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#1 09/01/2020 16h58

Membre (2018)
Réputation :   -1  

Bonjour,

Je sollicite votre aide sur un dilemme qui me turlupine  avant ma première déclaration d’impot sur mon Lmnp.
J’ai fait l’acquisition en janvier 2019 d’un studio de 30m2 à rafraîchir, j’ai entrepris des travaux assez important et transformé ce T1 en T2 et bien entendu tout refait à neuf (sauf les fenêtres)

il est loué de puis septembre 2019 en meublé et a été déclaré (P0i) dès l’achat (vers mars)
Mon dilemme:

1/ amortissement par composant sur base de la nouvelle valeur estimée de mon bien T2 (tirée du site Meilleur agent) : 280k€

2/amortissement sur base du prix d’achat + travaux + frai de notaire = 250k€

j’ai un écart de 30k€ donc à priori la solution 1 est plus intéressante non?

pour la solution 1 : puis je déduire les frais liés à l’emprunt : (caution logement et frais de dossier ?)

merci

Mots-clés : ajout pièce, base amortissement, frais à déduire, lmnp, travaux

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[+1]    #2 09/01/2020 17h56

Membre (2013)
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Réputation :   739  

La possibilité 1/ est tout simplement illégale (elle pourrait l’être après de nombreuses années de possession et sur une base plus sérieuse que celle d’un site internet).

Je vous conseille de prendre un expert comptable, cela évite de se mettre dans l’illégalité.

Edit : si vous n’avez pas la patience d’attendre une réponse et postez les mêmes questions partout, vous n’aurez rapidement plus personne pour vous répondre.

Dernière modification par DDtee (09/01/2020 17h59)


Par vent fort, même les pintades arrivent à voler

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#3 10/01/2020 10h44

Membre (2018)
Réputation :   -1  

Bonjour, merci pour votre réponse,
Pourriez vous svp me donner une source précise de ce que vous avancez?

Si c’est une agence immo qui me l’évalue (voir 3 agences) est ce que la solution 1 devient légal?

je rappel changement de studio en 2 pièces + renovation complète du bien c’est ce qui me permet d’estimer légitime cette base d’amortissement.

Merci

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#4 10/01/2020 12h21

Membre (2013)
Top 20 Invest. Exotiques
Top 5 Immobilier locatif
Réputation :   739  

L’administration fiscale considère que vous ne pouvez faire réévaluer la valeur d’un bien seulement quand le temps peut avoir fait évaluer sa valeur.

Les travaux que vous faites donnent déjà lieu à un avantage fiscal si vous êtes au réel.
Votre version 1/ consiste à déduire fiscalement 2 fois la même chose ; la valeur ajoutée par les travaux fiscalement intégrés et la réévaluation du bien améliorée par ces même travaux.

N’importe quel comptable débutant qui s’intéresse au LMNP/LMP vous dira la même chose, je ne vais pas passer un quart d’heure à chercher des textes que vous pourrez trouver par vous même wink

L’agence est la bonne piste ou l’étude de notaire mais dans 5 ou 6 ans grand minimum (10 si on recherche une approche plus prudente et indisctutable sauf justification par une grosse évolution du prix de l’immo locale). Le premier comptable qui vous tombera sous la main vous le confirmera.


Par vent fort, même les pintades arrivent à voler

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#5 10/01/2020 13h12

Membre (2016)
Réputation :   27  

DDtee vous êtes encore une fois très sympathique.
Il suffit de s’apercevoir que ce contributeur n’est là qu’en mode self service (pas de présentation, uniquement des demandes,…)
Je ne prendrai même pas le temps de répondre.


Parrainage LINXEA, n'hésitez pas à me contacter.

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#6 10/01/2020 13h45

Membre (2014)
Réputation :   66  

DDtee, j’aimerais confronter mon expérience à la votre

J’ai récemment acheté 2 biens que j’estime (et plusieurs agences également) à -30% voire -50% de leur valeur du marché – tout simplement car je les ai acheté soit en adjudication, soit suite à une procédure collective, donc il fallait prendre le risque de devoir les payer « cash » et n’avoir aucune possibilité de recours contre les vendeurs, ce qui est bien diffèrent d’un achat dans les conditions habituelles.

Le premier bien était déjà loué en meublé, le second est un local pro que je souhaite louer en équipé.
Evidemment la tentation de partir sur une base amortissable estimée et non pas la base réellement payée et grande.

D’après mon EC deux solutions :
1- faire estimer la valeur vénale par un expert immobilier avec assurance adhoc et rejeter la faute sur lui si le fisc vient vous chercher des poux.
Cout d’une telle expertise dans ma ville par un expert lambda trouvé sur le pages jaunes– 350 eur par bien et 1200 eur par bien par un expert auprès du tribunal.

2-Prendre le risque d’une estimation par agence et dans le cas ou le fisc remet votre estimation en question vous aurez à compléter les frais de mutation payé initialement jusqu’au niveau des frais que vous auriez payé dans le cas d’un achat au prix du marché

Dans ce second cas et sans recourrir à un expert immobiler, si on veut eviter toute question sur la base d’amortissement, attendre 3 ans avant de faire de l’amortissement - délai de prescription, et c’est « magique ! » - vous pouvez partir sur une valeur estimée et ne pas être inquiété par le fisc.

Je me dirige vers la 1ere solution avec l’ « expert » low cost – après le pb c’est que cet expert je ne le connais pas et il n’est pas intéressé par un mandat ou autre alors il donnera la valeur qu’il voudra bien donner, alors qu’avec un agent immobilier (certains sont de bonnes connaissances), vous pouvez toujours diriger l’estimation ou bon vous semble, l’agent ne risque rien en surestimant votre bien.

Donc d’après mon EC en pratique je pourrais faire de l’amortissement sans aucune démarche supplémentaire sur une base de X aujourd’hui, ou alors dans 3 ans sur 2x (voire 3X en surestimant à fond ces mêmes biens) !

Et le fisc ne dirait rien ! Il n’y a pas comme un problème ?
Je tiens à préciser que j’ai toute ma confiance en mon EC, c’est plus la pratique du fisc que je questionne ici.

DDtee, qu’en pensez-vous ?

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[+2]    #7 10/01/2020 14h57

Membre (2013)
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Réputation :   739  

Mon expert comptable en qui j’ai toute confiance (suivi réel de l’actualité fiscale et juridique ainsi que jurisprudence, ne répugne pas si c’est légitime à batailler avec le fisc) me dit qu’en dessous d’une acquisition de 5 ans, le risque d’attirer l’attention (sans parler de la validation du CGA) est grande, la justification difficile, si la valorisation est réalisée par une bonne négociation à l’achat et des travaux.
(situation qui correspond à mon expérience et à la question posée ici)

Le cas de l’acquisition par adjudication modifie t-elle la situation ? Je n’ai ni réponse précise ni expérience, mais sur le fond je ne vois pas bien pourquoi le fisc vous accorderait le droit d’amortir une somme que vous n’avez pas investie !?! Pour vous récompenser d’être entreprenant ? Ce ne semble pas être la doctrine de la maison wink

Tout le monde sait parfaitement, le fisc aussi bien entendu, qu’une estimation d’agence ou même de notaire est sous influence du demandeur. L’expert indépendant est effectivement "sensé" être plus fiable mais ne résout pas le problème de fond posé plus haut :

Pourquoi vous permettre d’amortir une somme non investie sur un bien qui vient d’être acquis ?


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#8 10/01/2020 16h08

Membre (2014)
Réputation :   66  

Je dirais car c’est la valeur du bien qui est amorti et pas la somme payée pour acheter celui-ci.

Si je revend « demain » - je serais imposé sur la plus-value par le fisc sans aucun remord, alors qu’il n’y a pas eu de travaux, et seulement quelques mois écoulés entre achat et revente - pas assez pour faire effectivement évoluer le marché et la valeur intrinsèque du bien.

D’où viendrait cette plus-value alors? Précisément des différentes conditions d’achat / marketing entre hier et demain.

La faiblesse de mon argumentaire vient du fait que je n’ai pas réellement vendu le bien, ce n’est que des estimations d’experts/AIs/notaires, mais elles ont aussi une certaine valeur.

Prenez ca plus comme un exercice intellectuel, j’ai pleinement conscience que même si j’arrive à vous convaincre, mes arguments ne seront pas forcément percutants avec l’agent du fisc.

Mais même si l’estimation de l’expert est rejetée (je ne vois pas pourquoi), et que je dois subir un redressement de quelques milliers d’euros – on parle d’achat initiaux pour 20-30k, donc des frais de mutations de 2-3k, qui pourrait éventuellement doubler/tripler si je pars sur une base d’amortissement double/triple.

Ca me parait très intéressant de payer 2-5 k de plus (amortissable également) tout en doublant/triplant la base de l’amortissement.

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#9 10/01/2020 16h37

Membre (2013)
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zaser a écrit :

Si je revend « demain » - je serais imposé sur la plus-value par le fisc sans aucun remord

Effectivement,et ce serait le cas si plus-value sur une SCPI ou des valeurs mobilière (hors PEA) c’est la règle générale et plus largement celle de l’imposition sur les revenus du travail ou de l’investissement.

Je comprends que vous cherchiez à y échapper. Il faut pour cela des arguments qui tiennent la route ou accepter le risque de lourdeurs désagréables et couteuses. L’efficacité des impôts sur le sujet me semble aléatoire un peu comme au choix le casino ou la roulette Russe, je vous laisse choisir l’image qui vous convient le mieux wink


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