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Encore un krach sur les marchés actions…


L'occasion de renforcer sur les valeurs de qualité

65% - 1097
J'attends le rebond, je revends tt et fini la bourse

2% - 35
Je suis liquide, je suis serein

12% - 202
BX4 depuis les 3800 sur le CAC, je suis riche

2% - 42
Je suis en vacances, je ne vois pas le crack

3% - 65
A fond sur les valeurs de Rdt, miam, miam

14% - 242

[+1]    #7701 12/04/2022 18h08

Membre (2022)
Réputation :   18  

Bonjour

Dans le cas où l’émetteur de l’ETF ferait faillite et qu’aucun autre gestionnaire ne serait trouvé, les actifs physiques seraient liquidés et le produit de la liquidation reversé aux investisseurs. Même les ETF synthétiques sont majoritairement composés d’actions.

Il ne faut pas se faire peur comme ça.

On en a déjà parlé ici : ETFs : les dangers des ETFs et de la gestion passive p.7

Bonne journée,


« Donne tes 10, tu joues sur 100 ! »

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#7702 12/04/2022 18h26

Membre (2018)
Réputation :   13  

ENTP

@DockS  MSCI fait son indice momentum de la facon suivante :
"Momentum Weight = Momentum Score * Market Capitalization" . (Voir la méthodologie de la construction de l’indice)
Autrement dit vous pouvez vous retrouver avec des entreprises avec un market cap monstrueux qui ont un score momentum très faible, et les momentums les plus haut sont sous représenté car market cap trop faible.
Ca ne représente pas une stratégie momentum. Et non, avoir un énorme market cap ne réduit pas le risque.

Non, ça ne me parait pas intéressant de mettre mon portefeuille en full secteur énergie, il faut rester diversifié , mais laissez moi croire que l’avoir sous pondéré pendant tant d’année peut leur porter préjudice maintenant.

@justsayno : De mon point de vue, vous faites un sophisme et il apparait plus naturel d’equi-pondéré les secteurs qui ont des comportements différents selon les cycles économique, monétaire, et comportemental. Ou à la limite, de rééquilibrer leur portefeuille afin qu’un secteur ne prennne pas trop le dessus sur un autre.
Le secteur de l’énergie aurait jouer un beau rôle en période d’inflation.

Cette indice qui serait equi-sector pondéré, sous performerait sans aucun doute pendant un cycle les indices phares, mais les rattraperait à mon avis à la fin du cycle.

@zeb : J’ai tendance à penser qu’il faut posséder les actifs les manières de la plus pures possible, quand c’est possible. Après honnêtement, je ne suis pas inquiet pour les ETF, parce que je n’ai pas eu vent que cela ait pu se produire une fois d’un grand acteur du marché, évidemment tant que ca n’arrive pas, personne ne vous écoutera pas, à tord ou à raison, impossible à dire.

Dernière modification par Jaylis (12/04/2022 18h31)

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#7703 13/04/2022 00h26

Membre (2020)
Réputation :   204  

Jaylis, le 12/04/2022 a écrit :

C’est un suicide de se placer sur des indices comme l’ ETF MSCI World aujourd’hui, leur manque de diversification va les punir comme jamais (30% de tech), et emporter le bébé avec l’eau du  bain.
Les indices se sont construit sur un paradigme macro qui a énormément duré, lorsqu’il change et que vous êtes Buy & Hold sur un indice, c’est comme si vous rouliez en Ferrari dans la Jungle.

Je ne suis pas certain d’avoir compris votre propos.

Est-ce que le propre de la stratégie indicielle large n’est pas justement de se poser le moins de questions possible et d’accepter de ne faire aucune projection quant aux éventuelles thématiques porteuses (croissance, value, high yield…) car par définition tout le monde l’ignore à un instant T.

Est-ce que la question fondamentale n’est pas de savoir quel impact aurait sur un ETF large, une rotation sectorielle avec un turn-over significatif d’entreprises. En d’autres termes, dans quelle mesure l’éventuelle baisse de capitalisation du top 10 actuel (flux vendeur) pourrait être compensée ou amortie par une augmentation de la capitalisation du reste de la file (flux acheteurs) et donc sur la valeur de l’ETF qui suit cet indice (type World ou S&P 500) ?

Car la stratégie indicielle large c’est justement d’accepter ce renouvellement d’entreprises au sein de l’indice suivi ; le top 10 de 2022 n’a rien à voir avec le top 10 de 2002 ; est-ce pour autant que cette stratégie était une erreur ?


"Il faut de la mesure en toutes choses" Horace.

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#7704 13/04/2022 09h47

Membre (2018)
Réputation :   13  

ENTP

@Everyone Désolé pour mon lien "MSCI Sector & Concentration" il vous renvoie au MSCI USA et non au MSCI World qui a bien 22% de valeur tech.

@Radio Invest

Cela dépend ce que vous considérez comme étant une erreur.
Mais effectivement, la stratégie du "rentier" est une allocation fixe et simple que l’on tient avec le temps, avec parfois un rééquilibrage.
Mais j’ai tendance à penser que passer de "rentier" à "tacticien" durant un changement, peut considérablement améliorer la performance.

Imaginez un rentier qui suit le portefeuille 60/40 et garde ses obligations Américaines,  à dire que la FED veut remonter ses taux, mais c’est sa stratégie ! L’erreur est une question de point de vue.

Je ne dis pas que le Buy&Hold n’est pas bien, car les rentiers sont des gens occupés, ils ont leur métier et n’ont pas tous le temps de gérer un portefeuille.
Quand on analyse, un panier d’actions, on parle souvent, de performance, volatilité et aussi du risque lié au marché, mais il y à aussi un risque que ce panier sous performe pendant un moment.

J’ai été un peu excessif en utilisant le mot suicidaire je l’admets, mais à mon avis, il est temps de "switcher" pour une meilleure diversification.
Peut être qu’acheter les 9 meilleurs MSCI World Sector me parait plus sage, car la dispersion des résultats sera à mon avis plus serré, plutôt que de parier fortement sur les valeurs tech par ces temps troubles, ou un changement durable peut avoir lieu.

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#7705 13/04/2022 12h22

Membre (2012)
Réputation :   46  

Mais j’ai tendance à penser que passer de "rentier" à "tacticien" durant un changement, peut considérablement améliorer la performance.

Et pourtant, la plupart des études sur le sujet (passif VS actif) expliquent que le B&H sur 15 ou 20 ans ferra dans plus de 90% des cas mieux que le "tacticien", et qu’il n’est pas possible de détecter en amont les gagnants.

Le reste, c’est considérer que vous "savez" mieux que l’ensemble du marche…Possible, peu probable.

Je suis 60/40 depuis très longtemps, je me demande qui a vraiment fait mieux que moi… Probablement pas grand monde en fait. Alors, oui, je ne ferrai jamais le top 1% en terme de retour, il y aura plein d’histoire de succès de malade et de peur chaque année…et pourtant, sur 25 ans, il ne reste quasiment personne pour vraiment comparer… À 90/10 j’aurai plus mais je dormirai mal; 60/40, ça va sans soucis…Je reste donc là avec ou sans les histoires d’augmentation des taux…Comme disent les Américains, nobody knows nothing

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#7706 13/04/2022 12h46

Membre (2018)
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ENTP

@Garfield: A mon avis vos 40% d’obligations ne sont pas des obligations mais du "cash" en fond € ou livret, sinon vous essuyez une perte de 8-12% à l’heure actuelle sur la partie obligataire.

Le jour ou le Treasury bonds est à 4% , allez vous vraiment garder votre cash sur un livret A à 2.5% ?
Et à l’inverse, comme il y à quelques temps , ou l’OAT Francaise était à 0.2% , allez vous la garder à dire que le livret A rapportait 0.5% ?

Prenez bien en compte que le nominal de l’obligation va augmenter/diminuer selon la hausse ou la baisse du taux.

Le rentier a quand même le droit de se poser des questions de bon sens et de changer de stratégie, on ne trouve pas la meilleure stratégie au premier, deuxième ou troisième essai.

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#7707 13/04/2022 15h21

Membre (2017)
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ISTJ

Je vous partage la note stratégique Bnp Paribas du mois.

Points Clés

Dans un contexte de sortie de crise sanitaire conjuguée au conflit Ukrainien, les prix élevés du pétrole et du gaz maintiennent l’inflation à un niveau élevé et pèsent sur la croissance future. Par conséquent, nous révisons nos prévisions de croissance à la baisse, et nos attentes d’inflation à la hausse.

Malgré ces obstacles, nous continuons à prévoir, pour 2022, une croissance européenne et américaine supérieure à la tendance de ces dernières années. Cette croissance devrait soutenir la dynamique haussière à moyen – long terme des actions mondiales.

Nous privilégions des solutions défensives telles que les fonds diversifiés, les fonds actions à faible volatilité, les secteurs défensifs comme la santé, les produits immobiliers et les produits structurés. Nous identifions également un point d’entrée intéressant pour les investisseurs dans les fonds axés sur l’économie circulaire, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.

ÉVOLUTION DES MARCHÉS FINANCIERS EN MARS 2022

Le mois de mars a été synonyme de forte volatilité sur les marchés boursiers, ces derniers variant à la hausse comme à la baisse en fonction de l’évolution du conflit ukrainien et des dernières données liées à l’inflation. A l’issue du mois de mars, les performances mensuelles sur les marchés d’actions sont de +0,02% pour le CAC 40, -0,55% pour l’Euro Stoxx 50, +3,58% pour le S&P 500 et +1,94% pour le MSCI World. Côté taux d’intérêt à long terme, les rendements des dettes souveraines (des Etats) ont pour la plupart augmenté au cours du mois, atteignant des niveaux inédits depuis ces 3 dernières années.

Dans l’évolution du conflit en Ukraine, l’annonce de la  Russie de diminuer radicalement son activité militaire en direction de Kiev a apporté un bref soulagement. Cependant, les craintes d’une guerre longue se sont de nouveau installées en fin de mois, avec le repositionnement des forces russes dans les régions de l’est du pays, qui demeurent l’objectif principal de Moscou.

Une conséquence économique majeure de ce conflit est de renforcer une inflation qui repartait déjà à la hausse à l’issue de la crise sanitaire. L’inflation a atteint un nouveau record en zone euro, en affichant en mars une hausse de 7,5% en rythme annuel, après 5,9% le mois dernier. Cette augmentation est principalement due aux prix de l’énergie, qui affichent un bond de 44,7% par rapport à mars 2021. L’inflation sous-jacente (hors énergie et produits alimentaires non transformés) s’est elle aussi accélérée, ce qui favorise l’ancrage d’une inflation élevée. Aux Etats-Unis, l’inflation a également poursuivi son escalade, atteignant 7,9% en rythme annualisé au mois de février.

Côté banques centrales, Christine Lagarde, Présidente de la Banque Centrale Européenne (BCE), a déclaré que l’Europe sera confrontée, à court terme, à une inflation plus élevée et à une croissance plus lente. Ce phénomène est accentué par le conflit ukrainien. Toute la difficulté pour la BCE sera de lutter contre l’inflation par une hausse graduelle des taux et une diminution de la taille de son bilan, sans pour autant freiner la croissance économique.

PERSPECTIVES POUR LES INVESTISSEURS

Dans un contexte de sortie de crise sanitaire conjuguée au conflit Ukrainien, les prix élevés du pétrole et du gaz maintiennent l’inflation à un niveau élevé et pèsent sur la croissance future. Par conséquent, nous révisons nos prévisions de croissance à la baisse, et nos attentes d’inflation à la hausse. Malgré ces obstacles, nous continuons à prévoir, pour 2022, une croissance européenne et américaine supérieure à la tendance de ces dernières années. Cette croissance devrait soutenir la dynamique haussière à moyen – long terme des actions mondiales.

Les récentes enquêtes de conjoncture ont souligné l’impact du conflit en Ukraine. La zone euro est la plus exposée en raison de la part élevée des importations d’énergie. Les fondamentaux sous-jacents restent toutefois solides. La création d’emplois est très forte dans la plupart des économies occidentales, ce qui devrait soutenir les revenus. La croissance devrait atteindre 2,8 % en 2022 dans la zone Euro et 3,7 % aux États-Unis. Pour 2023, nous prévoyons une croissance respective de 2,7 % et 2,5 %.

Une diminution lente de l’inflation. Le conflit en Ukraine a accru les incertitudes quant à la vitesse à laquelle l’inflation peut baisser.  Nous restons convaincus que les taux d’inflation atteindront un pic au cours des prochains mois, bien qu’à des niveaux élevés. La vitesse à laquelle les taux d’inflation reculeront dépendra, en grande partie, de l’évolution des prix du pétrole. Dans notre scénario de base, nous prévoyons que l’inflation de la zone euro atteindra, respectivement, 6,7 % et 3,2 %  cette année et l’année prochaine. Pour les États-Unis, les chiffres sont de 7,5 % et 3,4 %.

Une « courbe des taux inversée » aux Etats-Unis n’est pas nécessairement signe de récession. Depuis fin mars, la courbe des taux américaine est inversée, ce qui signifie que les bons du Trésor américains à court terme (par exemple à 2 ans) paient un taux d’intérêt plus élevé que les bons du Trésor américains à long terme (par exemple à 10 ans). Or, chacune des 6 dernières récessions économiques a eu lieu après l’inversion (passage à négatif) de la courbe des taux américaine à 2-10 ans. Pour autant, cela ne garantit pas qu’une récession se profile à l’horizon. Il est arrivé que cette courbe des taux américaine devienne négative sans que cela ne déclenche une récession. Même si une récession est signalée, elle pourrait ne pas arriver avant 2 ans ou plus. Plus important encore, les marchés boursiers ont généralement progressé (de 12 % en moyenne) pendant environ 10 mois après une inversion de la courbe des taux.

Le rebond des actions américaines peut se poursuivre, à court terme. Le pic d’incertitude est potentiellement derrière nous : les prix du pétrole et du gaz ont nettement diminué par rapport aux sommets atteints en février, ce qui a conduit à atténuer les pressions inflationnistes sur les consommateurs. Les indicateurs d’incertitude ont également reculé par rapport à leurs récents sommets. L’allègement des tensions pesant sur l’économie et les marchés mondiaux laisse présager des jours meilleurs pour les actions en particulier. Les valorisations des actions ont baissé depuis le début de l’année et la dynamique bénéficiaire devrait rester solide pour 2022. Par conséquent, nous relevons de négatif à neutre (prudent) notre point de vue à l’égard des actions américaines.

QUELLE SOLUTIONS D’ÉPARGNE PRIVILÉGIER ?

Dans ce contexte, nous privilégions des solutions défensives telles que les fonds diversifiés, les fonds actions à faible volatilité, les secteurs défensifs comme la santé, les produits immobiliers et les produits structurés. Nous identifions également un point d’entrée intéressant pour les investisseurs dans les fonds axés sur l’économie circulaire, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.

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[+4]    #7708 14/04/2022 04h09

Membre (2012)
Réputation :   46  

@Garfield: A mon avis vos 40% d’obligations ne sont pas des obligations mais du "cash" en fond € ou livret, sinon vous essuyez une perte de 8-12% à l’heure actuelle sur la partie obligataire

Je ne suis plus en France depuis pas mal d’années et je n’ai pas d’assurance-vie, donc ce sont des obligations (etf large). Je ne "perds" pas…Mon portefeuille gagne sur des parties et perd sur d’autres, parfois gagne des 2 cotes, parfois perd des deux cotes, mais le portefeuille au total, sur 25 ans, gagne (et beaucoup en fait). Et oui, il y aura toujours quelques personnes gagnant plus…et 95% gagnant largement moins…

- Je ne "crois" pas pouvoir battre le marché (donc index large, monde dans mon cas)
- Je veux dormir tranquille pour éviter les grosses bêtises classiques de tout vendre à un moment de panique - et puis c’est mieux pour ma santé de toute façon de dormir paisiblement (donc mixe stock et obligation pour rester dans ma tolérance psychologique de variation de mon portefeuille)

Si j’avais une immunité à la peur, je serais 90/10 ou 100/0, mais j’ai aussi toujours eu un horizon assez court dans ma carrière, donc jamais vraiment de 10 ans+ me permettant le 100% action…

J’achète régulièrement mes indices, donc ça se rebablance à ce moment-là entre un truc qui baisse et un truc qui monte.

J’essaye de me focaliser sur ce que je contrôle, à savoir, mes dépenses et mon revenu (via mes choix de carrière). Le pourcentage de ce que je mets de côté a une influence largement plus importante que le retour du portefeuille. Si je vous garantis de faire mieux que 90% des investisseurs, vous voulez aller chercher le top 10% alors que rien n’a réussi à démontrer que c’est faisable, et ceci en prenant le risque de se retrouver dans les 10% les plus bas…Pas pour moi.

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Favoris 8   [+7]    #7709 14/04/2022 08h06

Membre (2018)
Réputation :   26  

@ Garfield :c’est ce que je cherche à faire aussi depuis peu grâce aux Etf Lifestrategy de Vanguard.

Les connaissez-vous ?

Ils existent en C et D avec plusieurs modèles actions/obligations : 20/80, 40/60, 60/40, et 80/20.

À titre d’exemple j’utilise celui-ci : ETF LifeStrategy | Vanguard France professionnel

On ne peut pas faire plus simple !

Bonne journée à tous

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

Dernière modification par JulienIH (14/04/2022 08h07)

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#7710 14/04/2022 09h27

Membre (2014)
Réputation :   228  

INTJ

Ah ouais, c’est super ça ! Je connaissais pas, m.erci pour l’info ! smile ça peut être pas mal pour quelqu’un qui a rempli son PEA, et cherche une stratégie 60/40 ou 80/20 sur CTO ensuite !


Youtube : Julien destruction nuisibles - https://lefrancaisfrugal.wordpress.com/

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Favoris 1   [-1]    #7711 14/04/2022 10h37

Membre (2018)
Réputation :   13  

ENTP

Je ne sais pas pas pourquoi les IH du forum pensent que c’est "impossible de sur-performer" le marché. La plupart des gérants sont obligés de rester investi à 90% en actions minimum.
On a aussi la preuve que des facteurs comme le momentum superforme large leur benchmark.

Je comprends la volonté de faire quelque chose de discipliné, simple, et efficace, qui ne prend pas trop de temps afin d’éviter de faire des erreurs, ou ne pas avoir d’intérêt perso à creuser plus loin.
En revanche, se fermer complétement et definitivement à la possibilités qu’ils existent des améliorations cartésiennes, simple, efficace, rapide, basé sur du concret ,  on se met œillères.

@JulienIH : N’avez vous pas peur de payer deux fois les frais ? Pour cet ETF, et tout ceux qui le compose ?

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Favoris 1   [+1]    #7712 14/04/2022 13h58

Membre (2020)
Réputation :   204  

Jaylis a écrit :

Je ne sais pas pas pourquoi les IH du forum pensent que c’est "impossible de sur-performer" le marché.

Probablement parce que la littérature est assez abondante à ce sujet et a permis de mettre en évidence à maintes reprises que la majorité des gérants ne faisaient pas mieux que la performance du marché.
Et s’ils égalisent la performance du marché, celle de l’investisseur particulier est moindre car les frais sont prélevés donc payer un gérant pour faire aussi bien que le marché sans les frais, ce n’est pas efficient ; autant acheter l’ETF soi-même.

Et surperformer le marché c’est une chose, le faire pendant 20 ans d’affilée en est une autre. La difficulté c’est de durer.

Je n’ai rien contre Cathie Wood mais lorsque les particuliers ont entendu parler d’elle, il était déjà trop tard : ils ont massivement acheté la performance passée récente et ont beaucoup perdu quelques mois plus tard (>40% pour certains).

Et il faut rester humbles ; lorsque l’on se met en tête de préparer un marathon, si on vise un chrono de professionnel de 2h05 le risque est grand de se blesser, de se démotiver et de ne pas finir la course, intérêt = 0.

Selon moi, chacun doit rester à sa place ; un investisseur particulier qui place une partie de ses revenus pour faire mieux que l’inflation et préparer un projet précis avec rendement total acceptable de 6% par an sur 20 ans ne doit pas se prendre pour un professionnel, sous peine d’y laisser des plumes.

Jaylis a écrit :

En revanche, se fermer complétement et definitivement à la possibilités qu’ils existent des améliorations cartésiennes, simple, efficace, rapide, basé sur du concret ,  on se met œillères.

Quelles solutions pratiques mettez-vous en place ?


"Il faut de la mesure en toutes choses" Horace.

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[+1]    #7713 14/04/2022 14h05

Membre (2017)
Réputation :   36  

Pour appuyer la réponse de RadioInvest, une étude intéressante de Fidelity:

https://seekingalpha.com/article/4157192-keys-to-financial-success-how-behavioral-tendencies-can-impact-accumulation-and-transition a écrit :

Fidelity Investments ran their own study based on the returns of the Magellan fund under the leadership of legendary manager Peter Lynch. Fidelity noted that while the average annual returns of the fund itself were an astounding 29% from 1977-1990, the average investor in the fund actually lost money during that time by making emotional decisions-adding more after strong performance, selling during downturns, and outright market timing. You read it right, the average investor lost money in arguably the most successful mutual fund in history!

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#7714 14/04/2022 15h30

Membre (2012)
Réputation :   46  

On a aussi la preuve que des facteurs comme le momentum superforme large leur benchmark.

Momentum, oui, peut-être, probablement…j’ai hésité beaucoup sur celui-la et finalement non…

Le problème avec les facteurs, c’est que la plupart ont tendance à disparaître une fois identifiés, potentiellement sous-performer sur une longue période ou avoir des moment de perte brutale et donc, il faut vraiment avoir la discipline de continuer à investir dedans quoiqu’il arrive.

J’ai "vu" cela sur les small caps, j’ai vu cela sur d’autres trucs plus "exotiques" non-factoriel qui ajoutaient vraiment un plus dans les portefeuilles (comme les commodités) mais j’ai trouvé peu de personnes qui avait la discipline. Ceux qui vont chasser ce genre de truc ont en général le manque de discipline de toute façon, car une periode longue sans sur-performance ou une sous-performce brutale courte les fait douter comme des malades (et j’ai peut-être tort sur cette phrase, juste un sentiment diffus)

C’est un peu comme les discussions aux USA en ce moment sur etf monde vs un simple SP500, j’ai toujours pensé que le SP500, c’est "good enough" (j’avais cela au départ, pas chère, facile a acheter.) mais jamais que le SP 500 c’est mieux que l’etf monde (que j’ai acheté dès que j’ai pu) Faire un choix et vérifier que l’on peut le suivre sur du long terme. Je vois beaucoup de personnes qui passent de l’etf monde au SP500 parce que bon, franchement, regardons les performances depuis 10 ou 20 ans, ben oui, SP500 rock. Pour moi, ce genre de comportement est une erreur.

Les facteurs, c’est la même chose, peut-être que c’est mieux, peut être pas, mais suis-je certain de pouvoir garder le cap quand je fais un truc diffèrent du marche total. Dans mon cas, pas sûr; l’optimisation sur des facteurs (avant même de considérer les coûts), hum, ça sonne bien sur le papier et sur les modellisation dans le miroir, souvent moins bien dans la vie réelle et sur 20 ans.

Le mieux est l’ennemi du bien. À vouloir optimiser ce genre de truc, on fini par prendre des risques (comportementaux) totalement insoupçonnés et au final perdre de l’argent.

Dernière modification par Garfield (14/04/2022 15h33)

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[+1]    #7715 14/04/2022 18h28

Membre (2018)
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Garfield a écrit :

Je vois beaucoup de personnes qui passent de l’etf monde au SP500 parce que bon, franchement, regardons les performances depuis 10 ou 20 ans, ben oui, SP500 rock.

L’euro est actuellement faible par rapport au dollar. Typiquement ceux en zone euro qui investissent 100% en S&P 500 actuellement se mettront probablement à douter de leur stratégie lorsque l’euro remontera par rapport au dollar.
Comme ceux qui doutent de leur stratégie 100% valeur de croissance lorsqu’il y’a une rotation vers des actions value et se mettent à arbitrer trop tard.

Je pense aussi qu’il est difficile de ne pas toucher à son portefeuille lorsque celui-ci est concentré sur un facteur ou un thème et que celui-ci sous performe un moment donné.

Dernière modification par Pancake (14/04/2022 18h30)

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Favoris 1   [+2]    #7716 15/04/2022 15h30

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Réputation :   46  

En passant, juste une pensée…

J’ai en fait totalement arrêté de vraiment comparer mes résultats avec les autres, je ne me demande pas si j’ai fait mieux ou moins bien que X ou Y, mieux ou moins si j’avais fait ceci ou cela. La vraie question, c’est quels sont mes besoins  -je suis hors de France et donc mes investissements seront ma retraite -

Je mets de côté (beaucoup, proportionnellement, a la plupart), j’investis de façon passive (Régulièrement, j’ai presque envie de dire de manière "stupide et simple.") et je regarde si les projections sont "crédibles"…
Franchement, avec un indice monde, et même si en dollars, je me fais éclater par un SP500 depuis 10 ans, je me fais éclater par un 100% tesla, je me fais éclater par du momentum, peu importe, la vraie question est "est-ce que j’atteins mon objectif"?

Vous trouverez toujours, et je dis bien toujours, un portefeuille qui performe largement mieux que le vôtre. C’est une quête inutile à mon sens pour la plupart d’entre nous.

PS: pour ceux qui regardent "Billions" - titre en anglais, je ne connais pas le titre en français, et que vous pensez être un
Michael Prince (season 6) oubliez ce que je viens d’ecrire ;-)

Dernière modification par Garfield (15/04/2022 15h31)

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[+1]    #7717 15/04/2022 17h46

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ISTJ

Jaylis, le 14/04/2022 a écrit :

Je ne sais pas pas pourquoi les IH du forum pensent que c’est "impossible de sur-performer" le marché.

Vous semblez sûr de vous, certain d’y parvenir. Tant mieux pour vous.
La communauté n’attend qu’une chose : la publication de votre portefeuille, un reporting sur quelques années, histoire de voir…
Merci d’avance !


Parrainages possibles :  Epargnoo - LINXEA - Boursorama (FRVE9093) - Fortuneo (12662218) - Assu prêt Zen'Up - Total Energie (114053388) - Bourse Direct (2019704537)

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#7718 16/04/2022 09h31

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Je vous partage une "prédicition" de J.Gundlach surnommé Bond King pour sa réussite dans les placements obligataires.

’Bond King’ Jeff Gundlach sees a potential ’calamity’ coming for markets in 2023 as recession hits the US

A noter l’amusante : He also called out the Fed’s belief that inflation would fade, saying: "The only thing that was transitory was the use of the word transitory."

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[+2]    #7719 21/04/2022 16h06

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En cette période électorale, un petit rappel historique à celles et ceux qui continuent envers et contre tout de vouloir prédire l’avenir: ci-après la Une du Revenu français de mai 1981 "Vendez sans attendre que ce soit Giscard ou Mitterand à l’Elysée". Pour mémoire, la bourse de Paris avait à peu près doublé entre 1981 et 1988.



Source

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[+1]    #7720 21/04/2022 17h28

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La bourse n’avait elle pas baissé de 30% dans les semaines qui suivirent l’élection de François Mitterand pour finir l’année 1981 à - 17% % ? ( source: Investir).
Tout dépend donc de la période que l’on considère. Mais pour du buy and hold, vous avez tout à fait raison.

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[+7]    #7721 22/04/2022 10h09

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INTJ

InvestisseurHeureux, le 12/04/2022 a écrit :

2,82 ce jour. Quasi 100 points de base en plus depuis le commentaire fallacieux de Scipion.

2,94% le taux long US.

Et :

Marc Fiorentino a écrit :

Dernière déclaration en date, Powell a rappelé que la prochaine réunion de la Fed les 3 et 4 mai devrait acter une hausse du taux directeur de 0,50%. Ses propos font suite à ceux de son collègue James Bullard, mercredi, qui évoquait un taux directeur américain à 3,50% en fin d’année, soit 6 hausses de 0,50% lors des 6 prochaines réunions de la banque centrale américaine.

Même si ce n’est pas acté, si les taux directeurs passaient à 3,5% ; je serais surpris que les taux longs US ne montent pas à 4%, exactement comme dans le scénario que je jugeais pas si improbable il y a quelques mois.

Sans vouloir tirer sur l’ambulance, puisque Scipion a choisi de s’abstenir de participer aux forums (soi-disant à cause des débats sur la guerre en Ukraine), il aura eu tort à peu près sur tout.

L’inflation transitoire, les taux longs, les valeurs de croissance, l’effet de levier de son portefeuille. Tout faux !

En soi, rien de choquant à se tromper. Mais il faut se souvenir de la morgue qu’il affichait face à ses contradicteurs…

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#7722 22/04/2022 11h27

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ESTJ

Sans chercher à prendre sa défense, je viens de relire son post du 3 février et il parlait d’anticipation à 5 ans (environ 2% d’inflation dans 5 ans). Pas d’une inflation à fin 2022.
Qu’est-ce qui vous fait dire que l’inflation actuelle est pérenne ? Beaucoup s’accordent à penser, et je suis de cet avis, qu’elle n’est que conjoncturelle. Dès que le pétrole sera repassé sous les 50$ (surproduction via remise en route des gaz de Chiste Américains), que la production en Chine repartira (fin du covid) et que la guerre en Ukraine sera terminée on peut tout à fait imaginer que le monde entier se remettra à travailler et à commercer avec 2 fois plus de vigueur aidé par des plans de relance qui ne manqueront pas d’arriver dans les prochains mois pour contrer la récession annoncée.


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[+1]    #7723 22/04/2022 11h50

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Dans le post du 03 février que vous mentionnez, Scipion se référait aux prévisions de taux à 5 ans de la FED. Qui était en février de 2.03%. Et aujourd’hui, de … 2.67%. En gros, ça fait deux mois que la FED réajuste assez régulièrement (à la hausse) ses prévisions (source : ibid).

Si je suis la métrique convoquée par Scipion (prévisions FED) : ces taux sont sur une pente assez franchement ascendante.

Morale : une (bonne) dose de modestie et de nuances dans n’importe quel propos ou raisonnement ne peut pas nuire (quelque soit le forumeur).

Dernière modification par carignan99 (22/04/2022 12h00)

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#7724 22/04/2022 11h52

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ENTJ

Personnellement je me fiche pas mal du t.on employé si le message apporte de la matière.

J’ai donné du "+1" à IH pour son argumentaire de bon sens mais aussi à des intervenants comme Scipion pour le partage de points de vue.
Désolé pour le poncif mais heureusement qu’il y a débat contradictoire (..forum) : nous en tirons tous bénéfice. Une sorte de reconnaissance du ventre…?
Mettre ses ressentis de coté - sans pour autant tout accepter, OK - c’est faire un pas pour éviter les biais de l’investisseur (c’est ici que j’ai découvert cette notion d’ailleurs, quel paradoxe).


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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[+1]    #7725 22/04/2022 12h13

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InvestisseurHeureux a écrit :

InvestisseurHeureux, le 12/04/2022 a écrit :

2,82 ce jour. Quasi 100 points de base en plus depuis le commentaire fallacieux de Scipion.

2,94% le taux long US.

Avec une taux à 10 ans qui devrait bientôt atteindre les 3%, vous avez effectivement vu bien plus juste que Scipion qui continue à croire religieusement à son indicateur fétiche, c’est à dire les anticipations d’inflation "à 5 ans dans 5 ans" qui selon lui justifiaient que le 10y n’irait pas au delà de 1.8% (et tant pis si cet indicateur n’a aucun pouvoir prédictif sur l’inflation et les taux d’intérêt futurs, et qui à mon sens ne reflète que la confiance des acteurs du marché sur la capacité de la Fed a maintenir l’inflation de long terme à un certain niveau, quitte à faire crasher l’économie):

InvestisseurHeureux, le 03/02/2022 a écrit :

Scipion8 a écrit :

1) Actuellement le taux sans risque aux USA (le rendement obligataire souverain à 10 ans) est à 1,80% - très loin des 4% promis par IH. L’un des principaux déterminants de ce taux, ce sont les anticipations d’inflation de long-terme, qui aujourd’hui restent remarquablement ancrées à la cible d’inflation de la Fed (les anticipations d’inflation à 5 ans dans 5 ans, la mesure favorite de la Fed, sont actuellement à 2,03%).

Attention, je n’ai jamais dit que 4% était ce que j’anticipais ou même souhaitais.

Mais vu le niveau d’inflation actuel + taux de croissance du PIB, l’hypothèse ne me semble plus si improbable dans les années à venir.

Je ne suis pas certain qu’il faille accorder bcp de crédit aux anticipations d’inflation à 5 ans dans 5 ans :

https://www.investisseurs-heureux.fr/up … 5years.gif

Cela me fait penser aux futures pétroliers, qui ne renseignent pas bcp sur le prix du pétrole dans le futur.

InvestisseurHeureux a écrit :

Sans vouloir tirer sur l’ambulance, puisque Scipion a choisi de s’abstenir de participer aux forums (soi-disant à cause des débats sur la guerre en Ukraine), il aura eu tort à peu près sur tout.

L’inflation transitoire, les taux longs, les valeurs de croissance, l’effet de levier de son portefeuille. Tout faux !

En soi, rien de choquant à se tromper. Mais il faut se souvenir de la morgue qu’il affichait face à ses contradicteurs…

Effectivement, il s’est planté sur beaucoup de sujet sur lesquels il est pourtant spécialiste. Rien de problématique en soi, et avoir des arguments contraire est bénéfique et bienvenu. Par contre le manque de modestie, le rejet de tout argument contraire et le sentiment de supériorité n’est vraiment pas productif et l’a d’ailleurs placé dans une position délicate - à l’image de la Fed quand elle insistait sur le côté transitoire de l’inflation. Mais peut-être sera-t-il de retour quand la tempête sera passée?

Et maintenant, l’argument est que la Fed ne peut rien faire contre l’inflation car elle ne peut pas imprimer de pétrole, de fertilisants, ou d’aluminium! Et tant pis si la stabilité des prix et la mission première, et que l’on a affirmé pendant des années qu’elle faisait un travail incroyable pour combattre la déflation (liée en grande partie aux mêmes phénomènes, à savoir la baisse des coûts des matières premières…) On ignorera aussi le fait que les prix de l’immobilier sont un contributeur important à l’inflation, et que la Fed continue à acheter des MBS en masse.
Finalement, peut-être que tous les problèmes ne peuvent pas être résolus par une armée de technocrates armés d’une planche à billets?

De mon côté, je préfère écouter ceux qui ont vu juste depuis le début et ont alerté depuis un moment sur ces sujets (Mohamed El-Erian et Jeremy Siegel, notamment).

En attendant, les attentes sur le nombre de hausses de taux continuent d’augmenter (il va bien falloir que la Fed rattrape le marché) et nous allons entrer dans la période de QT. Une grande partie des valeurs de croissance, malgré des corrections importantes, sont toujours à des multiples largement supérieurs à leurs niveaux historiques, et ce malgré une inflation largement supérieure. A mon avis, la volatilité actuelle risque de se poursuivre dans les mois à venir.

Dernière modification par SirConstance (22/04/2022 12h14)

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