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#576 23/05/2020 11h17

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Oui mais la valorisation actuelle en bourse est d’environ 20% de la NAV, ce qui vu autrement est le marché qui "prévoit" une destruction de 80% du bilan net. Le groupe ferait défaut sur sa dette bien avant d’en arriver là.

Pour moi c’est la même opportunité que les bancaires en 2008. Je doute qu’on retrouve les loyers pré-crise avant quelques années, mais ils ne vont pas être divisés par 4 non plus, surtout que derrière le coût de la dette des foncière va baisser.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#577 23/05/2020 11h31

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Je partage vos opinions, à court terme baisse conséquente du dividende, la NAV devrait également être réajustée.

J’espère que l’exercice (recalculer la NAV) sera faisable pour les semestriels (certaines grosses sociétés non cotées aujourd’hui ont beaucoup de mal à calculer une valeur de part dans les conditions actuelles).

Difficile aujourd’hui d’envisager un retour à "avant", je ne pense pas retrouver les loyers de 2019 avant 2022… mais je suis à l’aise avec cette situation.

Pour y voir plus clair:
- loyers S1 2020: on aura les infos fin juillet
- perspectives S2: sera t’on à >75% des loyers n-1 ?
- perspectives 2021: x% de 2019?

Pour le moment c’est un peu le brouillard, normal que les actions prennent le bouillon.

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Dernière modification par maxlille (23/05/2020 11h32)


Mon blog L'argent travaille pour moi et pas l'inverse

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[-3]    #578 24/05/2020 17h58

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Personnellement, je suis atterré de voir l’action Unibail à 41€. Mais comment ne pas y voir l’opportunité (de loin une des meilleures pépites pour dans 18 mois 24 mois idéalement) des small haut de gamme bien reel bien physique (brique et mortier comme on dit), des locataires  tels que Séphora, Yves Rocher, Carrefour, boutique de luxe vendant des short Paul Smith à 130€ sans souci ou des chemises à 180€, des boutique haut de gamme à marge conséquente…. Même Dyson y a ouvert sa vitrine. Et, cerise sur le gâteau, Amazon lui même ouvre des magasin dans les centre Unibail R Westfield à Paris USA.. Oui vous avez bien lu, Amazon, et encore sur le trés long terme, Amazon veut ouvrir jusqu’à 3 000 points de vente ! Oui : 3000 vous avez bien lu, dit amazon go, sans caisse.

De plus unibail c’est aussi des dividende qui tombent automatiquement, puisque c’est une obligation légale (95% des loyers et 60 des plus-value de cession). Pour ce qui est de la dette, cela en réalité importe peu puisqu’elle est normale et logique dans ce secteur ! Elle ne paye que le taux d’intéret et fait rouler sa dette, qui plus est plus les taux sont bas mieux c’est. Ce qui est le cas et ca continuera, des  locataires ayant de gros moyens, des centre haut de gamme.

N’oubliez pas en plus qu’en cas d’inflation les fonciéres cotées sont gagnantes (On apprend ca en finance "inflation = haro sur les foncieres"). Pour les expert qui parle de crise de la vente du détail  physique au profit du e-commerce, ils devraient sortir un peu pour voir la réalité : ce sont les boutique de rue (centre ville) qui souffrent et ferment, et les magasin bas de gamme en Z.I. (Halle aux vétements, Tati, Babou) qui souffrent. Pas le secteur haut de gamme présent chez Unibail, qui a sa clientéle, rentable, dans des super centre commercial haut de gamme, en plein coeur des villes cotées, aux fort pouvoir d’achat.   

Alors, tout cela est trés positif. Mais pourquoi cette action est à 41€ ?
Sachez que, pendant un krach, il n’y a plus de logique financiére de l’action/l’entreprise ! Les petits porteurs paniquent, en vendent les portefeuilles, chaque jour, chacun son tour, à force de voir la chute des cours, ayant peur d’arriver à 0, alors que c’est n’importe quoi. Les sociétés de trading vendent par obligation, en raison de leur support sécurité à -10, -20, -30, ou -40% (Ces sociétés vendent automatiquement pour protéger leurs comptes clients). Quand le cours atteint tel niveau, leur logiciel vend, à chaque palier en fonction de chaque société de gestion d’actifs. Tout cela explique la chute normale et automatique en cas de krach. Aucun rapport avec la valeur réelle et la santé ou les fondamentaux des entreprises ! C’est ce qu’on appelle un Krach boursier ! 
Inutile de tenter de vastes explications sur les pseudo corrections, qui se font en fonction de nouveaux fondamentaux : y en a pas; le cours chute car c’est un krach ! C’est la vente qui fait baisser le cours !  Tout le monde vend, donc le cours chute, les sociétés de gestion d’actif accentuent cela en raison de leur palier de sécurité, et les particuliers vendent car peur de perdre leurs économies (croyez moi quand ils regardent leur compte titre au jour le jour et voient leur pertes latente baisser jour aprés jour à un moment ils paniquent et fuient la bourse) !

Donc  à vous de profiter et de tout ramasser (en rentrant en 3 ou 5 fois) et rendez-vous dans 18 mois.
Et pour les actionnaires qui l’étaient déjà : conserver et racheter pour baisser votre PRU.

Perso je suis rentré en 2008, et je rentre en 2020 pour ramasser, ou moyenner à la baisse. Et je privilégie les actions les plus fortement tombées ayant la meilleure culbute possible à 12 et 24 mois .

Message édité par l’équipe de modération (24/05/2020 20h52) :
- ajout de paragraphes, ponctuation, majuscules, et corrections de qqs fautes d’orthographe

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#579 25/05/2020 12h49

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Bonjour

Le site zonebourse propose un gros plan sur les foncères

Gros plan sur les foncières (1)

Le rapport UBS évoqué par Xavier DELMAS est disponible à ce lien

UBS-REAL ESTATE

Bonne lecture


Prenez soin de vous, soyez prudent(e)s et sortez masqué(e)s

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Favoris 1   [+1]    #580 25/05/2020 13h31

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Rick, le 18/05/2020 a écrit :

Analyse intéressante de Xavier Delmas (zone-bourse) sur les foncières.

Pour l’instant la première et deuxième partie disponibles.

Je l’ai déjà posté le 18/05/2020

Et voici la troisième partie qui est sorti aujourd’hui.


Vidéo YouTube

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#581 26/05/2020 13h05

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Bonjour,

J’ai regardé la troisième vidéo de M.DELMAS et je dois admettre que je suis très surpris sur les valeurs de LTV

Les valeurs annoncées dans la vidéo sont :

46.8% pour Covivio alors que j’ai 38.3% sur ce document (page 15)

37% pour Gecina alors que j’ai 36% ici (page 25)

54.2% pour URW alors que j’ai 38.6% sur leur site

44.2% pour Klepierre alors qu’on trouve 37.3% sur leur document d’enregistrement (page 26)

Comme je pense qu’il connait un minimum son sujet il a probablement du se servir de projections mais quand bien même je trouve les écarts particulièrement élevés avec la situation actuelle à fin 2019. J’ai regardé le document posté plus haut et il n’en est pas fait mention.

Bref je pense qu’une explication supplémentaire de sa part ne serait pas superflu.

Cordialement.

EDIT : Je viens de trouver une petite réponse de sa part perdu au milieu des commentaires youtube :

"Les analystes retraitent les chiffres des sociétés. Pour Unibail en 2019, UBS utilise 45% et Barclays 48%. Ils retraitent le goodwill et les dettes hybrides par exemple. Les LTV que j’utilise sont les estimations 2020 de Barclays, donc 54%. Cela vient de leur étude publiée le 15 Avril 2020."

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Dernière modification par Daily (26/05/2020 13h26)

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#582 09/06/2020 07h54

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Un article plutôt intéressant sur les discussions entre grandes foncières, petits bailleurs, grandes enseignes et TPE sur le report et/ou l’annulation des loyers

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#583 21/07/2020 11h49

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BOURSORAMA•21/07/2020 à 10:30 Sarah  Belhadi Chef de rubrique Bourse a écrit :

Bourse : quel avenir pour les foncières commerciales ?


Très affectées par la crise sanitaire du fait de la fermeture des centres commerciaux, les foncières commerciales ont fortement rebondi à la levée du confinement dans l’espoir d’une reprise vigoureuse de la consommation. Depuis, elles sont reparties à la baisse exposées à de nombreux risques et pénalisées par l’incertitude des investisseurs sur leur valeur réelle. En outre, les sociétés d’investissement immobilier cotées ont été contraintes de réduire ou de supprimer leur coupon et ont perdu leur attrait spéculatif. Que faire des titres Unibail-Rodamco-Westfield, Klépierre et Mercialys ?

Le 2 juin, en annonçant que 65 de ses 90 centres commerciaux avaient rouvert suite à la levée progressive des mesures de confinement imposées par la crise sanitaire, Unibail-Rodamco-Westfield a fortement rebondi en Bourse : +10,21% à 58,48 euros, soit la plus forte hausse du CAC 40 sur cette séance.

«Le retour de la fréquentation à environ 80% des niveaux pré-crise en Autriche, en Allemagne et en République tchèque, et le bon redémarrage ce weekend des grands centres français sont des signes très positifs, d’autant que des restrictions significatives sont encore en place pour les restaurants et les cinémas, moteurs majeurs de fréquentation (…) », indiquait le président du directoire, Christophe Cuvillier, cité dans un communiqué du groupe.

Quelques jours plus tôt, Klépierre, le numéro un européen des centres commerciaux, révélait de son côté avoir rouvert 86% de ses centres en Europe, ce qui représente 80% de la valeur de son portefeuille. Mercialys avait également fait savoir courant mai que l’intégralité de ses centres commerciaux avait rouvert dès la date du déconfinement en France.

Portés par ces nouvelles, les titres ont alors retrouvé des couleurs en Bourse. D’autant plus qu’Unibail-Rodamco-Westfield, dernier à communiquer sur le sujet, avait pour sa part livré des prévisions optimistes. «Dans les centres de région parisienne, qui ont seulement rouvert le 29 ou le 30 mai, la fréquentation du samedi [30 mai] a été encourageante, à 65% des niveaux de 2019 ».

Un simple effet de rattrapage
Suffisant pour regagner la confiance des investisseurs ? Pas vraiment. Ces taux de fréquentation ponctuels ne peuvent être considérés comme le signe d’un redémarrage durable de l’activité, estiment les analystes. Elles correspondent à un rattrapage de la consommation rendue impossible pendant le confinement. S’il faut désormais attendre les résultats du premier semestre des foncières pour chiffrer les effets de la crise (Mercialys : 27 juillet, Klépierre et Unibail-Rodamco-Westfield le 29 juillet), les difficultés sont déjà bien présentes pour certains groupes en Europe. Intu Properties, le plus gros propriétaire de centres commerciaux outre-Manche a demandé fin juin son placement sous administration judiciaire.

La crise du Covid-19 a accéléré la chute d’un groupe dans une situation financière critique (avec un niveau d’endettement de 5,17 milliards d’euros avant la crise sanitaire). Il faut dire que la fermeture des magasins non essentiels a contraint des centaines de commerçants à suspendre le paiement de leurs loyers (dont les foncières tirent leurs revenus de la gestion de leur patrimoine immobilier).

Selon la publication spécialisée Property Week, les loyers commerciaux perçus sur le trimestre avril-juin n’ont représenté que 18,2% de leur niveau habituel. Le placement sous le régime des faillites d’Intu Properties a eu un impact direct sur le cours de l’action Unibail-Rodamco-Westfield qui a dégringolé de 5,14% le 26 juin. Il faut dire que la faillite du géant britannique est une mauvaise nouvelle pour le compartiment des foncières commerciales.

Unibail-Rodamco-Westfield s’est fortement endetté pour acquérir Westfield fin 2017 et sa densité commerciale l’expose à un risque élevé en cette période d’incertitude : URW est foncière de centres commerciaux (86%), de centres de congrès (5%) et de bureaux (6%), et s’est implanté en Europe pour 76% de son patrimoine (dont 34% en France) et aux Etats-Unis pour les 24% restants.

Les loyers impayés fragilisent les foncières
«La crise a provoqué une accélération de faillites d’enseignes. Certaines font le choix de fermer leurs magasins et tout cela engendre une renégociation des loyers ou des difficultés pour les collecter », rappelle Laurent Saint Aubin, gérant actions immobilier Europe chez Sofidy. «Au Royaume-Uni, seulement 36% des loyers commerciaux ont été perçus au deuxième trimestre.»

Les projections en termes de reprise restent difficiles à faire. Face à l’augmentation du nombre de cas de Covid-19, Apple a par exemple de nouveau fermé près d’un tiers de ses magasins aux Etats-Unis.

En outre, les foncières commerciales sont confrontées à la concurrence du commerce en ligne qui fragilise leur modèle. La crise a été un accélérateur de tendance, comme le souligne Laurent Saint Aubin : «Le commerce électronique a explosé avec, par exemple, au Royaume-Uni, une part de marché des ventes en ligne à 32,8% fin mai contre 19% fin février. Il avait fallu cinq ans pour passer de 12 à 19%.» Les derniers chiffres laissent sous-entendre qu’il ne s’agirait pas d’une tendance passagère. «Au mois de mai, malgré les réouvertures, les ventes du commerce en ligne ont progressé de 20%», rappelle le gérant.

Enfin, l’existence même des centres commerciaux péri-urbains privilégiés pendant des décennies, pourrait être remise en cause. En début de semaine, le président de la République s’est dit favorable à un gel des nouveaux projets commerciaux en périphérie des villes. Un nouveau défi pour les foncières qui devront peut-être, à l’instar de certains pays scandinaves, miser sur un projet social pour mieux vendre leurs espaces, au risque de ne plus être en capacité de dégager des profits.

Divergence chez les brokers
Les analystes ont préféré adopter une vision prudente sur les perspectives des foncières commerciales. Début juin, Goldman Sachs est passé de neutre à vendre sur le titre URW en réduisant son objectif de cours de 69 à 44 euros. Le bureau d’études a abaissé ses prévisions de bénéfice par action de 1% à 11% sur la période 2020-2024.

Le broker a également dégradé son opinion de «Neutre» à «Vendre» sur le titre Klépierre, tout en réduisant son objectif de cours de 24,40 à 15,20 euros. Les analystes estiment que les loyers seront sous pression en raison de la crise du Covid-19, ce qui pourrait conduire à des cas d’insolvabilité.

Enfin, le broker a renouvelé sa recommandation Vendre et son objectif de cours de 5,70 euros sur Mercialys. Les variations de ses prévisions de bénéfice par action s’étalent entre 0% et -2% sur la période 2020-2024. Invest Securities a pour sa part dégradé le 19 juin sa recommandation d’Acheter à Neutre sur le titre Mercialys, tout en réduisant son objectif de cours de 16 à 7,20 euros. Le bureau d’études pense que la foncière devrait souffrir de renégociations de loyers et de hausses de taux de capitalisation conduisant à une dévalorisation de ses actifs.

Oddo BHF a préféré se concentrer sur des données montrant une reprise encourageante et a ainsi confirmé le 26 juin sa recommandation "achat" sur le titre Unibail-Rodamco-Westfield. «En Europe, plus de 90% des commerçants d’URW ont maintenant pu réouvrir et les derniers chiffres de fréquentation indiquent des niveaux proches d’une situation normale après 2 à 3 semaines de réouverture (i.e. 80 à 90% des fréquentations constatées l’année dernière à la même période) pour des taux de conversion et paniers moyens plus élevés», retient notamment le broker. Il confirme son objectif de cours de 75 euros, pour un potentiel de +44%. Unibail-Rodamco-Westfield qui, avec un plongeon de 64% depuis le début de l’année, est aussi la plus grosse chute du Cac 40.

Klépierre, moins exposé aux segments en difficulté
Pour l’heure, les valeurs les moins exposées aux marchés à risques sont à privilégier. «Klépierre dispose d’une structure financière solide, n’est pas présente sur les marchés les plus à risques, et contrairement à URW, n’est pas exposé à certains segments en difficulté (activités de congrès expositions, marché du bureau à la défense», estime Laurent Saint Aubin.

D’autant que Klépierre a réduit la part des enseignes de prêt-à-porter parmi ses locataires, fortement mises en difficulté avec la crise. La résilience du groupe se confirme sur le marché du crédit. Début mai, il a ainsi placé un emprunt obligataire de 600 millions d’euros à échéance du 12 mai 2029, avec un coupon annuel de 2,0 % quand Mercialys a placé une émission obligataire à 7 ans d’un montant de 300 millions d’euros avec un coupon de 4,6%. Ce qui traduit sur le marché obligations une hausse considérable du spread de risque exigé par les investisseurs sur le compartiment du commerce…


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[+1]    #584 23/07/2020 13h10

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Le Revenu fait une analyse des 2 grands foncières pas orientées commerce.

Icade/Covivio : une action à acheter, l’autre à vendre

Le Revenu - Publié le 23/07/2020 à 11:35 a écrit :

Les deux foncières diversifiées à dominante de bureaux sont lourdement touchées par les conséquences économiques et financières du Covid-19. La promotion immobilière pèse chez Icade, les murs d’hôtels chez Covivio. L’une d’elle garde toutefois notre préférence.

Sale temps pour les foncières de bureaux cotées à Paris. Premières à dévoiler leurs comptes sur la période aiguë de la crise du Covid-19, Icade et Covivio en subissent de plein fouet les conséquences économiques et financières.

Si leurs portefeuilles diversifiés permettent de limiter la casse, les perspectives incitent à la prudence.

Sur le semestre, Icade affiche un résultat net récurrent de 170 millions d’euros pour ses activités de foncière tertiaire et de santé, en hausse de 3,1%, ce qui est plutôt une bonne surprise.

Chacun sa croix
Le cash-flow net courant, un indicateur plus pertinent qui prend en compte les activités de promotion immobilière, très importantes chez Icade, cède 7,8%, à 161,3 millions d’euros.
La foncière estime que la crise du Covid-19 lui coûtera 45 à 55 millions cette année, avec bon espoir d’en récupérer une large partie en 2021.

Covivio fait également la grimace avec un résultat net récurrent qui chute de 17,5%, à 192 millions au 30 juin.
Les activités résidentielles ou de bureaux, réparties en France, Italie et Allemagne, ne sont pas en cause.
En revanche, la stratégie de développement dans les murs d’hôtels pèse lourd ce semestre : leurs loyers s’effondrent de 50,5%, à 28 millions seulement. Un coup dur appelé à durer.

Chaque foncière porte sa croix – la promotion pour Icade, les hôtels pour Icade – avec la lucidité de reconnaître que le retour à la normale sera lent. Covivio se risque à fournir une prévision annuelle et table désormais sur un résultat net récurrent de 380 millions d’euros pour 2020, soit une réduction de 21% de l’objectif annuel.

Avantage à Covivio
Icade se garde de toute prévision pour renvoyer au 22 octobre, date de la publication de son troisième trimestre. Mais le groupe reconnaît à demi-mot que les perspectives du plan 2022 sont caduques.

En dépit de valorisations proches – 0,65 fois l’actif net réévalué de liquidation au 30 juin pour Covivio, contre 0,63 fois pour Icade –, notre préférence à moyen terme va à Covivio.

La foncière dirigée par Christophe Kullmann dispose d’un portefeuille de projets plus diversifié que sa concurrente.

Achetez l’action Covivio [COV]. Objectif de cours : 78 €.
Prochain rendez-vous : activité du 3e trimestre, le 15 octobre.

Vendez l’action Icade. [ICAD] Objectif de cours : 57 €.
Prochain rendez-vous : résultats du 3e trimestre, le 22 octobre.

Pas convaincu par la conclusion en faveur de Covivio, basée sur un unique argument "un portefeuille de projets plus diversifié", alors qu’Icade a une diversification intéressante sur la santé.
On peut être actionnaire des 2 sociétés.

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Favoris 1    #585 05/08/2020 15h05

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Bonjour
Pour ma part je détient une demi ligne des deux foncières mentionnés ci-dessus. Par demi ligne, j’entends que je me donne le droit de doubler mon investissement. Mais pour cela j’attends d’y voir plus clair vis à vis du covid. On entend tellement de choses comme "c’est la fin des bureaux…vive le télétravail…" Et même si les propos rapportés par la presse disent tout et n’importe quoi…il n’empêche que les foncière ont bcp baisse ces derniers temps. Edit- même si il serait tentant de se dire que la baisse est finie, jouer contre la tendance donne en général de mauvais résultats. Dans ce cas là je préfère amorcer 1/3 de ma ligne et renforcer à chaque -10%, mais c’est ma méthode perso…)

Pour ma part je suis plus confiant sur les petite capitalisation type argan/Frey/Scbsm dont les cours font moins le yoyo.

J’attends patiemment d’y voir plus clair pour me renforcer.

Pour covivio également, j’ai tjrs eu du mal à bien comprendre la différence avec covivio hôtels…cette dernière n’est constituée que d’hôtel (donc à fuir en ce moment), mais covivio "tout court" a lui aussi des hôtels en portefeuille il me semble…

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Dernière modification par pcmac (05/08/2020 15h09)

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#586 20/08/2020 17h55

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Les 3 plus fortes hausses du SBF120 aujourd’hui sont des foncières :


Pour le CAC40, Unibail-R.-W. est en 2ème position, grillé par ACCOR :


Le début d’un rebond après des plus bas exagérés ?


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#587 20/08/2020 19h17

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ArnvaldIngofson a écrit :

Le début d’un rebond après des plus bas exagérés ?

Régulièrement les actions COVID (foncières hors logistiques, hôtelières, avions, tourisme…) repassent en tête des performances journalières.

Parfois elles bénéficient de l’actualité (vaccin COVID, traitement COVID) ou parfois elles avaient franchement baissé les jours précédents.

Mais pour le moment la dynamique n’est pas là, il y a encore trop d’incertitudes. Actuellement on n’a pas vraiment de reprise en V, et en plus cet hiver on risque d’avoir grippe + COVID.

Cependant, si les cours pouvaient remonter, cela arrangerait tout le monde, car des augmentations de capital ne sont pas à exclure, comme nous avons vu avec la rumeur pour Unibail.

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[+6]    #588 25/08/2020 13h59

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Je partage ici un article d’il y a 15 jours concernant l’état des lieux des principales foncières françaises en tenant compte des résultats du premier semestre 2020.

Les différentes classes d’actifs sont passées en revue, les conclusions sont sans grandes surprises et déjà bien connues mais l’article est bien organisé et résume bien la situation.

Les SIIC, moniteurs de l’activité des marchés immobiliers

Source : magazine-décideurs

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[+1]    #589 02/10/2020 08h15

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Bonjour,

Petit partage d’un article sur les foncières que j’ai lu ce matin.

L’auteur nous fait un petit point sur la situation des foncières Françaises et se demande si il n’y aurait pas une opportunité d’achat.

Et si c’était le moment d’investir dans l’immobilier côté en bourse avec les SIIC ?

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[+1]    #590 02/10/2020 11h28

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ISTP

Cet article ne me semble pas très sérieux. Le point sur la situation est très rapide si ce n’est inexistant :
- quels sont les taux d’occupation
- quels sont les taux de recouvrement
- de quoi est composé le patrimoine

La seule "analyse" de l’article est "c’est pas cher c’est peut être le moment d’acheter". C’est ce que me dit mon poissonnier quand je vais faire le marché à 13 heures et qu’l lui reste 10 kilos de soles sur les bras.

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#591 02/10/2020 23h52

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Intéressant cet article. L’auteur arrive tout de même à citer une bonne partie de la place française, d’expliquer en gros le concept d’immobilier côté, de dire les dividendes c’est super. Le tout en omettant un petit détail : le concept de dette…

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#592 03/10/2020 12h49

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Concept qui est pourtant fondamentale pour analyser les SIIC !


“The pessimist complains about the wind; the optimist expects it to change; the realist adjusts the sails.” W.A Ward

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#593 05/10/2020 13h08

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Bon en attendant les centres commerciaux vont devoir limiter le flux sur Paris et la petite couronne,  1 personne pour 4m2.

Les difficultés ne sont pas finies !

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#594 11/12/2020 15h11

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INVESTIR.FR | LE 11/12/20 À 08:36 | MIS À JOUR LE 11/12/20 À 11:41 a écrit :

Unibail-Rodamco-Westfield et Mercyalis : Goldman Sachs est désormais acheteur des gérants de centres commerciaux, pour viser 75 euros sur le premier et 8,8 euros.

Les recommandations des analystes : Alstom, Unibail-Rodamco-Wesfield, Mercialys, Bénéteau
Goldman Sachs est aussi un des plus gros actionnaires d’URW, mais ça n’a rien à voir …

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.


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#595 21/01/2021 00h23

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Publication des résultats 2020 d’ARGAN.

Tous les voyants sont au vert.



Source : Résultats 2020

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.


"Il faut de la mesure en toutes choses" Horace.

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[+1]    #596 21/01/2021 09h40

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La dette n’est pas mal non plus. 1,637 milliards € pour 2 milliards de capitalisation boursière. C’est le ratio loan to value inhabituel qui m’a fait sortit de l’actionnariat de cette entreprise.

Dernière modification par Trahcoh (21/01/2021 09h41)

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#597 21/01/2021 21h13

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Justement, Argan publie ses chiffres, et cet article du jour sur TradingSat va dans le sens d’une baisse du LTV

BFM Bourse/ TradingSat a écrit :

Un endettement qui régresse

Côté bilan, la dette financière brute relative au patrimoine livré s’établissait à 1,674 milliard d’euros, dont 155 millions d’euros d’emprunt obligataire. Le ratio d’endettement LTV (dettes financières nettes/valeur d’expertise hors droits) est en diminution pour atteindre 54,3% à fin 2020

La valorisation estimée des 3 millions de M2 d’entrepôts est estimée (avec toutes les réserves quand à ces valorisations théoriques) :

BFM Bourse/TradingSat a écrit :

Sa valorisation s’élève à 3,012 milliards d’euros hors droits (3,151 milliards droits compris), la barre de 3 milliards étant ainsi atteinte avec plus d’un an d’avance sur le calendrier initialement prévu

Pensez vous que ces chiffres soient trompeurs ou interprétés avec trop de complaisance?

La lecture de l’article donne plutôt l’impression d’une société en croissance qui tient ses objectifs, et donc justifie sa valorisation élevée, mais je ne suis pas compétent pour une analyse fondamentale des foncières.


L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )

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#598 22/01/2021 01h22

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Trahcoh, le 21/01/2021 a écrit :

La dette n’est pas mal non plus. 1,637 milliards € pour 2 milliards de capitalisation boursière. C’est le ratio loan to value inhabituel qui m’a fait sortit de l’actionnariat de cette entreprise.

Ce genre de LTV n’est pas très surprenant quand une foncière est en pleine phase d’expansion comme l’est Argan : on porte de la dette sans revenus en face pendant tout le temps que l’on a acheté le foncier et que l’on finance la construction, donc de facto cela élève le ratio. Ce n’est pas inquiétant car les prises à bail suivent les constructions ; ce n’est pas comme si Argan construisait puis attendait et espérait que quelqu’un veuille bien leur louer leurs entrepôts flambant neufs

Ce raisonnement s’applique à d’autres entreprises à la logique assez similaire, comme Neoen ou Voltalia par exemple.

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#599 27/01/2021 11h02

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On ne s’ennuie pas avec les foncières de commerce :

REUTERS•27/01/2021 à 10:25 a écrit :

La plus progression du CAC 40 revient toutefois à Unibail-Rodamco-Westfield URW.AS  (+10,17%) tandis que du coté du SBF 120  .SBF120 , son rival Klépierre avance de 13,04%, profitant encore de l’éloignement d’un reconfinement en France dans l’immédiat.

Dans l’immédiat jusqu’à samedi ?

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[+2]    #600 20/04/2021 15h12

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Bonjour,

Pour certains propriétaires d’Argan, j’attire votre attention sur la possibilité du paiement du dividende en action dont le choix se termine le 23 avril car j’ai failli moi-même passer à côté en restant sur la situation de début de mois.

Assemblée Générale Mixte ARGAN du 25mars 2021

-La résolution n° 4 prévoyant la distribution d’un dividende de 2,10€/action
-La  résolution  n°5  proposant l’option pour le paiement du dividende en action (sur la totalité du dividende) avec un prix de souscription de 77,31€

Autant l’intérêt en début de mois était faible (cours autour de 79€), autant aujourd’hui l’écart est intéressant puisque le titre cote 85€ donc un écart de 8€/9.5% ce qui équivaut à une prime de 0.21€/div-titre.
De même la "dilution" peut avoir un impact sachant que le dividende versé en 2020 n’est pas un mètre étalon car le prix de souscription était supérieur au cours du moment, tout en sachant que la famille Le Lan opte en générale pour ce type de paiement de dividende (sauf l’année dernière un peu moins). En 2020 l’option de paiement en action avait atteint 9.71% Vs 55% en 2019 et 43% en 2018.

Le traitement des réinvestissements des dividendes étant très inégal entre les différents brokers, à chacun de se rapprocher du sien pour savoir ce qu’il en est en terme de coût (même si en théorie c’est censé être neutre).
De même sur le choix de l’option du versement de ce dividende à rapprocher de la stratégie de chacun.

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