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#26 13/11/2021 00h38

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Bonsoir Drystan,

Drystan, le 12/11/2021 a écrit :

- Chercher à optimiser sa nutrition d’avant et pendant (et après) course n’a rien d’une conduite dopante, cela s’apprend, ou alors chercher à manger sainement relève également de la conduite dopante, le terme de conduite dopante est suffisamment flou pour englober tout ce que l’on veut bien y mettre,.

Évidemment qu’un alimentation saine et raisonnée n’est pas dopante. Mais en arriver à manger des aliments ultra transformés voire même synthétiques (gels et autres boissons colorées bizarroïdes) parce qu’on vomit en course, ça me questionne. Pourtant, sur ce forum, on ne parle pas de débutant. J’imagine que Diniz, comme Debizej travaillent leur diététique pré-course!

C’est là que j’affirme que manger des produits plus que bizarroïdes s’apparente clairement pour moi à une démarche dopante. C’est-à-dire qu’une alimentation programmée et réfléchie ne suffit plus. Il faut ingurgiter des aliments "miraculeux" pour aller au-delà des symptômes plus que désagréables liés à l’effort physique.

Dans le milieu du culturisme, il y a les poudres protéinées…


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Favoris 1   [+2]    #27 13/11/2021 08h52

Membre (2012)
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Je fais du sport longue distance depuis quasi 10 ans maintenant (course à pieds et triathlon) et en gros il y a quelques "règles de bases" à appliquer, tout en gardant en tête qu’on est tous différents (résistance à l’entrainement, physiologie, mental, digestion, etc …) et qu’on peut progresser dans TOUS les domaines (même physiologique. Bon après quand on a pas la bonne génétique, on progressera mais on n’arrivera jamais au top c’est sur) :
- Il est faux de dire qu’à partir du semi ou du marathon ou de n’importe quelle distance c’est dur et on doit manger ceci ou boire cela. Tout fonctionne en nombre d’heure et non en nombre de km, les élites mettent 2h10 au marathon quand c’est la moyenne des participants à un semi marathon …
- En dessous d’une heure, besoin de rien à part éventuellement un peu d’eau pour s’humidifier la bouche
- De 1h à 2h/2h30 : pas besoin de grand chose, un peu d’eau sucrée, un gel ou 2 font largement l’affaire
- Au delà de 3h, les apports sont obligatoires pour performer
- Sur le vraiment long (> 12h) : le nerf de la guerre, c’est l’énergie, si vous ne faites pas rentrer de calorie, vous ne performerez jamais ! Et la course sera un long chemin de croix.
- Une fois en hypo, c’est long et difficile d’arriver à faire remonter le niveau d’énergie. Si ça vous arrive sur une course courte (<2-3h) vous pouvez déjà oublier tout espoir de performance, vous basculez sur "je finis pour me faire plaisir".
- Afin de digérer au mieux et au plus vite ce que vous mangez, il faut avoir la même osmolarité que celle de votre corps (à déterminer par chacun), c’est tout l’intérêt des boissons d’effort : elles s’assimilent vite (l’eau et le sucre). Si vous buvez juste de l’eau, vous serez à la fois en hypoglycémie et déshydraté tout en urinant de l’eau claire.

Pour ce qui est plus spécifique à la course à pieds :
- On ne digère rien de solide en courant ! Il faut arrêter avec les abricots secs et les barres en céréales, vous les aurez encore dans le ventre à la fin de la course. Passé un certain stade de Fréquence cardiaque et de pourcentage de votre VMA (différent pour chacun), vous ne digérez plus rien. Si vous avez la sensation que ça vous fait du bien sur le moment c’est parce que votre cerveau sent le sucre dans la bouche et débloque de l’énergie en prévision de ce qui va arriver. Vous avez le même résultat en vous rinçant la bouche avec de l’eau sucrée (sans la boire). Vous pouvez "tromper" votre corps pendant 30’-45’ ensuite, si y’a plus de carburant, c’est fini.
- Si un marathon est couru avec entrainement correct à son maximum, vous serez bien au dessus du seuil de digestion des solides (c’est évidemment encore plus vrai sur les distances plus courtes).
- L’apport solide a un sens lorsque la distance (et donc le temps de course) s’allonge (trail long ou ultra) car on "court" lentement (<50% VMA en moyenne) et donc on digère ce qu’on mange

Enfin, pour ce qui est de la comparaison de Kilian Jornet et de Goulwenn Tristan, il faut faire très attention.
Ce n’est pas parce que l’un fait des épreuves plus longues que l’autre qu’il est meilleur.
Pour avoir une connaissance assez précise des 2 sports et des 2 performances, je peux vous dire qu’il a 8 divisions d’écart entre les 2 gars : Kilian c’est la league des champions quand Tristan c’est un club amateur de province. Si vous voulez des avions de chasse en triathlon longue distance, vous avez plutôt Robert Karas ou Richard Jung. Ou un fana des longues distances : Christian Mauduit

Dernière modification par Erwan (13/11/2021 10h22)

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#28 13/11/2021 14h35

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ColombC a écrit :

Bonsoir Drystan,
Évidemment qu’un alimentation saine et raisonnée n’est pas dopante. Mais en arriver à manger des aliments ultra transformés voire même synthétiques (gels et autres boissons colorées bizarroïdes) parce qu’on vomit en course, ça me questionne. Pourtant, sur ce forum, on ne parle pas de débutant. J’imagine que Diniz, comme Debizej travaillent leur diététique pré-course!

Vomir et avoir la diarrhée sont déjà deux choses drastiquement différentes, il ne faut pas mélanger les deux, il me semble qu’on évoquait le second et pas le premier (que ce soit Diniz, Radcliffe ou les compétiteurs en endurance longue en général)

Le vomissement intervient plutôt sur des efforts beaucoup plus intenses mais plus courts, c’est un adage de bourrin auquel je ne souscris pas mais "on" dit qu’une bonne séance de fractionné sur piste c’est une séance à laquelle on vomit à la fin. Pour avoir fait quelques séances extrêmement exigeantes je vois d’où vient le fondement de cette phrase, c’est, je pense, contre productif, mais lorsque l’on se maintient au-dessus de l’allure VMA de façon trop prolongé c’est un risque potentiel.

Sur des efforts longs les compétiteurs ne sont pas sur ces allures, le vomissement est donc moins un problème, si celui-ci intervient c’est vraiment que quelque chose va mal (comme une insolation ou l’incapacité du corps à se refroidir à cause d’une température trop élevée) là où une diarrhée ne pourrait être qu’un évènement passager

Ultra transformé/synthétique, c’est vrai, une grande partie de ce qui est emballé en général l’est et il est vrai qu’en alimentation moins c’est transformé mieux c’est.
On est toutefois par non plus dans le domaine de la sorcellerie, les ingrédients pour les deux exemples cités précédemment sont les suivants




De l’eau et du sucre (sous ses différentes formes, pour des raisons spécifiques) et on a 95-99% de ce qui compose ces produits bizarroïdes, on est finalement pas loin d’un sirop ou d’ingrédients de pâtisserie assez courants, ce qui en temps normal n’est effectivement pas une alimentation recommandable mais dans le cadre d’un effort exceptionnel nécessitant des besoins spécifiques peut se justifier.

Le second contient peu ou prou des compléments trouvables en parapharmacie (vitamines et minéraux), dans les deux cas pas de colorants, ça effectivement c’est 100% du marketing et n’apporte rien de pertinent.

Par poudre protéiné j’imagine que vous parlez de la Whey ou lactoserum, sachez que ce n’est pas spécialement cantonné au culturisme, les avantages déclarés (et vérifiés dans une certaine mesure) de ce produit sont de pouvoir fournir à l’organisme rapidement des protéines (en la prenant au format liquide, avec de l’eau, somme toute comme les sucres pour le coureur longue distance) avec tous les acides aminés indispensables pour la récupération musculaire après un effort engendrant de la casse.
C’est évidemment indiqué tout particulièrement pour la musculation, mais d’autres pratiques sportives peuvent également en tirer un bénéfice comme les sports de contact ou… après une séance de course à pied longue et exigeante (je parle bien là d’une séance de 1h30-2h avec des intensités fortes)

Encore une fois on parle là par contre de complément alimentaires à la marge et qui ne concerne qu’une minorité de sportif à un niveau de pratique élevé (en volume horaire), à pratique exceptionnelle alimentation exceptionnelle (un coureur de haut niveau doit ingérer son poids en kg x2 voire plus en grammes de protéines) pour éviter l’inconfort digestif et pour une question pratique il est possible d’avoir recours à ce genre de méthodes

Pour le sportif lambda ce n’est pas nécessaire et/ou n’apporte qu’un faible bénéfice, mais la tentation de "faire comme les pro" existe et est stimulée par les multiples pubs et produits auxquels vous allez forcément être confrontés en vous intéressant au sujet.

Somme toute un individu fait pour un marathon ce qu’il fait en toutes circonstances exceptionnelles/extrêmes : il s’adapte, et là où le sucre pur est un poison nocif à bannir en toute circonstance en temps normal, il se justifie pleinement dans un état où l’organisme va bruler 10-15-20 fois plus de calories qu’à l’état sédentaire et les réserves naturelles du corps humain ne permettent plus de tenir sans apport extérieur.
Ou alors on prend acte que courir un marathon n’est pas un acte naturel, ce qui n’est pas nécessairement faux d’ailleurs, mais dans ce cas les actes non naturels sont légion à travers le monde et ce chez une grande partie des individus

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Favoris 2    #29 14/11/2021 12h20

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Drystan a écrit :

De l’eau et du sucre (sous ses différentes formes, pour des raisons spécifiques) et on a 95-99% de ce qui compose ces produits bizarroïdes

Pourquoi alors ne pas simplement faire sa propre boisson d’effort avec de l’eau et du sucre: voilà un investissement rentable!
https://www.sport-passion.fr/conseils/b … onique.php
Personnellement, je fais du tennis et je bois du jus de pomme: eau + fructose. La durée d’un match de tennis est inconnue et il me faut de la réserve pour jouer potentiellement 3h. Pas de colorant fluo (jaune, rose, bleu etc.) ni aucune autre substance synthétique!

Comme nous sommes sur un site d’investissement, ne pas oublier que des substances "magiques" sont souvent remplaçables par des aliments faciles à préparer soi-même. Mais évidemment, les substances commerciales sportives se doivent d’être impréparables par le quidam pour se vendre. D’où les couleurs improbables des boissons énergisantes et l’aspect des poudres (de perlimpimpin?) protéinées. Les sportifs qui mettent en avant leur alimentation d’effort me font penser à des commerciaux . Combien ont-ils un sponsor rattaché à leur alimentation magique? Ce qui est sûr, c’est que des sportifs s’associent à des entreprises de l’agroalimentaire:
https://actufood.fr/les-partenariats-des-sportifs/
https://www2.u-trail.com/jornet-bouteilles-volvic/

Pour essayer d’être objectif dans cette alimentation du sportif, j’ai personnellement lu plusieurs ouvrages dont 2 auteurs qui sont des références:
-Denis RICHE
https://www.denisriche.fr/a-propos/l-auteur/
- Claude FISCHLER avec un ouvrage de sociologie de l’alimentation générale
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Homnivore

Pour prendre plus de recul sur cette alimentation sportive passionnante, je suis à la recherche d’un travail sociologique sur l’alimentation du sportif. J’ai trouvé quelques petites choses mais ça ne constitue pas un travail d’étude complet:
- https://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/d … df2bce.pdf
(La page 25 est très intéressante)
- https://www.erudit.org/fr/revues/socsoc … /009589ar/


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#30 14/11/2021 15h16

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Sans chercher à dévaloriser la performance de Goulwenn Tristan, il faut remettre les choses dans leur contexte. Au départ de ce championnat du monde (pas reconnu par une fédération), Il n’y avait que 11 compétiteurs.

C’est une discipline tellement confidentielle que pour moi le top niveau mondial n’y est pas représenté et qu’il s’agit surtout d’un énorme défi à relever en termes d’endurance. Les chronos ne sont absolument pas fabuleux d’ailleurs comment pourrait-il en être autrement sur de telles distances…

Autant je suis fasciné devant Kilian Jornet et Eliud Kipchoge et tout autre athlète de haut niveau, autant je trouve ces formats de course extrême, finalement plutôt accessible pour des athlètes ayant à la base un niveau moyen.

Je reprécise que ce n’est pas du Goulwenn Tristan bashing mais je rejoins totalement Erwann, il suffit de lire les quelques interviews des participants à ces épreuves. Certains ont découvert le sport à l’âge adulte, d’autres nagent depuis 4-5 ans.

Enfin, ce qui m’a permis de progresser en course à pied et par ordre d’importance :
-adhérer à un club avec un niveau national et un entraîneur en capacité de faire progresser ses athlètes ;
-avoir une montre connectée et utiliser la plateforme strava (pour l’historique des séances et pour l’émulation avec les copains du club) ;
-en lien avec l’adhésion à un club, l’augmentation du volume d’entraînement avec un passage de 4 à 5 puis 6 séances hebdomadaires pour atteindre les objectifs fixés.

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#31 14/11/2021 16h31

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ColombC a écrit :

Drystan a écrit :

De l’eau et du sucre (sous ses différentes formes, pour des raisons spécifiques) et on a 95-99% de ce qui compose ces produits bizarroïdes

Pourquoi alors ne pas simplement faire sa propre boisson d’effort avec de l’eau et du sucre: voilà un investissement rentable!
https://www.sport-passion.fr/conseils/b … onique.php
Personnellement, je fais du tennis et je bois du jus de pomme: eau + fructose. La durée d’un match de tennis est inconnue et il me faut de la réserve pour jouer potentiellement 3h. Pas de colorant fluo (jaune, rose, bleu etc.) ni aucune autre substance synthétique!

Comme nous sommes sur un site d’investissement, ne pas oublier que des substances "magiques" sont souvent remplaçables par des aliments faciles à préparer soi-même. Mais évidemment, les substances commerciales sportives se doivent d’être impréparables par le quidam pour se vendre. D’où les couleurs improbables des boissons énergisantes et l’aspect des poudres (de perlimpimpin?) protéinées. Les sportifs qui mettent en avant leur alimentation d’effort me font penser à des commerciaux . Combien ont-ils un sponsor rattaché à leur alimentation magique? Ce qui est sûr, c’est que des sportifs s’associent à des entreprises de l’agroalimentaire:
https://actufood.fr/les-partenariats-des-sportifs/
https://www2.u-trail.com/jornet-bouteilles-volvic/

Pour essayer d’être objectif dans cette alimentation du sportif, j’ai personnellement lu plusieurs ouvrages dont 2 auteurs qui sont des références:
-Denis RICHE
https://www.denisriche.fr/a-propos/l-auteur/
- Claude FISCHLER avec un ouvrage de sociologie de l’alimentation générale
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Homnivore

Pour prendre plus de recul sur cette alimentation sportive passionnante, je suis à la recherche d’un travail sociologique sur l’alimentation du sportif. J’ai trouvé quelques petites choses mais ça ne constitue pas un travail d’étude complet:
- https://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/d … df2bce.pdf
(La page 25 est très intéressante)
- https://www.erudit.org/fr/revues/socsoc … /009589ar/

Sur le fond je n’ai rien à redire.

Sur la forme vous occultez un aspect simple que j’ai déjà évoqué précédemment, le tennis et la course à pied n’étant pas comparables sur ce point, se trimballer avec 2-3L de boisson sur soi est extrêmement peu pratique et contre productif pendant un effort long (le poids c’est un ennemi majeur sur une distance comme le marathon) mais d’intensité tout de même importante (pour l’ultra trail c’est une autre histoire)

Le tennis se pratique, comme la majorité des sports, par à-coup, ce n’est aucunement comparable à la course à pied ou il n’y a littéralement aucun répit et l’on est en mouvement constant en passant rarement deux fois au même endroit (sauf sur piste, où du coup le ravitaillement est nettement plus aisé), la dépense calorique est donc également incomparable

La problématique est donc complètement différente entre un sport où la mobilité spatiale est faible, et un autre où elle est élevée (course à pied, natation en eau vive me viennent en tête, en vélo on a l’avantage d’un équipement qui permet de stocker le ravitaillement sans trop de problème)

Il n’y a aucune substance "magique" (ou plutôt si, il peut y en avoir, mais dans ce cas on parle de dopage et c’est interdit) achetable légalement ou que ce soit, comme dans tous les domaines il y a à boire et à manger et les gels ou boissons isotoniques ne se résument pas tous à du gloubi boulga chimique aux couleurs de l’arc en ciel, comme illustré dans mon message précédent la liste d’ingrédients peut être (relativement) courte et dénuée de colorants et/ou arômes/conservateurs.

Il faudrait aussi définir ce qu’est une substance "synthétique", mais je pense que l’on rentrerait dans un terrain glissant ou tout ce qui n’est pas naturel est perçu comme négatif (la définition de naturel étant variable selon qu’on consulte un crudivore, un vegan, un flexitarien ou toute autre sous-catégorie de personne à la conscience écologique plus ou moins développée)
Au quotidien je bannis par exemple les jus de fruit, aucun intérêt trop concentré en sucre, les fibres ont été supprimés indice glycémique trop élevé, mieux vaut manger une pomme tout simplement (d’autant que chez moi on m’a toujours élevé dans l’idée que boire trop de jus de pomme donnera assurément le dibidou, comprenne qui pourra, encore donc un élément à proscrire pour le coureur !).
Pour autant est-ce opportun de remettre la boisson en cause dans votre pratique sportive ? Non je ne crois pas, parce que la meilleure nutrition c’est abord celle qui marche pour soit, et aussi simplement parce que le tennis n’a pas les même exigences que les sports d’endurance.

ColombC a écrit :

es sportifs qui mettent en avant leur alimentation d’effort me font penser à des commerciaux . Combien ont-ils un sponsor rattaché à leur alimentation magique?

Tous, à partir du moment où il y a mise en avant il y a sponsoring, je ne pense pas que grand monde soit naïf là-dessus.
Cela dit ce n’est pas parce qu’un produit à un plan marketing derrière qu’il est mauvais et vice versa, à chacun de se faire sa propre opinion en cherchant à naviguer entre les études plus ou moins partiales, les retours utilisateurs et sa propre expérience (ce sujet étant une occasion comme un autre de partager dans ce sens)

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#32 14/11/2021 16h51

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ENTJ

Bonjour,

On parle trail ici alors comme évoqué dans d’autres posts ça m’intéresse wink
Je m’y suis mis il y a 4 ans environ, pour suivre ma conjointe - à cause des agressions, pas fréquentes mais cela existe, j’ai pu le constater récemment alors que j’étais 100m derrière elle - et parce qu’il a fallu arrêter le VTT pour une activité plus cool (vis à vis de mes soucis avec le VTT). Au début, j’ai pu courir 700 m de plat. Cet été nous avons fait 42 km et 2600 m de D+ (très dur à la fin).
Vous évoquez K Jornet ; perso je trouve vraiment dommage de ne pas mettre en avant François D’haene surclasse la Hardrock 100 et explose le record de Kilian Jornet - L’Équipe
J’aime mieux cet état d’esprit qui reste un des moteurs de ce sport wink. Cela ne vaut pas les débuts du VTT durant lesquels j’ai vu vraiment des gestes magnifiques mais c’est mieux que la piste, le bitume, pour ce que j’en connais.

Coté alimentation, j’ai testé les gels, bof, on ressent surtout le prix (heureusement on les a gratos).
Manger équilibrer en quantités raisonnables c’est déjà bien et pendant les épreuves, c’est au feeling, souvent du salé (?), un peu du sucré.
Coté matériel, le soucis n°1 sont les chaussures : quand on trouve un bon modèle, le fabricant change la gamme. J’en passe 2 à 3 paires par an, elles me font rarement 1000 km. Je tente de les trouver "neuves - d’occasions" sur lbc ou vinted et j’arrive assez souvent à les revendre sur ces sites quelques euros sauf graves défauts (je suis un coureur dit "lourd car +75 kgs et je tasse l’amorti avant d’user la semelle même sur près de 1000 km).
Coté santé : soigné souvent au début pour des tendinites (TFL), j’ai baissé les sucres, le fromage, booof. Les chaussures en revanche sont plus convaincantes surtout accompagnées des genouillères "ZAMST"

Et puis on apprend à se connaître, on lève le pied au début des douleurs, on masse les petites tendons, on met des huiles essentielles.
Mon soucis : le soleil me coupe les jambes, je risque l’insolation même en hiver, même en buvant des litres et des litres.

Mais pourquoi faire de tels efforts ?
- Parce que malgré tout ce ne sera jamais aussi intense et destructeur que le VTT ou la boxe ou effectivement il est fréquent de vomir (notez en "savate" soit on vomit soit on se fait laminer, c’est le seul choix qui appartient au compétiteur, j’ai donc cessé, je déteste vomir smile) ;
- parce que j’adore être en pleine nature, avec des gens que j’apprécie, avec des espoirs enthousiasmant et une vision positive pour l’avenir, cela ne se refuse pas ;
- parce que je suis parfois le plus vieux sur certaines épreuves, ce qui est déjà une victoire personnelle en soi et que c’est mon tour de montrer que "c’est possible", sans forcément se détruire (hum), même si le sport n’est pas un anti destin cf études citées dans un autre sujet.

Bonnes courses à toutes et tous.

Dernière modification par Iqce (14/11/2021 16h51)


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#33 14/11/2021 17h26

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Sur le marathon et les problèmes digestifs (ischémie gastrique et intestinale - diminution de l’apport sanguin à l’estomac et à l’intestin), j’ai entendu quelqu’un recommander (contrairement à ce que l’on peut lire notamment sur les conseils distribués lors des prises de dossard…) de manger "solide" juste avant le départ d’un marathon. Comme un gros sandwich triangle. Ce afin de lancer un processus digestif et de donner l’ordre au cerveau de continuer à alimenter en sang le système digestif. Et aux ravitaillements, de manger des gâteaux solides (type quatre quart ou pains d’épices).

Cela semble à l’inverse des conseils généralement donnés.


A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.

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#34 15/11/2021 10h54

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Iqce, le 14/11/2021 a écrit :

Mais pourquoi faire de tels efforts ?
- Parce que malgré tout ce ne sera jamais aussi intense et destructeur que le VTT ou la boxe ou effectivement il est fréquent de vomir (notez en "savate" soit on vomit soit on se fait laminer, c’est le seul choix qui appartient au compétiteur, j’ai donc cessé, je déteste vomir smile) ;

@Iqce,
Pourriez-vous m’expliquer en quoi le VTT est plus destructeur que le trail?
Le VTT est un sport porté beaucoup moins traumatisant pour les articulations que le trail. Pour pratiquer ces deux sports, j’ai connu plus de blessures musculaires et tendineuses dans le second.

Bonne journée,

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#35 15/11/2021 11h51

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ENTJ

Bonjour,

Oui volontiers, je me cite smile : "parce qu’il a fallu arrêter le VTT pour une activité plus cool (vis à vis de mes soucis avec le VTT)"
Lorsque j’ai commencé le VTT - au tout début de son arrivée en France - les VTT étaient grosso modo des vélos de routes renforcés ; aucune suspension, rien, du vrai de vrai. Venant du BMX, j’ai allégrement continué mes pratiques de sauts, dés que le terrain se prêtait à l’exercice, hop…Semi rigide, tout mou : même combat !
Aujourd’hui les parois musculaires entourant les intestins ont trop reçu, je risque d’avoir une ou des hernies avec pose de filet. Voir pire et plus douloureux. Il était temps de cesser.
Rien à voir avec les articulations ; mais je reconnais que ma pratique du VTT n’est pas conforme à celle de M tout le monde (qui à bien raison) sur des chemins sablonneux à Fontainebleau Senlis par différence avec les caillasses du 13 (ça tape en permanence).

Dernière modification par Iqce (15/11/2021 11h54)


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#36 15/11/2021 16h07

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misteronline, le 14/11/2021 a écrit :

Sur le marathon et les problèmes digestifs (ischémie gastrique et intestinale - diminution de l’apport sanguin à l’estomac et à l’intestin), j’ai entendu quelqu’un recommander (contrairement à ce que l’on peut lire notamment sur les conseils distribués lors des prises de dossard…) de manger "solide" juste avant le départ d’un marathon. Comme un gros sandwich triangle. Ce afin de lancer un processus digestif et de donner l’ordre au cerveau de continuer à alimenter en sang le système digestif. Et aux ravitaillements, de manger des gâteaux solides (type quatre quart ou pains d’épices).

Cela semble à l’inverse des conseils généralement donnés.

La question reste toujours de savoir à quel coureur ce "quelqu’un" s’adresse.

Si on parle d’un finisher qui part sur une allure 4h30-5h avec une fréquence cardiaque moyenne entre 70-80% de la maximale alors peut-être.

Si on est sur un "amateur assidu" en 3h avec une FC moyenne de 90% FCM il y a une probabilité énorme que cela ne se passe pas bien.

Puisque je n’ai pas abordé, le matin avant une course je prends un petit-déjeuner allégé 2-3h avant, un bol de céréales non transformés (avoine, orge, blé, riz) qui baigne dans du lait (je préfère le lait végétal), une banane et une tranche de blanc de poulet.

En temps normal j’agrémente le tout de fruits frais (pomme, poire, cerise, fraise, abricot, peche, goji, mangue… tout me va) et de craquotte avec du beurre de noix (cacahuète, cajou, amandes, noisettes, divers mélanges noix/graines… que du 100% sans sucre et sans huiles ajoutés).
Seulement je coupe les fibres et le gras avant course donc le petit déjeuner qui précède ne fait pas exception, le blanc de poulet est un ajout spécifique d’avant course (pour les protéines et contrebalancer la perte du à l’absence d’oléagineux ce jour spécifique)

Dernière modification par Drystan (15/11/2021 16h10)

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#37 21/11/2021 19h24

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Ravito, le 14/11/2021 a écrit :

Au départ de ce championnat du monde (pas reconnu par une fédération), Il n’y avait que 11 compétiteurs.

C’est une discipline tellement confidentielle que pour moi le top niveau mondial n’y est pas représenté et qu’il s’agit surtout d’un énorme défi à relever en termes d’endurance. Les chronos ne sont absolument pas fabuleux d’ailleurs comment pourrait-il en être autrement sur de telles distances…

autant je trouve ces formats de course extrême, finalement plutôt accessible pour des athlètes ayant à la base un niveau moyen.

Certains ont découvert le sport à l’âge adulte, d’autres nagent depuis 4-5 ans.

Jusque quelques billes :
- Le championnat du monde est reconnu par la structure idoine (IUTA).
- Oui très confidentiel, le très haut niveau n’y est quasiment pas représenté (à une ou deux exceptions près), mais le haut niveau si. Tristan n’a pas le haut niveau (il finit toujours en milieu-fin de classement, il a été champion du monde car le système de points est mal fait et récompense celui qui participe au plus d’épreuves … ce qui est souvent synonyme de celui qui a les plus gros moyens). Cependant quand vous regardez les gars qui gagnent les épreuves, on n’a pas que des touristes quand même.
- Ceci étant dit, ce n’est pas donné à tout le monde de finir ces épreuves, car le "moteur", la VMA compte pour peu dans le résultat final; celui qui gagne c’est bien sur celui qui n’est pas mauvais mais encore plus celui qui gère aux mieux tous les paramètres (alimentation, sommeil, stratégie, mental, etc …). Là où Tristan est fort c’est qu’il a été capable de finir l’équivalent d’une trentaine d’ironman en 1 an, sans se lasser, sans se blesser. Pas si facile.
- Je connais certaines personnes qui ont commencé la natation à l’age adulte et qui font le 400m en moins de 4’30 3 ans plus tard par exemple. Ça ne veut rien dire pour ce genre de sport contrairement au triathlon courte/moyenne distance où ça serait absolument rédhibitoire.
- Parler des chronos est toujours difficile, ils ne sont objectivement pas top; cependant on ne peut en mesurer la qualité qu’en ayant déjà fait des épreuves XXL. Se faire des dizaines d’heures de sport, en déficit de sommeil et d’énergie agit sur le corps comme avoir 30 ou 40 ans de plus : tout est lent et difficile ! Il est très facile de courir 10km en 1h, il n’y a pas tant de monde que ça qui arrive à courir 240km en 24h …
- Enfin je partage l’avis selon lequel ce ne sont pas des courses si extrêmes et qu’elles sont plutôt accessibles : facile de participer, plutôt facile de finir dans les temps (comme les Iron Man d’ailleurs …), mais toujours très dur de faire parti des meilleurs, même si peu de monde participe aux épreuves

misteronline, le 14/11/2021 a écrit :

Sur le marathon … j’ai entendu quelqu’un recommander … de manger "solide" juste avant le départ d’un marathon. Comme un gros sandwich triangle. Ce afin de lancer un processus digestif et de donner l’ordre au cerveau de continuer à alimenter en sang le système digestif. Et aux ravitaillements, de manger des gâteaux solides (type quatre quart ou pains d’épices)

Sur Marathon, je déconseillerais, mais il faut garder en tête que tout le monde est différent et qu’un truc qui marche chez l’un peut ne pas marcher chez l’autre. Rien ne vaut les tests grandeur nature.
Et dès qu’on commence à se connaitre (et s’écouter) un tout petit peu, on sait naturellement vers où aller.

Par exemple, je ne mange jamais le matin, quelque soit la compétition.
ça fonctionne très bien pour moi et je connais des tas de gens pour qui ça fonctionne très bien aussi (des moins bon que moi et des bien meilleurs que moi).
Cependant je connais également des tas de gens pour qui ça ne fonctionne pas (des moins bon que moi et des bien meilleurs que moi)

Après comme dit plus haut, si c’est un marathon en 5h à une FCM de 65%, pourquoi pas; mais disons que chez 90% des gens il est peu probable que ce soit la meilleure chose à faire.
Attention tout de même si le pain blanc est ingéré plus de 15-20’ avant le départ à hypoglycémie réactionnelle qui ne manquera pas d’arriver

Dernière modification par Erwan (21/11/2021 19h44)

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#38 30/01/2022 18h36

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cricri77700, le 11/11/2021 a écrit :

emilienlar a écrit :

Pour me maintenir en forme, j’envisage le semi-marathon des hospices de Beune le 20 novembre, avec un parcours qui fait rêver :

https://www.semibeaune.fr/wp-content/up … rcours.pdf

Départ devant les hospices, puis passage à Pommart, Meursault, Volnay…..il y a vraiment de quoi saliver ! Si le ravitaillement intermédiaire offre non pas du Château La Pompe mais des crus locaux, je sens que je vais faire exploser le chrono !

Avec un entraînement adapté j’espère smile

Bon courage

Je confirme : il y avait du vin rouge aux "ravitos" intermédiaires, mais aussi et surtout une bouteille de Bourgogne offerte à chaque coureur terminant le parcours ! Bonne pioche !

Ayant un certain tropisme pour les valeurs minières, je me suis pris cet hiver au jeu des trails nocturnes où l’on porte aussi la lampe frontale ! C’est amusant, surtout dans la neige, mais çà casse bien !

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[+1]    #39 24/05/2022 10h56

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Belle surprise de trouver un sujet càp ici.
Je cours tous les jours, pour les déplacements du quotidien ou pour me balader en montagne.
Un peu de compet de temps en temps pour pas m’encroûter. mais je trouve ça contraignant : s’inscrire, respecter un horaire, aller à un endroit donné (si pas possible en vélo/train je rechigne), tout ce cinéma pour retirer le dossard… en gros je n’y vais plus que lorsque c’est pour être entre potes.
Pour les aspects techniques, autant de théories que de coureurs, c’est un des intérêts de la discipline, on n’en finit jamais de débattre, d’expérimenter :

Drystan a écrit :

se trimballer avec 2-3L de boisson sur soi est extrêmement peu pratique et contre productif pendant un effort long (le poids c’est un ennemi majeur sur une distance comme le marathon)

Sur marathon je suis plus performant avec 3l d’eau sur le dos que sans. Le fait de pouvoir boire une gorgée au tuyau toutes les 2mn me met beaucoup plus à l’aise que de descendre un gobelet tous les 5km ou de devoir m’arrêter charger un bidon. C’est mon mode d’hydratation optimal, mais il y a aussi certainement un biais psychologique lié à mes entraînements en montagne où on ne plaisante pas avec la ressource en eau : le fait d’en porter trop a un côté rassurant.

erwan a écrit :

Si vous buvez juste de l’eau, vous serez à la fois en hypoglycémie et déshydraté tout en urinant de l’eau claire.

Ni l’un ni l’autre. Le tout quand on tourne à l’eau pure, c’est de la boire "goutte à goutte". Bien sûr, un demi litre d’un coup ne s’assimile pas.
Le sucre est acidifiant pour l’organisme, donc inflammatoire, surtout pendant l’effort. Le petit bonus de perf qu’il apporte est sans intérêt au niveau amateur, eu égard au préjudice pour la santé.
Ma devise jusqu’à 80 km : manger bien manger rien !
Peut-être que le sucre est indispensable sur 24h, je n’ai jamais essayé car ne cours pas pour me détruire, mais ai déjà lu des témoignages indiquant que ma technique peut aussi s’appliquer sur du long :
Le régime cétogène pour l’ultra-endurance : Témoignage de Marc Vallee
Je ne suis pas ce régime d’ultracarnivores mangeurs d’avocats et de coco importés ; j’ai une alimentation assez courante, simplement je supprime saccharose et lactose et arrose tout copieusement d’huile de colza locale ou d’huile d’olive nationale et saupoudre de noix maison…

Erwan a écrit :

Par exemple, je ne mange jamais le matin, quelque soit la compétition.

Idem pour moi. Au niveau stockage d’énergie, la partie se gagne les jours précédents.

Iqce a écrit :

Coté matériel, le soucis n°1 sont les chaussures quand on trouve un bon modèle, le fabricant change la gamme. J’en passe 2 à 3 paires par an, elles me font rarement 1000 km.

là-dessus j’ai de la chance, mes actuelles en sont à 14 000 km. Je suis un poids plume, cours sur l’avant et m’arrête dès que la foulée se dégrade (trop fainéant pour courir quand ça fait mal).

Iqce a écrit :

Coté santé : soigné souvent au début pour des tendinites (TFL), j’ai baissé les sucres, le fromage, booof.

Pour moi supprimer le sucre (saccharose, les fruits et le miel ne posent pas de problème) a fonctionné du tonnerre. Aucune blessure depuis, et une stabilité de la glycémie qui me permet de ne ressentir aucun besoin pendant l’effort. Je me sais fragile et mon but est de pouvoir courir à 80 ans alors tant pis pour les pâtisseries…
Côté fromage tous ne se valent pas : le comté vieux, le beaufort, le gruyère d’alpage, le cantal, la tomme de brebis à longue durée d’affinage… contiennent moins de lactose que la charcuterie. C’est surtout le lactose qui est inflammatoire/tendinatoire, il se trouve avant tout dans les crèmes, glaces, lait, fromages blancs et frais, les produits industriels ayant "lait" (en poudre, concentré etc) dans la composition.

gravel a écrit :

Malheureusement je déplore que ce sport glisse un peu vers quelque chose de trop élitiste socialement parlant (surtout l’ultra)

Même sur du trail moyen et du marathon, c’est défilé de montres-cardios dernier cri, de chaussures à 250 balles et coupe-vent à 150, le budget étant souvent inversement proportionnel au niveau du coureur (hors élite). Affligeant, mais de nature à donner des idées d’investissements en bourse : Garmin, Anta Sports, VF Corp, Fenix…

Stef a écrit :

Pour cette raison et par principe, je boycotte toute épreuve organisée par ASO et ce depuis de nombreuses années.

Idem. Uniquement des courses organisées par des clubs ou des associations, autrement on est mieux à courir en off.

emilienlar a écrit :

Le semi est bien plus accessible : pas besoin de préparation spécifique et on peut les enfiler comme des perles, de mois en mois, voire moins…

En effet. Le rythme ancestral du chasseur-cueilleur était, paraît-il, de 19 km de course (fractionnée) par jour. C’est à peu près mon rythme moyen aussi.


« Celui qui croit en une croissance exponentielle dans un monde fini est fou, ou économiste. »

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[+1]    #40 24/05/2022 12h07

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J’en profite pour continuer le partage d’expérience :

- sur les tendinites, j’ai finit par trouver : malgré 2 visites rassurantes chez le dentiste local, j’ai eu une radio "périphérique" des dents et finalement une reprise de carie à été identifiée sous une couronne sur une dent dévitalisée. Depuis, RAS ! Enfin !
- Sur les chaussures, j’ai des NB Leadville (trouvées "neuves d’occasion" sur Vinted, 20 euros), 1200 km et quasiment toujours comme neuves. Légères, confortables, accroches super sauf sur le glissant ou dans la boue. Mais impossible de trouver ce qui les remplaces chez NB. 14 000 km : incroyable, il n’y a pas une erreur de zéro en trop ? wink

Dernière modification par Iqce (24/05/2022 13h43)


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#41 24/05/2022 13h14

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C’est bien 14 000. J’ai déjà dû recoller la semelle dont une partie commençait à se décoller. Sur terrain mouillé ça devient compliqué avec, mais autrement OK.
Un détail qui a son importance : j’ai 3 paires et j’alterne, jamais les mêmes 2 jours de suite. La chaussure aussi a besoin de se reposer. La plus expérimentée a 14 000, la plus jeune 5 000.
Jamais de lavage à la machine ni de séchage au soleil (utilisation de papier journal).

Pour l’anecdote : j’ai un ami qui court pieds nus, il me défonce en km et ses pieds sont moins usés que mes chaussures…


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#42 27/05/2022 14h14

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Dimanche se tenait à Millau, une ville chère au banquier central autoproclamé du forum, le semi marathon avec montée au viaduc, course organisée par Eiffage.

Compte-tenu de la touffeur qui régnait sur le coin, cette course s’est soldée par une hécatombe rythmée par les sirènes des camions de pompier portant secours aux coureurs faisant un malaise. J’y étais en spectateur et j’ai mesuré l’incurie de l’organisateur Eiffage qui s’est révélé incapable d’accroître le nombre de points d’eau pour éviter coups de chaleur et déshydratation. Déjà gangrénée par le "festival" des templiers, Millau est devenue le temple de la course à pied lucrative, quelques verres d’eau supplémentaires ne devant pas entamer le bénéfice de l’organisation.

Quand je passe à Millau en voiture j’évite toujours le viaduc : 10€ d’économisés !

Autre montée prévue début juin, celle du mont Poupet dans le Jura ; cette fois je ferai la course avec plaisir car les organisateurs ne sont pas des margoulins affairistes :

Montée du Poupet – Evénements ECJA

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#43 27/05/2022 14h25

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Pourquoi considérez-vous les templiers comme de la "gangrène"?

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#44 27/05/2022 14h32

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Car les tarifs pratiqués sont exorbitants. Les organisateurs sont au moins aussi cupides que ne le furent les vrais templiers à leur époque ; Macron n’étant pas Philippe le Bel ils ne finiront pas sur un bûcher.

Dans la même région, à Nant, à 20 km de Millau se tient le festival des hospitaliers une semaine après les templiers : les parcours sont comparables et les tarifs beaucoup plus raisonnables.

Il faut savoir que les templiers se tenaient autrefois à Nant, mais que les organisateurs ont déménagé pour Millau, mieux desservie, afin d’attirer un public plus urbain et surtout bien plus friqué.

Les gens du pays courent les hospitaliers et les parisiens courent les templiers !

Dernière modification par emilienlar (27/05/2022 14h34)

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#45 27/05/2022 14h41

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C’est un point de vue, qui se défend. Je n’ai fait aucune des 2 pour le moment et des copains me disent beaucoup de bien des hospitaliers.

Après le festival doit quand même apporter un plus économique à la région.

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#46 27/05/2022 15h40

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Millau n’était pas célèbre aussi pour une course de 100kms ?


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#47 27/05/2022 18h10

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INFP

Ah des coureurs parmi les membres du forum,

Je pratique depuis 10 ans. C’est le sport qui est venu compenser mon arrêt du tabac. Au début, stressé par le manque de nicotine, je sortais, faisait un footing pour m’essouffler et déstresser. Depuis je cours toujours seul en pleine nature 3 fois par semaine environ 1h15/1h30 (entre 12 et 14km).

Ce que j’apprécie le plus dans le footing, c’est la déconnexion du cerveau qui s’opère chez moi au bout de 30 mn. C’est méditatif ! En plus de faire du bien physiquement, c’est excellent pour le mental!

Côté équipement et compétition, je cours à la sensation, je n’ai pas de montre, de chrono… Je ne jure que part une marque de chaussure (new balance pour ne pas la nommer!) dans laquelle mes pieds se sentent très à l’aise et que je change tous les 2 ans. Je m’interdis de dépasser les 100€ la paire car c’était le tarif d’une excellente paire de running quand j’ai commencé!

Mais dans ce sport/loisir, les prix sont devenus une vraie folie depuis quelques années avec un business modèle des plus classiques :
- on crée une nouvelle discipline,
- on fait tous les produits qui vont bien avec,
- on fait croire à ceux qui pratiquent qu’ils sont les best in class (culte de la performance à outrance),
- la masse s’équipe,
- certains deviennent même addictes (au sport, aux applis, au culte jamais atteignable)
- beaucoup se comparent sur les applis à celui qui aura le + de, le - de,
- Quant à ceux qui viennent s’agglutiner à plusieurs milliers sur des trails et payer pour courir, j’avoue ne pas comprendre l’intérêt…

Côté nutrition spécifique : rien, je bois de l’eau avant de partir et en rentrant. Je cours souvent mieux à jeun en fin de matinée

Dernière modification par arbrabonbons (27/05/2022 18h11)

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#48 27/05/2022 20h46

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Totalement d’accord sur le coté bien être ; d’ailleurs les bienfaits de ce lâcher prise mental se retrouvent chez beaucoup au niveau…Digestif.
Le 2éme cerveau apprécie et le fait savoir, du moins tant que l’effort reste adapté aux capacités du moment du coureur (on se souvient tous d’un coureur particulièrement méritant JO de Rio: la leçon de courage de Yohann Diniz, malade sur le 50km marche - L’Express).

Quoique cela semble de prime abords antinomique, je pratique également la musculation ; d’abord parce que j’en fait depuis longtemps et que "c’est comme ça", ensuite parce que je trouve que cela ré équilibre le corps (fibres, hormones par exemple).
En revanche si je dois faire une course (en général j’accompagne juste et surtout ma conjointe qui à un très bon niveau), j’évite d’en faire 48h au préalable car j’ai plus facilement un coup de barre, signe sans doute que le glycogène est descendu sans parvenir à remonter (?). Je m’interroge sur les boissons de l’effort sur +20km et 1500 m D+ (2h30 mini !) : arnaque ou cas particuliers propre à chacun, aucune idée.

Dernière modification par Iqce (27/05/2022 20h47)


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#49 27/05/2022 22h26

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Iqce a écrit :

Je m’interroge sur les boissons de l’effort sur +20km et 1500 m D+ (2h30 mini !) : arnaque ou cas particuliers propre à chacun, aucune idée.

Pour éviter les affres du marketing, vous pouvez préparer votre boisson de l’effort vous-mêmes : 60 g de sucre par litre d’eau, + une pincée de sel et un demi citron pressé si vous voulez une version "haut de gamme". Autre méthode : moitié jus de fruits et moitié eau (c’est une moyenne, dépend du fruit et de la présence de sucre ajouté). Possibilité de remplacer le sucre par du miel, ajouter un peu de poudre d’acérola ou de perlimpinpin, une goutte d’huile essentielle de café, etc. Diminuer la quantité de sucre jusqu’à 30g en cas de forte chaleur.
C’est effectivement propre à chacun : si vous avez une alimentation riche en glucides (et donc des variations de la glycémie) il y a de bonnes chances que ça vous serve mieux que l’eau pure.


« Celui qui croit en une croissance exponentielle dans un monde fini est fou, ou économiste. »

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#50 28/05/2022 11h32

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Bien d’accord pour les affres du marketing ; en revanche il me semble que la boisson maison n’apporte presque pas d’oligo éléments. Peut être peut-on la coupler avec de la Vichy célestin ? Je le testerais.


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