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[+2]    #1 18/05/2020 21h41

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Top 20 Portefeuille
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Voici un aperçu de mon portefeuille titres actuel:

Remaniement depuis 2018 avec les objectifs suivants:
- Réinvestissement de sommes qui étaient avant dans des sicav
- Amélioration du profile de croissance des titres détenus
- Augmentation du poids des USA
- Amélioration de la pondération des secteurs
- A terme réduction du nombre de titres

ongoing process comme on dit

Les initiatives prises en 2020 sont nombreuses:
- Cessions de quelques titres avec fortes plus-values (Axway, Rib Software) pour dégager des liquidités
- Cessions de quelques titres secondaires (Prodways, Française des Jeux, CBO Territoria) pour alléger le portefeuille
- Cessions de quelques titres à perte (Ontex, Wereldhave, Postnl) parce que c’est frustrant de se traîner éternellement des losers
- Réinvestissement 100% discipliné et réfléchi dans des valeurs solides pour renforcer le secteur pharma (Bristol-Myers, Medtronic, Stryker) et dans des valeurs growth pour améliorer le profile du total.

Bilan général
Total investi = 485.733€ 
Valeur au 15.05.2020 = 417.277€

Variation en 2020 (au 15.05.) -19.4%



Mots-clés : actions, portefeuille, vif

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#2 22/05/2020 19h02

Membre (2020)
Top 20 Portefeuille
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Magna Carta
Parce qu’avant de se perdre dans les détails, il faut voir le plan d’ensemble

Le topic principal de cette page est bien-sûr le portefeuille actions, parce que c’est le plus passionnant et potentiellement le plus rentable. Pour ceux qui souhaitent se plonger dans les tribulations de mon portefeuille et les mises à jour à venir, je souhaite aujourd’hui détailler un peu les grandes lignes de mon patrimoine financier. Comme c’est en haut de la file, ce sera un bon point de référence.

A mes débuts d’investisseur, j’ai bien-sûr commencé à thésauriser une épargne de précaution, avant de me lancer dans des comptes sécurisés (assurance vie à dominante obligataire, plan d’épargne logement…) avant de me lancer doucement dans les actions : d’abord quelques sicav généralistes et quelques actions vives dès 1993.

J’ai toujours eu un besoin de sécurité financière, en me disant que l’on ne sait jamais ce qui va arriver (chômage, dépenses imprévues, ou même une lubie d’aller faire des vacances au bout du monde quel qu’en soit le prix). Donc, si l’on veut, je suis un investisseur prudent.

D’un autre côté, dans mon allocation cible, il y a aujourd’hui 50% d’actions, ce qui est assez élevé. Je suis conscient du couple risque/rendement, mais je dors bien quand même. Sauf peut-être quand un grand indice comme le Dow Jones se prend une gamelle de -12% en une journée (mars 2020). Je reconnais que là, ça me démange un peu beaucoup.
Donc 50% d’actions, je suis un investisseur offensif.

Mais en y réfléchissant bien, l’ensemble de mon patrimoine fait sens à mes yeux et les 50% très sécuritaires compensent les 50% offensifs. Et il n’y a pas de raison pour que ça change à l’avenir.



Restructuration 2018-2021

Pendant de longues années, j’avais construit 3 grosses lignes de Sicav (25% France, 25% Europe, 50% World) grâce à des versements programmés mensuels. Ce fut une bonne idée, car quand on est jeune et qu’on n’a pas beaucoup d’argent, on peut toujours épargner ne serait-ce que 100 ou 200€ par mois. Au bout de 20 ans, le miracle des intérêts composés aura contribué à une belle cagnotte.

J’étais donc satisfait de mes Sicav. Néanmoins, ce genre de produit coûte 2% à l’achat, plus environ 2% de frais de gestion par an, qui sont discrètement subtilisés par les gérants à l’intérieur du fond. Et quand on y réfléchit bien, ça fait des fortunes sur une longue période. De nos jours, il est clair que les Sicav généralistes qui collent fortement à un indice, sont des dinosaures d’un autre temps. On peut faire la même chose avec quelques ETF bien choisis, à un coût nettement moindre.

Constatant que mes Sicav avaient la fâcheuse tendance à sous-performer leur indice de référence (curieusement de l’ordre de 2% par an), je me suis dit qu’à l’avenir ces frais de gestion seraient bien mieux dans ma poche que dans celle de gérants d’actifs. En 2018 j’ai tout vendu en bloc et profitant d’un bref retour sur le système d’imposition ancien. J’ai bénéficié d’une remise de 50% sur les PV pour détention pendant plus de 8 ans. Logique, à l’avenir je reviendrais sur le modèle de la flat tax de 30%.

Ma sortie s’est faite à un bon moment (1er trimestre 2018) en haut d’un cycle boursier. Je comptais réinvestir les sommes en ETF et titres vifs tout de suite, mais avec la tendance baissière du 2e semestre 2018, je me suis abstenu. Au final je suis revenu à la charge début 2019.

Enfin, quand on commence à faire le ménage, il faut persévérer. En 2020 j’ai décidé de balancer mon contrat d’assurance-vie en unités de compte (qui est encore visible sur mon bilan d’allocation 2019). Là-aussi, je me suis rendu compte que la rentabilité est lamentable sur le long terme. Dans les banques on vous promet toujours des merveilles, la gestion profilée, le suivi par des pros, etc… Mais in fine, je constate qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Et mes résultats de gestion d’actions en direct sont bien plus concluants sur le long terme, même si la volatilité est plus forte que sur un support de gestion collective.

Je réinvestis maintenant les sommes libérées, avec l’objectif de détenir un peu plus de titres de rendement et d’augmenter la part des USA sur lesquels j’étais un peu faible. Le crash actuel est à la foi une aubaine et un cauchemar. Parce que c’est bien de se renforcer à bon compte, mais ça fait mal de voir le nombre de cadavres en portefeuille. Mais bon, espérons que d’ici 2021 tout s’arrangera.

Au final donc, une bonne restructuration de mes actifs, qui aura duré bien plus longtemps que prévu.

Les perles rares de mon patrimoine

Contrat d’assurance-vie classique (Livret Retraite de la CMDP)
Ouvert il y a plus de 20 ans. Frais de versement 3%, mais c’était okay à une époque, où les contrats rapportaient 6 à 7% d’intérêts par an. Aujourd’hui les frais seraient les mêmes, mais avec un rendement de 1.5% brut. Autrement dit, un anachronisme ! J’ai bien-sûr arrêté les versements.

En pourtant, quelque part, écrit en petit dans une longue liste de conditions générales de vente, il y une clause indiquant que la banque garantit annuellement un rendement minimum de 4.5% brut, du moins jusqu’en 2012. Depuis la clause a été abrogée sur les nouveaux versements. Sans grand intérêt il y a vingt ans, mais étrangement attractif de nos jours, où des contrats récents ne rapportent presque plus rien. Evidemment, je conserve ce contrat en l’état et j’attend sereinement le 31.12. de chaque année pour encaisser mon dû.

Plan d’épargne-logement.
Là aussi j’ai un plan très ancien, donc la période décennale de versements est passée depuis longtemps. Je ne peux donc plus l’alimenter, mais je le conserve. Si je devais demander un crédit avec la clause du contrat, le taux serait 2x plus cher que de faire un crédit avec les conditions de marché actuelles.

Et pourtant… caché dans de nombreuses pages de texte, il y a encore une clause qui me garantit un intérêt annuel de 3.62% par an brut, après la phase d’accumulation. Pas beaucoup autrefois, mais très sympa aujourd’hui. Et oui, comme vous pouvez l’imaginer, j’attends toujours et encore sereinement le 31.12. de chaque année, et je passe à la caisse.

Cher lecteur, si vous êtes très jeune, tout cela vous paraîtra irréel. Mais bon, à chaque époque ses propres règles et ses nouvelles opportunités. Il y a toujours quelque chose à faire.

Peut-être qu’il y a ici aussi quelques lecteurs grisonnants comme moi, qui sont dans des cas particuliers similaires. Je vous salue !

Rendez-vous au plus tard en 2021 pour mon portefeuille revu et corrigé, expurgé des éléments indésirables.

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#3 23/05/2020 14h20

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Ma stratégie actions


Répartition générale

90% d’actions vives
10% de Sicav et ETF


La poche OPCVM est destinée à stabiliser le portefeuille (volatilité plus faible). Je sélectionne également des supports de niche, destinés à compléter mes lignes actions ou couvrir des segments que je ne veux pas explorer en direct.

Allocation cible

30% France
25% Europe
40% World (dont environ 30% USA)
10% SIIC/Reit


Je ne cherche pas à reproduire la pondération du MSCI World compte tenu du risque de change. La forte exposition France n’est pas un problème, car je profite des taxes réduites sur le PEA. Par ailleurs, des grands groupes comme Air Liquide ou LVMH sont à eux tout seuls une diversification globale.

Choix des valeurs

25% Core
25% High yield
25% Dividend growth
25% Growth


Les valeurs "core" (bonne croissance rentable, peu de dettes, non cyclique) sont en principe destinées à du buy&hold. Les valeurs à fort rendement doivent créer une base de cash flow significative. La sélection de valeurs de croissance (même sans dividende) doit contrebalancer le reste, histoire d’avoir sur le portefeuille un profile de croissance attractif.

Objectifs actuels

- Renforcer mes positions sur les USA
- Renforcer les secteurs (technologie, santé) ou je suis un peu à la traîne
- Renforcer les valeurs de croissance ayant un dividende significatif (disons 2% ou mieux)

- Après le crash, toutes les valeurs sont passées au crible. Les sociétés solides ayant ma confiance sont renforcées (moyenne à la baisse dans certains cas).
- Les anges déchus par contre sont voués à disparaître pour faire de la place. Néanmoins, je ne vends pas forcément tous les losers au plus bas, j’attend un peu que les marchés se stabilisent.

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[+4]    #4 25/05/2020 08h46

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Portefeuille actions France au 22.05.2020


En parcourant ce site j’ai cru comprendre que la composition détaillée des portefeuilles était un point d’attrait particulièrement fort. Je vais donc présenter mes lignes en détail. Comme j’ai un portefeuille étoffé de 120 titres à l’heure actuelle, je vais commencer aujourd’hui avec la poche France. Je reviendrai sur les autres poches au fur et à mesure.



Après le crash, le portefeuille est bien sur sinistré. Je n’avais nullement anticipé la panique du mois de mars et mes lignes sensibles (finance, industrie cyclique) ont pris une bonne raclée. Maintenant il est trop tard pour vendre et je conserve en attendant des jours meilleurs.

En début d’année (avant le crash) j’avais pris mes bénéfices sur Kering. Racheté depuis 100€ moins cher. J’ai aussi liquidé quelques lignes secondaires (Prodways, Mediawan, Cbo Territoria) afin de dégager des liquidités dans le PEA. Mon objectif pour 2020 étant avant tout d’améliorer la qualité des titres détenus, j’ai réinvesti ces sommes sur L’Oréal, LVMH et Orpea. Hors de prix avant le crash et toujours chers aujourd’hui, mais bon, je suppose qu’on pourrait attendre jusqu’à perpet pour acheter ces titres à un bon prix.

Les rares titres de mon portefeuille qui ont encore une PV latente, sont ceux que je détiens depuis longtemps. Le vétéran étant Rubis, que je détiens sans discontinuité depuis des années. Je sais qu’il ne faut pas trop s’attacher sentimentalement à un titre, mais Rubis je l’aime bien car la société est performante. Et quand tombe le dividende, j’ai la satisfaction d’un yield de 10,9% sur mon prix de revient. Bonne nouvelle: ils ont promis de verser le dividende cette année sans le sabrer. J’envisage même de profiter du réinvestissement en actions. Ca fera certes remonter sensiblement mon PRU, mais  il y aura quelques titres de plus à rémunérer en 2021.

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#5 25/05/2020 10h56

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Beau portefeuille !

Pour le CAC40, on peut noter que vous avez exactement la moitié des titres (20) de l’indice, mais c’est sans doute la bonne moitié.
On peut noter l’absence des secteurs :
. hôtellerie (Accor)
. aéronautique (Airbus, Safran)
. automobile (Michelin, Peugeot, Renault)
et un faible poids des banques (sans Crédit Agricole, Société Générale).
Vous n’avez pas non plus d’immobilier (après la vente de Cbo Territoria).
Ce sont de bons choix, qui ont limité l’impact du crash.


Dif tor heh smusma

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#6 25/05/2020 12h25

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Bonjour à vous Ankh et félicitation pour votre portefeuille !

Je partage votre volonté de diversification sur le choix de vos valeurs et même si je suis encore jeune (23 ans), j’adopte la même stratégie que vous pour bâtir mon portefeuille.

Je vous remercie donc énormément pour votre partage en vous encourage à continuer ce reporting très inspirant pour moi.

Guillaume

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[+1]    #7 25/05/2020 18h27

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@ArnvaldIngofson

Je vois que vous avez l’oeil perçant. Je n’ai en effet pas de constructeurs automobiles en portefeuille. Je ne suis pas très chaud sur les titres très cycliques, ce qui inclus aussi l’acier, les compagnies aériennes… Très mauvais investissements de long terme. A la limite à jouer sur rebond pendant une courte durée. Mais moi je ne suis actuellement pas en mode "risque" mais plutôt en quête de titres pas trop affaiblis par la crise.

Enfin des immobilières, j’en ai quelques unes (Klépierre et Unibail entre autres). Un peu comme tout le monde j’ai l’impression. Et nous sommes mentalement tous solidaires d’une grosse bourde !
Je pense que je vais étudier mon cas un autre jour.

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#8 29/05/2020 20h21

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Portefeuille actions europe au 29.05.2020


Je vais présenter aujourd’hui le second volet de mon portefeuille, dédié aux valeurs européennes hors France. Comme à mon habitude composé d’un mix de valeurs de rendement et de valeurs de croissance. (Tous les montants convertis en Euros)



Cessions des derniers mois:

- J’ai vendu une ligne de la société Vifor Pharma (Suisse) en début d’année, dégageant des PV importantes. J’ai peut-être été rapide à la détente, car le titre a bien résisté dans le crash.
- J’ai vendu une ligne de Rib Software (logiciels d’architecture urbaine) sur laquelle j’avais également une PV élevée et qui de surcroît a fait l’objet d’une OPA par Schneider Electric en février avec une prime généreuse de 40%. Détail croustillant: dans le crash de mars, le titre n’a baissé que de 5% par rapport au prix d’OPA. Mais j’ai soudain pris peur: et si Schneider renonçait à la reprise pour préserver ses liquidités? Du coup j’ai vendu le titre sur le marché avant d’attendre le dénouement de l’opération. On ne sait jamais.
- Et j’ai viré ma ligne Ontex (couches, serviettes hygiéniques) à perte. Lors de mon achat le titre paraissait intéressant: business défensif, bonne marge, croissance modérée. Et puis tout c’est dégradé depuis 2 ans. Vendre à perte, ça fait toujours un petit pincement au coeur, mais après ça fait un boulet de moins à traîner.

Mes Tops:

- J’ai une ligne SAP en portefeuille depuis plusieurs années. Il y a des hauts et des bas, mais dans l’ensemble c’est une des meilleures sociétés dans le DAX. Donc rien à redire, je conserve.
- La surprise agréable est venue de Encavis (pure player dans l’énergie solaire et éolienne). Acheté début 2019, le titre a doublé depuis et affiche même le luxe d’une hausse de +30% en 2020. Même phénomène que Voltalia ou Neoen en France: tout le monde veut du renouvelable, mais les sociétés spécialisées sont petites et il y a peu de titres en circulation. Espérons que le soufflé ne se dégonflera pas d’un jour à l’autre.

Achats de cette année:

- Comme je suis à la recherche de rendements réguliers, j’ai acheté deux classiques Unilever et National Grid, que je vois souvent dans les portefeuilles de rendements. Pas au top en termes de croissance, mais le dividende semble régulier.
- Peut-être plus spéculatif, j’ai acheté la belle société belge Ackermans&vanHaaren. J’avais ce titre sur ma watchlist depuis longtemps, mais il était toujours très cher. Du coup je profite du trou d’air pour engranger ce titre un peu cyclique. Mais je vois cela avec un horizon de 3-5 ans: j’espère bien qu’il reprendra le chemin de la hausse.

Le Flop:

C’est bien sûr Shell. Je passe les détails, tout a déjà été dit dans le forum. Mais une valeur de rendement qui sabre son dividende et qui donc ne rend plus, ce n’est pas le top. Le titre risque donc de rester à la traîne pour longtemps. Dans l’immédiat je ne bouge pas, mais je n’écarte pas une possible cession.

Dernière modification par Ankh (29/05/2020 21h25)

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[+1]    #9 30/05/2020 12h30

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Portefeuille actions Monde au 30.05.2020


Depuis 2018 je me suis engagé dans la restructuration de mon portefeuille monde, avec la cession de grosses lignes de Sicav et la liquidation d’un contrat d’assurance-vie. Les sommes récupérées me permettant peu à peu de construire un portefeuille US digne de ce nom. Le travail est long, mais ça commence à prendre forme:

2018  8 lignes
2019  16 lignes
2020  33 lignes



J’ai pioché quelques titres dans la fameuse liste des dividend aristocrats de S&P (PepsiCo, Colgate…)

Je me suis renforcé significativement dans le secteur pharma et l’équipement médical (Merck, Bristol-Myers, Stryker, Medtronic, Becton Dickinson). Un secteur sur lequel j’étais très sous-représenté, car en France il n’y a finalement pas beaucoup le choix.

Last but not least, je me rends compte que la surperformance des indices US ne vient pas des entreprises défensives ou celles qui versent de gros dividendes. La hausse des indices US vient surtout des valeurs technologiques. J’ai donc également acheté quelques titres comme Salesforce, Alphabet et Adobe. Il faut bien donner un peu de tonus au portefeuille.

Le vétéran de ma sélection américaine est Visa, que je détiens déjà depuis quelque temps. Rien à redire, c’est une société qui affiche une bonne croissance.

Schlumberger est définitivement un mauvais choix de 2018: avec la baisse du pétrole, il a bu la tasse.
Si le cadre ne s’arrange pas dans les mois qui viennent, il est clairement un candidat à l’élimination malgré la moins-value.

Il me reste encore quelques munitions. L’essentiel de mes lignes est maintenant constitué. Dans les mois qui viennent, je vais m’attacher à renforcer les lignes existantes plutôt que d’en initier de nouvelles. Difficile de stopper un train en marche, mais je dois éviter de m’éparpiller de trop smile

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[+1]    #10 01/06/2020 18h08

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PORTEFEUILLES OPCVM et REIT au 30.05.2020


Je termine aujourd’hui le tour d’horizon de mes positions, et tout d’abord mes lignes en gestion collective.



Jusqu’en 2017 j’avais plusieurs grosses lignes de Sicav généralistes sur la France, L’Europe et l’International, dont les performances étaient honnêtes mais inférieures à leur indice de référence. J’ai tout vendu en 2018 pour réinvestir les fonds progressivement en titres vifs.

Au final je n’ai gardé qu’une sélection de lignes spécialisées, présentes sur des niches que j’explore peu en direct (MidCaps par exemple). Le meilleur fond est de loin le "Morgan Stanley US Advantage" que j’ai acheté en 2012 et qui profite largement de son exposition aux grandes valeurs de croissance.

Par contre, il y a dans ma sélection encore un peu de ballast (Sicav sur l’Europe et ETF sur le EuroStoxx50). Ces derniers seront liquidés dans les prochains temps et réinvestis dans un ETF MSCI World, dont j’ai déjà initié une ligne cette année.

Ma poche dans l’immobilier cote (SIIC, REIT)




C’est un peu le cabinet d’horreur, avec de lourdes MV sur tous les titres européens. Dans la tourmente de mars-avril, je n’ai rien renforcé. Aucune visibilité, je n’aime pas beaucoup cela.

Enfin Covivio Hotels à proposé un dividende en actions, là j’ai quand même accepté cette option.

Seule satisfaction, les titres US très spécialisés dans les data centers et les tours téléphoniques, se portent plutôt bien. Crown Castle, je viens en fait tout juste de l’acheter. Ca me paraît être une bonne branche malgré la cherté des titres.

Dans les mois qui viennent, je pense définir une véritable stratégie pour cette poche Reit, en créant une sélection diversifiée sur différents pays et orientations d’actifs. Il y a du travail sur la planche pour mettre cela en forme.

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[+1]    #11 06/06/2020 12h49

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A l’heure de la disruption


Sur le fond, je suis satisfait de la gestion de mon portefeuille. Depuis l’origine en 1993 et jusqu’à fin 2019, mon portefeuille affiche un TRI de 9,5% net par an. Ce n’est peut-être pas extraordinaire, mais solide. Et je ne me compare pas aux indices NR en données brutes, artificiellement dopés par un calcul de dividendes réinvestis. Il faut bien l’avouer: en temps que particulier je subis les frais bancaires et autres taxes supplémentaires (TTF en France, Stamp tax au Royaume Uni) et chaque dividende ou PV sur compte titre ordinaire est immédiatement amputée de 30% d’impôts.

Sur 2020 mon TRI de long terme a évidemment baissé, mais suite au rallye de fin mai/début juin il est remonté à environ 7,5%. Donc pas de problème.

Et pourtant, j’ai commencé en 2018 une restructuration en profondeur de mon portefeuille, car je me suis rendu compte que les temps changent. Avec l’explosion de l’internet, du e-Commerce et des applis numériques de toute sorte, la dominance du marché US devient de plus en plus flagrante. L’Europe est définitivement à la traîne dans cette course au numérique. Et c’est probablement la principale raison à la sous-performance des indices européens ces dernières années.  Mon propre portefeuille prend donc un retard structurel sur un indice comme le MSCI World.

J’ai plutôt une approche prudente et orientée rendement, néanmoins j’ai pris conscience du fait de devoir augmenter progressivement la part du portefeuille dédié aux USA. Les titres vifs US ne représentaient que 8% de mon portefeuille fin 2017, mais avec beaucoup de ténacité j’ai réussi à monter jusqu’à 19% au 05.06.2020, ce qui est déjà pas mal. Mon objectif d’ici 2021 est de monter jusqu’à 30%. Il reste donc encore du travail à faire. Le crash de mars-avril a fait mal, mais il m’aura aussi permis d’initier quelques lignes à un prix abordable. La forte remontée des derniers jours complique toutefois les prochains renforcements. Beaucoup de mes cibles sont en effet redevenues chères.

Dans ma réflexion des derniers temps, j’ai également pris conscience que la disruption était de plus en plus marquée dans tous les domaines. J’avais par exemple une ligne de Bic dans le temps. Au fond c’est une belle société solide et rentable. Mais ils sont victimes de la concurrence asiatique, les gens fument un peu moins donc moins de briquets à vendre, les gens font des mails et envoient des messages sur leur mobile, donc moins de stylos à vendre. L’ancien business model fonctionne de moins en moins. J’ai vendu cette ligne déjà en 2017, mais il me reste quand même encore quelques titres comme Carrefour ou Publicis qui sont également à la peine. Dans l’immédiat post-crash je ne souhaite pas tout balancer à des prix bradés, mais les titres qui ne performent plus vraiment et dont les perspectives s’assombrissent, sont clairement des candidats à l’élimination.

La transformation de mon portefeuille se poursuit donc pas à pas: de plus en plus de titres US, élimination des sociétés victimes de disruption et élimination progressive des sociétés qui affichent une croissance très inférieure à la moyenne. Sur le long terme, la hausse de l’EPS est le principal facteur de soutient des cours. Il me paraît donc de plus en plus nécessaire de faire plus de place aux titres de croissance dans mon portefeuille, plutôt que de jouer des titres value.

Pour finir voici la répartition actuelle de mon portefeuille. Je suis satisfait de l’évolution depuis l’état des lieux fin 2017, il y a des progrès tangibles en direction de mes objectifs.

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#12 16/06/2020 12h47

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Unilever devient un vrai anglais


J’ai lu la semaine dernière que Unilever comptait fusionner l’entité néerlandaise avec l’entité anglaise. A terme il ne restera donc plus que Unilever plc. Comme beaucoup, j’avais acheté des actions à Amsterdam en les mettant dans le PEA. La fusion à venir complique les choses car post-Brexit, il va certainement falloir sortir ces titres du PEA.

Ce qui est intéressant, c’est que l’année dernière la société avait envisagé de faire l’inverse. Mais comme il y a beaucoup d’investisseurs institutionnels anglais au capital, le projet a été abandonné.

En ce qui me concerne, j’ai réglé cette question en vendant Unilever à Amsterdam la semaine dernière à 48€27. Et j’ai racheté ma ligne quelques jours plus tard à Londres pour 42£70 (soit 47€68 environ) hors PEA. Le petit différentiel à mon avantage aura au moins couvert les frais de courtage !

Unilever ce n’est certes pas le champion de la croissance, mais une sympathique valeur défensive. Espérons que la fusion et les réductions de frais administratifs afférents leur permettront d’investir un peu plus dans des activités productives.

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#13 16/06/2020 15h13

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Il me semble qu’Unilever sera toujours disponible sur la place boursière d’Amsterdam après la fusion. Mais en effet, il se pourrait qu’elle ne soit plus éligible au PEA à court-moyen terme.

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[+3]    #14 28/06/2020 10h17

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Reporting Juin 2020


Depuis le plongeon historique en mars, mon portefeuille a repris quelques couleurs et affiche un score annuel de -7.3% actuellement, en phase avec mes points de repère que sont le Stoxx600 et le MSCI World. Nettement moins pire que le CAC 40 (-17%) qui est cette année un des traînards en Europe.

4.496€ de dividendes perçus au premier semestre, soit 40% de moins que l’année dernière à la même époque. 2020 n’est définitivement pas une année faste. Mais la crise a aussi du bon : je me pose plus de questions sur la régularité et la résilience des dividendes, plutôt que sur le yield. Et cela a une influence massive sur mes nouveaux choix de titres à acheter.

Beaucoup de volatilité sur les marchés et beaucoup d’incertitudes. Sur les sites financiers je lis régulièrement les avis les économistes et analystes. Les uns pensent que le pire est passé et que le rebond se poursuivra lentement avec les espoirs de reprise économique au S2 et surtout 2021. D’autres attendent une lourde rechute des marchés lorsque tomberont les résultats du 1er semestre, fortement dégradés évidemment. Tous les arguments ont du pour et du contre mais je constate surtout que les professionnels sont prompts à publier des scénarios, mais qu’en fait personne ne sait rien du tout. Pas plus que moi.

Je poursuis donc pas à pas la reconfiguration de mon portefeuille et j’ai été très actif en juin, en prenant parfois aussi des décisions difficiles.



Segment « France »


- Profitant de la forte envolée de début juin, j’ai vendu Ipsos, Coface et Vilmorin avec un résultat légèrement positif sur la période de détention.

- Vente de Natixis et BNP Paribas à perte. Avec les dépréciations d’actifs à venir, les pertes sur créances non recouvrables et les taux d’intérêts faibles, peu de chance de voir bondir ces titres dans les prochains mois.

- Vente de Engie et Spie à perte. Je les trouve fondamentalement sympas, mais la croissance est poussive et les titres tournent en rond depuis des années. Des titres mal aimés des investisseurs tout simplement, dont je me débarrasse une fois pour toutes.

- Petit aller/retour sur Perrier Industrie. Vendu à 62€ début juin et racheté à 56€ trois semaines plus tard. Ca fait toujours 350€ de pris en passant. Et je suis revenu juste à temps pour le versement du dividende.

- Dividendes de Albioma et Rubis réinvestis en actions

- Achat de Interparfums début juin à 31€50. Une société intéressante qui performe bien sur le long terme, mais un titre très cyclique qui s’effondre dans les mauvaises phases avant de connaitre des exagérations haussières avec des PER >40 dans les bonnes années. C’est un titre que je connais bien et que j’avais déjà en portefeuille 2 fois au cours des 10 dernières années. Acheté dans une phase de creux et revendu quelques années plus tard avec des PV substantielles. Je tente donc un nouveau pari. Une semaine après mon achat, la société a annoncé un nouveau contrat de licence avec Moncler et le titre a bondi de 25%. Je ne jubile pas trop quand même, car ce contrat ne contribuera qu’à partir de 2022 et avant cela il faudra franchir le cap des résultats trimestriels qui seront catastrophiques. Mais bon, je me suis positionné à un horizon de MT.

- Achat de Edenred, qui s’est maintenant positionné dans une stratégie de croissance. Après les turbulences de cette année, j’attends donc un rebond à MT. Le titre est malheureusement cher car j’ai raté les soldes de mars, mais la société me paraît intéressante.

- Enfin, renforcement de JC Decaux, Legrand, M6 et Thermador qui me permet de mettre ces titres au même niveau que d’autres lignes.

Segment « Europe »


- Renforcement de Prosus, qui a non seulement une grosse participation dans Tencent, mais des petits tickets dans diverses start ups du e-Commerce. Cela me parait clairement être axé sur le futur.

- Après avoir vendu Unilever dans le PEA, je l’ai remplacé par Philips. La grande époque de la société est lointaine et elle a été un cas de restructuration depuis 10 ans. Mais après la vente de l’électroménager, des téléviseurs et plus récemment de l’éclairage, le groupe est maintenant repositionné exclusivement sur les appareils médicaux. Je prends donc le pari d’une amélioration structurelle de la croissance et des marges à venir.

- Achat de la société anglaise Relx. C’est un éditeur de documentation technique et juridique, avec l’essentiel du business maintenant migré vers un modèle d’accès digital avec des abonnements récurrents. Une simplification des lois et des règlementations n’étant certainement pas à attendre, je pense que la société a encore de beaux jours devant elle.

- Achat de la société Sika, qui me permet de reconstituer un peu ma poche Suisse, qui avait fortement diminué suite à des cessions fin 2019/début 2020. Titre cher, croissance élevée dans le secteur des matériaux BTP. Un fleuron, que Saint-Gobain voulait se mettre sous la dent, mais leur tentative de prise de contrôle hostile a échoué. Ils ont finalement jeté l’éponge en revendant leurs titres. Je profite donc du petit creux pour me positionner.

Segment « USA »


- Renforcement de Becton Dickinson, Comcast, Automatic Data et Cisco.

- Achat de McDonald’s. Un classique relativement défensif qu’on ne présente plus et qui manquait à ma collection. Destiné avant tout à alimenter mon cash flow de dividendes.

Segment « Gestion collective »


- Grand ménage avec la vente de mes Sicav Allianz German Equities, Norden et BNP Paribas Nordic Small Cap. Mon portefeuille de titres vifs européens étant maintenant très fourni, ces Sicav n’apportent en fait pas de diversification ni de contribution significative.

- Vente de l’ETF Lyxor Euro Stoxx 50. Dommage pour le dividende généreux, mais cet indice est peu performant et freine donc mon portefeuille plus qu’il ne contribue.

- Vente de la Sicav Magellan sur les pays émergents, qui sous-performe depuis longtemps. A la place je renforce mes Sicav sur l’Asie, qui me semble être à LT une région qu’il ne faut pas sous-estimer. Au total j’ai maintenant une exposition de 7% du portefeuille sur l’Asie et les émergents, qui correspond en gros à mon objectif.

- Enfin renforcement de l’ETF Lyxor MSCI World, qui est un bon compromis. L’indice performe plutôt bien avec une volatilité réduite et j’ai choisi une part distribuante qui permet donc d’alimenter (un peu) mon flux de dividendes.

Segment « REIT »


C’est mon plus grand chantier actuellement. Le secteur foncier est certes assez risqué et plutôt cyclique, mais les dividendes élevés sont nécessaires pour alimenter mon cash flow de rendement. Après diverses cessions (Vonovia) et OPA partielles (Cegereal, Paref) au cours des dernières années, cette poche est en quelque sorte tombée en désuétude et je me retrouve avec quelques titres disparates. Mon objectif est maintenant de reprendre ce segment en mains et de créer un ensemble diversifié en termes de géographie et de secteurs d’activité.

- Renforcement ce mois-ci de Carmila, Tour Eiffel et Mercialys, ce qui me permet de faire baisser un peu mes prix de revient.

- Dividende de Patrimoine&Commerce réinvesti en actions

- Depuis quelque temps je m’intéresse aussi aux valeurs foncières US un peu alternatives (data centers, towers) qui sont sur un courant plus porteur que les foncières classiques. J’ai renforcé mes lignes Crown Caste et Digital Realty, ce qui me permet d’atteindre une masse critique sur ces lignes.

La mise en forme de ma poche REIT avance donc à petits pas. Il y a encore à faire dans les mois qui viennent. D’ici la fin de cette année je compte bien avoir structuré et équilibré cette catégorie.

Dernière modification par Ankh (28/06/2020 10h22)

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#15 19/07/2020 19h03

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La lumière au bout du tunnel


A la base ma vision pour mon portefeuille actions est simple :

a)    Générer une rente de dividendes de 1.000€ nets par mois (à atteindre d’ici 2028)
b)    Avoir un portefeuille largement diversifié susceptible de traverser les crises sans trop de dommages et dont la performance totale ne prend pas trop de retard sur un grand indice diversifié.

Dans la pratique, les choses sont toutefois plus complexes qu’on ne le pense. Le total de mon portefeuille a aujourd’hui une valeur de marché de l’ordre de 600k€. En éliminant tous les titres qui ne versent pas de dividendes ou très peu, je pourrais les remplacer par des titres ayant un rendement de 3% ou mieux. Et l’objectif premier pourrait être atteint du jour au lendemain. En ne choisissant que des titres à très haut rendement (> 5%) on pourrait même sortir le double.

Malheureusement, les titres à haut rendement sont généralement des sociétés matures sur des marchés sans croissance. Ou des entreprises de type télécommunication, utilities ou immobilier qui travaillent avec un leverage structurel très élevé (gare au jour ou les intérêts remonteront sensiblement). Et comme nous le montre la crise actuelle, les REIT et autres titres fonciers ne sont pas sans risque non plus. Le pire dans tout ça : un portefeuille uniquement composé de valeurs de rendement élevé, sous-performe fortement tous les indices larges. Et pas qu’un peu, mais de l’ordre de 30-40% sur une période de 10 ans par rapport à un indice large.

Moi j’ai fait le choix de construire un portefeuille mixte qui combine valeurs de rendement et valeurs de croissance. Dans une certaine mesure, ça me rassure d’avoir une performance totale qui ne prenne pas trop de retard sur les indices. Et surtout qui prenne en compte l’évolution de la société et la course de plus en plus forte vers le digital et autres nouvelles technologies.

En 2018 j’ai commencé une transformation en profondeur de mon portefeuille, constatant que l’objectif des 1.000 € par mois ne pouvait pas être atteint en l’état. J’ai vendu de grosses lignes de Sicav de capitalisation (valeur totale 100.000 dont 50.000 de plus-values). Enfin au début de cette année, j’ai fermé un compte d’assurance-vie en UC à gestion déléguée (valeur 52.000) en constatant que la performance est à la traîne, alors que les supports génèrent des frais de gestion élevés.

Au final, j’ai réintégré progressivement une bonne partie de ces sommes dans mes comptes de titres vifs, visant à atteindre les deux objectifs cités plus haut. Pas facile de jongler entre les deux, mais mon travail de fond touche à sa fin. D’après mes premières estimations (et en supposant que les dividendes retrouvent un niveau normatif dans 2 ans), mon objectif de 1.000€ nets par mois devrait être atteint d’ici 2022. Ca me réjouit beaucoup de voir approcher le but.

Dans l’immédiat je suis toujours au chômage partiel à 50%, mais grâce aux indemnités le revenu ne baisse pas trop. Ca n’impacte pas mon budget courant pour l’instant, mais par prudence j’ai arrêté de faire des apports dans mes comptes titres pour préserver mes liquidités. Juste au cas où la situation de crise devait s’éterniser. Mais je poursuis quand même l’optimisation de mon portefeuille grâce aux liquidités dégagées des cessions.

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#16 07/08/2020 10h35

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Reporting juillet 2020


Après le plongeon historique du mois de mars et le fort rebond inattendu d’avril, nous sommes entrés depuis l’été dans des marchés qui tournent en rond. La publication des semestriels remet les pendules à l’heure. Comme je l’attendais, on assiste à des baisses marquées pour les sociétés qui annoncent des perspectives faibles et des hausses marquées pour celles qui font mieux que prévu. Pour mon portefeuille c’est un peu le principe des vases communicants qui s’applique : certains titres montent de 10% et d’autres perdent 10% lors de l’annonce des derniers résultats. Et au final la valorisation totale ne change pas beaucoup.

Mon portefeuille est à -9.2% depuis le début de l’année, dans la lignée de mes indicateurs de référence. Pour les prochains mois, je pense que nous resterons dans un marché volatile qui tourne en rond. Une recrudescence du Covid-19 ne peut être exclue, Trump n’est plus certain d’être réélu mais pourrait perdre face à un démocrate en novembre… Pleins d’incertitudes pour les prochains temps. Sans parler de la baisse du dollar US qui fait pression sur mes positions américaines et qui pourrait se poursuivre au moins jusqu’aux élections.

Je continue toutefois à travailler mes lignes en éliminant les titres qui me paraissent peu porteurs et en achetant ou renforçant des lignes que j’espère plus résilientes sur le long terme.



Segment « France »


- Vente de CNP Assurances après le rebond avec un gain homéopathique de 0.8%. Les titres financiers sont trop volatiles et je continue à réduire mon exposition.

- Achat de Aubay et Alten, deux sociétés technos spécialisées dans l’ingénierie. La première est fortement présente dans les banques et l’assurance, alors que Alten est fortement exposé au secteur de l’automobile et de l’aéronautique. A court terme les deux ont bien-sûr laissé des plumes suite au confinement, mais à long terme les deux sont sur des marchés porteurs.

Segment « Europe »


- Vente de Nokia avec un gain de 7%. J’avais acheté le titre pour profiter de l’essor à venir des réseaux 5G. Et même si les derniers résultats rassurent, le titre est très volatile et la société est confrontée à de nombreux problèmes (intégration d’Alcatel toujours pas stabilisée, retards dans le développement technique…). Je vends parce que je n’ai plus vraiment confiance.

- Vente de ABN Amro à perte. Les problèmes s’accumulent : enquête pour blanchiment d’argent, pertes sur des sociétés US dans le pétrole qui ont fait faillite, fort engagement dans Wirecard qui est aussi au bord de la faillite… Je ne vois pas comment le titre pourrait retrouver mon prix de revient dans un délai raisonnable.

- Achat de Diageo, spécialiste des spiritueux. La fermeture des bars et restaurants au 1er semestre n’aura pas aidé les affaires, mais sur le long terme, c’est une société rentable et résiliente.

- Achat de la société suisse Sonova, spécialiste des aides auditives. Avec le vieillissement de la population, la société est clairement sur un marché porteur. Et cela me permet de renforcer un peu plus mon exposition au secteur santé, qui est un des plus solides.

- Achat de JustEat Takeaway, pour renforcer mon exposition au secteur de l’e-Commerce. Le titre est risqué et spéculatif. Après le rachat de l’anglais JustEat et le probable rachat de l’américain Grubhub, ça fait deux opérations majeures en peu de temps qu’il va falloir digérer. Mais bon, je tente le pari pour rafraîchir un peu mon portefeuille vers des titres dits d’avenir.

Segment « USA/Canada »


- Vente de Dell avec un gain de 7% suite à un fort rebond spéculatif dû à un possible changement de périmètre. La perspective de revente de la filiale WMWare et d’un dividende exceptionnel est alléchante à première vue, mais elle priverait la société de son principal moteur de croissance. Je préfère donc me retirer et renforcer d’autres titres.

- Vente de Schlumberger avec une perte de 60%. C’était mon plus mauvais titre et la moins-value constatée fait mal. Mais je crois que je perds mon temps : demande de pétrole faible, baisse des investissements des majors, nouveau plan de restructuration… Pour rattraper une baisse de 60% il faudrait que le titre fasse plus que doubler : j’ai perdu espoir de voir cela arriver dans un futur raisonnable.

- Renforcement de McDonald’s, Merck, Dominion Energy et 3M. Ils ont tous perdu un peu de terrain ces dernières semaines. J’en profite pour compléter mes lignes.

- Achat de Fortis, qui est ma seconde incursion sur le territoire canadien. C’est une utility dans l’électricité, mais la société n’est pas producteur mais seulement distributeur (comme National Grid au Royaume Uni). Au moins ils n’ont pas un parc de vielles centrales au charbon ou nucléaires à démanteler comme beaucoup d’autres. Fortis fait partie des dividend aristocrats au Canada et devrait donc alimenter un peu plus mon flux de dividendes.

- Achat de Johnson’n’Johnson, un aristocrat US bien connu. Avec un portefeuille très diversifié, la société est considérée comme très résiliente. Les médicaments de prescription ont toujours un risque lors de la fin des brevets, mais J’n’J a aussi un CA important dans des produits courants qui amortit les variations.

- Achat de FiServ avec l’objectif de renforcer les titres d’avenir. Pas de dividende, mais un titre sur un marché porteur (équivalent US de Worldline) et j’espère donc une bonne contribution au niveau de la performance.

Segment « REIT »


- Achat de la société belge Aedifica, qui est présente sur le résidentiel pour séniors. Cela me permet donc de diversifier mon exposition en dehors des commerces et bureaux qui n’ont pas trop la cote actuellement.

- Achat de la société américaine Hannon Armstrong. Officiellement classé comme REIT infrastructure, la société s’apparente en fait à un acteur du capital-développement. Hannon ne recherche pas des actifs en pleine propriété, mais prend des tickets dans des parcs solaires et éoliens, dans des immeubles ou infrastructures qui favorisent la transition énergétique et la réduction des émissions polluantes. Le titre me permet donc de « verdir » un peu plus mon portefeuille.

- Enfin, je voulais renforcer largement la diversification de ma poche foncière en termes de géographie et branches. Mais en y réfléchissant bien, il faudrait acheter au moins une dizaine de lignes pour ce faire, ce qui dépasse mes ambitions à CT. Pour faire vite et simple, j’ai choisi deux ETF de distribution Lyxor Stoxx Europe 600 Real Estate et Lyxor FTSE Epra Nareit Global qui me permettent d’atteindre l’objectif. Le premier étant en plus éligible au PEA, ça réduit la facture d’impôts.

Segment « Sicav/ETF »


La cession de Schlumberger a laissé une ardoise de 4.600€ de moins-value sur mon CTO et ne n’aime pas beaucoup traîner des moins-values reportables. Afin de compenser cela, j’ai dû vendre quelques OPCVM (Lyxor MSCI Europe, Echiquier Major) et réduire partiellement certaines autres lignes (Oddo US MidCap, Oddo Avenir Europe, MS US Advantage).

Ca fait un peu mal de vendre des lignes gagnantes, mais pas facile de dégager des plus-values substantielles par les temps qui courent.

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#17 07/08/2020 11h14

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Ankh a écrit :

Enfin, je voulais renforcer largement la diversification de ma poche foncière en termes de géographie et branches. Mais en y réfléchissant bien, il faudrait acheter au moins une dizaine de lignes pour ce faire, ce qui dépasse mes ambitions à CT. Pour faire vite et simple, j’ai choisi deux ETF de distribution Lyxor Stoxx Europe 600 Real Estate

Merci de m’avoir fait découvrir ce fonds qui permet d’avoir une bonne diversification tout en ayant une petite part de foncière. Je pense créer également une ligne sur mon PEA avec cette valeur.

Au passage félicitation pour vos reportings, clairs et limpides.

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#18 07/08/2020 11h24

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Bonjour Ankh

Merci pour votre partage de portefeuille toujours très enrichissant.
Comme vous, j’ai aussi Diageo dans ma watchlist, pouvez-vous me dire où l’avez vous achetée, à Londres ou sur le NYSE?
Je ne comprends pas la différence de valorisation entre les 2 actions.

Merci d’avance

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[+1]    #19 07/08/2020 12h08

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@ Lolo 77
1 ADR US Diageo (New York) représente 4 actions Diageo (Londres).

Diageo ADR

1 ADR 135$
1 action  25£

135/4= 33.75$ soit 25£, le compte est bon.

Ceci dit, ce qui doit plus vous intéresser  c’est le yield (en dividende ou en capital gain) et ce sera le même dans les deux cas.

Certains préfèrent détenir l’action plutôt que l’ADR (pour éviter le risque de contrepartie) mais avec l’ADR pas de timbre UK et possiblement des frais de transactions inférieurs (par exemple sur IB)

Dernière modification par Liberty84 (07/08/2020 12h09)


“It ain’t what you don’t know that gets you into trouble. It’s what you know for sure that just ain’t so.” M.Twain

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[+1]    #20 07/08/2020 12h49

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@Lolo77

En ce qui concerne la différence de prix entre Londres et l’ADR à New York, la réponse a déjà été donnée.
C’est un phénomène d’ailleurs courant. l’ADR n’est pas forcément le reflet d’1 action, mais représente souvent plusieurs titres du pays d’origine. Pas toujours facile de s’y retrouver smile

En ce qui me concerne, j’ai acheté Diageo sur la place de Paris. Frais bancaires comme des actions françaises et donc bien meilleur marché qu’à Londres. A Paris le titre est coté en continu mais avec des variations de cours plus fortes qu’à Londres, car les volumes sont moindres. Moi quand je constitue une nouvelle ligne, je le fais souvent en deux ou trois étapes. Ca me permet donc d’acheter de petites quantités et de lisser mon prix de revient.

Enfin j’ai réfléchi à toutes les éventualités: si Diageo devait un jour quitter la place de Paris, je ferai transférer mes titres sur Londres. Comme mon achat est sur le CTO, pas de problèmes.

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#21 15/08/2020 09h49

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Le revers des valeurs de rendement


En surfant sur internet, je suis tombé par hasard sur la société de gestion américaine Mirae Asset Management qui gère un fond de haut rendement distribuant nommé Global X Super Dividend ETF.

Le fond investit dans 100 valeurs mondiales à très haut rendement. Selon la doc de l’émetteur le rendement actuel est de 8,2%. Je trouve ça assez extraordinaire. Le rêve pour tout portefeuille de rendement !

La composition du fonds est comme attendu lourd sur les REIT, les compagnies financières, utilities. Les classiques du rendement.

La thématique rendement a été reprise par Jefferies et relayée par le journal Bloomberg, qui a publié une comparaison des performances de long terme.



Comparé au S&P500 la performance n’est pas belle à voir. Un yield de 8,2% c’est très alléchant, mais sur le long terme, c’est un pari perdant quand même. Cette lecture confirme donc mes propres observations: jouer uniquement les valeurs à gros rendements, c’est un très mauvais choix.

PS: je reste bien-sûr à l’écart de ce genre de fonds smile

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#22 15/08/2020 10h15

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J’ai voulu vérifier la performance (car finir à -50% ça me choque), et sans aller jsuqu’à dire que Global X Super Dividend ETF est un bon plan.. si on ajoute une année (que bloomberg a volontairement coupé ?) on se retrouve flat..



Source

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#23 29/08/2020 11h24

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Reporting aout 2020


Je profite du weekend pour faire mes comptes du mois d’août. Dans l’ensemble, mon portefeuille a remonté un peu la pente et affiche une performance de -6.5% depuis le début de l’année, avec toujours une forte volatilité à la moindre rumeur en rapport avec le Covid-19.

Ce qui m’inquiète, c’est la divergence entre les différents secteurs. On a d’un côté les massacrés (banques, assurances, industries cycliques, foncières) qui refusent de remonter, et de l’autre côté une poignée de titres technologiques (surtout aux USA) qui s’envolent. D’une certaine manière les investisseurs se reportent tous sur le petit cercle des valeurs gagnantes en poussant les PER à 40, 50 voire plus. Un jour ou l’autre il y aura une bonne correction sur tous ces titres en surchauffe. Je serais assez intéressé de renforcer mes positions sur les technos américaines, mais je reste prudent dans l’immédiat. Courir après le papier qui s’est envolé, c’est souvent un mauvais timing.

Bonnes nouvelles sur le front des dividendes : parmi les titres de mon portefeuille, une dizaine de sociétés ont annoncé vouloir rattraper d’ici la fin de l’année les versements annulés au premier semestre (Bouygues, Aviva, ASR, Mondi, Ackermans, etc…). Finalement la moisson annuelle sera meilleure que je n’escomptais !



Mouvements sur PEA


- Vente de mes ETF Lyxor Asia Pacific et Lyxor Emerging Markets. Les actions émergentes et surtout asiatiques ont bien remonté ces derniers temps, et je profite de l’occasion pour récupérer mes billes. Performance proche de zéro, mais je dégage quelques liquidités pour renforcer d’autres lignes.

- Renforcement de Sword. Dans le secteur des sociétés de services informatiques, Sword a la particularité d’avoir un business important avec les administrations et d’être moins cyclique que d’autres. Ils attendent une croissance de 5% pour l’exercice en cours, moins que les 12% envisagés en début d’année, mais pas trop mal vu les circonstances.

- Renforcement de Basf. Qui dit entreprise chimique, dit entreprise cyclique. Les résultats 2020 sont attendus en baisse de moitié et le titre est au plus bas depuis une dizaine d’années. Je renforce avec le raisonnement opposé de la ligne précédente ! Faut pas être pressé pour voir remonter Basf, mais à un horizon de 3-5 ans, il y a un très fort potentiel de rebond pour cette société qui fait partie des leaders mondiaux de son secteur. Sans compter les changements de périmètre qui se trament dans les coulisses (renforcement dans les spécialités et le phytosanitaire, filialisation attendue des activités dans le pétrole) qui pourraient à terme générer un newsflow positif.

Mouvements sur CTO


- Achat de la société Suisse Barry Callebaut, spécialiste du cacao et du chocolat. J’avais visité un atelier chocolat il y a quelques années et j’avais trouvé la visite très intéressante et le business model plus sophistiqué que je n’aurais pensé. La possibilité de jouer un peu au confiseur amateur en fin de visite et la dégustation afférente ont bien-sûr aussi laissé un bon souvenir smile

Mais plus sérieusement… Des marques comme Lindt ou Suchard sont plus connues, mais Barry Callebaut n’est pas une marque grand public, mais actif essentiellement dans le B2B (production de cacao et chocolat brut, livraison aux confiseurs, restaurants et industriels). Au dernier pointage trimestriel, les résultats sont solides et le groupe annonce une amélioration des marges à un horizon 2023. Dans l’ensemble une société solide, peu cyclique, qui pourrait devenir une position de fond de portefeuille.

- Côté US pas de nouvelle ligne, mais renforcement de Starbucks, Verizon, Intel et PepsiCo. Histoire de donner un peu de consistance aux lignes déjà existantes.

Intel a plongé de -16% après les trimestriels pour cause de retard dans une nouvelle génération de puces. Mais cela reste une société très rentable au bilan solide et surtout largement diversifiée. Je garde donc confiance pour le moyen terme.

- Achat de la société canadienne Telus (opérateur téléphonique) qui me permet de diversifier un peu plus mon exposition devises et d’asseoir (j’espère) mon flux de dividendes. Particularité du groupe : alors que la majorité des grands opérateurs (Orange, British Telecom Group, Vodafone, AT&T…) affichent une croissance quasi nulle en organique, Telus a bien développé ses affaires ces dernières années en poussant ses pions hors de sa patrie (surtout vers les USA et divers pays des Caraïbes). 2020 ne sera pas top pour cause de confinement au printemps, mais l’année prochaine pourrait signer un retour à la croissance.

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#24 31/08/2020 16h51

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Details du portefeuille France et Europe


Au cours des derniers mois, j’ai fait une dizaine d’arbitrages en vendant les titres les plus fragiles et des sociétés ayant une croissance très inférieure à la moyenne. Les renforcements et les nouvelles recrues ont été sélectionnées en privilégiant des valeurs de meilleure qualité.

Le cahier des charges prévoit entre autres un cash flow de dividendes de 1.000 €/mois à atteindre d’ici 2028. Il est donc impératif d’orienter le portefeuille vers plus de buy&hold et donc vers des titres ayant une certaine résilience en cas de crise.

Dans l’ensemble je pense qu’il y a du progrès, même si les conditions de marché sont toujours difficiles et si plusieurs lignes plus anciennes sont encore dans le rouge.





Suite du portefeuille prochainement…

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#25 02/09/2020 20h50

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PORTEFEUILLE FIN AOUT 2e PARTIE


Dans l’ensemble le portefeuille US se porte assez bien (les 2/3 ayant été constitués cette année) et les indices américains sont en meilleure forme que les indices européens. Toutefois, je fais mes comptes en Euros et la baisse de 10% du dollar pénalise la valorisation.

Pour la poche REIT, les nouvelles recrues de cette année (essentiellement des titres américains) se portent bien, mais les foncières commerciales s’enfoncent toujours. Je ne renforce pas (trop risqué) et je ne vend pas (potentiellement sous-valorisées) et je fais donc le dos rond.





Dernière modification par Ankh (02/09/2020 20h51)

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