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#26 04/02/2013 17h03

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Autant pour moi, je n’ai pas tout lu… Effectivement en gros ca revient au meme !


Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre

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#27 04/02/2013 19h44

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INTP

pvbe a écrit :

ayant oubliez la crise, nous recommenceront à dépenser à nous endetter.

Ca serait parfait, d’autant plus que depuis 5 ans, les français (comme beaucoup d’autres) épargnent et se desendettent… Ca augmente le potentiel le jour où l’optimisme sera revenu (il reviendra bien un jour)

---

Je ne sais pas comment vous faites pour vous couper du "bruit ambiant" et des médias: ça me semble très compliqué à mettre en oeuvre, ne serait-ce qu’en fréquentant ce forum régulièrement, beaucoup de sujets se font échos des "machines à parler"(même si c’est sur un ton critique)…

..a la limite si j’étais rentier, ou en tout cas uniquement investisseur en papier, j’imaginerais pouvoir me couper de tout (à part des cotations de Bloomberg); mais pour la plupart d’entre nous qui exerçons une activité professionnelle, c’est impossible.

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[+1]    #28 04/02/2013 20h33

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Je trouve en général vos analyses très pertinentes, et même souvent brillantes (plus que les miennes en tout cas). Par contre cette fois-ci, je trouve que votre diagnostic tient plus du voeu pieux que du diagnostic, justement : pas de faits, pas de chiffres.

Si l’investisseur doit toujours bien entendu se garder d’un pessimisme excessif (toujours jouissif dont tentant), il faut je crois tout autant se méfier d’un optimisme forcé en réaction à l’excès de pessimisme.

Je vais commenter certains points qui me semblent important, non pas via mes propres analyses (faute d’avoir pour l’instant les moyens d’une véritable analyse), mais seulement par des analyses issues de mes lectures récentes.

thomz a écrit :

(3) Les dirigeants de l’UE … ont réussi en quelques mois le titanesque travail d’intégration budgétaire

Il me semblent que vous y allez trop fort en parlant carrément d’ "intégration budgétaire". Dans quels actes concrets la lisez-vous?
Mes lectures m’amènent à penser le contraire : la vérité de l’union politique, c’est l’union budgétaire, celle du porte-monnaie ; or cette union budgétaire ne semble même pas esquissée ; d’un côté on a les "payeurs", qui demandent assez logiquement des garanties sous forme d’engagements, en face des "receveurs", qui ne peuvent accepter ces conditions (perte d’autonomie budgétaire, donc d’autonomie politique tout court). Et cela peut durer très longtemps. Raison d’état, soit, mais chacun voit sa propre raison d’état.
Où est donc l’intégration budgétaire?

thomz a écrit :

(5) Le marxiste-léniniste hollandais débarquant le couteau entre les dents n’a montré qu’une
opposition d’opérette aux "licenciements boursiers" et à la "finance mondiale"; concrètement, il a enclenché un plan crédible d’équilibre budgétaire et liberalisé - en quelques semaines, et sans manifestations massives - le marché du travail français. D’ici quelques mois, il autorisera l’exploitation des gazs de schiste, etc.

Qu’est-ce qui vous amène à dire que ces "réformes" du marché du travail français en sont en sont vraiment?
Mes lectures m’amènent à penser que ces fameuses "réformes structurelles" n’ont même pas débuté, tout particulièrement en France (le fait qu’elles ne puissent se faire que lentement ne change rien à l’urgence du problème). L’ampleur des transferts de prélèvements nécessaires (100 à 200 mds?) des entreprises vers les ménages, associée avec les obstacles politiques énormes pour obtenir ces transferts, interdit selon moi une solution dans un délai acceptable.

thomz a écrit :

(4) Entre chicanerie, idéologie et irresponsabilité, l’immobilisme politique outre-atlantique est en revanche de plus en plus consternant; toujours pas de réforme sérieuse chez les ricains, n’en déplaise aux atlantistes fanatiques.

Mes lectures encore une fois m’amènent à juger la situation économique américaine infiniment plus favorables que la situation européenne. J’invite à regarder les projection comparées EU-UE, sur d’un côté la croissance potentielle et la productivité, d’un autre côté les dépenses sociales (retraites, santé, redistribution). Ainsi, chaque actif, investisseur, épargnant français, pourra essayer d’estimer quel sera sont enrichissement futur, une fois soustrait de son rendement, faible, les prélèvements futurs nécessaires.

thomz a écrit :

(11) Ecouter BFM, CNN ou n’importe quel autre machine à faire du bruit était contre-productif, non-informatif et même dangereux. Ignorer superbement "l’actualité" était la stratégie la plus profitable, et de loin.

Certainement. C’est pour cela d’ailleurs que je ne consulte plus les médias d’information depuis des mois : je n’étudie plus que des analyses chiffrées et des livres de finance (en plus plus ce forum).

thomz a écrit :

(12) L’homme qui pense regarde le monde et ne voit qu’une gigantesque comédie.

Et donc?

sergio8000 a écrit :

Je m’en veux presque de m’intéfresser à l’économie, car j’ai l’impression que c’est finalement beaucoup de bruit pour pas grand chose.

Mmmm… Et si c’était plutôt tout le reste (les passions humaines "transformées" par la com’) le "beaucoup de bruit pour pas grand-chose"?

pvbe a écrit :

d’ici quelque temps nous recommenceront à consommer joyeusement et sans limite et ayant oubliez la crise, nous recommenceront à dépenser à nous endetter.

Je ne sais pas. Quand je regarde la courbe de la croissance de l’endettement des ménages en France depuis en gros 2002, je ne peux y croire.

InvestisseurHeureux a écrit :

Je vous trouve trop optimiste sur la France Thomz… Vous avez un bon exemple de la situation et des mentalités puisque malgré vos qualités vous ne trouvez pas de travail.

Vous aussi Thomz? Décidément… Moi encore ça se comprend, le pessimisme (disons le réalisme) ça déplaît (ça gâche la - fausse - fête)

Sur les mentalités, un élément semble dramatiquement et systématiquement sous-estimée : le conformisme français.

Dernière modification par placementapapa31 (04/02/2013 21h29)

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#29 04/02/2013 21h15

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InvestisseurHeureux a écrit :

Vous mettez 60% actions 40% obligations que vous devez maintenir à chaque apport de trésorerie. De fait quand les actions montent, mécaniquement vous achetez des obligations et quand les actions baissent, mécaniquement vous achetez des actions.

Et lorsque vous êtes rentier vous faîtes l’inverse, vendre pour équilibrer si les revenus sont insuffisants?
Ou préférez-vous avoir un revenu fixe via un montant d’obligations stable et faire que les actions soient la variable?

Difficile de trancher entre les deux…


«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET

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#30 04/02/2013 21h49

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Si vous êtes rentier :

(1) si les revenus des titres sont suffisamment importants :

- vous rééquilibrez le portefeuille en fonction de la répartition. Si l’allocation cible est 1/2 actions, 1/2 obligations, et que les cours font que les actions représentent 55 % du montant du portefeuille, vous vendez un montant d’actions équivalent à 5 % de la valeur du portefeuille, et vous rachetez des obligations avec ces fonds.

- concernant les titres à vendre, la logique voudrait que vous vendiez ceux qui ont le plus monté et qui représentent une part plus importante de votre portefeuille. Mais c’est sans compter avec la fiscalité qui vient troubler la fête. Il peut être plus judicieux de compenser des plus-values avec des moins-values, ou du moins minimiser la plus-value dégagée par l’arbitrage.

- Il ne sert à rien de le faire trop souvent, ça risque de "plomber" le portefeuille plus qu’autre chose, surtout si les marchés sont volatiles. Le simulateur dont j’ai envoyé le lien considère que vous arbitrez une fois par an.

(2) si les revenus des titres sont insuffisants (parce que vous avez beaucoup de valeurs de croissance, de fonds qui capitalisent, ou simplement si cette année vous avez prévu de dépenser davantage) :

- dégagez de la trésorerie en vendant les titres du portefeuille pour rapprocher celui-ci de son l’allocation cible en faisant l’opération. Si vous devez vendre 5 % de votre portefeuille pour compléter votre revenu et que celui-ci a une répartition 60 % actions / 40 % obligations, vous devez vendre un montant d’actions correspondant à 5 % du portefeuille.

- dans certains cas, vous n’aurez du coup peut-être pas à faire d’arbitrage annuel.

Concernant les deux derniers points du (1) et du (2), je pense qu’il faut se fixer une valeur de "tolérance" si le portefeuille dévie un peu de son allocation cible. Tailler la pelouse au carré à chaque fois risque de provoquer une érosion fiscale pas forcément souhaitable. Néanmoins il ne faut pas non plus trop s’éloigner de l’allocation cible pour ne pas créer de risque inutile.

Sur une allocation 50/50, je pense qu’une marge de +5/-5 est raisonnable. Personnellement j’utilise une marge différente suivant les actifs. J’interdis la poche "actions" de dépasser les 55 %, mais je permets à la poche "liquidités" de monter à 25 %, par rapport à mes 10 % "cible". Donc en pratique, par rapport à mon 55/35/10 cible, j’ai plutôt quelque chose qui ressemble à 50/30/20, et qui était même proche de 45/30/25 avant la montée récente des marchés.

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#31 05/02/2013 03h19

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@placementapapa31

Peut-être que ce que d’aucun appellent "intégration budgétaire" n’est que partiel, et ça doit correspondre au fait qu’avec le dernier traité, les Etats devront soumettre leurs projets de budgets à l’UE avant que celui-ci ne passe devant leur parlement. 

Quelle est l’impact de la démographie sur la différence des projections comparées EU-UE sur la croissance potentielle ? En raisonnant par PIB/habitant, ces projections sont-elles les mêmes ?


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#32 05/02/2013 19h26

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Pour evaluer les avancees de l’union/integration budgetaire, les intervenants de l’economie en question notaient que le poids du budget de l’europe n’est que de l’ordre du pour cent des budgets des pays. Ce budget etait ainsi pour eux epsilonesque et donc sans effet economique.

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#33 05/02/2013 19h38

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Kikinou, sauf erreur de ma part, quand on parle d’intégration budgétaire je pense que l’on ne désigne pas le budget européen dont vous parlez, mais plutôt les mesures ou projet de mesures récents, qui permettraient aux autorités européennes de contrôler, valider, les budgets nationaux (ex ante ou ex post je n’ai pas tout compris…), les budgets non validés et malgré tout mis en oeuvre par les états seraient passibles de sanctions financières. L’efficacité de ce système de contrôle, et sa réelle capacité à rassurer les états "payeurs" sur les probables (certains?) débordements des états "receveurs" (aléa moral), est d’ailleurs selon mes lectures très discutée (inutilisable en pratique car long et lourd? voire même "seulement pour la façade"? ).

Il y a le fameux "six pack" :

Le six-pack, paquet de six mesures législatives visant à renforcer la gouvernance économique, est entré en vigueur - Europaforum Luxembourg - 2011

Le TSCG ("Pacte budgétaire") :

Toute l’Europe : Les politiques européennes

Touteleurope.eu a écrit :

Quelle est la différence entre le "Six pack" et le TSCG ?

La principale nouveauté du traité par rapport au "Six-Pack" est qu’il introduit une règle d’or qui prévoit d’obliger les Etats à se doter de dispositions contraignantes destinées à respecter leurs obligations résultant du pacte de stabilité en ce qui concerne la convergence vers leur objectif de solde structurel à moyen terme.

Quel est le rôle de la Cour de justice de l’Union européenne ?

La transposition de la règle d’équilibre budgétaire peut être vérifiée par la Cour de justice de l’Union européenne. L’arrêt de la Cour sera contraignant et pourra être suivi de sanctions financières si l’État membre concerné ne s’y conforme pas. Les Etats parties dont la monnaie est l’euro s’engagent à adopter les décisions du Conseil dans le cadre de la procédure concernant les déficits excessifs à moins qu’une majorité qualifiée ne s’y oppose.

Quelles seront les sanctions en cas de non respect du traité ?

Des sanctions quasi-automatiques s’appliqueront envers les pays qui ne respecteront pas le traité. 

La Cour de justice européenne pourra infliger une amende allant jusqu’à 0,1% du PIB en cas de non transposition du texte dans le droit national.

En cas de déficit budgétaire trop important, le Conseil européen pourra infliger une sanction financière allant de 0,2 à 0,5 % du PIB. Mais avant cette étape, la Commission européenne adressera des avertissements aux pays en question.

En France, le Haut Conseil des finances publiques, organisme indépendant présidé par le Premier président de la Cour des comptes, est créé. Ce gendarme budgétaire se prononce sur la crédibilité des prévisions de croissance servant à établir le budget national.

Peut-être aussi d’autres mesures, je ne suis pas expert en droit public communautaire, domaine plutôt "pointu". Mais certainement que quelqu’un pourra expliquer cela mieux que moi.

GoodbyLenine a écrit :

@placementapapa31

Peut-être que ce que d’aucun appellent "intégration budgétaire" n’est que partiel, et ça doit correspondre au fait qu’avec le dernier traité, les Etats devront soumettre leurs projets de budgets à l’UE avant que celui-ci ne passe devant leur parlement.

(cf réponse à Kikinou)

GoodbyLenine a écrit :

Quelle est l’impact de la démographie sur la différence des projections comparées EU-UE sur la croissance potentielle ?

Le différentiel de croissance (en projection) est lié à la fois au différentiel de taux de croissance de la population active et au différentiel de taux de croissance de la productivité.

GoodbyLenine a écrit :

En raisonnant par PIB/habitant, ces projections sont-elles les mêmes ?

Je vais essayer de vérifier précisément. Que pensez-vous que cela change, de raisonner en terme de PIB/hab?

Dernière modification par placementapapa31 (06/02/2013 00h18)

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#34 27/08/2013 17h41

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Bonjour, je déterre ce post qui se rapproche le plus du sujet qui m’interpelle aujourd’hui : quelles pourraient être les conséquences d’une intervention militaire en Syrie (impliquant par exemple Etats-Unis + Royaume-Uni + France/Allemagne + Turquie) sur les placements des investisseurs heureux ?

Y a t’il des classes d’actifs qui seraient impactées positivement et d’autres négativement ?

En ce qui concerne les actions, certains secteurs se comporteraient-ils différemment des autres ?

Une rapide recherche sur le net ne m’a pas permis de répondre à mes interrogations, et mon jeune age fait que je n’ai pas eu à gérer un portefeuille dans une telle situation.

Mon intuition me dit que le pétrole et l’or, ainsi que les matières premières en général auraient tendance à subir une hausse, alors que les actions pourraient globalement être impactées négativement (hormis le secteur de l’armement ?)

Un investisseur heureux doit-il se préoccuper de ce genre d’actualité, et prendre des mesures préventives ?

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#35 27/08/2013 17h56

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Pour répondre à cette question, il faut se demander ce que la guerre en Afghanistan/Irak (pour la proximité Géographique) ou la guerre Lybie/Mali (pour une comparaison récente) à impacter sur la bourse.

Dans mon humble point de vue, aucun impact.

Le "crash" d’aujourd’hui sur les soit disantes inquiétudes est plus un prétexte pour une consolidation qui se faisait attendre depuis un petit moment.

Là où il faudra (potentiellement) s’inquiéter, ce sera par rapport à l’Egypte et le canal de Suez.

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#36 27/08/2013 19h31

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Dominique a écrit :

Quelles pourraient être les conséquences d’une intervention militaire en Syrie sur les placements des investisseurs heureux ?

Une hausse du prix du gaz en Europe, si toutefois la Russie décidait, par mesure de rétorsion, de suspendre ou de limiter ses approvisionnements.

Les affaires de GDF, déjà passablement médiocres et handicapées par un système d’achat hors-d’âge, pourraient alors en souffrir.

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#37 03/10/2013 11h49

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INTJ

Panorama de l’économie mondiale, par grandes régions, octobre 2013

Plutôt positif :

CIB Natixis a écrit :

La croissance mondiale, qui ne sera pas encore contrainte par la liquidité, pourra accélérer au cours des prochains trimestres, et sera en particulier dynamisée par les économies développées :

G7 :
les freins à la croissance se relâchent, puisque les ajustements bilanciels prennent fin (Etats-Unis, RU) et que la politique budgétaire se fait moins restrictive. Le stimulus monétaire a déjà fait repartir les marchés immobiliers et l’investissement des entreprises est désormais appelé à se renforcer. Le Japon tente une expérience de politique économique hasardeuse qui peut le faire replonger en récession.

Zone euro : les efforts consentis (réformes, compétitivité) portent leurs tout premiers fruits et l’activité se stabilise enfin. Mais les ajustements bilanciels progressent peu. Notamment, le poids des dettes publiques et de nouveaux besoins en capital des banques pourront encore déprimer la confiance.

Europe centrale et orientale :
Les perspectives de la région sont assez médiocres, en raison de l’austérité budgétaire (Hongrie, Rép. tchèque) et des conséquences de la crise des changes estivale (Russie, Turquie, Ukraine). D’un autre côté, la Pologne fera mieux et la stabilisation de la zone euro offre un socle de croissance à la région.

Moyen-Orient et Afrique du Nord :
A quelque exceptions près (Algérie, Maroc), la région devrait connaitre une croissance économique plus faible. Le printemps arabe semble se prolonger en Tunisie et en Egypte. Au Moyen-Orient, le ralentissement de la production pétrolière devrait entraîner une érosion des excédents budgétaires et courants.

Amérique latine :
la région traverse une période moins favorable que dans le passé récent du fait d’un durcissement des conditions de financements extérieurs, en lien avec un « tapering » de la Fed, d’ajustement des changes et de moindre revenus tirés des exportations de matières premières.

Asie émergente :
alors que la Chine entreprend des réformes pour rééquilibrer son modèle de croissance et, de fait, la ralentir, la crise des changes de cet été laissera également des traces dans les pays qui présentent d’importantes fragilités extérieures comme l’Inde et l’Indonésie. Si les tigres perdent en vigueur, les dragons continuent en revanche de croître à rythme soutenu.

Source (avec le détail de chaque région) : http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=73022

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#38 25/02/2016 11h17

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INTJ

De la pertinence (humour) des prévisions de croissance du FMI :

Source : IMF global economic revisions - Business Insider

Du même coup cela repose le débat sur la stagnation séculaire (Croissance zéro, comment éviter le chaos ?).

Pour mémoire, la thèse est que dans les pays développés :
- démographie quasi nulle +
- "plein" emploi aux USA/UK/Allemagne/Japon +
- gain de productivité hyperfaible, car nous sommes passés d’une économie industrielle à une économie de services (et la digitalisation n’entraîne pas vraiment de gain de productivité)
= CROISSANCE 0

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