car vous aurez perdu 13% de frais de souscription, à peine compensés par les revenus fortement fiscalisés.
Si vous contactez Louve ils vous conseilleront d’investir, c’est leur business.

Une vidéo intéressante de Louve Invest :

Top des SCPI 2023 : le classement complet et les perspectives à venir - Webinar Louve Invest - YouTube

Elle est bien faite, avec plein de chiffres intéressants.
Même si je ne suis pas convaincu par ses SCPI sans frais d’entrée qu’il essaye de pousser en avant.

Quelques chiffres :

Rien ne vous "empêche" d’acheter des SCPI, mais vous devez vous pencher sur la fiscalité: comment seront taxés ces revenus une fois que vous serez résident fiscal du Canada ?
La difficulté est la suivante: si vous achetez des parts d’une SCPI 100 % en France, il vous suffit de trouver la réponse dans la convention fiscale établie entre le Canada et la France. Pas évident, mais pas non plus infaisable.
Mais si vous achetez des parts d’une SCPI qui investi une partie du capital hors de France (Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Espagne, …), même quelques pourcentes seulement, alors ça se complique car il va falloir que vous regardiez quelle fiscalité sera appliquée sur chacune des conventions fiscales établies entre ce pays et le Canada.
Prenez du Corum Origin par exemple, investie dans 13 pays: bonne chance pour vous y retrouver !

Vous pouvez étudier la nue propriété de parts de SCPI, voir si ça peut correspondre à votre situation.

D’un point de vue fiscal, pas de revenus pendant la période de démembrement* donc vous évitez les complications de déclaration de revenus étrangers (revenus en France et domicile fiscal au Canada) et/ou double déclaration dans deux pays.

*Attention certaines SCPI distribuent les plus-values exceptionnelles au nue-propriétaire, par exemple Corum Origin

albanp a écrit :

Vous pouvez étudier la nue propriété de parts de SCPI, voir si ça peut correspondre à votre situation.

Ca peut en effet être une bonne solution. Ou alors investir en parts de SCPI dans le cadre fiscal d’un contrat d’assurance-vie. Là non plus, pas de revenus à déclarer (sauf à ce que vous fassiez un rachat).

Bref, il existe des solutions.

Vous oubliez que l’immobilier marche sur 2 moteurs : revenus locatif et évolution du capital.
Dans cette perspective pas sur que les CAT ne puisse rivaliser à court terme.

Quelles sont les scpi concernées ?
Si scpi tradi avec des frais de souscription : aucun impact pour les gestionnaires de patrimoine. Au contraire c’est tout bénéf, ils ont pris la commission et ne doivent plus vous suivre.

Pour ceux qui sont déjà chez Louve invest, est-ce usuel que le délai de prise en compte effectif soit si long ?

Je m’explique.

Achat de parts de remake live, aucun problème, j’ai eu le même sentiment que pour n’importe quelle souscription de produit moderne, signature du contrat en ligne dans la minute, RIB fourni immédiatement, et j’ai dans la foulée effectué mon virement.

Concernant les autres SCPI demandées, j’ai juste eu une confirmation de demande, un justificatif d’épargne a fournir, mais la 1ere souscrite date du 14 avril, nous sommes le 24 et je n’ai toujours pas eu de RIB pour demande de versement.
Même chose pour trois autres.
Du coup, j’attends avant de  prendre autre chose.

Concernant les échanges mails, j’ai pourtant demandé les délais habituels et je n’ai pas eu de retour. Une partie de mes questions reçoivent une réponse, d’autres sont oubliees ou passent à côté. (Exemple, je demande si c’est normal que je ne vois pas le cashback supplémentaire lié au partenariat avec Philippe et qu’elle est la date effective de fin de validité de l’offre,  j’obtiens une réponse sur la durée de l’offre en jours (et pas la date finale sachant que je ne sais pas à partir de quand elle est prise en compte) et pas de précision sur le bonus que je ne constate pas ( je vois affiché 2,5%, il me semble bien que c’est le taux normal).

Niveau concurrence, auriez vous un autre site qui permette la souscription à Altixia cadence xII en NP pour 2000€?
Chez Louve le montant minimum est de 4000.
Et cerise sur le gâteau, qui propose une rétrocession.

Bonjour à tous,

Cela fait un moment que je regarde un peu les SCPI d’assez près.
Entre la fiscalité (en tant que particulier en via une SCI/IS, en direct ou en assurance vie, les SCPI françaises ou européenne…cela donne pas mal de possibilités. Egalement cela m’a permis d’aller lire "les petites lignes" des différents contrats d’assurance vie.

J’en arrive aux conclusions suivantes :

Pourquoi investir dans une SCPI ?

Quitte à prendre un investissement pour une dizaine d’année, pourquoi ne pas se tourner plutôt plus simplement vers un ETF monde ?
La seule réponse que j’ai trouvée est qu’on investit dans une SCPI :
-pour diversifier son patrimoine (quand on a déjà des ETF monde ou bien d’autres placements déjà bien entamés ailleurs de type PEA/CTO)
-quand on souhaite investir dans la pierre sans en avoir les contraintes (gestions travaux, loyers etc…). Au lieu d’acheter un bien, on achète des SCPI.

Est-ce que je fais fausse route ?

L’investissement en SCPI : plutôt en direct ou via assurance vie (Avie) ?
Je n’ai pas étudié tous les cas de figure, j’ai dû prendre certaines hypothèses. En supposant une TMI à 11% et une assurance vie ouverte depuis plus de 8 ans, avec moins de 150k€ de versements, et des versements à la date du jour (donc après sept 2017) :

En direct ; je suppose un rdt de 5%, SCPI francaise :
Rendement net = 5 * (1 - 0,11 - 0,172) = 3,59 %

En Avie (avec versement de l’intégralité des coupons, frais sur UC de 0,7% et rdt de 5%) :
Rendement net = 5 * (1- 0,075 - 0,172) - 0,7 = 3,065 %

Le calcul est-il exact ?

Je n’ai pas pris en compte la part récupérable de la CSG la seconde année (qui rendra encore plus attractive l’investissement en direct).
Egalement je ne rentre pas dans les 4600/9200 d’abattement sur l’Avie (ces derniers subissent de toute façon les 17,2 de prélèvements sociaux qui représentent quasiment les 2/3 de l’imposition subie)

Du coup, je me dis que pour investir, il vaut vraiment préférer du direct. Pour optimiser le tout je vois 2 leviers :
1-l’emprunt pour déduire les intérêts via le choix du régime réel
2-l’investissement dans des SCPI européenne

Pour le 1) je n’ai pas de questions particulières
Pour le 2)  je crains néanmoins que ca soit un peu l’usine à gaz au moment de la déclaration. Le site Louve Invest dispose d’un exemple très concret, pour chaque SCPI on reçoit un IFU et on doit tout saisir : chaque immeuble etc, sachant qu’une SCPI dispose en général de plusieurs biens, et que pour diversifier on achète plutôt 3 SCPI…En revanche je gagnerai les 17,2 de prélèvements sociaux et j’aurai un crédit d’impot relatif à mon taux moyen d’imposition.
En couplant 1+2 je suppose qu’on arrive à un optimum, néanmoins le remplissage de la déclaration me parait être un casse-tête avec la ventilation des intérêts d’emprunts.

Certains auraient-ils un retour d’expérience à me faire sur le remplissage de la déclaration ?

Également, pensez-vous que je fais fausse route dans mes conclusions ?

Je vous remercie.