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#1 02/09/2020 13h20

Membre (2020)
Réputation :   36  

Merci IH d’avoir crée le sujet à partir de mon post issu de Vallourec

BPI France a-t-elle réussi au moins une fois à faire des plus values ? A être positif en tant qu’investisseur sur un an ? Parce qu’à chaque fois qu’on entend parler d’eux, c’est sur des dossier qui terminent mal :

- Viadeo : 18,5 M€ (Viadeo, la BPI et le capitalisme de connivence | Atlantico.fr)

- Lucibel : 8,5 M€ (Bpifrance accompagne la croissance de l?entreprise Lucibel | Bpifrance servir l’avenir). Je vous laisse apprécier l’evolution du cours entre 2013 et maintenant. Je croyais que sur ce type d’investissement raté, en tant que investisseur on effacait discretement notre annonce en fanfare de 2013 du Web, mais non pas la BPI car" Bpifrance investit dans l’innovation française à la conquête de l’international". On applaudit donc la french tech avec l’argent public 7 ans après…

- Altia : 18 M€ (Altia, le fiasco qui embarrasse la Bpi - Economie)

- Kosc Telecom : 9 M€, j’imagine que tout le monde connait cet opérateur plein d’avenir mais qui a malheureusement déposé le bilan 3 ans après son lancement (Kosc, un fiasco d?État dans les télécoms pour les entreprises)

- Ecosis : 10,9 M€. Si je vous dit d’investir auprès d’un personnage sulfureux italo autrichien venu reprendre une papeterie en perdition en Isère, vous me direz non. La BPI a dit oui (Gruschka, le risque mal récompensé - Bilan)

- Vallourec : Au moins 2 fois, la BPI a mis au pot, je cherche les montants.

- SoLocal : Pour l’instant pas encore au capital, mais bon l’Etat ne va pas laisser cette si belle opportunité passer pour la BPI, comme évidemment aucune banque souhaite reprêter de l’argent (SoLocal: Bpifrance et ses créanciers apportent 32 millions d’euros au groupe en difficulté - FrenchWeb.fr)

Liste à poursuivre…

Dernière modification par Manureva12 (02/09/2020 19h34)

Mots-clés : aide, banque, bpi france

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#2 02/09/2020 13h24

Membre (2020)
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J’espère bien que oui , car Bpi France est l’actionnaire majoritaire de la PME dans laquelle je travaille 😉

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#3 02/09/2020 13h41

Membre (2019)
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INTJ

Manureva12 a écrit :

Sujet probablement déjà abordé mais BPI France a-t-elle réussi au moins une fois à faire des plus values ? A être positif en tant qu’investisseur sur un an ? Parce qu’à chaque fois qu’on entend parler d’eux, c’est sur des dossier qui terminent mal : SoLocal, Viadeo, Lucibel…

Vous avez une cinquantaine de sorties sur la page Crunchbase de la BPI. Oui, elle a parfois gagné de l’argent sur ses dossiers, comme Teads.tv


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#4 02/09/2020 14h25

Membre (2019)
Réputation :   3  

Oui, elle a parfois gagné de l’argent sur ses dossiers, comme Teads.tv

je viens de voir votre lien des entreprises où BPI est engagée. Mais comment trouvez-vous les plus-values ou moins-values générées en sortie ?

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#5 02/09/2020 15h10

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#6 02/09/2020 16h53

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Quand on voit qui gère ces structures publiques ( et le mélange des genres, voire les conflits d’intérêts qui vont avec ), on comprend comment la BPI a perdu 20 millions d’euros avec Viadeo ou que la CDC a gentiment effacé une ardoise de 45 millions à Luc Besson …

Viadeo, la BPI et le capitalisme de connivence | Atlantico.fr

La Caisse des Dépôts renonce à réclamer 45 millions d?euros à Luc Besson

Nommée à la BPI, Ségolène Royal cherchait sa place

Dernière modification par Oblible (02/09/2020 16h54)


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#7 02/09/2020 22h21

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De mémoire, il me semble que BPI France (le FSI ou la CDC) avait réalisé une très belle opération en prenant une petite participation dans Valeo au moment de la crise des subprimes en 2008 - 2009, puis en la revendant quelques années après, en haut de cycle.

Quelques articles de journaux à ce sujet :

Achat : Prise de participation (Challenges)

Ventes : Cession progressive de la participation (Capital)

Récemment (début 2019), BPI France a repris une petite participation dans Valeo et possède, conjointement avec la CDC, environ 5% au capital de l’entreprise (source : Les Échos).

Dernière modification par delta (02/09/2020 22h25)

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#8 02/09/2020 22h52

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De manière tangentielle, on notera aussi que la BPI sert de véhicule aux Corona-PGE, par exemple dans le cas d’Europcar.

Ce qui pourrait s’avérer plus ou moins hasardeux, à voir dans les mois délicats qui suivront.

Dernière modification par Ystava (02/09/2020 22h53)

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[+4]    #9 03/09/2020 07h24

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Avec un milliard de bénéfices par an, on ne peut guère penser que BPI France est mal gérée.

Son objectif est de soutenir les entreprises françaises. Parfois ça marche, et parfois ça marche pas.

C’est une variété de capital-risqueur et, à mon sens, on ne reproche pas ses plantages à un capital-risqueur, car cela fait partie de son métier. On les lui reproche seulement si, les plantages étant supérieurs aux réussites, il perd de l’argent.

Un capital-risqueur qui n’a pas de plantages, ça veut dire qu’il ne fait pas son métier, ça veut dire qu’il ne soutient que les dossiers sans risques, ça veut dire qu’il intervient comme une banque normale, qui ne veut prendre presque aucun risque, qui met toujours ceinture et bretelles. Ca veut dire que ce n’est plus un capital-risqueur, et ça veut dire que les entreprises qui auraient besoin de financement n’en trouvent pas, car on leur répond de partout, même chez les capitaux-risqueurs qui n’en sont plus : "trop risqué".

Après, que certains dossiers aient été mal appréciés, et que les motivations ne soient pas toujours purement objectives : peut-être…

Dernière modification par Bernard2K (03/09/2020 07h28)


Ce qu'il y a de bien avec les vacances, c'est que ça donne du temps pour travailler.

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#10 03/09/2020 09h10

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Mon expérience personnelle avec la BPI ne concerne que des financements non dilutifs.

Contrairement à ce que certains pourraient penser, la majorité des dossiers ne sont pas gérés par des anciens politiciens. Les financements les plus significatifs doivent être validés par le sommet de la hiérarchie, c’est une évidence.
Mais par définition d’une Charte d’Autorité, chaque niveau de la pyramide hiérarchique a son autonomie dans un budget défini.

Ainsi, la majorité des dossiers pré-validés par le point de contact BPI qui gère la demande passent en conseil BPI régional avant d’être validés/rejetés pour de bon. Les politiciens à la tête de la BPI ne voient pas ces demandes passer.

Il faut aussi se rendre compte que le dossier a remettre a la BPI n’est pas une simple formalité. Il y a un vrai parcours de sélection des candidats, et c’est bien normal.

Arrêtons de croire qu’il suffit soit de toquer à la porte de la BPI, soit de connaître son dirigeant pour obtenir ses financements.
Les gens qui y travaillent avec qui j’ai été en contact étaient professionnels, et comprenaient une industrie et un business plan, jusque là inconnu par eux, assez rapidement.

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#11 03/09/2020 10h20

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Par ailleurs il y a plusieurs fonds au sein de la BPI avec des objectifs différents (en taille d’entreprises cibles, et de gestions) et gérer par des gens aux compétences et libertés différentes…
Malheureusement la BPI ne fait pas une distinction publique entre ses décisions et les décisions un peu forcées par l’Etat. (d’ou les investissement foireux type Viadeo).
Et en terme de board management je n’ai pas l’impression qu’ils prennent de bonne décisions / se fassent entendre (avant de couler… d’etre revendu pour sauver les meubles, le dirigeant de Viadeo émargeait à 1/2 million par an, pas vraiment une saine gestion)

La vrai question c’est plutôt quel sont les résultats par fond, et au global, au delà d’un résultat d’une année. Je ne sais pas si ils publient ça.


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