FDJ : devenir actionnaire de la Française des Jeux

Bon, vous avez des solutions. Certes, elles ne sont pas celles que vous aviez imaginé à la base, mais elle ne vous pénaliserons qu’au niveau de votre temps passé à gérer ce dossier.

Voyons le coté positif, c’est une expérience ou vous aurez beaucoup appris.

A+
Zeb

Suggestion : attendez la prochaine privatisation pour utiliser ce cash dormant à présent sur votre PEA. Dans l’intervalle, profiter du temps qui passe pour vous former (ça pourra être bien plus utile que se précipiter)

La FDJ est maintenant au plus haut et approche les 24 euros.
Les volumes augmentent depuis quelques jours.
A mon avis on va assister à une déclaration de franchissement de seuil très bientot. Un casinotier ? Un acteur  comme Vivendi ? Une société patrimoniale ?
A surveiller !

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

Le partenariat pour les JO de PARIS 2024 ne suffit-il pas à expliquer cette hausse?

STÉPHANE PALLEZ a écrit :

Sous quelle forme s’organisera ce partenariat ?

Nous savons fabriquer des jeux, c’est notre métier. Ces jeux incarneront notre engagement et contribueront à la mobilisation du grand public. Ils seront thématisés et s’échelonneront jusqu’en 2024. Nous commencerons lors des Jeux de Tokyo, l’été prochain, et cela ira crescendo.

C’est une très belle publication effectivement !

Petite analyse rapide perso:

Les Plus: Valeur de long terme, défensive, de fond de portefeuille, de croissance légère mais quasi garanti (au vu de son historique de croissance passé),monopole indéboulonnable (sur le physique mais pas sur le OnLine des paris), dividende qui va être augmenté, pas de dettes, situation bilantielle excellente, actionnariat individuel fort (un peu comme Air Liquide), un réseau de distribution couvrant la France entière urbaine et rurale), de forte barrière à l’entrée pour les nouveaux concurrents (réseau à créer, fort actionnariat buraliste), une marque avec une grande notoriété,…

Les moins: Elle est vraisemblablement à son prix ou pas loin, donc potentiel limité, le monopole peu tomber (mode Cygne Noir) mais pour moi c’était plus un argument au début de la cotation pour faire vendre les petits porteurs aux mains frêles afin que les institutionnels achètent a bon compte (la suite la confirmé), l’état reste actionnaire, autre défaut non négligeable son inéligibilité aux fonds ISR/ESG qui vont prendre de plus en plus de place dans le futur et impacteront les valorisations d’investissements futurs (c’est déjà le cas sur certains secteurs),…

Mimosa

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

J’ai été assez surpris de voir ce pic il y a quelques jours.


Le plateau entre 22 et 24€ de décembre à mi février me paraissait explicable par la stabilisation du cours après l’introduction. J’imaginais qu’on allait rester dans cette zone un long moment, et que la situation allait évoluer lentement dans un sens

Le pic me surprend, tant par sa présence que par son intensité (+50% environ depuis l’entrée en bourse). S’est-il passé quelque chose qui explique un pic à ~30€ ? Je trouve bien quelques articles qui constatent (avec délice) la situation, mais rien qui l’explique de manière macro. Avez-vous une idée ?

Intéressante cette publication, après le buzz de l’année dernière.
Profitabilité importante: ROE ~23

Je ne suis pas sûr de tout mes ratios, mais ce qui me gêne un peu, c’est:
- Payout de 90% (à vérifier si c’est tous les ans ainsi), pas top pour une stratégie dividende
- Un résultat net en baisse de 21%
- Un PER de ~38

Conclusion: passe à court terme, mais à suivre sur les prochaines années, comme valeur connue, et qui ne devrait pas être trop surprenante à condition de monopole / taxation constante.

Nouvelle communication ce jour.

Baisse des mises : - 60% (du 16 mars à mi-avril)
Paris sportifs : - 95% (du 16 mars à mi-avril)

Les estimations du communiqué précédent sont dorénavant chiffrées.
Sur UN mois de confinement (16 mars à mi-avril), le FDJ constate  :
- CA : - 100 M€
- Ebitba : - 50 M€

--

FDJ anticipait le 20 mars :
- en baisse de CA : 17 + 55 + "120 annuels" pour les paris sportifs soit 12 mensuel = 84 M€   
- en baisse d’Ebitda : 10 + 17 + "50 annuels" pour les paris sportifs soit 4 mensuel = 31 M€

--

Les chiffres réels du 21 avril semblent donc pire que ceux avancés le 20 mars.
Même si la division de l’Ebitda sur 12 mois est ultra-simpliste…

On a aussi la réponse pour le dividende : -30% (0,45 € par action)

Dernière modification par maxicool (21/04/2020 09h17)

FDJ : la crise sanitaire a amputé l’EBITDA de 100 ME

A cette occasion, la FDJ confirme pour la période de confinement en France, un impact total proche de 200 millions d’euros sur le chiffre d’affaires et de 100 millions d’euros sur l’EBITDA, correspondant à une baisse de près de 60 % des mises sur cette période. Des éléments détaillés aussi dans l’interview de Stéphane Pallez, la PDG, aux Echos du jour.

Le groupe confirme aussi la mise en oeuvre, dès le début de la crise, du plan d’économies de plus de 80 millions d’euros sur l’ensemble de l’exercice 2020, soit plus de 10 % de ses coûts fixes annuels et une trésorerie mobilisable à court terme de plus de 800 millions d’euros à fin mai.

A l’issue du confinement, le Groupe enregistre une reprise progressive de l’activité avec notamment la réouverture de la quasi-totalité de ses points de vente, la reprise des compétitions sportives, notamment de la plupart des championnats nationaux de football en Europe d’ici fin juin. La FDJ compte aussi commercialiser le jeu Amigo le 8 juin sur l’ensemble de son réseau.

Française des Jeux : la crise sanitaire a amputé les ventes de 200 ME

18 mois pour revenir au niveau de la fin 2019
"Nous constatons un manque à gagner sur les deux mois de confinement de 200 millions d’euros pour le chiffre d’affaires annuel et de 100 millions pour l’Ebitda", a-t-elle précisé. Une nouvelle estimation du niveau d’activité sera livrée le 29 juillet lors de la publication de nos résultats pour le premier semestre.

L’opérateur de jeux d’argent, qui tient ce jeudi sa première assemblée générale d’entreprise privatisée et cotée, se donne 18 mois pour "effacer l’impact de la crise", espérant ramener le chiffre d’affaires d’ici à la fin 2021 à son niveau de la fin 2019. "La question pour nous est de savoir combien de temps il faut pour effacer l’impact de la crise. Notre ambition est de revenir d’ici à la fin 2021 à l’activité de la fin 2019. Au début de la crise sanitaire, un tel objectif serait passé pour peu ambitieux. Mais aujourd’hui, c’est déjà en soi un défi. Et si nous pouvons faire mieux, nous le ferons", a affirmé Stéphane Pallez.

Le titre a bondi de 29% en 2020 et de 60% depuis son introduction en Bourse
En commentant la situation de l’activité de l’entreprise, Mme Pallez a indiqué que "l’ensemble de notre réseau est ouvert avec le passage de l’Ile-de-France en zone verte. D’ailleurs, nous constatons le retour de nos clients. La reprise est tout à fait significative pour les jeux de loterie, sachant que le jeu Amigo est à nouveau proposé. Pour les paris sportifs, qui ont été à l’arrêt avec la suspension des compétitions, c’est plus progressif. Mais la reprise est très significative", a-t-elle poursuivi.

Interrogée sur la bonne résistance du cours de Bourse de la FDJ (+29% depuis le début 2020 !), malgré la crise sanitaire, la dirigeante a estimé que les marchés "nous font confiance sur notre capacité à revenir à une situation ’normale’ plus rapidement que d’autres secteurs. Il faut que nous soyons à la hauteur de cette confiance".

Introduit le 21 novembre 2019 à 19,50$, l’action FDJ pointait mercredi soir à 31 euros (+0,58%), soit une progression de 59%, alors que le CAC 40 a perdu 15% sur la même période.

Je suis interloqué par l’évolution du cours de bourse au regard de l’impact de la crise sanitaire. Certes c’est du court terme, ce sera oublié en quelques années mais l’impact n’est pas négligeable, le titre était déjà cher à l’IPO … Sur les trois prochaines années, elle a à peu près les mêmes PER, et VE/EBITDA qu’un LVMH, pour un potentiel de croissance bien moindre. Bon, pourquoi pas…

Suite à l’AG, voici
La lettre aux actionnaires

dont voici la dernière page :


100% des détaillants formés au "jeu responsable" entre 2017 et 2019 sur la 3ème page.

Et ce jour, sort également le résultat du Baromètre Santé Publique France sur les jeux d’argent et d’hasard.

Voici la conclusion:

Baromètre a écrit :

En 2019, les Français sont moins nombreux à pratiquer les jeux d’argent et de hasard qu’en 2014. Le recul de la pratique des JAH affecte l’ensemble des jeux, à l’exception des paris sportifs qui poursuivent leur essor. La baisse est très nette pour la consommation de jeux en points de vente, perte non compensée par l’expansion continue et soutenue du nombre de joueurs sur Internet. Moins nombreux, les joueurs ont des pratiques de plus en plus intensives. Selon les données d’activité des opérateurs, au cours des cinq dernières années, les dépenses de jeux de Français ont augmenté de 12,5 %.
En 2019, les joueurs consacrent un budget plus important à leur activité de JAH et sont plus nombreux à rencontrer des difficultés liées au jeu problématique  : 1,6 % s’adonnerait à une pratique excessive, proportion en hausse significative entre 2014 et 2019.
Mesurées à la veille d’une modification importante de l’organisation de l’offre de jeux en France avec la privatisation en novembre 2019 de la FDJ, opérateur historique, ces évolutions peuvent paraître préoccupantes. Les nouvelles dispositions légales applicables au secteur des jeux d’argent et de hasard, qui précisent les types de jeux autorisés et les modalités d’organisation de l’offre, confortent la politique de l’État en matière de jeux d’argent et de hasard, notamment dans le domaine d’interdiction du jeu des mineurs et de prévention du jeu excessif. Elles prévoient également la mise en place d’un système de régulation commun à l’ensemble du champ des jeux d’argent, avec la création de l’Autorité nationale des jeux (ANJ), dotée de compétences renforcées de contrôle des opérateurs afin de garantir les objectifs de l’État. Il sera
donc nécessaire de vérifier l’atteinte de ces objectifs dans quelques années en renouvelant une telle enquête et en évaluant les actions de prévention et de réduction des risques du jeu excessif mises en œuvre par les
opérateurs sous la contrainte du régulateur.

Hasard de la publication le même jour. Hasard, vous avez dit ? ^^

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

L’Etat est le plus gros actionnaire de FDJ avec 21% du capital, donc ils ne peuvent pas dire ça.