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#1126 29/01/2020 16h58

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Quel cirque cet URW.
Je comprends les brokers: avec des volumes quotidiens de €100m, c’est un excellent titre dans ce secteur pour générer du volume.

En attendant, 2 hausses de guidance successives pour URW. Nous verrons bientôt s’il y a inflection de tendance…

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[+1 / -3]    #1127 29/01/2020 17h28

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J’ai rechargé à 126 pour ma part


Parrainage LINXEA, n'hésitez pas à me contacter.

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#1128 29/01/2020 17h39

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Utilité de dire que vous avez rechargez à ce prix là ?

En plus c’est bête, vous auriez pu utiliser les puts.

Je vais dire un avis personnel sur ce que j’ai vu dans le centre commercial de ma ville ( Nivelles) :il a été systématiquement bourré sur les 3 semaines où j’y suis allé.

Donc honnêtement, je pense que dans un horizon 5 ans le dividende des centres commerciaux de façon générale ne devrait pas être menacé avec un tel flux de consommateurs.

Maintenant la tendance long terme et les nouveaux consommateurs sont sur internet, clairement,ça ne semble pas être encore suffisant pour mettre à terre ces centres commerciaux. La vrai question est plutôt celle ci : quand et à quel moment y aura-t’il bascule ?

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#1129 29/01/2020 17h42

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ISTP

Bonjour Miguel,

- Avez vous un exemple de put pour URW ? Quel serait votre tactique d’investissement (acheter puis revendre ou plus long terme ) ?

Je vous pose la question car je trouve cette action de rendement intéressante mais on ne sait pas trop sur quel pied danser avec sa reprise d’il y a 2 mois puis le coup de bambou de UBS derrière.

Merci


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[+1 / -1]    #1130 29/01/2020 17h46

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Je reprends juste mon message où j’avais fait part qu’en analyse graphique, le cours pouvait tombé à 126€ (malgré le fait que je ne porte peu d’intérêt à ce genre de projection).
Il a donc atteint 126 et j’ai donc rechargé car je crois pour ma part à une anomalie de valorisation , n’envisageant pas une baisse d’attractivité et de loyers des centres détenus par unibail.

Mais vous avez raison mettez des -1 c’est très intelligent et constructif wink


Parrainage LINXEA, n'hésitez pas à me contacter.

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[+2]    #1131 29/01/2020 17h54

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ISTJ

- Les cessions promises (5 milliards pour 3,2 réalisés actuellement) tardent à se concrétiser.
- L’incertitude sur la vente de quelques centres commerciaux (Aeroville, Polygone Riviera…) domine.
- On craint donc une vente de ces centres commerciaux à un prix moins élevé que prévu.
- On craint donc une baisse de l’ANR (on en saura plus le 12.02.2020, date d’annonce des RA19).

Comme Mr Market adore l’incertitude, le cours est sous pression…
Mais le titre reste (très) décôté.
Les dires des brockers comme UBS ne doivent pas être pris pour argent comptant. Ils seront les premiers à remonter leur objectif de cours si l’ANR ne baisse pas autant qu’ils le pensent le 12.02 !

En attendant, c’est peut-être l’occasion de compléter une ligne pour ceux qui ont commencé un peu plus haut ou à ce cours il y a quelques mois…

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Dernière modification par maxicool (29/01/2020 18h09)


Parrainages possibles :  Saxobank - Epargnoo - LINXEA - Boursorama (FRVE9093) - Fortuneo (12662218) - Assu prêt Zen'Up - Total Energie (114053388) - Bourse Direct (2019704537)

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[+4]    #1132 29/01/2020 18h37

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Michel1993 a écrit :

Maintenant la tendance long terme et les nouveaux consommateurs sont sur internet, clairement,ça ne semble pas être encore suffisant pour mettre à terre ces centres commerciaux. La vrai question est plutôt celle ci : quand et à quel moment y aura-t’il bascule ?

Il n’y aura peut-être jamais de bascule, comme semble le croire Christophe Cuvillier dans cette vidéo (les explications sont à partir de 3 minutes).

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Dernière modification par Pancake (29/01/2020 18h37)

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[+1]    #1133 29/01/2020 18h56

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Autre vidéo, qui date un peu (2018), mais intéressante :
Le Grand Témoin : Christophe Cuvillier (Unibail-Rodamco) - YouTube


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#1134 29/01/2020 23h54

Banni
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Sans compter que d’autres clients pourraient prendre le relai et notamment le secteur de la santé.

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#1135 30/01/2020 00h40

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Personnellement, je pense que les centres commerciaux ne vont pas disparaitre car ils ont aussi un aspect social. C’est un lieux de rencontre ou de sortie, j’imagine assez les futurs centres commerciaux comme des starbucks geants, on y va même tout seul pour sortir.

D’autre part, je me suis rendu dans un centre commercial dernierement, il était plein à craquer suite à un tournoi de Counter Strike, l’évenementiel à de l’avenir.

De plus, je note quand même une certaine résistance au commerce en ligne autour de moi, les gens sont souvent décu des achats en ligne.

Je suis positif pour Unibail, c’est quand même le top des centres commerciaux.

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Dernière modification par keram (30/01/2020 00h46)

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[+2]    #1136 30/01/2020 11h02

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@Gandolfi : vous pouvez par exemple vendre des puts 130€ septembre 2020, à plus de 16€. C’est-à-dire que :
- Si vous n’êtes pas exercé (URW cote plus de 130€ en septembre prochain), vous avez encaissé 16€, soit un rendement annualisé de près de 20% (en mettant au dénominateur les 130€ à titre de dépôt de garantie que votre broker prendra probablement).
- Si vous êtes exercé, vous aurez payé 130€ - 16€ = 114€ par titre, après dividende (que vous n’aurez pas touché, bien entendu).
- 2 types de risque : le titre s’effondre : vous devrez toujours l’acheter à 130€ en septembre prochain.
le titre monte fort : votre gain est limité à 16€ par titre.

Ça me paraît une stratégie intéressante.

Vous pouvez choisir bien d’autres échéances, et d’autres prix d’exercice, en fonction de vos objectifs.

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#1137 30/01/2020 12h00

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J’ai du mal à imaginer une vraie bascule.

Ces centres commerciaux sont de vrais centres d’attraction et de loisirs pour de nombreuses familles qui ne savent pas quoi faire le week end. (Cinéma, Shopping, Café…)

J’ai du mal à imaginer une société où tout se ferait uniquement par Internet. Je trouverai ça tellement triste.


Il y a deux 2 types de prévisionnistes : ceux qui ne savent pas et ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas

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#1138 30/01/2020 12h07

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INTJ

La question en l’occurrence, ce n’est pas la survie ou pas de ces centres commerciaux, je pense que personne n’a de doute sur le fait qu’ils survivront et/ou seront transformés, le problème c’est le niveau de leverage important et :

maxicool a écrit :

- Les cessions promises (5 milliards pour 3,2 réalisés actuellement) tardent à se concrétiser.
- L’incertitude sur la vente de quelques centres commerciaux (Aeroville, Polygone Riviera…) domine.
- On craint donc une vente de ces centres commerciaux à un prix moins élevé que prévu.
- On craint donc une baisse de l’ANR (on en saura plus le 12.02.2020, date d’annonce des RA19).

C’est là dessus qu’il faut se concentrer.

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#1139 30/01/2020 13h40

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Techniquement, je crains qu’elle retourne vers ses plus bas de 2019, autour de 115€, avant de rebondir. Les fondamentaux devraient finir par reprendre le dessus, mais il va falloir attendre encore quelques mois…

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#1140 30/01/2020 13h42

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Bonjour,

A court/moyen terme, tous les regards sont en effet fixés vers les potentiels sessions et le futur ANR.

En parlant d’ANR, j’ai parcouru le rapport 2018, et il y a peu de détail sur la méthode de calcul de l’ANR(peut être volontaire pour des questions de concurrence ?).
Y a-t-il d’autres sources avec plus de détail ?
Si je me trompe pas, cet ANR est évalué en interne et est donc quand même très subjectif. Qu’en pensez vous ?

Pour un investissement à long terme, ces questions de survie/transformation/avenir des centres commerciaux sont quand même légitime même s’il existe un risque à court terme vu le niveau d’endettement.

Cordialement

Glindy

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[+1]    #1141 30/01/2020 14h19

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Pour un premier niveau de "vérification" de la cohérence de l’ANR, vous pouvez tout à fait mettre en rapport le résultat par part, l’ANR évalué, et le type de biens du portefeuille (ce qui implique un % de rendement loyer/valeur du bien). Vous pouvez affiner un peu en tenant compte du niveau de dette et du coût moyen des dettes.

Si on accepte que la qualité du portefeuille immobilier est "prime", je perçois un sérieux problème de cohérence dans les évaluations de ceux qui croient à un ANR vers 120 ou 140 ou même 160 seulement, étant donné le résultat voisin de 12 (en €/action). L’ANR annoncé par URW semble lui cohérent. Il n’est pas forcément nécessaire d’aller dans les détails, pour évaluer la crédibilité des chiffres que certains annoncent.

En toute logique, ce n’est pas non plus une éventuelle cession des moins bons immeubles, si elle devait se faire en dessous de l’ANR, qui remettrait significativement en cause l’ANR/action d’URW, car ces cessions portent sur bien moins de 10% du patrimoine (en valeur). Juste une variation de quelques % des devises (sachant qu’une part significative du patrimoine est valorisé par exemple en USD ou GBP ou AUD, quand l’ANR et le cours d’URW sont en EUR) aurait sans doute déjà plus d’impact sur l’ANR/action !

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J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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[+1]    #1142 30/01/2020 14h26

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Si je me trompe pas, cet ANR est évalué en interne et est donc quand même très subjectif. Qu’en pensez vous ?

Je pense que vous vous trompez. La valeur du portefeuille est (bien entendu) évaluée par des experts indépendants.

Si je pique juste quelques lignes dans le rapport semestriel 2019 à ce sujet :

URW dans son rapport semestriel a écrit :

Appraisal methods used by appraisers are compliant with international standards and guidelines as defined by RICS (“Royal Institution of Chartered Surveyors”), IVSC (“International Valuation Standards Council”) and FSIF (“Fédération des Sociétés Immobilières et Foncières”).

Independent appraisers determine the fair market value based on the results of two methods: the discounted cash flow (DCF) methodology and/or the yield methodology. Furthermore, the resulting valuations are cross-checked against the initial yield, value per square meter and the fair market values established through actual market transactions.

Dernière modification par cat (30/01/2020 14h26)

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[+1]    #1143 30/01/2020 14h36

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INTJ

Sur l’ANR, voir l’interview de l’analyste financier Benoît Faure-Jarrosson, que j’avais fait il y a presque dix ans, et toujours d’actualité : Benoît Faure-Jarrosson : entretien avec un analyste-financier - L’investisseur heureux

La difficulté dans le cas des centres commerciaux prime détenus par Unibail, c’est qu’il y a très peu de transactions immobilières récentes permettant de faire des comparaisons, et la méthode des flux de trésorerie dépend beaucoup du taux d’actualisation utilisé.

Notons qu’au moins les foncières européennes publient un ANR, alors que les foncières américaines ne le publient pas.

Macerich et Simon Property Group baissent également, ce n’est pas propre à Unibail. Klepierre, qui n’a pas d’exposition aux USA, résiste à peine mieux.

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[+11]    #1144 31/01/2020 14h52

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ENTP

Concernant URW, voici quelques morceaux de mon analyse. C’est purement personnel. Je souhaite juste la partager dans un but d’échange. C’est très partiel, je souhaite juste évoquer quelques points qui me semblent pas assez ressortir de la discussion.

Préambule
En calculant (au doigt mouillé), je trouve un cap rate moyen actuel du portefeuille d’actif d’URW à 5%.
( Chiffres : Debt 28M, EBITDA 2.25M, Capi 17M).

Actifs aux USA

Difficile d’estimer exactement la part de la valeur des malls aux USA à l’heure actuelle. Westfield a été racheté 20M d’euros. La valeur d’entreprise d’URW est aujourd’hui d’environ 45M.
Les actionnaire de Westfield ont reçu 28% d’URW.

Les malls aux USA de Taubman et Macerich se négocient aujourd’hui autour de 6 voire 6.5% de cap rate.
Alors certes les malls d’URW semblent de qualité globale encore meilleure, mais pas certain que ces malls valent encore 5% de cap rate dans le marché actuel.
Les résultats récents montrent que même les meilleurs malls aux USA subissent une baisse nette de leur FFO en raison des faillites.

Dette

URW profite énormément des taux bas et la charge de sa dette est très faible, c’est bien, mais il n’y aura sans doute pas grand chose à gratter en plus de ce côté là. Le coût de la dette aux USA est un peu plus élevé.

Passons l’idée que les taux remontent très vite. C’est toujours possible, mais à ce stade ca serait soit dans un contexte de boom économique soit une catastrophe globale pour la zone euro.

Activité

En Europe les malls d’URW fonctionne toujours à merveille, les centres sont pleins. Les loyers ne sont pas indexé sur le chiffre d’affaire (a priori). Même la génération amazon semblent encore aller au centre commercial pour le côté expérience, pour se balader un peu, faire les soldes, manger ou que sais-je.

Par contre, l’ensemble des locataires eux semblent commencer à souffrir. Autrement dit, URW aura peut être plus de mal à vraiment faire croître les loyers autant que le marché l’anticipait. Pas certains que les boutiques "vitrine" type app store soit en mesure de remplir un centre commercial entièrement de si tôt.

Analyse sur les cap rate

Si on prenait un Cap rate moyen de 5.5% au lieu de 5%, on aurait un titre qui vaudrait 95€.
Si on prend 6% (70€), 6.5% (49€), 7% (31€) et 8% (0€).

A l’inverse, si on prends 4.5% on a 162€ et avec 4% 210.

De grandes tendances contraires

Ce qui me semble difficile à appréhender dans ce dossier, c’est un mélange entre certaines très grandes tendances pour une SIIC, certaines sont très porteuses et d’autres plutôt inquiétantes. Dur de faire la résultante des forces.

- Des emplacements premium pour des centres commerciaux. Le top du marché, avec quelques biens toutefois un peu en dessous du reste (Dijon ou Orléans en France, ou Varsovie par exemple, ce ne sont pas les cap rate de Paris intra muros).
- Un type d’actif sous pression. Les malls semblent un peu plus sous pression que les bureaux premium par exemple. (i.e plus facile de vendre la Tour Majunga à un bon prix que le mall Aeroville)
- Ces centres commerciaux résistent très bien en Europe mais leur croissance semble (selon le marché) moins claire qu’avant. Aux USA c’est un recul qui est anticipé (+/- temporairement en tout cas).
- Beaucoup de dette et à un taux très bas. Effet levier maximum qui boost beaucoup le rendement servi. Économiquement, le fait que les taux bas servent à emprunter pour acheter de l’immobilier plutôt que d’être prêté aux entreprises ne fait pas grand sens. On peut toutefois penser que ça ne bougera de si tôt.
- Un marché effectivement pas hyper liquide. Encore que. (Idée  : URW pourrait se débrouiller pour créer une SCPI en lui cédant les actifs quelle ne désire plus. Avec un "tout petit peu de dette"la SCPI pourrait sortir entre 4 et 5% de Rdt et proposer quelque chose de plus intéressant que le marché actuel).
- Un univers de taux très bas, où le rendement servi par URW est particulièrement intéressant pour les investisseur en tout genre. 

D’un coté des emplacements premium, des centres bondés et des investisseurs qui cherchent ce qu’il reste comme actif produisant du rendement.

D’un autre, un rendement certes, mais très leverager, des actifs aux USA sous forte pression et une croissance anticipé des actifs qui ralenti nettement.

Ca fait des vecteurs forts opposés. Quelle sera la résultante ?  70€ pour 6% de cap rate vs 210€ pour 4%.

----------------

Aparté 1 : Ce n’est qu’un sentiment personnel, mais je pense que les grèves, la session d’actif plus lente que prévu et les deux malls Français qui sont un peu décevants ne sont que du bruit.
D’ailleurs, à part pour racheter (en partie) des actions, pour moi il n’y a aucun intérêt à vendre des actifs à ce stade. Quand on se finance à moins de 1%, pourquoi vendre ?

Aparté 2 : Même si on le savait déjà, même un top management peut faire un achat à contre courant, qui est 2 ans plus tard destructeur de valeur.

Aparté 3 : Même chose, c’est un sentiment personnel :
Si on regarde le marché des actions sur URW, le marché anticipe plutôt une faible volatilité du titre, avec une petite tendance régulière à la baisse du cours les années à venir. La chute du titre ’serait’ donc nettement amortie par le rendement servi.
Par contre, le scénario retour vers un cap rate à 4.5% (162€) est price comme très très peu probable. (la probabilité de ce scénario est évaluer à moins de 1% par le marché action sur la période des 2 ans à venir, surprenant non ?).

Pour illustrer : Call 140 échéance juin 2021, prix : 2.7€. A la louche, en simplifiant. Si le titre URW remonte à 146€ au moins une fois pendant l’année et demi à venir, vous doubler votre somme.
Si atteint 153.3, vous fait un x5. Je pense que si je faisais un sondage sur le forum, beaucoup (dont moi à la base…) aurait envie d’acheter URW à 122 aujourd’hui pour toucher les dividendes mais aussi pour espérer la remonté du cours vers 150 d’ici un an ou deux.

En tout cas le marché est formel, pour lui il est plus probable qu’ URW reste sous les 143€ durant l’année et demi à venir que l’inverse. Ça fait réfléchir.

De même, le marché anticipe le scénario de cap rate à 6% comme extrêmement peu probable (1% a priori). Sans doute à cause du rendement qui serait alors de 15%. Mais d’un certain point de 6% de cap rate, c’est tout sauf aberrant. Il y a certains bien du portefeuille d’URW dont personne ne voudrait à 6% de cap rate je pense. Les malls de TCO ou MAC aux USA sont à ce prix sur le marché. (Alors certes faudrait peut être corriger un peu des taux us, qui sont un peu plus élevés qu’en zone euro, mais la croissance aux USA l’est également d’avantage).

Personnellement j’ai mis une partie de ma trésorerie sur URW plutôt que dans de l’usufruit de SCPI, car je jugerais le rendement identique mais le sous-jacent bien meilleur. Pour le levier difficile de comparer précisément. Je commence à voir les choses sous une autre forme actuellement. Le risque en capital est quand même présent. Sans doute un peu plus que sur de l’usufruit (où le risque ne porte que sur les loyers futurs).

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

Dernière modification par AleaJactaEst (31/01/2020 16h39)

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#1145 31/01/2020 18h13

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Les réflexions d’AleaJActaEst sont intéressantes.

J’y rajouterais les miennes, sur le thème "Il ne semble pas facile de comprendre les méthodes d’évaluation retenues par le marché pour différentes foncières, pourtant dans le même domaine.

La valeur d’entreprise d’URW avoisine 45 Mds€ (au cours actuel).
Dans ses dernières publications, URW indiquait une valeur de son patrimoine avoisinant 65 Mds€ (et un pipeline de projets avoisinant 12 Mds€), ce qui correspond, pour 2.5 Mds€ de loyers nets un taux moyen de 3.8% (loyers nets / patrimoine).

Le marché ne croit pas à cette valeur de 65 Mds€ (= n’accepte pas le cap rate que ça implique), et n’accorde guère de valeur au pipeline. Pourquoi ? Est-ce juste une autre manière d’évaluer ? Ou alors le marché valorise (négativement) autre chose ou anticipe d’autres aléas :  baisse des loyers nets (ou hausse de la vacance locative) ? difficultés pour refinancer la dette ? pipeline créant des pertes ? management mis en cause ? autre chose ? fin de look-up d’anciens actionnaires Wesfield ? (tout ceci semble peu plausible)

URW n’a guère de problème pour lever beaucoup de dette à des taux très bas (étant très bien noté au niveau de sa dette). Ca peut inciter le management à emprunter plus, ce qui augmente le "vecteur" impactant la valeur de l’action dès que le cap rate bouge un peu. Ca peut aussi freiner pour vendre des biens (qui rapportent bien plus que la dette ne coute). L’acquisition de Wesfield a sans doute été un peu "trop" (de dette, de vecteur), et, même si d’un point de vue opérationnel elle se justifiait peut-être, d’un point de vue purement financier (de celui qui évalue juste l’impact du market cap sur la valorisation de l’action) ses impacts semblent délétères. L’acqusiition de Wesfield a peut-être aussi amené de nouveaux types d’investisseurs (valorisant différemment la société) à s’intéresser à URW (Mais UR était déjà un géant dans son secteur, capi n°1 en Europe…)

Ceci m’amène à me poser les questions suivantes : 
  - mais comment donc valoriser URW ?
  - si URW finalisait pas mal de cessions, diminuant sa dette et son ’vecteur’, ceci aurait-il vraiment un impact fort sur la valorisation retenue par le marché (sur le cours de l’action) ? je n’en suis pas/plus convaincu.
  - vs les SCPI : le marché a-t-il de bonnes raisons de croire plus les valeurs (obtenues à priori avec des méthodes similaires) des patrimoines des SCPI dans lesquelles autant de gens se précipitent pour investir ? Est ce justifié par un ratio de dettes plus faible (donc un vecteur moins fort si le cap rate varie) ? Le prix des parts est-il largement indépendant de ce "marché" (et juste lié aux rendements que les acheteur de SCPI, un ce produit largement ’buy only’, demandent) ?
  - vs les autres SIIC : le marché raisonne-t-il pareil pour les autres SIIC et REIT ? Par exemple qu’est ce qui justifie la valorisation d’Argan (au cours en bourse est bien au dessus de l’ANR, et qui digère une fusion proportionnellement plus grosse que Wesfield pour URW, mais certes avec un actionnariat plus stable) : même l’anticipation d’un fort développement futur (une hausse de l’ebitda sans croissance est peu plausible) peine à l’expliquer, et la société n’a pas de monopole comme les GAFAM.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#1146 31/01/2020 19h03

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ENTP

Voici mon avis a propos de vos questions :

GBL a écrit :

Ceci m’amène à me poser les questions suivantes :
  - mais comment donc valoriser URW ?
  - si URW finalisait pas mal de cessions, diminuant sa dette et son ’vecteur’, ceci aurait-il vraiment un impact fort sur la valorisation retenue par le marché (sur le cours de l’action) ? je n’en suis pas/plus convaincu.

1. Tout dépend prix de vente. Si URW vendait ses actifs les plus faibles à un bon prix, ça serait un très bon signal et vis et versa.
2. Admettons en théorie qu’ URW vendent 50% de son portefeuille exactement au prix du marché. L’EV passerait de 45 à 22.5. La dette de 28 à 5.5 et le capitalisation à 17 (soit inchangée). Le rendement servi baisserait très nettement, mais le prix théorique serait le même. C’est le propre de valoriser par le cap rate. Cependant, je verrais ça comme plutôt négatif, car les économies d’échelle baisserait et le levier à bas prix aussi. C’est parfois plus facile pour un investisseur qu’URW emprunte lui même plutôt que le particulier directement.

GBL a écrit :

- vs les SCPI : le marché a-t-il de bonnes raisons de croire plus les valeurs (obtenues à priori avec des méthodes similaires) des patrimoines des SCPI dans lesquelles autant de gens se précipitent pour investir ? Est ce justifié par un ratio de dettes plus faible (donc un vecteur moins fort si le cap rate varie) ? Le prix des parts est-il largement indépendant de ce "marché" (et juste lié aux rendements que les acheteur de SCPI, un ce produit largement ’buy only’, demandent) ?

Les SCPI semblent proportionnellement surévaluées, en raison de leur côté pratique (possibilité de démembrer, prêt immo possible sans appel de marge, enveloppe assurance vie, PER).

GBL a écrit :

- vs les autres SIIC : le marché raisonne-t-il pareil pour les autres SIIC et REIT ? Par exemple qu’est ce qui justifie la valorisation d’Argan (au cours en bourse est bien au dessus de l’ANR, et qui digère une fusion proportionnellement plus grosse que Wesfield pour URW, mais certes avec un actionnariat plus stable) : même l’anticipation d’un fort développement futur (une hausse de l’ebitda sans croissance est peu plausible) peine à l’expliquer, et la société n’a pas de monopole comme les GAFAM.

Parce que les loyers dégagés par les entrepôts sont jugés probablement plus sûr et plus susceptible de croître. La structure de l’actionnariat doit jouer c’est sur, mais si URW n’avait que des bureaux et de l’industriel "premium" on peut penser que le taux de capi serait plus faible.

L’exemple des USA sur les malls dit "premium" fait quand même froid dans le dos. Quand on voit une foncière comme PEI qui a son FFO divisé par quasi 2 (rectificatif suite à la remarque de Zera) sans grosse modification du taux d’occupation, de la fréquentation et des loyers à la re-location de ses malls, ca montre la fragilité potentiel de l’actif.

Concernant le pipeline de projet, difficile de se prononcer. On peut penser que ca renforce encore l’effet levier. Soit les malls sont saturés, les nouveaux projets arrivent et c’est doublement bénéfique, soit l’inverse et c’est la double peine.

Le problème c’est qu’avec des taux aussi bas, chaque acteur peut tenter de développer une nouveau pipeline facilement. Au total le risque de surabondance de l’offre est renforcé.

Dernière modification par AleaJactaEst (01/02/2020 14h05)

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[+1]    #1147 31/01/2020 20h56

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@AleaJactaEst

D’habitude je m’abstiens d’intervenir mais je crains qu’il y ait des éléments à revoir dans votre message.

Tout d’abord, vous calculez votre capitalisation rate à partir de l’EBITDA, genre 2.25/45=5%. Au fait c’est plutôt le NOI (Net Operating Income) qu’il faut utiliser, ce qui est déjà différent car celui ci est plus important que l’EBITDA. Ainsi le taux de capitalisation serait en conséquence plus important.

URW est la foncière commerciale la plus premium parmi ses consœurs, le rapport Thasos pour la partie US en parle assez bien où plusieurs critères sont utilisés pour déterminer une notation (population aux alentours, revenus, nombre de visite par mois etc..
Ainsi nous avons URW qui est un bon cran en dessus de TCO et MAC, ensuite nous avons PEI, SPG et BPY, et en dessous encore WPG et CBL.

L’inconvénient d’une analyse sur ces foncières c’est qu’il est assez compliqué de calculer une NAV (Net Asset Value), car c’est un peu du cas par cas en fonction des propriétés. Du coup, le cap rate permet de faire un mix global et d’en tirer une valorisation. Mais comme le facteur loyer est prédéterminant pour ce calcul, il suffit de peu de chose pour faire basculer la valorisation de la foncière (surtout lorsque l’endettement est important), encore plus si derrière on modifie le taux de capitalisation.
Par exemple, nous avons un locataire qui fait faillite (périmètre US), il y a d’un côté une perte de loyer de la part du locataire défaillant (soit fermeture du magasin, ou alors renégociation du loyer à la baisse), potentiellement des travaux de remise en état ou d’adaptation, mais il y a également la clause de cotenancy qui fait que si un anchor ou autre n’est plus présent pour faire son rôle en terme d’attractivité, les autre locataires bénéficient d’une remise sur les loyers qu’ils payent.
Il y a aussi les cas de redeveloppement/modernisation, où pendant cette période le mall est partiellement en travaux : cela occasionne du capex (dégradation du bilan) et une absence de loyer avant de pouvoir récolter les fruits. On peut le constater sur des foncières comme SRG ou PEI.

D’ailleurs en parlant de PEI, non le FFO n’a pas été divisé par 3, mais a occasionné une baisse sensible de 25%. Mais cela s’explique par plusieurs facteurs : cession des malls moins productif, redeveloppement important sur des actifs, notamment 2 malls en voie de devenir des Trophées (>900$ sales psf), vu que la foncière est petite en taille et donc en NOI, un simple boost de 25M de NOI (sans parler du délai pour stabiliser des loyers) occasionne une croissance de 5-10% du NOI donc forcément si on prend la photo de l’activité quand celle ci est dans une période charnière et qu’on applique un taux de capitalisation.. Cela fera très doom and gloom au grand plaisir des vendeurs à découvert mais ce ne sera pas très représentatif (cette foncière est shorté à hauteur de 65% du flottant de mémoire).

Enfin tout ça pour dire qu’il y a également quelques facteurs en prendre en compte. Les capex de redeveloppement, il suffit de voir l’interview de David Simon (PDG de SPG) et de Jeff Gennette (PDG de Macy) où Simon reproche à Gennette de ne pas avoir suffisamment investi dans ses magasins alors que celui ci était plus occupé à faire du buyback. Tout ça pour dire que les malls rencontre une évolution technologique dans leur business model et que du coup, cela occasionne des redeveloppements pour s’ajuster aux attentes et demandes des consommateurs. Donc quand certaines foncières dépensent entre 80 et 100% de son FCF dans des dividendes et ceux ci se retrouvent un peu le bec dans l’eau pour financer des pipelines ou redeveloppement, cela se fait à coup de dette et donc de dégradation progressive du bilan, ou alors une coupe de dividende. (c’est un peu la thèse des shorters quand une de ces foncières à un taux de distribution en dividendes relativement important).

Bref, il y a encore pas mal de point à aborder donc j’éditerai peut être le message dans un second temps.
Mais plus je creuse l’étude des REITs commerciales, plus je trouve une certaine complexité pour bien comprendre toute l’étendue que ça implique.
Néanmoins, il y a beaucoup de bruit et de short sur ce secteur d’activité, donc parfois la tendance l’emporte sur les fondamentaux. Je trouve que les prix sont attractifs dans le secteur mais le cours de l’action ne cesse de chuter (URW, MAC, PEI, SPG, TCO), la majorité des publications de ces entreprises aura lieu dans les 2 prochaines semaines.
De quoi se faire une bonne idée de l’impact de la BK de Forever21 par exemple (je crois que Westfield n’est pas concerné). Pour le Q1 2020 d’URW, il faudra probablement intégrer une contraction des ventes à cause du célèbre virus du moment. Potentiellement les grèves au Q4 2019.
Donc il y a effectivement quelques vents de face, le marché risquera de réagir en conséquence, à voir si ce sera justifié.

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#1148 31/01/2020 20h57

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Autant la réflexion sur les cap rates est intéressante autant l’aparté 3 fait un peu analyste suivant la vague.

Aparté 3 : Même chose, c’est un sentiment personnel :
Si on regarde le marché des actions sur URW, le marché anticipe plutôt une faible volatilité du titre, avec une petite tendance régulière à la baisse du cours les années à venir. La chute du titre ’serait’ donc nettement amortie par le rendement servi.
Par contre, le scénario retour vers un cap rate à 4.5% (162€) est price comme très très peu probable. (la probabilité de ce scénario est évaluer à moins de 1% par le marché action sur la période des 2 ans à venir, surprenant non ?).

Pour illustrer : Call 140 échéance juin 2021, prix : 2.7€. A la louche, en simplifiant. Si le titre URW remonte à 146€ au moins une fois pendant l’année et demi à venir, vous doubler votre somme.
Si atteint 153.3, vous fait un x5. Je pense que si je faisais un sondage sur le forum, beaucoup (dont moi à la base…) aurait envie d’acheter URW à 122 aujourd’hui pour toucher les dividendes mais aussi pour espérer la remonté du cours vers 150 d’ici un an ou deux.

En tout cas le marché est formel, pour lui il est plus probable qu’ URW reste sous les 143€ durant l’année et demi à venir que l’inverse. Ça fait réfléchir.

Il y a un mois, et avec pas grand chose en news pour urw, on était à 143 donc…

Par ailleurs n’oubliez pas que le Call 140 2021 anticipe plus de 15 euros de dividendes dans l’intervalle (que ne porte pas les options).

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.


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#1149 01/02/2020 01h12

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AleaJactaEst a écrit :

Voici mon avis a propos de vos questions :

GBL a écrit :

Ceci m’amène à me poser les questions suivantes :
  - si URW finalisait pas mal de cessions, diminuant sa dette et son ’vecteur’, ceci aurait-il vraiment un impact fort sur la valorisation retenue par le marché (sur le cours de l’action) ? je n’en suis pas/plus convaincu.

2. Admettons en théorie qu’ URW vendent 50% de son portefeuille exactement au prix du marché. L’EV passerait de 45 à 22.5. La dette de 28 à 5.5 et le capitalisation à 17 (soit inchangée). Le rendement servi baisserait très nettement, mais le prix théorique serait le même. C’est le propre de valoriser par le cap rate. Cependant, je verrais ça comme plutôt négatif, car les économies d’échelle baisserait et le levier à bas prix aussi. C’est parfois plus facile pour un investisseur qu’URW emprunte lui même plutôt que le particulier directement.

Je pense que votre raisonnement ici est un peu faussé/bancal : on ne peut pas répondre à la question "s’il se passait ceci (vente d’actifs), quel serait l’impact sur le cours de l’action" en se basant sur l’axiome "le cours de l’action resterait inchangé" (équivalent à "capitalisation inchangée").

La valorisation par le cap rate ne changerait peut-être pas (à condition que le prix de vente soit en ligne avec la valorisation par le cap rate,  ce qui me semble improbable) (vendre les actifs les moins prime justifierait un cap rate d’URW un peu différent, mais ces actifs auront sans doute été vendus avec un taux supérieur au cap rate de URW, ceci compensant cela).

Par ailleurs, quand on parle de "prix du marche", pour un actif cédé  ou acheté, on se réfère plutôt aux valeurs qui servent à déterminer l’ANR (où le patrimoine est évalué vers 65 Mds) et pas au cours de bourse (qui valorise le patrimoine vers 45 Mds). C’est pas pareil…
Une cession au prix de marché devrait avoir 2 impacts (qui s’opposent) :
- réduire l’écart entre les valorisations par le prix de l’action et les valeurs d’expertise;
- diminuer le résultat, donc le dividende.
… la difficulté étant de savoir quel impact sera le plus fort !

Mais, surtout, le marché ne détermine pas le cours uniquement par le cap rate (qui est juste une manière d’évaluation parmi d’autres) et c’est aussi ça qui fera bouger le cours.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#1150 01/02/2020 02h56

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AleaJactaEst a écrit :

Parce que les loyers dégagés par les entrepôts sont jugés probablement plus sûr et plus susceptible de croître.

Ce qui est absurde : le marché industriel est beaucoup plus sensible à la conjoncture économique que la consommation, jugée traditionnellement défensive.

Ce qui me laisse perplexe c’est que dans mon coin du monde, les REIT de centres commerciaux ont des cours au beau fixe alors qu’ils font face à des problématiques comparables (ecommerce, taux).

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