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Sondage 

Résultat du sondage :

Quelle est la tendance à 5-10 ans de l'immobilier parisien ?


Hausse forte : 5-10% an

6% - 17
Hausse à hauteur de l'inflation

19% - 47
Stabilité des prix, mais perte "lente" avec l'inflation

27% - 67
Chute de 10-15%, puis perte "lente" avec l'inflation

38% - 94
Chute forte, de 45% en 3-4 ans

7% - 19

#1 12/01/2013 11h06

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Bonjour,

il y a un autre fil de discussion sur le sujet, mais je trouve qu’un sondage donne un petit côté attrayant, je vous en propose donc un.

Les prédictions sont difficiles à faire, et ce n’est pas spécialement la tasse de thé de ce forum ; c’est juste pour se détendre :-)

Et en tout cas, la presse économique annonce depuis quelques semaines, avec insistance, une chute prochaine.
Par exemple:

Les Echos a écrit :

Malgré la faiblesse des taux de crédit, les grands indicateurs de l’immobilier passent un à un dans le rouge. Plus grand motif d’inquiétude : la chute du nombre de transactions.

La question est désormais ouvertement posée : la hausse exponentielle des prix de l’immobilier ces dernières années peut-elle être qualifiée de bulle ? Pour notre ministre du Logement, la réponse est « oui »

Moi je suis baissier, ca fait 5 ans que je perds mon pari, mais il y a bien un jour où je vais gagner …
Je prévois, avec Mme Irma, une chute de 35% sur 2-3 ans, puis une baisse modérée sur 10 ans …

Je parle de l’immobilier Parisien, même si cela concerne (peut être dans une moindre mesure), le reste de la France

Fructif

Dernière modification par Fructif (12/01/2013 11h13)

Mots-clés : crise, immobilier, krach, paris

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#2 12/01/2013 12h01

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Bonjour,

C’est vrai que c’est toujours interressant un sondage…
Mais pour ma part, même si on entend partout la baisse de l’immobilier est surtout l’immobilier Parisien, je n’y croie pas du tout (ou tout du moins une baisse limitée à 2 ou 3%) pour plusieurs raisons :

L’immobiliser parisien (et quand on entends immobilier Parisien ce n’est que Paris) n’est pas le reste de la France à savoir :
- La demande reste supérieur à l’offre
- Les bons produits même s’il reste un mois de plus en agence partent quand même… au lieu de 2 mois se sera 3 mois, rien de vraiment facheux
- les mauvais produits partent aussi, certes avec une baisse des prix… mais pas de 20 ou 30% max de 10 ou 15 %… le cas en 2009 ou je cherchais un appartement et visité des choses horribles qui partait quand même mais avec une décôte de 10%
- Paris reste une ville dynamique en terme d’appartement d’étudiant ou maintenant de plus en plus d’appartement pour les touristes
- les taux d’intérêts sont bas
- les prix de l’immobilier même s’ils sont vraiment haut ne sont pas ceux de Londres ou d’autres capitales… ou les étrangers aiment investir soit pour le business, soit pour spéculer, soit juste pour avoir un pied à terre (ils préfèrent Paris à Nantes)
- Il est toujours aussi difficile de se loger à Paris ou trouver un appartement à Paris en location donc si on est un investisseur on c’est qu’en moins d’une semaine le bien sera loué
- Il n’y a plus de terrain  pour construire…

Voilà, donc si krach immobilier il y a il ne sera qu’en Province et là encore j’ai un doute car oui, on peut déjà voir des prix en baisse ou des négos de 10 ou 15% mais je ne croie pas que c’est une tendance de fonds mais plus une normalisation des prix qui ont jumpés depuis 10 ans.

Enfin, à la différence des E.U ou de l’espagne il manque dans beaucoups de région des centaines de milliers de logements… sans compter que les Français ont une culture de la terre et donc de l’immobilier assez forte

Mots clés : immobilier, paris, crise, krach

Dernière modification par louanda (12/01/2013 12h02)

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#3 12/01/2013 12h11

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Personnellement je pense qu’à part les biens d’exception, l’immobilier Parisien est en train de subir une purge, d’un côté parce que les prix sont délirants et d’autre part parce que les gens ont de plus en plus peur de s’engager sur 30 ans pour un appartement de 45m² et surtout de moins en moins de personnes ont les moyens financiers nécessaires.

Au début de la purge, les primo accédants ont été exclus du marché ensuite il y a eu des acheteurs qui se basaient sur l’aide de papa/maman… mais maintenant on peut se dire que le pigeon se fait rare ce qui fait que le nombre de transactions a diminué.

La baisse des transactions entrainera à court terme une baisse des prix parce que ceux qui ont le couteau sous la gorge ( crédit relai, mutation, succession … ) devront vendre et devront donc baisser leurs prix.

La correction sera encore plus forte sur la banlieue et surtout la proche banlieue où certains petits appartement de 55m² se vendaient un demi million d’euros.

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#4 12/01/2013 12h44

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C’est toujours intéressant d’exposer les croyances de chacun, de comprendre comment chacun forme son jugement.

Personnellement, j’aime tirer des enseignements de l’histoire, et celle-ci nous montre que des cycles de boursiers et immobiliers comportant des phases de boom/krach se reproduisent très régulièrement dans tous les pays du monde.

Je suis tout à fait conscient qu’il existe des facteurs fondamentaux (louanda les a exposé) qui poussent les prix à la hausse. Et il y a aussi des facteurs qui limitent ou poussent à la baisse (crise, solvabilité des ménages).

Il y a un facteur qui est moins abordé : la psychologie de la foule. La croyance dans une hausse quasi-perpétuelle s’est bien ancrée dans les années 2000 et a amplifiée la hausse (phénomène de bulle). Ça aurait déjà pu basculer en 2008. Mais cette fois-ci, les signaux de fin de la fête se multiplient : hausse parabolique des prix, effondrement des transactions, articles de presse alarmistes, absence de reprise économique.

Une fois la purge enclenchée, généralement, c’est sévère. C’est donc mon scénario privilégié.

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#5 12/01/2013 15h07

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Tout à fait d’accord avec Sinclair. Il me semble d’ailleurs que maintenant les professionnels de l’immobilier poussent dans leur communication à la baisse des prix, car le secteur est sinistré du fait du blocage du marché depuis plusieurs mois. De nombreuses agences immo ferment leurs portes, et j’ai lu que le secteur a perdu 10.000 emplois en 2012.
Mais ce n’est qu’un avis : en ce domaine, la prudence s’impose.


"Faire un chèque est ce qui différencie un engagement d'une conversation" Warren Buffett

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#6 12/01/2013 16h16

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Il faut quand même distinguer Paris où le marché mettra du temps à baisser du fait qu’il y a encore de la demande résiduelle et le reste de la France où l’offre dépasse largement ma demande et où le crash sera violent.
J’ai constaté sur ces dernières années une décorrélation entre la valeur des biens immobiliers et de la réalité économique.
Un exemple : une cousine qui gagne avec son mari 5000 euros nets par mois et qui ont acheté un appartement moyen de 60m² à Paris ( dans un quartier moyen ) pour environ 500 000 euros.
Payer un demi-million ( c’est à dire que toutes les économies y passent plus un prêt de 25 ans plus l’aide des parents et des beaux parents ) pour un juste un apprt quelconque de 60m² c’est de la folie : ils auraient mieux fait de placer cet argent et aller vivre ailleurs, ça aurait largement compensé la perte de revenus.

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#7 12/01/2013 16h31

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Je suis d’accord avec ZeBonder
J’ai pas mal de gens dans mon entourage, qui ont acheté à Paris il y a 5-10 ans aidés de leurs parents. Aujourd’hui ils sont à la tête d’une petite fortune virtuelle.
Ils pourraient acheter en province une très belle maison et placer le reste pour bien vivre
… mais je ne connais personne qui a fait ça au final.

Concernant le sondage, je remarque que jusqu’à maintenant personne ne table sur une hausse de 5 à 10%, certes forte, mais inférieure à ces quelques dernières années.

Dernière modification par Fructif (12/01/2013 16h32)

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#8 12/01/2013 17h41

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Effectivement la demande est plus soutenue à Paris, mais les prix en tiennent très largement compte.
Le prix moyen au mètre carré sur Paris vaut plus du double de la ville de Province la plus chère(Nice).

L’élastique est tiré au maximum…
Lors de l’éclatement de la précédente bulle immobilière au début des années 90, les prix avaient davantage baissés sur Paris qu’en province(grosso modo prix divisé par 2).

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#9 12/01/2013 18h31

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Pour information/réflexion, je mets l’évolution des prix à Paris dans les années 90, série INSEE que je suis allé chercher chez Friggit.



Les prix on perdu 30% (sans tenir compte de l’inflation), en 7 ans, soit quand même -4,5%/an.
Ca a mis 10 ans à récupérer sa valeur faciale … puis l’a certes largement dépassé.

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#10 13/01/2013 10h12

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On arrive a une "masse" de votant, certes loin des 1000 nécessaires, mais significative.

- Personne ne pense que la hausse continuera a un rythme supérieure a l’inflation
- La chute existera, en tout cas en prenant en compte l’inflation.

Alors que faire ?

J’en ai profité pour refaire ma simulation acheter ou louer, celle de cbanque.com

J’ai pris un appartement de 100 M2, au prix du marché moyen à l’achat (8365€) et à la location (31€/M2).
Sur 10 ans, avec une rémunération du capital de 3,8% nette, une hausse des loyers de 2%, des frais d’acquisition de 12% (notaire, mutation, agence low cost), un apport de ~25% … (vous avez les hypothèses sur la photo d’écran).

Naturellement, chacun doit prendre ses propres hypothèses. Par exemple, je loue en dessus du prix du marché un super appartement, j’espère avoir une rémunération de mon capital supérieure à 4% (notamment grâce à mon épargne salariale) … mais je ne suis pas capable de me forcer à économiser "remboursement théorique - loyer actualisé".

Au bout de 10 ans, le capital accumulé est de 307K€ pour l’achat et de 377€K€.


Toutes choses égales par ailleurs, avec une baisse de 15%, ce que beaucoup semblent prévoir, on arrive à 280K€ pour l’achat et 290K€ pour la location, soit 10K€ pour avoir le droit de percer des clous …

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#11 13/01/2013 10h44

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Fructif a écrit :

Pour information/réflexion, je mets l’évolution des prix à Paris dans les années 90, série INSEE que je suis allé chercher chez Friggit.

https://www.investisseurs-heureux.fr/up … _paris.jpg

Les prix on perdu 30% (sans tenir compte de l’inflation), en 7 ans, soit quand même -4,5%/an.
Ca a mis 10 ans à récupérer sa valeur faciale … puis l’a certes largement dépassé.

C’est intéressant  car ces sept années correspondent à la période généralement constatée de baisse après la formation d’une bulle immobilière. On trouve pas mal de données sur ce sujet dans le livre : Cette fois, c’est différent: Huit siècles de folie financière.

J’ajoute qu’en moyenne les prix chutent au final de 35%, mais pas au-delà. Conclusion: on ne reviendra probablement pas au prix de 2000 et il ne faut pas s’attendre à une baisse de 20 ou 30 % chaque année.

C’est donc mon scénario.

Je considère que les prix ont atteint un niveau délirant dans beaucoup d’endroits. Cependant, l’achat étant conditionné par des paramètres qui n’ont rien de rationnels, quelqu’un qui peut acheter le bien de ses rêves sans se mettre en danger financièrement me semble fondé à passer à l’achat. Attendre plusieurs années pourquoi pas si on a une location qui nous satisfait pleinement, mais on ne doit pas oublier qu’on ne vit qu’une fois.

Dernière modification par Canis (13/01/2013 10h44)

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#12 13/01/2013 12h31

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Vous parlez bien de Paris? ou l’offre est inferieure a la demande? donc pourquoi parler de krach?!
personnellement ca m’arrangerait qu’il y ait un "krach" je pourrais encore plus investir.
En ces periodes de crises: une regle d’or, l’emplacement!
Evidemment l’investisseur qui table sur du 10 a 15% de rdt et qui donc a achete dans un coin recule (ca va de paire: emplacement pas terrible, mais super rendement!), je ne pense pas qu’il retrouvera ses billes… j’ai des exemples a la pelle, et je me suis bien garde de suivre leurs conseils. Au final ils se retrouvent avec un immeuble desuets, avec des travaux a faire, et une population decroissante, c’est sure qu’au debut ils etaient rejouis: du 15% net… maintenant un immeuble invendable ou au rabais, au final: le rdt ?

J’ai eu la chance de rencontrer le plus gros marchand de biens sur Paris, croyez moi, il reste confiant.

En conclusion: pour Paris, je ne crois pas au Krach.

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#13 13/01/2013 14h10

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louanda a écrit :

- La demande reste supérieur à l’offre
- Paris reste une ville dynamique en terme d’appartement d’étudiant ou maintenant de plus en plus d’appartement pour les touristes
- les prix de l’immobilier même s’ils sont vraiment haut ne sont pas ceux de Londres ou d’autres capitales… ou les étrangers aiment investir soit pour le business, soit pour spéculer, soit juste pour avoir un pied à terre (ils préfèrent Paris à Nantes)
- Il est toujours aussi difficile de se loger à Paris ou trouver un appartement à Paris en location donc si on est un investisseur on c’est qu’en moins d’une semaine le bien sera loué
- Il n’y a plus de terrain  pour construire…

Bonjour,
certains de vos arguments font sens. Neanmoins ceux que je cite ci dessus, etaient deja invoques dans les annees 90 par les agents immos pour faire croire a une hausse perpetuelle des prix… pourtant ils ont ramasses 45% de baisse de prix.

Un oncle, marchand de bien a la retraite et ancien agent immo a Paris de 92 a 96 (a peu pres), m’a raconte cette periode… selon lui on va revivre la meme chose… mais il m’avait dit ca en 2008 aussi … et ca n’a pas baisse plus que ca smile
Seul l’avenir nous le dira.

Et pour info la population de Paris IM diminue depuis un bon moment
Démographie de Paris ? Wikipédia
Quand a l’ile de France le rythme de progression est stable depuis plusieurs dizaines d’annees.

Donc la seule demographie ne peut pas expliquer la flambee des prix des 15 ans passes.
Quand aux prix de Londres ou Tokyo, pardon mais on s’en fiche royalement … quel impact peuvent ils avoir sur les prix Parisien ?! je n’ai jamais compris pourquoi on comparait des choux et des carottes.

Thinkpad
PS: je suis un baissier immo convaincu smile

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#14 13/01/2013 14h13

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Hausse 5 à 10 % paris, c’est moi

Attention, ça veut juste dire que le marché va se concentrer sur les meilleurs biens et que les appartements rdc entre l’escalier et l’ascenceur avec vu sur les poubelles sera quasiment invendable.

L’immobilier la valeur refuge comme l’or.

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#15 13/01/2013 14h54

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Bistouky,

Je ne suis pas sûr d’avoir compris ?
Vous voyez une augmentation des beaux biens et une diminution des biens "moyens moins" ?

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[+1]    #16 13/01/2013 15h20

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Bistouky a écrit :

L’immobilier la valeur refuge comme l’or.

Je ne comprendrais décidement jamais cet adage. Pour les ultra riches, je peux le comprendre, mais pour le quidam moyen…
L’immobilier c’est hyper-illiquide. En periode de crise, si tu as besoin de vendre pendant, tu t’es acheté une belle prison.

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#17 13/01/2013 16h09

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Je ne sais pas trop quelle est la définition d’une valeur refuge d’ailleurs :
- Une faible corrélation par rapport à XXX (a croissance par exemple) ?
- Une faible volatilité ?
- Une rentabilité élevée/certaine à long terme ?

Si c’est une question de rendement à long terme, une étude de l’IEIF présente les chiffres suivants (de fin 2011 … sachant qu’en 2012 le CAC a pris 15% et pas l’immobilier).
L’immobilier parisien ait presque aussi bien que les actions.



L’immobilier permet de décupler son rendement gare à l’effet de levier … qui fonctionne dans les 2 sens (hausse et baisse).

Pour la volatilité, j’ai trouvé ça :


Alors, oui les actions sont volatiles, et les logements nettement moins !

Concernant l’Or, c’est un autre débat wink Mais les rendement ne sont pas géniaux … quoique pour un actif qui ne génère pas de flux de trésorerie c’est pas mal.

Au final, il faut diversifier c’est évident.

Dernière modification par Fructif (13/01/2013 16h15)

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#18 13/01/2013 16h22

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Sinclair a écrit :

Il y a un facteur qui est moins abordé : la psychologie de la foule. La croyance dans une hausse quasi-perpétuelle s’est bien ancrée dans les années 2000 et a amplifiée la hausse (phénomène de bulle). Ça aurait déjà pu basculer en 2008. Mais cette fois-ci, les signaux de fin de la fête se multiplient : hausse parabolique des prix, effondrement des transactions, articles de presse alarmistes, absence de reprise économique.

Une fois la purge enclenchée, généralement, c’est sévère. C’est donc mon scénario privilégié.

100% d’accord. C’est exactement ça. Ces 10 dernières années, les acquéreurs ont accepté de payer des prix délirants sur Paris uniquement parce qu’ils étaient persuadés que la hausse allait continuer (=bulle, quoiqu’en disent certains).
Cette période étant révolue, une spirale baissière ne peut que s’enclencher.

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#19 13/01/2013 16h33

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kifkif a écrit :

Cette période étant révolue, une spirale baissière ne peut que s’enclencher.

Certes. Mais en même temps, le raisonnement parait un peu trop facile.

Le propre d’un krach, c’est justement de venir au moment où la foule s’y attend le moins; or, qui que vous interrogiez ces jours-ci, attendez-vous partout à la même réponse - l’immobilier est monté à des niveaux délirants, il ne peut que baisser.

Le scénario d’une modeste dépreciation mis à part, pour qu’il y ait krach, ne faut-il pas techniquement qu’il y ait au préalable une bulle de crédit devenue incontrolable?

Or, ceci ne semble pas être le cas en France.

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#20 13/01/2013 19h29

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Fructif a écrit :

Concernant l’Or, c’est un autre débat wink Mais les rendement ne sont pas géniaux … quoique pour un actif qui ne génère pas de flux de trésorerie c’est pas mal.

Ben non, justement. A long terme, les rendements ne sont géniaux, c’est vrai.
Et le fait qu’il ne génère pas de flux de trésorerie aggrave encore la situation  car pas de dividendes/loyer.

Je chipote, car j’ai bien compris ce que vous voulez dire mais je raisonne en sens inverse
"Certes la performance des actions ces dernières années n’est pas terrible, quoique, en tenant compte des dividendes, c’est pas si mal.

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#21 13/01/2013 20h23

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thomz a écrit :

Le scénario d’une modeste dépreciation mis à part, pour qu’il y ait krach, ne faut-il pas techniquement qu’il y ait au préalable une bulle de crédit devenue incontrolable?

Or, ceci ne semble pas être le cas en France.

L’idée d’une "bulle de crédit parfaitement contrôlée" n’est-elle pas envisageable? hmm

Dernière modification par placementapapa31 (13/01/2013 20h24)

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#22 14/01/2013 01h14

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Bonsoir à tous,

J’aimerais alimenter ce débat en évoquant un sujet qui ne me semble pas assez traité (j’ai peut-être mal lu certains messages) : l’aspect démographique, avec notamment l’arrivée en retraite de la génération du baby boom.

Il me semble assez logique de considérer que le papy boom devrait contribuer à rééquilibrer le rapport entre l’offre et la demande à Paris. J’aimerais avoir votre ressenti sur ce point.

S’il m’est difficile d’avoir un avis tranché sur la question de l’évolution des prix de l’immobilier à Paris, puisque les arguments de ceux qui prévoient une poursuite de la hausse sont excellents et que je les partage (espace immobilier saturé, hyper-concentration d’emplois, etc.), je pense que nous devrions assister à une "correction" des prix à la baisse pour tous les arguments évoqués par Sinclair (la psychologie de la foule est notamment très intéressante) et par le papy boom.

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#23 14/01/2013 01h24

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Pp a écrit :

L’idée d’une "bulle de crédit parfaitement contrôlée" n’est-elle pas envisageable?

Tant que l’attribution du credit est en phase avec la solvabilite des emprunteurs, la bulle n’est pas arrivee a son stade d’implosion.

Il faudrait un effondrement majeur de la demande, pour que krach il y ait.

Dernière modification par thomz (14/01/2013 01h39)

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#24 14/01/2013 01h41

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@thomz
Ces deux arguments (des faits?) me semblent en effet fort solides.

La solvabilité des emprunteurs n’est peut-être pas en danger. Mais, quid du pouvoir d’achat discrétionnaire après décaissement de la mensualité de crédit chez les dits emprunteur? Et quid de la demande globale, alors? (et de la demande attendue)

Les effets de la "bulle immo qui n’est pas une bulle" française sont peut-être à aller chercher ailleurs…

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#25 14/01/2013 07h37

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C’est sûr que beaucoup de crises sont du au "trop de crédit".

Mais cela peut arriver en France aussi : quand vous devez revendre votre bien (chômage, mobilité, retraite, accord d’entreprise pour baisser les salaires, division des Bonus par 4, hausse des impôts, divorce etc.), qu’il a perdu 30% et que vous devez payez vos traites … ça fait mal ! Et c’est la boule de neige.
Je connais beaucoup de gens, qui gagnent bien leur vie (souvent avec un variable important), et qui mettent toutes leur forces dans le remboursement de leur crédit, le moindre pet au boulot et ils sont dans le rouge.

En 1990 il y a pas eu de crise de Crédit et pourtant, qu’on l’appelle Krach ou pas, ça a sacrément baissé.

Dernière modification par Fructif (14/01/2013 07h38)

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