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[+2]    #1 21/06/2020 09h58

Membre (2019)
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Dividendes en action : est-ce une bonne chose


Certaines entreprises proposent le paiement de leurs dividendes non pas en numéraire, mais directement en action.

Dernièrement, c’est Rubis qui a proposé ce mode de paiement.

Comment cela fonctionne


L’entreprise en question va introduire de nouvelles actions (une sorte de mini augmentation de capital). Le prix sera la moyenne des cours sur une certaine période, moins le dividende, moins une certaine décote.

C’est dans cette décote (qui est généralement ~10%) que se trouve l’avantage pour l’investisseur. De cette manière, si l’entreprise vous intéresse et que vous auriez de toute manière réinvesti votre dividende, il vaut mieux accepter l’OST et recevoir des titres en action. Vous gagnez instantanément la décote, et en plus vous éviter les frais de courtage/TTF.

Quels sont les inconvénients


Mais alors, est-ce une si bonne chose que cela ? Pas vraiment.

Comme toute augmentation de capital. Les investisseurs sont dilués suite à l’introduction de nouvelles actions (chaque action détenue possède moins de bénéfices). De plus, les entreprises qui proposent le dividende en action le font surtout pour éviter de sortir du cash.

En effet, elles n’ont pas à payer le dividende à ceux qui acceptent l’offre puisqu’ils reçoivent des actions. C’est donc à court terme du cash qui ne sort pas de l’entreprise. Néanmoins, l’année suivante, il y aura plus d’actions donc l’entreprise dépensera plus en dividende. Potentiellement, l’entreprise espère à chaque fois « repousser le problème » tous les ans en pensant que les gens vont toujours demander le paiement en action. Mais si un jour tout le monde veut être payé en numéraire, l’entreprise peut ne pas avoir les moyens de le faire.

C’était typiquement le cas de Total pendant la crise de pétrole des années ~2013 qui n’avait pas le cash pour payer son dividende alors a proposé le dividende en action. Elle a vite arrêté cette proposition dès qu’elle en a eu les moyens (de mémoire en 2017) car ce n’est pas une situation pérenne.

Et vous, que pensez vous du paiement en action ?

Dernière modification par MrDividende (21/06/2020 10h01)

Mots-clés : action, avantage, dividende

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#2 21/06/2020 10h22

Membre (2014)
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Bonjour,
Intéressant sujet pour lequel une clarification m’est nécessaire.

Sauf erreur de ma part (faisons la lumière là-dessus), les sociétés peuvent continuellement racheter leur propres titres sur la marché (pour diverses raisons).
La destination est généralement pour annulation desdits titres (et donc augmentation de la valeur des autres titres en circulation) ou en prévision d’opérations de rémunération des salariés en actions de performance.
J’avais dans l’idée que ces actions rachetées au fil de l’eau et par opportunisme, permettaient également de satisfaire la demande des actionnaires de se voir payer leur dividende en action.
Je n’ai pas réussi à trouver une confirmation claire à ce sujet:
- Si positif, alors le tableau n’est pas aussi noir qu’indiqué, car les actionnaires ne sont pas dilués
- Si négatifs, effectivement l’émission de nouvelles actions dilue les actionnaires historiques


Bien à vous, Dooffy

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#3 21/06/2020 10h26

Membre (2020)
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Sans mauvais jeu de mot, je suis TOTALement en phase avec vous. J’ai également choisi l’action à valeur réduite plutôt qu’être payé RUBIS sur l’ongle.
Les entreprises dont la valorisation augmente avec le temps peuvent se permettre de manière un peu plus pérenne, comme AIR LIQUIDE par exemple.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#4 21/06/2020 10h26

Membre (2018)
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Bonjour,

En ce qui me concerne un dividende en actions est équivalent à une absence de dividende.

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#5 21/06/2020 10h34

Membre (2020)
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Bonjour MrDividende

On ne peut pas répondre de manière définitive à cette question, car il y a de multiples facettes.

a) Le réinvestissement du dividende (tout comme les actions gratuites chez AirLiquide ou Interparfums) permet à l’actionnaire d’étoffer sa ligne, sans frais de transaction et donc prétendre l’année suivante à plus de dividende. Cette option est appréciée par beaucoup d’actionnaires; pour l’entreprise c’est donc un moyen de fidéliser sa base.

b) Une société comme Rubis croît beaucoup par des acquisitions (en moyenne tous les deux ans). Il leur faut donc régulièrement du cash pour faire des emplettes. Le dividende en actions (choisi par environ 60% des actionnaires) permet donc de préserver ce cash. Optiquement Rubis a un payout élevé, mais comme beaucoup de gens ne prennent pas l’argent liquide, il y a beaucoup moins de décaissement qu’on ne pense. A long terme, l’intérêt de l’investisseur est donc clairement dans la poursuite de la politique de croissance externe.

c) On a aussi le cas des utilities comme Albioma qui propose chaque année un paiement partiel en actions. Comme toutes les utilities l’entreprise a un payout élevé et se vide donc de sa substance à chaque paiement de dividende. Toutes les utilities sont donc condamnées à continuellement remplir les caisses avec l’émission de dettes (emprunts/Obligations) ou à procéder à des augmentations de capital. Chez Albioma, le dividende en actions est donc aussi une forme d’augmentation de capital permanente et l’actionnaire espère que cela soutiendra les investissements futurs et donc la croissance.

d) Dans le cas de Total (qui reprendra également le dividende en actions à partir de juillet) c’est tout simplement un facteur vital pour l’entreprise. Avec la forte détérioration des bénéfices, ils n’ont pas les moyens de payer le dividende. Le versement en titres permet donc de contourner le problème. L’alternative serait de réduire ou supprimer le dividende. Et comme on le voit dans le cas de Shell récemment, cela est très mal perçu par les actionnaires.

Au final, je pense donc que cette option en titres a des avantages pour l’entreprise mais aussi le porteur. Il faut avant tout évaluer quelles sont les perspectives futures de la boite avant de choisir.

En ce qui me concerne, je suis actionnaire de Rubis depuis 18 ans et j’ai souvent pris l’option du dividende en actions. J’ai sur ce titre un TRI annualisé de 24.9% et je n’ai donc pas à me plaindre et je ne regrette en rien d’avoir étoffé ma ligne au fil du temps.

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#6 21/06/2020 10h52

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Bonjour à tous,

L’objectif en lançant le topic n’était pas d’obtenir une réponse « oui/non » mais de lancer la discussion.

Chaque entreprise est particulière et donc les réponses sont nécessairement diverses, c’est ce qui est intéressant smile

@Dooffy: le rachat d’action n’a pas nécessairement de lien avec le paiement en action (mais son effet est en effet l’inverse). Le rachat d’action permet de réduire le nombre d’actions en circulation, ce qui a 2 avantages : toutes les quantités « par action » augmentent car on partage le même bénéfice avec moins d’actions. Chaque actionnaire gagne donc de la valeur. C’est la raison pour laquelle c’est apprécié (mais à condition que l’entreprise rachète ses actions à bon prix, lorsqu’elle est sous-valorisée). L’autre avantage est qu’elle n’aura plus à payer les années suivantes le dividende sur ces actions puisqu’elle les annule. Certaines entreprises s’endettent pour procéder au rachat d’actions. C’est avantageux par exemple si elles s’endettent à 1% pour racheter des actions avec un dividende de 2% (1% de gain direct et cela chaque année).

@Ankh : en effet, pour les business qui consomment beaucoup de cash, c’est favorable à l’entreprise de procéder aux dividendes en actions pour continuer leurs investissements (s’ils sont « intelligents »). Après c’est à la société en elle même de bien gérer cela. Rubis a un très bon management, mais ce n’est pas le cas de toutes les entreprises. Pour Total on est d’accord, mais donc la proposition de dividende en action est bien le preuve que ça va mal dans les fondamentaux.

Concernant les actions gratuites (Air Liquide et Interparfums), il y a une file sur le sujet. Mais c’est encore différent. À mon sens, ce n’est que belle manière d’appeler ça un split 1/10 du cours de l’action. Soit vous avez moins d’actions avec un BNA plus élevé, soit vous avez 10% d’actions en plus avec 10% de bénéfices en moins. C’est donc une opération neutre qui sert uniquement de « Com » pour fidéliser les actionnaires et entretenir un cours de l’action pas trop haut (permettant aux petits porteurs d’y investir facilement).

Dernière modification par MrDividende (21/06/2020 11h01)

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#7 21/06/2020 12h39

Membre (2018)
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Ankh a écrit :

d) Dans le cas de Total (qui reprendra également le dividende en actions à partir de juillet) c’est tout simplement un facteur vital pour l’entreprise. Avec la forte détérioration des bénéfices, ils n’ont pas les moyens de payer le dividende. Le versement en titres permet donc de contourner le problème. L’alternative serait de réduire ou supprimer le dividende. Et comme on le voit dans le cas de Shell récemment, cela est très mal perçu par les actionnaires.

Bonjour,

D’après le site de Total, le paiement en action ne sera possible que sur le solde de dividende, à l’heure actuelle, ce n’est pas prévu de le faire pour le premier accompte.

Pour le sujet, c’est un débat intéressant, je suis pour le paiement des dividendes en action, ça permet à l’entreprise de ne pas taper dans la trésorerie. Par contre je suis partagé sur la politique de rachat d’action car le timing est souvent mauvais.
Si je prends l’exemple de Rubis et CBO Teritoria cette année, je me demande comment il sera possible de racheter des actions sans perdre d’argent (du point de vu de l’entreprise).

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[+1]    #8 21/06/2020 12h50

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INTJ

MrDividende a écrit :

C’est un bon résumé, mais j’ajouterais deux éléments :

PREMIÈREMENT

Une augmentation de capital n’est pas nécessairement mauvaise pour une société, tout dépend du cours de l’émission.

Plus la valorisation est élevée, plus l’augmentation de capital (directement sur le marché ou par le biais d’un dividende en actions) est relutive, y compris pour les actionnaires historiques.

Plus la valorisation est basse, plus l’augmentation de capital est dilutive.

Dans le contexte actuel, quand les valorisations sont basses, ces dividendes en actions sont plutôt dilutifs.

Mais dans le cas de valorisation élevée, comme pour Air Liquide ou les sociétés de production d’électricité US par exemple, ils sont plutôt relutifs, car il abaisse le coût du capital de la société.

DEUXIÈMEMENT

En payant tout ou partie du dividende en actions, vous restez dans les classements de sociétés avec un bon historique de dividende, et non seulement ces classements sont regardés par les investisseurs, mais en plus ils sont utilisés par des trackers ou OPCVM.

Par conséquent, peut-être qu’une dilution est un moindre mal, plutôt que la société soit éjectée de fait de nombreux fonds.

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[+1]    #9 21/06/2020 13h11

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Bonjour à tout le monde

Il y a (eu) une file de discussion qui apporte plusieurs plusieurs éclairages

  Dividende en numéraire ou en actions ?      Dividende en numéraire ou en actions ?

Bon dimanche..

Mimizoé1


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#10 20/05/2023 04h17

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D’après M07 et l’InvestisseurHeureux, un dividende payé en actions est imposable immédiatement de la même manière qu’un dividende payé en euros. Je ne suis pas sûr de cette information car mon expérience se résume au PEA pour le moment. Si cette information est correcte, j’en conclus que le paiement du dividende en actions nouvelles pour une partie des actionnaires est une hérésie fiscale.

Considérons par exemple la société Lambda dont le capital social est composé d’un million d’actions. En bourse, une action de Lambda est cotée 100 euros. La société Lambda décide de verser un dividende de 10 euros par action, en offrant la possibilité d’opter pour un paiement en actions nouvellement émises.

Si 100% des actionnaires choisissent le paiement en euros, alors ils receveront collectivement 10 millions d’euros de dividende, et paieront 3 millions d’euros d’impôt (via le prélèvement forfaitaire unique de 30%).

Si 100% des actionnaires choisissent le paiement en actions, alors ils receveront collectivement 0 euro de dividende, et paieront 3 millions d’euros d’impôt (via le prélèvement forfaitaire unique de 30%). Ce qui est absurde : cela revient à payer un impôt sur un split.

Ceci n’est pas un problème si la société Lambda rachète autant de ses propres actions qu’elle en distribue en paiement du dividende, à condition qu’elle les achète au même prix qu’elle les revend (ce qui semble être inutile). Si elle les achète moins cher qu’elle ne les revend, on se retrouve à nouveau à payer des impôts sur du cash qui est sorti virtuellement de l’entreprise. Je pourrais éventuellement concéder que si elle les achète à bas cout et qu’elle les revend plus cher mais quand même un peu moins cher que le cours de bourse, alors elle rend service aux actionnaires "buy&hold" qui auraient réinvesti immédiatement leurs dividendes en actions Lambda sans réfléchir. Mais dans ce cas là, il faut bien vérifier que le capital social de Lamda reste à un niveau stable au fil des années, même s’il y a des variations temporaires (l’information peut être retrouvée en consultant les rapports annuels de la société sur les vingt dernières années).

Pour conclure, voici mon opinion : si une société propose l’option du paiement du dividende en actions nouvelles et durables pour éviter de sortir du cash, je trouve cela étrange puisque la conséquence directe est de gaspiller le cash des actionnaires en impôts superflus. Il vaudrait mieux faire une augmentation de capital normale (si le cours n’est pas trop bas), émettre de la dette à long terme (si la société peut emprunter dans de bonnes conditions) ou diminuer le montant du dividende par action. Je comprends l’argument de la "publicité" développé par l’InvestisseurHeureux (avoir un bon historique de dividende permet d’attirer les investisseurs/algorithmes naïfs), mais j’assimile cela à un artifice comptable faisant croire que la société est plus solide qu’elle ne l’est réellement, et c’est rédhibitoire pour moi (j’ai le niveau et le temps pour détecter cette supercherie, mais cela me fait supposer la présence d’autres prouesses comptables que je ne suis pas capable d’appréhender). À noter que si j’étais plus doué pour analyser une société, cette pratique ne serait pas rédhibitoire.

Dernière modification par Hamsterre (20/05/2023 04h37)

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[+1]    #11 22/05/2023 00h09

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INTJ

Le dividende Philips est payé en actions cette année, pas de choix possible.
Par rapport au dividende en espèces qui est soumis à prélèvement à la source NL de 15%, dans le cas des dividendes en actions, l’assiette du prélèvement n’est pas le montant brut des dividendes versés mais uniquement le nominal des actions. (0,20€ pour un dividende de 0,85€)

https://www.philips.com/c-dam/corporate … e_2023.pdf
https://www.philips.com/a-w/about/news/ … idend.html

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#12 22/05/2023 03h12

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L’exemple de Philips est intéressant. L’effet est presque identique à un split, sauf que les actionnaires doivent payer des impôts dessus. Savez-vous quelle est l’assiette retenue par les services fiscaux français pour les prélèvements sociaux et l’impôt sur le revenu ? La valeur nominale (0,20 €) des actions distribuées ou leur valeur boursière (19 €) ?

Je vois que cette société rachète beaucoup plus d’actions qu’elle n’en émet. Les impôts payés correspondent donc à un transfert réel de richesse vers les actionnaires. Cependant, il me semble que la fiscalité aurait pu être optimisée si aucun dividende n’avait été distribué, et que des actions avaient été rachetées puis annulées.

En tant qu’actionnaire Philips, êtes vous satisfait de ce choix effectué par la direction ?

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#13 22/05/2023 05h29

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Bonjour, un peu de fiscalité.

Dividende en action de sté française: est comptablement versé en 2 temps, 1- dividende 2- option de réinvestir en actions. L’étape 1 déclenche les mêmes retenues/impôts que si l’étape 2 n’existait pas, ou si à l’étape 2 vous choisissez l’option de ne pas réinvestir. Au final si 100 de dividendes sont réinvestissables, vous obtenez bien les actions mais payez 30 si vous êtes au PFU; sans exercer l’option (ou si elle n’existe pas) vous encaissez 70.

Le dividende en actions de certaines valeurs étrangères en revanche peut connaitre un mécanisme très différent. Vous citez Philips, je connais Royal Dutch Shell (cas rencontré en 2013) pour lequel il n’y avait pas de retenue hollandaise car l’étape 1 précitée n’existe pas: le montant brut du dividende était reçu sous forme de titres et ne déclenchait pas d’impôt sur le revenu en France non plus, il me semble que cela diluait simplement le prix de revient fiscal de la ligne (comme une distribution d’actions gratuites).

Dans le cadre d’un PEA, le dividende d’action française réinvesti procure les mêmes avantages fiscaux que non réinvesti ou non réinvestissable: vous économisez les 30 de PFU mais payerez à la clôture du PEA les prélèvements sociaux sur l’éventuel bénéfice global augmenté des 30. En revanche pour l’action étrangère, puisque les retenues étrangères ne sont pas récupérables dès lors que l’impôt français d’où elles seraient déductibles n’est pas dû, le choix du paiement du dividende en actions économise cette retenue que le PEA sans cela fait perdre.

Dernière modification par Sydney (22/05/2023 06h32)

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[-2]    #14 22/05/2023 08h40

Banni
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Incroyablement intéressant. Considérer ce genre de configuration influence grandement le patrimoine à long terme j’imagine.

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