Bricks.co : vos avis sur cette plateforme d'immobilier participatif ?

EricB a écrit :

Bonjour,

Et pourtant c’était une banque (mais neo)

Non. Légalement, banque = "établissement de crédit". Ce qui nécessite une reconnaissance officielle en cochant un certain nombre de critères, dont une surface financière énorme. Swoon n’était pas une banque. Pas de "mais", Neo, on n’est pas dans Matrix.

Oui et d’ailleurs en cas de faillite que vous reste-t-il ? Au final à qui appartient l’immeuble dans lequel vous avez des briques (bricks) ?

Très bonne question. Pour cela, il faudrait commencer par savoir avec qui on signe le contrat, qui achète l’immeuble, et si c’est une seule et même personne.

Le monsieur en question possède Bricks, Bricks gestion 1, et une SCI. Qui achète ? Qui gère ? Avec qui signe-t-on le contrat ?

Bricks se présente comme une plateforme de financement participatif, un intermédiaire. Intermédiaire avec qui, c’est ça qu’il faudrait savoir.

Gunday posait déjà les mêmes questions en page 1 du présent fil : Bricks.co → avis sur cette plateforme d’immobilier participatif ?

La FAQ du site dit souvent "nous", ce qui ne facilite pas la compréhension de qui fait quoi.

J’ai eu un espoir en voyant dans la FAQ "Juridiquement, comment ça fonctionne ?" mais la réponse reste très imprécise. "Nous signons"… Qui signe ?

L’astuce de Bricks, c’est que beaucoup de choses ne sont accessibles qu’aux "membres", et que les CGU interdisent aux "membres" de divulguer ou copier quoi que ce soit. D’ailleurs, tous ceux qui ont posté des copies d’écran, vous enfreignez les CGU de Bricks, c’est pas bien du tout ! Donc, pour le petit curieux qui voudrait savoir, niet.

Dernière modification par Bernard2K (01/10/2021 20h35)

Le contrat de royalties (ou de redevance) est fait dès lors que les deux parties sont d’accord pour signer. Il n’y a pas besoin d’immeuble ni de quoi que ce soit.

Pour faire un contrat, il y a juste besoin de deux parties qui soient d’accord sur quelque chose et qui signent en bas.

Et il y a besoin tout de même que l’accord ne soit pas illégal (d’où "légalement formé"). Par exemple, un contrat d’esclavage est illégal. Un contrat de travail est légal.

A partir de là, chacun peut laisser libre cours à sa créativité juridique.

Il faudrait avoir une copie dudit contrat pour comprendre de quoi il en retourne précisément : qui s’engage à faire quoi et à payer quoi, en se basant sur quel mode de calcul, selon les événements qui peuvent survenir lors d’une gestion locative (si tant est qu’il y soit fait référence, si ça se trouve c’est totalement déconnecté), et surtout dans quelles bornes.

M’est avis que les dispositions contractuelles sont blindées et bien éloignées du discours commercial ultra-séduisant, que les "limites de responsabilité" du payeur sont longues comme le bras, et que le joueur de loto l’investisseur reconnait expressément en signant qu’il a tout compris et tout accepté, ce qu’il fait qu’il n’aura donc que peu de recours à disposition.

Je note une autre incohérence dans son interview. Il raconte à un moment sa success story "j’ai.revendu mes boîtes plusieurs millions, reçu une partie en action, réinvestir dans l’immmo, blabla". Bon pourquoi pas, après tout.
Puis il dit "j’ai mis beaucoup de fonds propres la première année dans bricks".. Euh le capital n’est pas de 1000 € (après avoir gagné des millions )? Et même si il avait des centaines de milliers d’euros en fonds propre dans le projet, à quoi servent -ils? Pour payer le site ? Et continue en disant ne pas acheter des bricks par "soucis d’honnêteté envers ses clients". Euh et pourquoi ? Ou serait le problème si il investissait ses millions pour acheter ses immeubles de rapport.

L’idée de base est intéressante (mais est ce vraiment innovateur comparé à acheter en bourse de l’immobilier côté ?) et quand on creuse il y a des détails bizarres et incohérents

Dernière modification par Manureva12 (02/10/2021 18h34)

Bonjour,

C’est une agence immo en SAS au capital de mille euros :

SOCIETE NINJA (891762023)

Demandez leur si ils sont adhérents Fnaim ou autre (?)…

Cordialement,

Eric

Dernière modification par EricB (20/12/2021 15h56)

La frontière entre un article indépendant et une publicité déguisée est relativement mince. Elle se distingue parfois dans l’épaisseur du trait. Le site ADI surfe sur cette tendance de manière habile certes mais cela décrédibilise à mon sens la démarche intellectuelle.

Avis Bricks.co : interview de son fondateur Cédric O’Neill

Avant même de parcourir le sommaire, Nicolas - co-auteur - nous indique avoir été séduit par ce nouveau concept. D’ailleurs on peut bénéficier de l’offre parrainage. Difficile de le louper c’est écrit en majuscule. Ensuite il y a moult captures d’écran dont une avec un lien vers le site.
Quel crédit accorder à un article tel que celui-ci ? Quelle confiance accorder aux auteurs ?

Je ne sais pas trop quoi en penser… ça donne l’impression que les influenceurs se positionnent de plus en plus rapidement pour gagner en visibilité ou en parrainage. Dommage car le site ADI est qualitatif.

"Quand c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit"

Ou ça (dans le même publi-article):

Bricks a écrit :

C’est pourquoi, nous sommes aujourd’hui en mesure de proposer un produit financier aussi intéressant sur de l’immobilier locatif, loin des 5% de rentabilité proposés par les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI)

Rendements derniers projets sur la plateforme :
Saint Giles : 4.88%
Long Pot : 3.78%
Foch : 6.2%
Berteaux : 3.99%
Gassicourt : 4.45%

Certes, Bricks aime à additioner une PV extrapolée dans le futur sur le montant du bien, mais je ne vois pas de raison de ne pas faire pareil alors pour les SCPI. Je vois pour ma part plus de risques (cadre légal, taille critique, expérience) pour rendement égal voire inférieur comparé aux SCPI.

Dernière modification par Liberty84 (21/12/2021 12h00)

Liberty84 a écrit :

Certes, Bricks aime à additioner une PV extrapolée dans le futur sur le montant du bien, mais je ne vois pas de raison de ne pas faire pareil alors pour les SCPI. Je vois pour ma part plus de risques (cadre légal, taille critique, expérience) pour rendement égal voire inférieur comparé aux SCPI.

Je partage les remarques détaillées et argumentées faites sur cette fille de discussion.

J’ajoute à la fille de discussion, une réflexion sur la cible client visée par ces investissements fractionnés.
La cible Bricks.co me semble être une cible client jeune avec une culture d’investissement qui évolue par rapport à leurs aînés.
La génération Z baigne dans la tokéïnésation des actifs, dans les achats d’action fractionnés via les néo-courtiers T212, Revolut etc… que les autres générations baby-boomer, x et z n’ont pas connus au même âge.

Je ne vois pas un jeune,génération x, se préoccuper du fonctionnement d’une SCPI encore moins y investir (sauf certains de façon marginale évidement).

Outre les risques mentionnés à juste titre sur cette file de discussion, celle-ci me semble être en partie le reflet d’un choc des cultures d’investissements.