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#576 29/10/2019 11h03

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Caratheodory, m.erci pour le retour (+1) sur Capital et Idéologie de Thomas Piketty!

J’ai hâte de le lire.

J’ai apprécié le "Capital au XXIe siècle" qui a relancé le débat sur les inégalités. Il a rempli un vide en l’histoire et l’économie. Mon propre parcours universitaire s’est attaché à ces 2 sciences humaines. J’ai l’habitude de dire que les historiens sont nuls en économie et que les économistes nuls en histoire.

Je souhaite qu’on mette davantage en avant les approches multidisplinaires, surtout dans les universités. Beaucoup de professeurs sont brillants dans leur domaine mais sont également des "Fachidioten".

Je pense que c’est pour ça que j’apprécie l’économie comportementale qui fait le lien entre économie et psychologie. D’ailleurs des prix Nobel ont été décerné dans ce domaine récemment: Richard Thaler (2017) et Robert Schiller (2013).

Dernière modification par Stouf (29/10/2019 11h04)

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[+3]    #577 29/10/2019 12h32

Membre (2019)
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La critique que Piketty se prend pour Marx est justifiée, c’est parfaitement evident. La critique qu’il fait de moins en moins d’économie et de plus en plus d’idéologie l’est aussi et d’ailleurs je l’ai dit dans mon compte rendu.

J’aurai pu l’écrire de façon satirique, mais je ne l’ai pas fait car je crois que c’est un peu trop facile.

Il y a quand même un travail scientifique qui a été publié dans des revues internationales d’économie à comite de lecture. 2 des 3 derniers prix de la banque de Suède en l’honneur d’Alfred Nobel sont ses coauteurs. C’est loin d’être nul. Et la dedans il y a des vrais faits, qui comme tout les faits sociaux qui ne sont pas des faits bruts triviaux du genre Madame Michu achete son pain au supermarché parce qu’il est moins cher et Madame Trucmuche à la boulangerie parce qu’il est meilleur, sont construits.

Il a aussi livré à la critique des textes de 1000 pages. Et la critique pourra s’y ébattre si elle le juge bon,   il y a des centaines de points litigieux, de questions à penser.  Et on peut presque toutes les relier aux plus intéressantes discussions dans cette section du forum ou dans les posts remarquables de Scipion sur l’économie de la monnaie.

Dans le lancement en fanfare de son livre dans le Monde, il y a au moins une critique, de J. K. Galbraith,  qui n’est pas complaisante. Il défend l’econometrie conventionnelle des inégalités qui met l’accent sur le revenu plutôt que le patrimoine et juge comme un complément certes très utile les indicateurs utilisés par Piketty. C’est un débat scientifique qui n’est pas évident à trancher (un de ses aspects est si c’est le revenu disponible ou le patrimoine qui déterminent la qualité de la position économique d’un ménage et sur ce site la position majoritaire est comme Piketty en faveur du patrimoine ) et c’est notamment à ca que je fais allusion quand je dis que certaines questions me dépassent.

Sur le fond, il n’y a rien d’evident à ce que la structure des inégalités soit partout et toujours le principal paramètre à examiner lorsqu’on étudie une situation économique ou politique. En revanche, l’approche par l’histoire socio- economique à pour moi bien des aspects convaincants. Et elle enseigne que les inégalités sont au coeur des grandes crises politiques modernes, celles qui font que la capitalisme doit muter périodiquement pour échapper à la prediction de Marx.

L’attitude "Circulez, y a rien à voir" que vous semblez défendre, pvbe, me parait un aveuglement idéologique du même calibre que celui de Piketty. Qui, lui, semble savoir ce qu’il fait quand il produit de l’idéologie. 

C’est en lisant les productions de l’adversaire idéologique qu’on comprend ses actes et motivations. Raymond Aron que je respecte infiniment pour son sérieux connaissait bien mieux Marx que 99,9% des marxistes.

Je précise aussi que je ne voterais pas pour un parti pikettyste si ca devait exister. Pour une version française d’ Elisabeth Warren, peut être, dans certaines circonstances au moins.

Je précise également que je sors de la même grande école que Piketty, l’une de ces institutions éducatives ultra couteuses pour le contribuable que chérit la gauche brahmane.

Je ne prends  pour argent comptant aucun texte issu des chers collègues de sciences humaines surtout s’ils sont médiatiques. Le faux monnayage intellectuel je sais le répérer, j’ai été entrainé durement à ce sport.   

De ce que je connais de la littérature scientifique en économie, il n’y a pas 10% que j’admets sans réticence. Piketty n’en fait pas partie.   Ni Keynes. Ni Gary Becker. Ni Allais. Ni Debreu. Et la microéconomie mathematisée ne m’impressionne pas un instant, c’est pour le coup une construction idéologique avec un rapport encore plus lointain aux faits que ce que fait Piketty, et un sujet de plaisanteries pour les mathématiciens. Or, son instrumentation a joué un rôle idéologique très marqué lors de la dernière mutation du capitalisme. Regardez le palmarès du Prix Nobel d’Economie dans les années 1970-1980.  Ou l’histoire de cette fameuse courbe de Laffer qui est le modèle même de l’absence totale de rigueur scientifique.  C’est effarant. 

C’est aussi malheureusement la seule contribution utile que je peux faire à ce forum que d’expliquer comment lire avec profit des textes idéologiques ayant une coloration scientifique ou des textes scientifiques ayant une coloration ideologique.

Je suis bien incapable de faire une analyse sérieuse d’une big cap ou même seulement d’une scpi et ca m’embête bien de ne pas avoir d’autonomie intellectuelle pour ça.

Dans une discussion récente, Scipion nous a encouragé à nous cultiver en économie et à lire divers auteurs dont Piketty. C’est un des auteurs les plus difficiles a lire avec profit si on n’applique pas une méthode de lecture qui filtre drastiquement l’idéologie. Le lire en étant par exemple dans l’adhésion ideologique au premier degré est hautement toxique, le lire en étant dans un déni idéologique des faits rapportés est inutile. En ceci on est tout à fait dans la tradition des lectures inexpertes de Marx.

Édit:

Stouf a écrit :

Je souhaite qu’on mette davantage en avant les approches multidisplinaires, surtout dans les universités. Beaucoup de professeurs sont brillants dans leur domaine mais sont également des "Fachidioten".

C’est malheureusement vrai. Et il est difficile d’échapper à ce sort, croyez moi. D’ailleurs y echappé-je?

Je suis très d’ailleurs dubitatif sur la pluridisciplinarité pour la pluridisciplinarité.  Vous pouvez (devez?) accepter de moi un argument d’autorité si je parle de maths, vous pouvez avoir à peu près  confiance si je vous parle d’informatique ou de physique, vous avez intérêt à douter si je vous parle philosophie ou économie!

Je pense que c’est pour ça que j’apprécie l’économie comportementale qui fait le lien entre économie et psychologie. D’ailleurs des prix Nobel ont été décerné dans ce domaine récemment: Richard Thaler (2017) et Robert Schiller (2013).

Oui, les choses vont dans le bon sens, mais ca prendra du temps à effacer les  erreurs de la science économique des années 1950-1980 et leurs traces institutionnelles.

Dernière modification par Caratheodory (29/10/2019 12h56)

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#578 29/10/2019 14h32

Membre (2019)
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InvestisseurHeureux a écrit :

Le livre de Benjamin Graham, L’investisseur intelligent, vaut surtout pour ses chapitres 8 et 20, le reste est très datée. Cependant ce sont des chapitres très importants et la majorité des gens ne les ont pas intégrés (il n’y a qu’à voir la file Unibail sur nos forums pour s’en rendre compte).

Moi qui suis novice, et qui ai suivi les conseils qui en font le premier choix de lecture, je suis un peu destabilisé (j’ai lu les 100 premières pages). Si effectivement il est "dépassé" (hormis 2 chapitres, ce qui est relativement bien peu), pour quoi (et non pas "pourquoi") faut-il le lire ? (vraie question, et non pas mise en doute).

Quel serait un bon conseil de lecture pour maitriser le vocabulaire et les notions techniques (par exemple bien maitriser le PER et ce type de termes peu évident…) et les modèles pour bien savoir choisir les entreprises dans lesquelles investir selon son modèle d’investissement?

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#579 29/10/2019 17h54

Membre (2019)
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En quoi le Graham est il dépassé?

Parce que les exemples font référence à des entreprises des eres économiques 1925-1940 et 1945-1970 et que la structure sectorielle de l’économie a changé depuis ainsi que les ratios de valorisation ou les taux obligataires.
On comprend mieux les raisonnements quand les exemples sont pris dans un contexte plus familier.

La valeur du livre est dans le cadre intellectuel abstrait qu’il développe et est repris tel quel par la littérature d’investissement value. Le bouquin de Dorsey par exemple se place dans un contexte plus familier, encore qu’il faut prendre en compte le décalage des systèmes fiscaux F/USA.

Personnellement, j’en ai besoin, notamment pour repérer les défauts de mon raisonnement - qui sont  a priori majeurs - pour mon début avec les actions depuis 1 an. Je ferai le point au bout de 5ans.   C’est possible que ce cadre ne vale rien ou que je le comprends trop de travers pour n’en rien faire de bon, malgré une approche conservatrice.

J’ai fait une petite incursion sur le marche en 2004-2007 avec l’aide de ma banque et j’ai dit stop quand j’ai compris que ça n’irait nulle part si je ne prenais pas le temps de me former. D’autres priorités ont fait que je suis resté 11 ans en dehors.

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#580 29/10/2019 22h12

Membre (2019)
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Caratheodory a écrit :

Il est aussi daté et correspond à un environnement économique qui n’existe plus.

Si j’ applique avec mon niveau de comprehension ses critères d’investissement défensif au CAC40 actuel, il m’est tres difficile de trouver des valeurs à acheter.

Sans doute, et visiblement, une mauvaise interprétation de ma part, mais c’est ce que j’avais cru comprendre en vous lisant.

Néanmoins, IH dit que "Le livre de Benjamin Graham, L’investisseur intelligent, vaut surtout pour ses chapitres 8 et 20, le reste est très datée. Cependant ce sont des chapitres très importants et la majorité des gens ne les ont pas intégrés ".

Bon, il est certain qu’au terme des 100 premières pages, je ne suis peut être pas encore rentré dans le vif du sujet. A noter que j’ai acheté une édition commentée, qui actualise sans doute pas mal le texte de Graham (les commentaires datent de 2003 il me semble).

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#581 29/10/2019 23h07

Membre (2019)
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L’IH a un esprit pragmatique et a compris tout ça depuis longtemps. Sans doute à la relecture on peut aller aux chapitres 8 et 20. Les fondamentaux, il faut toujours y revenir. Pour le novice,  il y a des choses intéressantes dans la moitié au moins des chapitres. Mais il faut trier….. Au fond, ce que Graham vous met sous le nez est que le principal problème est la valorisation.
Évidemment ca ne fournit pas une solution clefs en mains parce qu’elle ne peut pas exister.
J’espère que le livre en question vous aidera. Sinon, il vous faudra essayer autre chose. 

Peut être finalement j’ai jugé intéressant de lire le livre en raison du principe de toujours revenir au maitre quand on lit les disciples.

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#582 31/10/2019 17h27

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Mea Culpa. J’ai attaqué les chapitres suivants, et clairement cela prend tout son sens. Bien que les exemples soient datés, le fond est là.

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#583 03/11/2019 10h52

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Je viens de lire "l’investisseur intelligent", ou du moins j’ai essayé de le lire.
Je ne sais pas si il était trop technique pour moi ou si j’étais dans une faible motivation pour lire ces derniers mois.
J’ai pas été captivé. Peut-être que pour ce livre là encore, j’en attendais trop et j’ai finalement été déçu.

A venir, j’ai sur ma liste "the five rules for successful stock investing" de Pat Dorsey qui semble avoir de bonnes évaluations.

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#584 03/11/2019 14h00

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Pareil que jimbow concernant ce livre… Je suis passé complément à côté mais bon, la bourse ne me passionne pas (c’est un euphémisme)…


"Money is a tool to buy Time"

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#585 03/11/2019 17h41

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L’investisseur intelligent et plus généralement Benjamin Graham ce n’est pas une lecture facile, à mon avis plutôt réservé à ceux qui développent une passion pour la bourse.

Beaucoup plus accessible je recommande en premier lieu Peter Lynch et si vous en saviez assez pour gagner en bourse qui est passionnant à lire comme un roman et qui n’est pas trop technique.

Ensuite pour avoir du Benjamin Graham (value, marge de sécurite), moins daté et plus accessible (moins technique) je recommande Christopher Browne le petit livre pour investir à bon prix.

J’avais détaillé le second livre de Peter Lynch, Battre Wall Street (Beating the street), à cet endroit.

Synthèse de l’investisseur intelligent.

Dernière modification par bibike (03/11/2019 17h41)


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#586 03/11/2019 17h55

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jimbow a écrit :

Je viens de lire "l’investisseur intelligent", ou du moins j’ai essayé de le lire.
Je ne sais pas si il était trop technique pour moi ou si j’étais dans une faible motivation pour lire ces derniers mois.
J’ai pas été captivé. Peut-être que pour ce livre là encore, j’en attendais trop et j’ai finalement été déçu.

A venir, j’ai sur ma liste "the five rules for successful stock investing" de Pat Dorsey qui semble avoir de bonnes évaluations.

J’ai éprouvé la même difficulté, mais je n’ai pas autant de disposition mentale  (ni en fait le désir) pour appréhender la bourse avec autant de détermination intellectuelle.
Contrairement à ce qui est dit plus haut, j’ai tendance à pouvoir mieux comprendre les disciples avant d’appréhender le maître, cela dit je pense que le bouquin de Graham c’est une philosophie, et que c’est le genre de discours qu’on peut n’arriver à comprendre qu’après plusieurs années d’expérience et de rôdage de son regard sur l’économie, les marchés financiers, leurs termes techniques, et pour moi par dessus-tout, la psychologie qui est à l’oeuvre en leur sein (c’est à dire énormément de bruit mental habillé avec des termes techniques et conceptuels, dont le but est surtout de rassurer ceux qui les formulent-les relire avec 5 à 10 ans de recul montrent l’aspect très relatif et volatil de ces constructions intellectuelles).

Ayant à l’instant rouvert le livre de Pat Dorsey dont vous parlez, il donne effectivement des repères concrets secteurs par secteurs. Des clés pour apprendre à voir les éléments importants spécifiques à chaque secteur. Il est plus utilisable immédiatement sur un plan pratique.

Parlant de Graham donc d’investissement value, j’ai acheté un petit ouvrage appelé Better value investing, d’Andrew Hunt, que je trouve très facile d’accès, cependant non réducteur, complet et concis dans ses explications, et avec à la fin de chaque chapitre et de l’ouvrage, un résumé des points importants à suivre pour évaluer une entreprise. Lui aussi très pratiquement utilisable, sans pour autant sacrifier l’aspect de la vision d’investisseur à des aspects pratiques utilitaires (ce n’est pas une collection de ratios, pour résumer)

Puis ensuite comme pour toute chose, il faut du temps, pour absorber un apprentissage, et développer une vision. Je crois que l’investissement, au-delà de la technique consistant à comprendre les ratios, la mécanique économique, est par-dessus tout avoir une vision et comprendre comment agir en investissant conformément à la relation qu’on veut avoir avec ce monde, et non conformément à comment l’on voudrait que ce monde fonctionne pour notre profit (en bref, la différence entre investisseur et spéculateur!).

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#587 03/12/2019 01h00

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Je viens de voir que le livre de  William N. Thorndike: The Outsiders: Eight Unconventional CEOs and Their Radically Rational Blueprint for Success est maintenant traduit en français: Les outsiders: Qu’est-ce qu’un grand dirigeant d’entreprise ?

Quelqu’un d’entre vous l’as-t-il lu dans sa traduction francaise?
Car les traductions des éditions Valor ne sont pas toujours d’une qualité égale.

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Favoris 1   [+2]    #588 26/12/2019 00h01

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InvestisseurHeureux, novembre 2010 a écrit :

La technique du succès
Des livres de développement personnel, j’en ai lu des dizaines, essentiellement américains. L’écriture à l’américaine, je connais par coeur. Bcp d’exemples "inspirants" dont on ne sait trop la véracité, une bonne couche protestante ou catholique et des concepts + ou - creux mélangé à des idées fortes. Le livre Père riche, père pauvre sort un peu du lot, j’aime bien aussi La magie de voir grand, mais je n’ai pas accroché à La semaine de 4 heures ou de nombreux autres (Getting Thing Done, etc), que je trouve creux.
Qu’elle ne fut pas ma surprise avec ce livre du français André Muller. Une couverture toute moche, un livre inconnu mais le meilleur contenu pratique que j’ai pu lire. André Muller a créé sa société à 23 ans et a écrit ce livre ensuite. Au départ c’était des feuillets de formation et la formation durait un an. Puis tout a été réuni en un seul livre. Sa grande force, c’est qu’André Muller nous donne simplement ce qu’il applique au quotidien, c’est du vécu. Quand j’ai découvert le bouquin, j’appliquais en gros 3/4 de ce qu’il disait. Sauf que ça m’avait pris 10 ans pour faire ceci + ou - intuitivement, alors que si j’avais lu ça il y a dix ans, que de temps gagné.
Une idée que je trouve forte et celle de ne jamais parler d’un projet en cours. André Muller explique qu’à court sûr vous serez démotivé par les commentaires des autres qui vous insuffleront le doute et vous saperons votre énergie. Mon expérience a montré que c’était tout à fait vrai. Il faut tjs parler de ses projets après les avoir réalisés et non pendant ou avant, sinon il est bcp plus dur d’aller au bout.

Ayant reçu plusieurs emails de remerciement de lecteurs qui l’avaient lu et apprécié suite à ma suggestion, je l’ai racheté et relu ces jours-ci, soit neuf années après !

Le commentaire que j’avais fait est toujours valable : ce livre ne paye pas de mine, mais c’est sans doute le meilleur livre de développement personnel jamais écrit.

Il est percutant et efficace, et bien au-dessus des ouvrages américains, plein de baratins et d’exemples bidons.

L’édition originale du livre date de 1963 (Muller, André (1925-1996)), et comportait des chapitres supplémentaires sur les relations aux autres.

Ces chapitres seraient encore présents dans l’édition 2005 d’après un commentaire Amazon :



L’éditeur aurait volontairement retiré ces chapitres (un procédé au passage lamentable) pour les mettre dans un autre ouvrage qui n’est finalement jamais paru.

EDIT : correction de l’édition, 2007 => 2005

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#589 26/12/2019 07h49

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"La psychologie des marchés financiers" de Lars Tvede est un vieux livre (1996) qui permet d’apprécier le côté psychologique des marchés. Les anecdotes et exemples sont anciens vu la date de parution mais la base est strictement la même. Très bon bouquin amha.

ps : désolé s’il a déjà été cité .


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#590 26/12/2019 09h28

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@IH : je possède l’édition 2007 du livre d’André Muller et il n’y a pas les chapitres complémentaires que vous évoquez, il s’arrête à l’enthousiasme. Reste à trouver la bonne édition !

Pour les relations aux autres, j’ai personnellement adoré Comment se faire des amis, de Dale Carnegie. Je relis mon résumé une fois par trimestre pour me remémorer les bonnes attitudes du savoir être et améliorer ses relations humaines. Un livre également très concret et facilement applicable.

Edit : Vu le nombre de pages sur la photo du livre, je dirai que c’est l’édition de 2005 qui est la bonne. ISBN 9782915142150. Je viens de la commander sur Momox. Je vous redirais cela…

Dernière modification par bibike (26/12/2019 10h04)


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#591 26/12/2019 10h15

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Bonjour,

Pour info le livre d’André MULLER est également disponible en livre audio sur Audible : c’est très pratique pour écouter en voiture.

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[+2]    #592 26/12/2019 22h19

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Je viens de terminer la lecture de mémoires d’un spéculateur, publié en 1923, qui est une biographie d’un grand spéculateur du début du 20e siècle, Jesse Livermore.
La lecture est aisée, et l’on suit les "aventures" d’un spéculateur, qui va connaitre des (très) hauts et des (très) bas au cours de sa carrière.
Il faut souligner en effet sa résilience et sa capacité à apprendre de ses erreurs.
C’est d’ailleurs un point sur lequel le héros insiste : l’expérience s’acquiert en bourse par des erreurs qui font mal, car elles coutent parfois beaucoup d’argent, mais sont nécessaires au processus d’apprentissage et de perfectionnement.

Alors ce livre constitue un voyage fort agréable dans le temps, à une époque où wall Street était un vrai far west.
Mais, son principal intérêt est que de nombreux points abordés sont tout simplement intemporels !
Tout l’aspect sur la psychologie des investisseurs, basée sur des émotions telles que la peur, l’espoir, la cupidité, et des comportements humains tels que la manipulation, l’influence, etc…

La richesse et l’intemporalité des propos dans une forme très abordable font que le livre devrait être lu par toute personne s’intéressant à la bourse et souhaitant débuter, au même titre que et si vous en saviez assez pour gagner en bourse de Peter Lynch.

Voici quelques extraits, classés par thème, qui, je l’espère vous donneront envie de découvrir ce livre :

A propos des tuyaux, qui sont légion en bourse



Des tuyaux, tout le monde veut des tuyaux en bourse ! les gens ont non seulement un besoin compulsif d’en recevoir, mais aussi d’en donner. Ce doit être une question de cupidité et sans doute de vanité.
[…] Ce qui les attire : l’espoir doublé d’un refus de toute forme de réflexion personnelle.
Moi, je suis absolument certain de ne jamais faire perdre d’argent à personne, puisque j’ai pour règle de ne jamais donner de tuyaux.
Si je disais au boursicoteur moyen, "vends 500 steel pour t.on compte !", il s’exécuterait dans l’instant. Alors que, si je lui dis que je suis franchement baissier sur tout le marché en lui expliquant les raisons par le menu, ça le barbe.

Note personnelle : L’espoir de gains rapides et faciles, sans avoir à faire de recherches fastidieuses ! de la pure paresse intellectuelle. Cela rejoint le "paradoxe de la vie facile" dont parlait Ernie Zielinski dans son excellent livre L’art de ne pas travailler où, en gros, dans la vie vouloir suivre la voie facile et sûre amenait invariablement à une vie difficile et ennuyeuse (c’est lorsque l’on privilégie le confort immédiat). A contrario, choisir la voie difficile et risquée, celle qui demande un certain effort, un inconfort immédiat (se former, prendre des décisions risquées) paieront dans l’avenir.

Rien de nouveau sous le soleil


La peur et l’espoir restent toujours les mêmes. C’est la raison pour laquelle l’étude de la psychologie des spéculateurs reste, de nos jours (ndlr en 1925 !) aussi pertinente que par le passé.
Les armes évoluent avec le temps, mais la stratégie reste la même. La plupart des hommes continueront dans le futur à répéter les erreurs du passé.

Nulle part ailleurs qu’à Wall Street l’histoire ne se répète avec autant d’indulgence et de régularité. Quand vous lisez des comptes-rendus de l’époque sur les périodes d’euphorie et de krach, vous êtes frappé de constater à quel point la spéculation boursière ou les spéculateurs d’aujourd’hui ressemblent à ceux d’hier.
Le jeu ne change jamais, la nature humaine non plus.

Un marché ne culmine pas plus en pleine gloire qu’il ne rend l’âme après un soudain retour de fortune.

Sur l’absolue nécessité de se connaitre soi-même


Un spéculateur, en plus d’étudier les conditions de marché, de se remémorer les précédents historiques et de garder présents à l’esprit la psychologie du public ainsi que les limitations imposées par les courtiers, doit également se connaitre parfaitement et lutter contre ses propres faiblesses.
J’en étais arrivé à comprendre qu’il était aussi vital de lire en soi-même que de lire le ruban.

Au lieu d’écouter mes espoirs qui me hurlaient d’y aller ou mon imagination vociférante, je n’écoutais que la voix de mon expérience et celle du bon sens. Six semaines de patience, mais à la fin, le triomphe du bon sens sur l’espoir et la cupidité.

En bourse, notre meilleur ennemi se trouve en nous-mêmes.

Bien sûr, toutes ces perles de sagesse boursières s’accompagnent d’anectodes de l’époque.

Ceci n’est qu’un aperçu, mais de nombreux thèmes sur la psychologie sont abordés :
- l’influence de personnes très persuasives même sur un investisseur chevronné
- le fait que parler de finance est avant tout un business qui profite aux médias et aux initiés
- etc…

Je terminerai juste par cette petite phrase, lourde de sens, qui se trouve dans le dernier paragraphe, prononcée dès 1923 donc :

J’ai dit et je ne le répèterai jamais assez que l’expérience de nombreuses années de spéculation boursière m’a convaincu que personne ne peut, de manière constante battre le marché, à moins qu’il ne fasse de l’argent sur des actions spécifiques en certaines occasions seulement.


"Without risk there can be no progress". George Low

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Favoris 2   [+3]    #593 04/01/2020 20h52

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Bonjour,
Découverte de fin d’année 2019, il s’agit de l’auteur MJ Demarco, entrepreneur de son état qui a choisi la voie de l’entreprenariat pour devenir financièrement indépendant. Très honnêtement, ses deux ouvrages sont très intéressants et apportent un éclairage assez différent par rapport à ce que l’on peu voir généralement. L’auteur est par ailleurs plutôt iconoclaste et la lecture de ses écrits plutôt rafraîchissant/énergisant. Par exemple, il explique pourquoi il n’est généralement pas sage de miser sur le comportement des marchés pour faire croître son capital (en évoquant le sujet du "contrôle" qui est très juste, et inexistant sur les marchés, à l’inverse de nos businesses).
Ses ouvrages sont les suivants:
The Millionnaire Fastlane: Crack the code to wealth and life rich for a lifetime
UNSCRIPTED: Life, Liberty, and the pursuit of entrepreneurship

Dans l’idée, lire les deux livres dans l’ordre est bien, mais pas obligatoire, ceux-ci ayant été écrit de manière à ce qu’ils soient autosuffisants.

Long story short, sur le second ouvrage, dans la partie dédiée au "money management" (constitution de rente), j’ai retrouvé des ressemblances frappantes avec le modèle prêché par notre hôte. Voici les clés (traduites):

Principe #1: Le principe de rente
Le principe de rente stipule que chaque fois que vous cédez le contrôle de vos actifs, vous devez demander une rente et non pas une promesse inconditionnelle basée sur un pile ou face (dividende versus appréciation)
> Ceci met à mal le principe de capitalisation mais plus j’avance, plus je suis d’accord avec ça (quitte à avoir un frottement fiscal plus élevé). IH fait de même

Principe #2: Le principe du claquement de doigts
Le principe du claquement de doigt stipule que les actifs qui génèrent votre rente doivent pouvoir être liquidés en un claquement de doigts
> Les actions utilisées par IH respectent ce principe

Principe #3: Le principe de l’apocalypse
Le principe de l’apocalypse édicte que le seul risque de catastrophe que vous devez tolérer et qui pèse sur vos actifs doit être celui d’un écroulement complet du système financier
> Il faut donc mettre sont argent dans des actifs de type "Blue chips" et/ou des fonds "too big to fail"

Principe #4: Le principe du 3 ans en 3 mois
Le principe du 3/3 indique que si un investissement s’apprécie de l’équivalent de 3 ans de dividendes en 3 mois ou moins, il faut liquider la position et prendre ses profits.
Le rachat du même actif peut être considéré lorsque 66% des gains auront été effacés dans le prix.
Exemple: Achat de l’action XTZ @43 ayant un dividende annuel de 2,3 > vente @50 (43+3*2,3) > Rachat @45 [50 - (50-43)*0,66]

Principe #5: Le principe de l’amiral Ackbar
Le principe de l’amiral Ackbar explique qu’il faut savoir différencier un investissement dans la rente d’un investissement spéculatif. Ce principe doit nous prémunir d’acheter des actions du type "Rallye" temporairement avec un rendement très haut relativement au cours mais qui a été douloureusement rattrapé par la patrouille.
Globalement, un actif avec un rendement significativement supérieur au rendement moyen de son indice de référence (S&P 500 pour le NYSE, CAC40 pour les actions françaises…) se fera remettre à sa place tôt ou tard.

Principe #6: Le principe du 1%
Ce principe interdit de mettre ses actifs dans des véhicules ayant des frais de gestion supérieurs à 1% (sans compter les charges d’intérêt)

Principe #7: Le principe de l’autruche
Ce principe indique qu’il faut éviter d’investir dans des entreprises dont le business est manifestement en bout de course, disrupté, et dont le management ne montre pas de signe probant de transformation adaptative

Disclaimer: MJ a fait fortune avec l’entreprenariat. Pour lui les marchés ne sont qu’un système financier pour transformer son capital en rente. Toutefois, il indique bien qu’il a mis en place ce système bien avant de toucher le jackpot. Cela peut donc s’appliquer aux apprentis rentiers que nous sommes.

L’auteur n’a pas la langue dans sa poche, c’est assez plaisant à lire. je recommande pour contrebalancer un peu notre culture dirigée vers les marchés alors que l’entreprenariat est un levier autrement plus puissant.
Preneurs de vos retours pour ceux qui l’auraient déjà lus.

Dernière modification par Dooffy (04/01/2020 20h54)


Bien à vous, Dooffy

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#594 13/01/2020 19h58

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Quel bouquin sur l’immobilier physique est le plus complet, et le plus à jour ?

Ma problématique : je suis non-résident et je songe à investir dans l’immobilier physique en France. J’ai surtout besoin de comprendre les différents montages fiscaux disponibles, en personne physique ou personne morale.

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#595 13/01/2020 20h05

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J’ai beaucoup aimé "L’investissement immobilier locatif intelligent: Itinéraire vers votre future semaine des 7 dimanches" de Julien Delagrandanne.

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#596 13/01/2020 20h20

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Nappy a écrit :

J’ai beaucoup aimé "L’investissement immobilier locatif intelligent: Itinéraire vers votre future semaine des 7 dimanches" de Julien Delagrandanne.

Le contenu est plus dense que ne le laisse penser ce titre un peu racoleur, c’est assez complet même si ça se lit vite tout de même, mais de mémoire rien sur l’aspect fiscalité des investisseurs non résidents.

Le sujet est de façon générale peu traité (quel que soit le type d’investissement d’ailleurs) sans doute parce que chaque cas est différent (j’imagine que les montages possibles et le traitement fiscal ne sont pas les mêmes selon que vous résidez en Belgique, en Thaïlande ou aux Etats Unis).

Le rayon Amazon sur le sujet est relativement peu achalandé

Dernière modification par dangarcia (13/01/2020 20h24)

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#597 13/01/2020 20h25

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De toutes façons il me semble qu’avec la convention fiscale signée entre la France et mon pays de résidence, mes revenus locatifs futurs de source française seront imposés en France (et reportés ici comme revenus non taxables). Donc le plus important pour moi est un contenu de qualité concernant la fiscalité et les différents montages possibles : LMNP, LMP, SCI, SARL, etc.

Dernière modification par lopazz (13/01/2020 20h25)

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#598 13/01/2020 20h25

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@Dooffy: Pour contrebalancer un peu la voie de l’entrepreunariat:

Mickaël Mangot interview sur son livre livre : Le boulot qui cache la forêt a écrit :

Plusieurs études internationales tendent à montrer que les entrepreneurs ne gagnent en moyenne pas plus que les salariés. Sans compter qu’à profils comparables, leurs revenus sont plus variables et leur protection sociale plus faible. Tout comme la croissance de leurs revenus durant leur carrière, ce qui peut s’expliquer par un niveau de formation continue et d’investissement technologique moindres. Économiquement, ce choix n’est donc pas rationnel.

En outre, qui dit risque élevé dit normalement, en matière d’investissement, meilleure perspective de rendement. Or, ce n’est pas le cas avec l’entrepreneuriat, le risque n’est clairement pas rémunéré. Il est d’autant plus important que le patrimoine des entrepreneurs est sous diversifié. Leur capital est souvent majoritairement investi dans l’entreprise. Quitte à prendre des risques, rester salarié et placer tout son argent en Bourse, où le risque paie mieux, est plus optimal.


Employé, Assistant maternel, Commis de cuisine, Maraîcher, Investisseur

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#599 13/01/2020 20h27

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[+1]    #600 13/01/2020 21h22

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Non, mais l’auteur est une comptable qui possède une chaîne YouTube intitulée "Funky Compta", ça peut donner une idée…

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