Magazines recommandés pour les placements à long terme ?

Bonsoir,

Pour ma part, c’est grâce au magazine Le Particulier que j’ai eu envie de m’intéresser aux placements et que j’ai pu découvrir ce site (entre autres).

Je trouve certaines interventions précédentes bien sévères : certes on n’y acquiert pas des connaissances pour de l’analyse technique ou une gestion boursière active, mais on peut tout de même se faire une culture de base très concrète sur les possibilités pour le particulier. Chacun peut y trouver des pistes à creuser. Je n’ai pas trouvé dans ce magazine d’information mauvaise ou partisane.

Bref, évitons le snobisme : le premier pas est très important. Dans mon cas le magazine a été un bon support.

Bonjour,
La liste Barron’s pour 2019

Top 10 Stock Picks for 2019

IH : voici la liste puisque vous ne l’avez pas citée : Alphabet, Apple, Bank of America, BlackRock, Caterpillar, Chevron, Daimler, and Delta Air Lines.

Dernière modification par langoisse (15/12/2018 19h28)

Le contenu des deux hebdomadaires Investir et Le Revenu me laisse perplexe.

Les analyses des sociétés cotées sont relativement compréhensibles mais légères. Investir semble devant mais ce n’est pas impressionnant. Je peux lire Le Revenu gratuitement via mon abonnement Canal + et je n’ai pas été suffisamment convaincu par Investir pour m’abonner.

Notamment quand ils donnent des conseils Acheter/Conserver/Vendre pour des actions spécifiques.

J’ai du mal à saisir leur perspective temporelle. L’impression est qu’ils ne regardent pas à plus de 2 ans,  voire de 3 mois, notamment Le Revenu. La conclusion des articles me semble  donc souvent assez arbitraire.

Quels objectifs présupposent-ils?

Quelle type de gestion de portefeuille?

Supposent ils que le lecteur cherche à faire du market timing? 

Mon erreur est peut-être que je suis une approche très conservatrice, de type buy and hold, et que je ferais mieux de me limiter aux etf indiciels et aux fonds.

Bonjour à toutes et tous,

Je suis abonné a la revue "Le revenu" et j’envisage de prendre le complément d’abonnement a "la lettre Recommandée"
J’ai besoin de compléter mes sources d’informations boursières.
Que pensez-vous de cet outil?
Connaissez-vous des sources boursières d’informations efficaces et sérieuses?

Kairos, le 04/09/2020 a écrit :

Bonjour à toutes et tous,

Je suis abonné a la revue "Le revenu" et j’envisage de prendre le complément d’abonnement a "la lettre Recommandée"
J’ai besoin de compléter mes sources d’informations boursières.
Que pensez-vous de cet outil?
Connaissez-vous des sources boursières d’informations efficaces et sérieuses?

Bonjour,

A mon sens, vous devriez éviter de dépenser pour des informations pseudo-confidentielles comme la lettre du Revenu. S’ils battaient le marché, ça se saurait.
Gardez votre argent pour investir après avoir lu lu et relu (portefeuilles de forumeurs bien connus et très calés, nombreux sites internet et blogs en lecture libre et gratuite, analyses de courtiers…). En 2020, l’information est très abondante ; le plus dur est de faire le tri et de ne pas être paralysé par ce flot d’informations.

Ce n’est pas pire que le 8,9M€ pour les scpi qui dépassent les 5M€ de collecte nette depuis 4 ans…

IH : il s’agit de 8,9 Md€ et non 8,9 M€

Edit: Dans mon domaine on utilise m€ pour million et M€ pour milliard.

Dernière modification par Woyal (04/10/2020 22h30)

Francis156 a écrit :

Ils font régulièrement cette performance d’environ 13%/an depuis les années 80 que je les suis.
D’autres journaux financiers font aussi bien mais pas tous

N’oubliez pas quand même qu’à la sortie de la crise financière, Investir qui publiait chaque semaine des portefeuilles (forcément tous dans le rouge vif), à décidé de repartir à zéro avec de nouveaux portefeuilles.
Table rase des portefeuilles en cours, d’un coup de baguette magique. Cet épisode m’avait marqué.
Si seulement un investisseur particulier pouvait en faire autant.

Petit clin d’oeil sur le passé du magazine "Le Revenu"  (source sans doute non accessible à tous)

Le Revenu Publié le 10/03/2021 à 18:26 - Mis à jour le 10/03/2021 à 18:26 a écrit :

Le petit-fils de Marcel Dassault et Robert Monteux s’étaient associés pour la reprise du Revenu, il y a près de cinquante ans. Sa disparition brutale touche notre journal.

Voici quarante-sept ans, en 1974, deux jeunes entrepreneurs, Olivier Dassault et Robert Monteux, s’associent pour reprendre «Le Revenu Français» qui avait été fondé en 1968 par des parents de Paul Reynaud, ancien Président du Conseil.

Olivier Dassault avait alors la vingtaine. Il est encouragé par son grand-père qui souhaitait que son petit-fils devienne un pro de l’aviation – tout en le laissant s’adonner à ses passions : la photo, les beaux-arts et l’économie.

A ses côtés, Robert Monteux, 39 ans, après des études économiques et financières, collaborait à diverses publications. Correspondant à Paris de Var Matin et du Provençal, ainsi que de nombreuses publications internationales, il était accrédité à l’Assemblée Nationale et au ministère des Armées.

Ces deux alliés s’appréciaient et avaient envie d’évoluer. Or justement, on annonçait en 1974 la cession du Revenu Français, mensuel spécialisé dans la gestion patrimoniale. Ne disposant pas de moyens suffisants, Robert Monteux propose à Olivier Dassault, proche d’autres jeunes héritiers, de s’associer. Sollicité par son propre petit-fils, Marcel Dassault réagit positivement au dossier présenté par Robert Monteux, qui apporte son professionnalisme et relations financières, et Oliver Dassault son enthousiasme et ses contacts.

Dans un contexte d’urgence, Robert Monteux propose la constitution d’une société fondatrice au capital de deux mille francs – minimum requis à l’époque pour débuter dans la presse.  Marcel Dassault accepte cette alternative provisoire, imaginant sans doute que des besoins financiers obligeraient à réviser la répartition de capital.

Cependant dès la première année, le résultat se révéla positif. Il en fût de même pendant trois ans. Jusqu’au jour où un besoin de fonds propres passager se manifesta.

Marcel Dassault s’inquiéta alors plus concrètement des activités de son petit-fils. Il exigea qu’il se concentre sur ses études universitaires et donne la priorité à l’Ecole de l’Air. Mais par élégance, il conseilla à Olivier Dassault de céder gracieusement à Robert Monteux les 50% de sa participation au capital du Revenu. Il avait apprécié la gestion et la stratégie de Robert Monteux. La séparation s’effectua dans la confiance et Olivier Dassault, concentré sur ses examens, réussit brillamment ses études. Depuis, Le Revenu comme la presse et l’économie ont connu des phases difficiles. Mais un succès que nul ne conteste aujourd’hui, notre journal étant leader de son marché avec des résultats positifs. Et son site internet, avec plus de cinq millions de pages vues, figure parmi les dix premiers de son secteur.

Propriétaire de Jours de France, Marcel Dassault mesurait sans doute bien les premières difficultés de la presse, surtout économique. En se promenant avec lui dans les couloirs de Dassault Aviation, on suivait ses enquêtes discrètes sur tous les sujets.

En près de 50 ans, la presse économique, financière et patrimoniale a connu de grandes difficultés malgré des investissements importants. Ainsi, cinq quotidiens financiers ont disparu. Et sur une douzaine d’hebdomadaires, il n’en reste aujourd’hui plus que deux. Le Revenu (avec son mensuel) est détenu à 80% par Robert Monteux, avec 20% de parts pour ses lecteurs. Ceux-ci se réabonnent en papier ou numérique à un taux de plus de 75%. L’autre hebdomadaire financier est Investir (lui sans magazine), qui a pour propriétaire Bernard Arnault.

On mesure donc, comme dans tous autres domaines, la bonne appréciation de Marcel Dassault dans le développement de ses activités. Il a su montrer par des investissements ciblés un exemple de réussite à la nouvelle génération.

La famille Dassault s’est distinguée dans les dernières guerres où la France a été engagée. Divers membres de cette famille ont obtenu la reconnaissance de la nation. On se rappellera ainsi que le général d’armée Dassault, frère de Marcel, a été un résistant actif avant de choisir le pseudonyme « Dassault » adopté par toute sa famille. Le général de Gaulle a d’ailleurs élevé en 1945 le général Dassault au titre de grand chancelier de la Légion d’Honneur.

Olivier Dassault, comme tous les siens, a su contribuer à renforcer l’honneur de cette famille. Il s’est illustré dans de nombreux domaines. On ne l’oubliera pas au Revenu.