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#51 28/09/2018 19h00

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Bonsoir Adrien

Il me semble que Byann est expat - comme moi

Mais avec la flat tax les obligations sont devenues plus interessantes pour les résidents en France.
Si les taux remontent… oui il y a une pression a la baisse sur les obligations mais a peine sur les bonnes et pas sur celles qui ont un "bon" coupon. De plus les nouvelles émissions auront de meilleurs coupons… donc arbitrage possible…
En ce moment les taux longs et donc les obligations longues sont stables compares aux taux court terme. C’est nouveau comme phénomène - a voir comment ca va évoluer…

Dernière modification par sissi (28/09/2018 19h01)

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[+1]    #52 19/05/2019 19h41

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Bonjour

Pour revenir sur le sujet , l’etude trinity a donc fait une étude sur 30 ans.
Mais sur les chanceux qui peuvent prendre leurs "retraite à 30/40ans" ?

Adjusting Safe Withdrawal Rates To The Retiree’s Time Horizon

Cette étude parle donc d’un retrait de 3.5% inflation comprise avec une répartition un peu plus agressive ( car long terme ) sur la partie bourse.

Trinity : 50%///50% ( action / obligation )
40/45 ans : 60/65%///35%/40%

Sur mon portefeuille , cela à dévier sur ce sujet donc je place ce message ici.

Je fais ici une simulation : catastrophe avec 60% action et 40% obligation sur 700k

420 000 action ( world )
280 000 fond euros.

Année 1 : 30% de baisse et 2.5% fond euros.

294 000 euros action
287 000 euros fond euros

Soit 581 000 euros.
Retrait 3.5%  = 20300
Reste 560 700 euros.

Donc :

336 000 euros bourse
224280 euros fond euros

Année 2 : baisse 20%

268800 action
230 000 fond euros

Soit 498 000
Retrait 3.5% = 17500

Reste 480500

Donc 288 000 euros action
192 000 fond euros.

Donc une perte de 32% ou 28% si on prend en compte les retraits.

Cela reste plutôt correct vu le scénario type 2008.

Cela conforte sur le fait de l’importance d’avoir une part d’obligation pour que sur le long terme , le patrimoine puisse continuer à nous faire vivre.

Apparement, avec 3.5% de retrait , les chances sont vraiment de notre côté sur le très long terme et suivant les 5 prochaines années, de monter à 4 ou 4.5% est tout à fait envisageable.

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Favoris 2   [+1]    #53 29/04/2020 14h13

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Visualizing the 4% Rule, Trinity Study and Safe Withdrawal Rates - Engaging Data

Voici un simulateur qui semble au top.
Avec prise en compte des frais , de l’imposition et de la durée de la retraite ( adapté pour les retraités précoces )

Être 100% ou 60% action , pas de grosse différence sur le risque de faillite.
Un taux de retrait vraiment sur a 3.5% + inflation.
Et 4% est relativement sur également !

Quand on voit à ce jour la claque que prenne les dividendes , c’est sans doute une stratégie efficace en phase de consommation.

Personnellement, je le fais depuis 1 ans maintenant environ, même en période de crise , j’ai mes rentes !

Mon questionnement est plutôt de passer à 90% action sur la partie mobilier de mon PF car je préfère avoir des actifs que de liquidité en ce moment avec tout les milliers de milliard injectés dans le marché actuellement.

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Favoris 1    #54 29/04/2020 14h20

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cricri77700 a écrit :

Être 100% ou 60% action , pas de grosse différence sur le risque de faillite.

Tout simplement car le site se base sur le passé, avec les rendements obligataires du passé.

Aujourd’hui les obligations à dix ans rapportent 0,6% aux USA, 0% en France et -0,5% en Allemagne, donc être "seulement" 60% actions a un coût d’opportunité énorme, bien plus élevé que dans les décennies précédentes.

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#55 29/04/2020 15h43

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Le rendement total d’une obligation n’est pas constitué que de son coupon, mais également de sa valeur nominale, qui s’envole à chaque crise boursière, ce qui permet de retirer des fonds des obligations au moment où les actions sont au plus bas.

https://www.google.com/search?q=NASDAQ: … _KL0A81:0.

Il existe des obligations à plus long terme que 10 ans, avec des coupons plus importants.

Dernière modification par Trahcoh (29/04/2020 15h44)

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#56 29/04/2020 16h33

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Cricri, votre message me semble directement lié au sujet sur l’allocation d’actifs, que j’ai également suivi sans prendre le temps de répondre.

L’objectif quand on se positionne sur un portefeuille 60/40, ou 90/10 est celui d’approcher la performance très long terme d’un portefeuille 100% actions tout en conservant un niveau de risque et de volatilité plus "acceptable", et en se protégeant au mieux contre tous les scénarios économiques possibles (croissance, récession, inflation, stagflation, déflation…).

La méthode se base sur l’impact positif que peut avoir un investissement sur plusieurs classes d’actifs différentes, au motif qu’elles seraient partiellement décorrelées, voire correlées négativement.

Or les études commencent à mettre en évidence le caractère dynamique de la notion de corrélation. Elle évolue avec le temps, en particulier lors d’évolutions brusques de marché tels qu’un krash brutal. Voir par exemple cette étude de Vanguard, ainsi que cette étude dont j’ai eu connaissance après avoir lu cet article de vulgarisation.

En résumé, durant les dernières crises, des classes d’actifs supposées peu corrélés des actions se sont mises à évoluer comme elle, c’est-à-dire à la baisse, sans jouer leur rôle d’amortisseur dans la valeur globale du portefeuille.

Je vous rejoins sur le fait qu’il commence à y avoir une accumulation d’arguments en faveur d’un portefeuille massivement investi en actions, que ce soit le rôle des banques centrales pour soutenir le marché "whatever it takes", le retour possible de l’inflation où les actifs tangibles comme les actions seront l’un des seuls refuges pour éviter une érosion de son patrimoine…

Et puisque les autres classes d’actifs ne semblent plus jouer leur rôle de diversification, autant assumer (si possible) le risque et la volatilité indissociables des actions et en augmenter la part dans son portefeuille, par rapport à l’ancienne approche plus équilibrée.

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#57 29/04/2020 17h07

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Pour un "rentier", disposer, en plus des revenus de son patrimoine (qui peut avoir une certaine diversification), d’une retraite par répartition, me semble une diversification qui jusqu’à présent a fait ses preuves, les 2 types d’actif n’ayant jamais eu un niveau de corrélation très élevé (même si la corrélation n’est pas nulle : en cas de "fin du monde" les 2 passeront à zéro, en cas de décroissance sévère les deux devraient baisser).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#58 29/04/2020 18h51

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IH : effectivement .

Père castor : je ne suis pas à l’aise d’avoir du cash/fond euros en ce moment.
Les banques centrales sont no limite , il faut avoir des actifs à mon sens .
Dans mon cas , si je passe 100% action , je serai à 50% action et 50% immobilier sur le patrimoine net.
En phase de consommation, il y a des loyers et la règle des 3 ou 4 % ! Et le patrimoine est investis sur 2 classes d’actif que je juge solide de nos jours !

La règle des 4% de trinity est vraiment une stratégie que j’ai retenu , que j’utilise depuis 1 ans et que je ne changerai pour rien au monde avec les etf.
Surtout avec ce qu’il se passe aujourd’hui avec les dividendes.

Un dividende est imposé à 100%.
Quand vous retirer une somme il y a un impôt sur le bénéfice mais pas sur le capital et les intérêts composés fait que le PF grandis donc +++ !

Bref je ne vais pas m’éloigner du sujet mais la question est sur la répartition et 90/100% en phase de consommation en prenant 3.5 ou 4 % / ans sur cette poche semble , adapté , si on regarde 150 ans en arrière.

Dans le questionnement de la répartition :

La règle des 4%: Comment Faire durer son capital indéfiniment · Mr Tortue

100% action malgré la crise de 2008 semble également très adapté !

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[+1]    #59 29/04/2020 22h41

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Une anecdote, donc rien qui puisse être universalisé.
Je suis proche des 90% actions. Avec mon statut, pendant ce confinement, et je le crains pour longtemps encore, je n’ai plus aucun revenu issu du travail.

Mes seules entrées étaient les dividendes de mon pf qui m’ont permis de couvrir les dépenses courantes et de ne pas avoir eu à vendre quoique ce soit lorsque ça a decroché.
Psychologiquement, vendre même une petite fraction au pire moment aurait été assez dur. J’avais déjà du mal à regarder l’effondrement de la valorisation…

Mais même si la stratégie dividende est peut être sub optimale sur le papier, dans le réel et pour certaines psychologies comme la mienne j’étais bien content d’avoir une partie de mon pf qui distribuait de quoi vivre sans avoir à vendre.

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#60 30/04/2020 11h55

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swantonbomb, le 29/04/2020 a écrit :

Mais même si la stratégie dividende est peut être sub optimale sur le papier, dans le réel et pour certaines psychologies comme la mienne j’étais bien content d’avoir une partie de mon pf qui distribuait de quoi vivre sans avoir à vendre.

C’est ce que j’ai déjà expliqué des tas de fois.

C’est la même chose qu’entre un portefeuille virtuel et un portefeuille réel, il y a la théorie et la vraie vie.

Pour éviter d’avoir à vendre au pire moment, en l’absence d’actions à dividende, il faut impérativement avoir une poche de liquidité (mettons un à deux ans de dépenses) permettant de passer les krachs.

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#61 30/04/2020 14h17

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IH a écrit :

Poche de liquidité (mettons un à deux ans de dépenses)

C’est exactement cela qu’il faut faire, en mettant même plutôt 2 à 3 ans de dépense pour être encore plus prudent et couvrir la durée des grands krachs.

4% du portefeuille initial consommé par an, c’est donc un portefeuille de 25 années de dépense au moment du T0 (début de consommation)
+ 2-3 ans de liquidités, disons 2,5 ans de liquidités, qu’en France vous pouvez matérialiser par les livrets A, LDD, PEL, fonds euros d’un contrat de plus de 8 ans.
Vous arrivez donc à un point de départ 90% actions / 10% liquidités.

En période de crise, vous consommez les liquidités.
Post crise, quand les actions sont bien remontées, vous reconstituez votre poche de liquidité (via les dividendes, ou vente d’actions à un prix "normal" maintenant que la crise est passée) pour affronter la prochaine crise (qui se déroule bon an mal an à peu près tous les 10 ans).

Dernière modification par Korben (30/04/2020 14h18)

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#62 30/04/2020 16h04

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Mais non, le but de cette règle c’est de toujours consommer sans manger le capital !

Actuellement , je prends mes rentes sur le capital investis avec cette règle sur le long terme pas de soucis !

Dernière modification par cricri77700 (30/04/2020 16h05)

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#63 30/04/2020 17h26

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Oui, 4% du capital total.
Et le capital total vous le composez au départ en 90% actions / 10% liquidités pour optimiser la traversée des krachs en piochant dans la poche liquidités plutôt que la poche actions. Après le krach vous piochez à nouveau dans la poche actions pour les 4% à retirer, et vous reconstituez la poche liquidités à partir de la poche actions dont la valorisation est revenue à la normale.
C’est une façon d’optimiser le processus.

Dernière modification par Korben (30/04/2020 17h28)

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#64 30/04/2020 17h55

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Je pense pas , plutôt refaire son allocation d’actif tout simplement en fonction du marché !

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#65 01/05/2020 22h03

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Cricri77700 a écrit :

Mais non, le but de cette règle c’est de toujours consommer sans manger le capital !

Ce n’est pas tout à fait exact. Cette règle à été proposée dans les années 1990 par un analyste financier (William Bengen) pour simplifier les calculs des retraités qui voulaient retirer une somme décente sans risquer de se retrouver sur la paille et sans faire trop de calculs. Il proposait de retirer 4% la première année et de continuer sur le même rythme en ajustant le retrait sur l’inflation.
En backtestant sur 50 ans Bengen a montré que dans le pire des scenarios le capital était mangé au bout de 33 ans.

La règle des 4%

Avec les rendements durant cette période il est probable que certains ne puisaient pas dans le capital.

Avec la baisse des taux des bonds la règle des 4% semble avoir un peu de plomb dans l’aile

La règle des 4% n’est plus vraiment sûre

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[+1]    #66 01/05/2020 22h46

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Bonsoir.

Si vous voulez aller plus loin :

Pour un taux de retrait de 4% il y a 96% de chance que le capital ne soit pas à zéro.
Pour un taux de retrait de 3% et même 3.5% il est de 100% !

La baisse des obligations est historiquement une bonne chose pour les actions et vice-versa.

Ensuite cette étude a été effectuée pour les US principalement et ne prend pas en compte la "chance" que nous avons d’avoir une sécurité sociale et donc pas de dépense sur ma santé versus les usa , un éventuel héritage, si on a une petite activité annexe ect … ce qui , avec les intérêts composés , est simplement énorme.

Justement, la baisse des obligations permet d’augmenter considérablement la poche "action".

On parle également d’un horizon très long terme avec plusieurs crise à venir si on compte un horizon 30 ans ( personnellement plus )

Pour moi , le principal risque est de ne pas être investis dans des actifs de nos jours ! Les fonds euros , les livrets ainsi que la psychologie de l’investisseur sur la peur et donc de ne rien faire, la perte d’opportunité est énorme.

Pour en revenir à cette règle de trinity , elle est à mon sens excellente.
Elle permet de base à un rebalancing et donc du cash à investir pendant une crise qui atténue donc ce paramètre.
Elle permet d’être investis dans des actifs.

Je l’utilise en me versant 0.33% par mois sur la sommes de mon PF mobilier composé de fond euros ( 40% à ce jours ) et action ( etf capitalisant pour 60% ) et je ne me pose pas de question sur la coupe de dividende ou autre.

Et je ne pense pas qu’il fait regarder le NOMBRE de titres ( le fait de vendre des actions on se dit qu’on en a moins ) mais la VALEUR de celle ci !

Lors d’un retrait, elle permet une fiscalité plus douce avec une imposition uniquement sur la PV engendrée donc une partie capital et une partie intérêt sur les retrait contrairement au d’autres stratégie ( dividende ) imposé à 100% ( sauf PEA ) .

Pour les gros PF , l’optimisation de la fiscalité associé aux intérêts composés est une notion à prendre en compte et à mon sens très importante.

Le lien que j’ai mis plus haut , que être investis en action principalement ( 75% ou plus ) montre clairement une superformance.
Pourtant les obligations payaient beaucoup plus avant.

Je ne pense donc pas que la baisse des obligations a un réel impact sur cette stratégie.

Comme dans toute stratégie , chacun sa psychologie.
Celle la je la trouve simple , rationnel et optimal ! smile

A+

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[+5]    #67 02/05/2020 00h07

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Wade Pfau, un des grands "retirement specialists" et apôtre de la 4% rule, s’exprime dans le podcast ci-dessous, interviewé par Christine Benz de Morningstar.
Podcast

Ce que j’en retiens:

La 4% rule n’est plus d’actualité. Il vaudrait mieux partir sur 3%
Les raisons citées sont:
- Les taux d’intérêts historiquement bas impliquant des rendement obligataires très bas
- La valorisation élevée des actions

Il admet les tares de la 4% rule:
- Non prise en compte des frais sur les placements
- Non prise en compte des taxes
- L’espérance de vie a augmenté depuis la rédaction initiale de la règle

A l’encontre de ce qu’on a l’habitude de lire, il encourage plutôt à augmenter l’exposition aux actions avec l’âge sous forme d’un "rising equity glidepath".
Le pire étant un bear market juste après la retraite.
Pour faire face à un marché baissier, il faut avoir et utiliser des *buffer assets":
- Du cash
- Prendre une avance sur un contrat d’assurance-vie
- Prendre un reverse mortgage sur sa maison (spécificité US)
A l’inverse, comme les marchés actions sont haussiers à long terme, cela permet de depenser plus au fur et à mesure qu’on vieillit et donc que l’espérance de vie se réduit.

En ce qui concerne ce fameux 4%, Wade Pfau revient sur les deux manières de l’appliquer:
- Retirer chaque année 4% du capital initial
- Retirer chaque année 4% du capital atteint
Avec toutes les variantes intermédiaires entre ces deux options, il considère qu’une solution pourrait être de retirer 4% mais avec un plancher et un plafond.

En ce qui concerne les risques d’échec et donc de faillite du rentier, Wade Pfau cite:
- L’inflation
- La longévité
- Les dépenses exceptionnelles, notamment les frais de santé ou de maison de retraite

En bas de la page du podcast, il y a la bibliographie du monsieur et des liens sur ses dernières publications
Bonne réflexion.

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#68 02/05/2020 10h22

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Ensuite cette étude a été effectuée pour les US principalement et ne prend pas en compte la "chance" que nous avons d’avoir une sécurité sociale et donc pas de dépense sur la santé versus les usa , un éventuel héritage, si on a une petite activité annexe ect … ce qui , avec les intérêts composés , est simplement énorme.

J’insiste sur ce fait la .
4% en france , pas de problème à mon sens.

Le fait d’être diversifié et d’avoir un ou deux appartements à crédit en location permet une revente 15 à 20 ans et d’avoir des liquidités en plus dans cette régle donc une sorte de lissage également = sécurité.

Négocié une prime de départ de son travail à 50 ans.

Malheureusement un héritage mais c’est la vie.

Tout cela doit être pris en compte.

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#69 04/05/2020 18h47

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@cricri : ne pas oublier non plus la possibilité d’avoir une retraite (à soi et de réversion de son éventuel conjoint), même faible si on a quitté le marché de l’emploi prématurément sans avoir eu des salaires pleins jusqu’à la date de liquidation.

Ainsi même en cas d’événement catastrophique sur les marchés ou dans l’environnement économique, on conserve un petit matelas de sécurité a priori décorrelé.

J’ai décidé cette année de prendre un virage drastique en cessant mon activité salariée, mais avec l’objectif de quand même me construire une petite activité indépendante. Celle-ci devant me permettre, à l’issue de ma période de chômage et donc d’expiration de mes droits, de valider à minima mes 4 trimestres de retraite, même si je m’en tiens au minimum requis.

De la même manière, j’ai fait les démarches pour que les 4 trimestres pour éducation d’enfant me soient attribués, mon épouse conservant de droit les 4 trimestres pour maternité. Pour rappel les démarches sont à entreprendre entre les 4 ans et 4 ans 1/2 de chaque enfant (avant c’est trop tôt, après c’est définitivement trop tard).

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[+3]    #70 13/05/2020 10h13

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Pour ceux qui suivent cette discussion, voici une nouvelle vidéo de Ben Felix (un analyste canadien dont j’ai déjà partagé du contenu, toujours très documenté et pédagogique) qui traite justement de la problématique de la retraite anticipée et du taux de consommation du capital de départ.

Quelques points qui pourraient enrichir notre discussion :

- un rappel que dans le cas d’une stratégie de retraits fixes avec un capital investi en actifs volatils tels que les actions, le risque de séquence est important (ex.: subir un krach très tôt dans la phase de consommation de capital augmente significativement la probabilité d’échec de la stratégie)

- les études historiques (comme la fameuse Trinity Study) calculaient le taux de succès des stratégies de consommation de capital sur la base d’une durée de 30 ans. Or avec l’allongement de l’espérance de vie et dans le cas d’une retraite anticipée, la phase de consommation de capital pourrait être plus longue donc la probabilité d’échec supérieure

- ces études sont basées sur la performance du marché US. Lequel a surperformé la plupart des autres marchés, à une époque où les valorisations (rapport prix/rendement) étaient bien plus faibles qu’aujourd’hui. D’où le risque que les performances futures, en partant sur un portefeuille investi par exemple en ETF monde, soient moins élevées qu’espérées

- à l’opposé du risque de défaut, il existe un "risque de succès", à savoir s’être restreint à un taux de consommation modéré alors que la valorisation du patrimoine aurait potentiellement pu être consommé de façon bien plus importante. Et donc de finir "le plus riche du cimetière"…

- en conclusion, en particulier pour le rentier anticipé, une approche flexible, avec des retraits ajustés en fonction de la performance de ses actifs au fur et à mesure de la phase de consommation du capital, et en ne s’interdisant pas d’avoir une activité rémunéré occasionnelle, sera plus efficace


Vidéo YouTube

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#71 14/05/2020 17h49

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Oups je comprends pas trop l’anglais!

Pour le fait de dépasser 30 ans , des études ont également été effectué et montre que 3.5% est sécurisé.

La probabilité d’échec est Supérieur après 30 ans mais la probabilité d’avoir beaucoup plus l’est tout autant : la force des intérêts composés !

- en conclusion, en particulier pour le rentier anticipé, une approche flexible, avec des retraits ajustés en fonction de la performance de ses actifs au fur et à mesure de la phase de consommation du capital, et en ne s’interdisant pas d’avoir une activité rémunéré occasionnelle, sera plus efficace

La je suis pas d’accord chef , le but c’est des retraits réguliers sans se soucier du cours.

Par contre en france , une petite activité rémunéré, les soins gratuits et éventuellement une petite retraite ( par exemple si j’arrête de travailler maintenant à 32 ans entièrement, j’aurai 280 euros de retraite… mine de rien avec les intérêts composé cela joue dans les simulation de cette règle) compense largement le fait que trinity ai fait son étude uniquement sur les bourse US versus un world qui possède quand même 65% de bourse US !

Je le pratique pendant cette période de crash , j’ai "perdu" 8% de rente sur cette poche seulement … et diversifier ses rentes ( scpi + immo physique + petite activité salarié + … ) fait une résilience à toute épreuve à mon sens !

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Favoris 1   [+1]    #72 14/05/2020 20h18

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perecastor, le 13/05/2020 a écrit :

- les études historiques (comme la fameuse Trinity Study) calculaient le taux de succès des stratégies de consommation de capital sur la base d’une durée de 30 ans. Or avec l’allongement de l’espérance de vie et dans le cas d’une retraite anticipée, la phase de consommation de capital pourrait être plus longue donc la probabilité d’échec supérieure

Oui et non…
En fait, dès les 3 à 5 premières années, on sait si on est dans une situation menant probablement à l’échec ou pas.

C’est d’ailleurs très simple à comprendre: si vous avez 100, que pendant 5 ans votre épargne a été rémunérée à 5% et que vous avez retiré 3% du capital initial, vous avez alors 111.
les 3 prélevés annuellement ne représentent alors plus que 2.7% de la somme, ce qui est beaucoup plus sécuritaire.
Si votre épargne a été rémunérée à 3% et que vous avez prélevé 3%, vous êtes dans la même situation qu’au début.
Si votre épargne n’a pas généré de bénéfice, alors il vous reste 85, et les 3 représentent alors 3.5% et alors il serait prudent de chercher un travail d’appoint histoire de revenir à 100 et de retenter le coup.

Passer de 30 à 60 ans ne fait que rendre un peu plus dangereux les scénarios médians, mais si tout se passe bien les 5 premières années, peu importe la durée.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je trouve cette stratégie élégante.


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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#73 14/05/2020 20h35

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Faith a écrit :

Passer de 30 à 60 ans ne fait que rendre un peu plus dangereux les scénarios médians, mais si tout se passe bien les 5 premières années, peu importe la durée.

Il y a tout de même un aléa bien réel et difficile à évaluer c’est le niveau de dépenses en fin de vie.

Si vous avez la chance de pouvoir vivre chez vous en relative bonne santé vous dépensez moins, passé un certain âge : au delà de 80-90 ans si on y arrive, on voyage moins, on mange moins bref on consomme moins etc.
En revanche en cas de dépendance ou de problème grave de santé nécessitant par exemple un hébergement en foyer médicalisée, dont le coût n’est pas forcément bien couvert pas les assurances disponibles, les dépenses peuvent s’envoler.
Il y a une façon simple et radicale de contourner ce risque mais la recommander ou même en parler explicitement sur un forum public n’est sans doute pas autorisé.

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Favoris 1    #74 14/05/2020 20h52

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dangarcia a écrit :

En revanche en cas de dépendance ou de problème grave de santé nécessitant par exemple un hébergement en foyer médicalisée, dont le coût n’est pas forcément bien couvert pas les assurances disponibles, les dépenses peuvent s’envoler.

Mais la règle des 3% ne prend pas en compte les droits acquis pour la retraite. Même si la somme n’est pas énorme, elle représente un surplus de facilement plusieurs centaines d’euros, voir milliers (sauf grosse réforme, en m’arrêtant aujourd’hui alors que j’ai 40 ans et plusieurs années à mi-temps, il me semble que je toucherai dans les 800/900€ à 67 ans).

La prudence de la règle de 3% combinée à la retraite font que les cas problématiques pour la fin de vie seront rares. Il ne peut pas exister de certitude totale dans ces domaines.

Il y a une façon simple et radicale de contourner ce risque mais la recommander ou même en parler explicitement sur un forum public n’est sans doute pas autorisé.

Alors je prends la responsabilité d’évoquer le sujet moi-même: le suicide assisté.
Légal dans plusieurs pays limitrophes, ouvert aux étrangers (moyennant pas mal de démarches), et j’espère légal en France d’ici 30/40 ans.
Je trouve que c’est la plus belle et la plus humaine façon de mourir et compte bien pouvoir en profiter en France, en espérant que les politiques ne soient pas trop arcboutés sur les principes religieux qui règne encore un peu trop chez nous.


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#75 14/05/2020 21h14

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dangarcia a écrit :

Faith a écrit :

Passer de 30 à 60 ans ne fait que rendre un peu plus dangereux les scénarios médians, mais si tout se passe bien les 5 premières années, peu importe la durée.

Il y a tout de même un aléa bien réel et difficile à évaluer c’est le niveau de dépenses en fin de vie.

Si vous avez la chance de pouvoir vivre chez vous en relative bonne santé vous dépensez moins, passé un certain âge : au delà de 80-90 ans si on y arrive, on voyage moins, on mange moins bref on consomme moins etc.
En revanche en cas de dépendance ou de problème grave de santé nécessitant par exemple un hébergement en foyer médicalisée, dont le coût n’est pas forcément bien couvert pas les assurances disponibles, les dépenses peuvent s’envoler.
Il y a une façon simple et radicale de contourner ce risque mais la recommander ou même en parler explicitement sur un forum public n’est sans doute pas autorisé.

C’est pour cela qu’il est très important d’être propriétaire de sa residence principale pour payer sa fin de vie dans un établissement médicalisé si aucune autre possibilité de rester chez soi.

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