PlanèteMembres  |  Mission   xlsAsset xlsAsset
Cherchez dans nos forums :

Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)

Echanges courtois, réfléchis, sans jugement moral, sur l’investissement patrimonial pour devenir rentier, s'enrichir et l’optimisation de patrimoine

Invitation Vous n'êtes pas identifié : inscrivez-vous pour échanger et participer aux discussions de notre communauté !

Flèche Prosper Conseil (partenariat) : optimisation patrimoniale et fiscale sans rétro-commission en cliquant ici.

#26 02/07/2012 12h46

sergio8000
Invité

Je complète un peu ma réponse précédente.

Sergio8000 a écrit :

Quand j’en ai (c’est rare), ma stratégie est d’acheter très en dessous du pair (50% max) pour revendre au pair. Je le fais principalement sur certaines entreprises en détresse ayant beaucoup d’actifs nets de dettes ou une chute seulement temporaire des profits. J’utilise les critères de sécurité de Benjamin Graham exposés dans Security Analysis (en partie donnés dans l’investisseur intelligent aussi).

Je pense qu’avec les taux obligataire aux plus bas, on a un risque d’éclatement de bulle qui est loin d’être négligeable à long terme, donc j’évite les obligations d’Etat. Il me semble que l’investissement obligataire aléatoire est aujourd’hui très risqué de par cette situation, ce qui me pousse à être particulièrement exigeant sur la qualité et le prix des obligations au cours de leur séléction.

 

#27 09/07/2012 19h58

Membre (2012)
Réputation :   5  

Je me permets de poster sur cette file pour donner un contre-poids au message de GoodbyLenine qui condamne définitivement les obligations en direct.

Les remarques de GBL sont pertinentes cependant j’ai tout de même un avis différent.

Pendant 4 ans, mon aversion pour le risque m’a poussé à investir quasi-exclusivement sur les obligations et notamment sur les obligations en direct.

Je ne pousse personne à faire de même et moi même suis en train de changer mon fusil d’épaule puisque je réalise (il n’est jamais trop tard) que me diversifier sur les actions minimise mon risque. Je suis donc en train de réallouer petit-à-petit une partie de mon patrimoine en actions en direct. J’intégrerais de l’immobilier surement plus tard.

En ce qui concerne la complexité des obligations, je reconnais avoir un peu galéré au début mais dépuis que je sais uitliser la fonction rendement.titre() d’excel le suivi est très simple. A propos des prospectus, j’ai lu (peut-être à tord) les prospectus uniquement des obligations perpétuelles que j’ai acquises.

Globalement je trouve cet forme d’investissement beaucoup plus simple que de savoir si le cours d’une action va monter, si le dividende est pérenne ou si un investissement immobilier est rentable.

C’est un investissement confortable et rassurant. J’achète une obligation avec un rendement donné c’est le minimum qu’elle puisse me rapporter.  Si l’obligation se dévalue son rendement augmente je suis incité à la garder. Si l’obligation prend de la valeur son rendement diminue, je suis tenté d’arbitrer mais si je le fais c’est pour gagner plus que ce que j’avais prévu au départ c’est ce qui se passe presque toujours en fin de vie (les taux courts sont plus bas que les taux longs). Il y a cependant 2 inconnus: l’inflation et bien sur le risque de défaut.

Pour la fiscalité, je passe par une assurance vie qui permet d’acquérir des obligations en direct. Par contre ce genre de produit à des inconvénients: les montants minimums sont élevés et les frais et les prix d’acquisition ne sont pas super transparents. Malgré ces défauts, je continuerai à avoir une part importante de mon patrimoine investie en obligations en direct.

Hors ligne Hors ligne

 

#28 09/07/2012 21h32

Membre (2010)
Top 20 Dvpt perso.
Top 20 Obligs/Fonds EUR
Top 20 Invest. Exotiques
Réputation :   258  

Pour mettre à jour comment je gère mes obligations, je vise un rendement brut minimum de 6%.

La fiscalité des coupons est lourde, donc il faut un rendement brut minimum pour être en net au dessus des fonds euros.

Je prends plutôt des titres HY, où il y a une perspective alléchante de plus value et les coupons sont la comme petit gain de l’attente.

D’une façon générale, je reste sur ce que j’avais annoncé. Je privilégie les échéances courtes pour les taux fixe (inférieur à 5 ans idéalement) et les échéances longues pour les taux variables.

J’évite les obligations étatiques.

Hors ligne Hors ligne

 

[+1]    #29 10/07/2012 02h24

Membre (2011)
Réputation :   65  

Honnêtement j’ai fini par abandonner la gestion d’obligation en direct alors que je suis sur un TMI faible.
Il me reste un fonds High Yield, CATS et une oblig perpétuelle CNP qui sont trop bon marché pour être revendues maintenant.

Les raisons pour oublier les obligations en direct sont multiples :
- Trop peu d’obligations accessibles donc diversification faible
- Les meilleures obligations avec souvent des tickets d’entrée conséquents sont accessibles aux institutionnels donc ils ont de meilleurs rendements pour un risque similaire.
- La liquidité peut poser problème. De plus, faut intégrer les frais de courtage + le fixing qui est plus désavantageux pour le particulier que le gré à gré chez l’institutionnel
- GBL explique bien le problème de la duration qui est en revanche complètement lissé avec des fonds.

Les seules exceptions valables pour moi sont :
- Les fonds sur compte-titre qui distribuent des coupons pour les TMI faibles. J’ai par exemple le fonds High Yield d’Allianz (avec 0,96% de frais pour le fonds) et j’évite ainsi les frais d’unité de compte d’une AV ainsi tout évitant au maximum la taxation sur la plus value des fonds capitalisant sur compte titre en étant imposé au minimum sur les coupons.
- La constation d’une erreur de marché aberrante. Ca peut arriver pour certaines obligations peu liquides.
-Etre non résident ou avoir un des moins values sur un compte titre qui traînent.

Pour environ 1,5% annuels (frais du fonds plus frais d’unité de compté d’une assurance vie performante) on peut accéder aux meilleurs obligations réservées aux institutionnels (et là vous justifier quasiment les frais rien qu’avec ça), être très diversifié en peu de lignes, lisser la duration et profiter de l’expertise d’un spécialiste des obligations, supprimer les frais de courtage et ainsi arbitrer gratuitement entre les fonds et bien entendu optimiser la fiscalité grâce à l’assurance vie.

J’ai expliqué un modèle paresseux d’obligations en assurance vie dans cette file :
Assurance vie diversifiée en obligations : modèle paresseux
Je suis prêt à parier que la performance post impôts est au moins égale à celle d’une gestion en direct à risque similaire et avec un effort bien moindre.


“prediction is very difficult—especially if it is about the future.” Niels Bohr

Hors ligne Hors ligne

 

#30 10/07/2012 11h04

Membre (2012)
Top 20 Année 2023
Top 20 Expatriation
Top 20 Obligs/Fonds EUR
Top 20 SIIC/REIT
Réputation :   236  

INTJ

Je suis assez d’accord avec GaroGarou : c’est un placement rassurant car les risques sont nettement plus maîtrisables qu’avec les actions. L’inflation est un risque relativement mineur sur des maturités courtes ou moyennes, et le risque de défaut a le mérite d’être binaire : ou on récupère le nominal à l’échéance, où on ne récupérera probablement rien (défaut), mais pas d’incertitude comme sur le cours d’une action.

Après pour répondre à la question posée en titre j’ai environ 25% d’obligation en portefeuille, je les garde généralement jusqu’à l’échéance et j’investis sur plusieurs devises (AUD, NOK et EUR). Je vise des maturités de 2 à 4 ans et des taux de plus de 4%. N’étant pas résident la fiscalité n’est heureusement pas un soucis.

Hors ligne Hors ligne

 

#31 10/07/2012 11h40

Membre (2012)
Réputation :   5  

GBL & Petitportefeuille,

Je ne suis pas aussi catégorique que vous. Pour un investissement minimum de 300K€ (c’est élevé) j’ai souscrit à une assurance-vie qui me permet d’acheter une sélection d’obligations en direct.

Elle me coûte 0,6% de frais de gestion. Et pour chaque transaction j’ai 0,3% de frais de courtage. Les obligations ont en général une quotité de 50K€. Donc pour 300K€, ça fait 6 lignes de 50K€.  C’est beaucoup moins diversifié qu’un fond mais je choisis moi-même mes émetteurs.

Le principal intérêt est de connaitre à l’avance les revenus que je vais percevoir de mon investissement. En ce moment je sais combien me rapporte mes obligations et ça depuis le jour où je les ai acquises. Si je recalcule le rendement au jour le jour c’est pour me permettre d’arbitrer pour essayer de gagner plus. Et effectivement c’est ce que je fais 1 an ou 2 avant l’échéance pour optimiser le rendement sauf si je suis collé sur une obligation qui a perdu beaucoup de valeur. Je choisis comme super-pognon des obligations high-yield avec un rendement >6% et je les revends quand leur rendement descend sous 3%. Donc elles me rapportent au minimum 6%-0,6%=5,4% ce qui est plus attractif qu’un fonds en euro (avec plus de risques bien entendu).

Avec un fonds obligataire high-yield, on est diversifié mais on n’a aucune visibilité. On n’a aucune idée de la plus-value que l’on peut espérer. Les obligations en direct permettent de baser son investissement sur un flux de revenu. Un peu comme le flux de dividendes pour les actions et les loyers pour l’immobilier.

Hors ligne Hors ligne

 

#32 10/07/2012 14h01

Membre (2011)
Réputation :   65  

Votre cas est intéressant et justifiable même si le risque de défaut d’émetteur est beaucoup plus coûteux et le ticket accessible à bien peu de personnes (50k sur une ligne ça nécessite déjà un patrimoine conséquent).

Les fonds capitalisants ont ce défaut d’être beaucoup moins lisibles que les fonds distributifs et c’est toujours plus agréable d’avoir un flux de revenus régulier d’un point de vue psychologique c’est vrai.
Une petite astuce que j’utilise quand il existe à la fois un OPCVM distributif et capitalisant pour le même fonds est d’aller regarder le coupon distribué par le fonds distributif pour me faire une idée du rendement des obligations du fonds capitalisant.

Je viens de trouver par hasard chez Linxea un nouveau fonds euro qui m’a l’air pas mal et qui garantit 3,35% jusqu’à fin 2012.
D’après la fiche http://www.linxea.com/iso_album/reporti … unites.pdf
on a 60% d’obligations classiques et 40 de diversification.
La diversification a l’air de se porter massivement sur les obligations perpétuelles bancaires que l’on retrouve sur les marché luxembourgeois et allemands réservés aux institutionnels.
Donc si je comprends bien, on peut accéder indirectement à ces obligations pour 0,6% de frais de gestion tout en bénéficiant de l’effet cliquet.


“prediction is very difficult—especially if it is about the future.” Niels Bohr

Hors ligne Hors ligne

 

#33 18/09/2012 17h29

Membre (2010)
Top 20 Année 2023
Top 5 Expatriation
Top 10 Vivre rentier
Top 5 Obligs/Fonds EUR
Top 20 Finance/Économie
Top 20 Banque/Fiscalité
Réputation :   795  

GaroGarou a écrit :

GBL & Petitportefeuille,

Je ne suis pas aussi catégorique que vous. Pour un investissement minimum de 300K€ (c’est élevé) j’ai souscrit à une assurance-vie qui me permet d’acheter une sélection d’obligations en direct.

Elle me coûte 0,6% de frais de gestion. Et pour chaque transaction j’ai 0,3% de frais de courtage. Les obligations ont en général une quotité de 50K€. Donc pour 300K€, ça fait 6 lignes de 50K€.  C’est beaucoup moins diversifié qu’un fond mais je choisis moi-même mes émetteurs.

Le principal intérêt est de connaitre à l’avance les revenus que je vais percevoir de mon investissement. En ce moment je sais combien me rapporte mes obligations et ça depuis le jour où je les ai acquises. Si je recalcule le rendement au jour le jour c’est pour me permettre d’arbitrer pour essayer de gagner plus. Et effectivement c’est ce que je fais 1 an ou 2 avant l’échéance pour optimiser le rendement sauf si je suis collé sur une obligation qui a perdu beaucoup de valeur. Je choisis comme super-pognon des obligations high-yield avec un rendement >6% et je les revends quand leur rendement descend sous 3%. Donc elles me rapportent au minimum 6%-0,6%=5,4% ce qui est plus attractif qu’un fonds en euro (avec plus de risques bien entendu).

Avec un fonds obligataire high-yield, on est diversifié mais on n’a aucune visibilité. On n’a aucune idée de la plus-value que l’on peut espérer. Les obligations en direct permettent de baser son investissement sur un flux de revenu. Un peu comme le flux de dividendes pour les actions et les loyers pour l’immobilier.

Je viens de trouver ce topic tres interessant…

GaroGarou etes vous avec Allianz? si ce n’est pas trop indiscret?

OUI les fonds dedies permettent d’acheter en direct les obligs et a .30%…bon si on ajoute le .6%…mais sinon on a des frais de garde donc …plus ou moins pareil

Par contre pour acheter des etfs obligataires on me demande -apres negotiation- .9% que je trouve trop cher…dommage ca permettrait de placer les rentrees quand on n’a pas assez de fonds pour acheter une tranche d’obligs

A part les gros etfs comme HYG ou JNK il y en plusieurs a rendement superieur a 6% voir sur www.seekingalpha.com, cliquer sur etf ou faire une recherche: highest yield etfs par ex
surtout certains de ces etfs ont 200 et plus d’obligs dedans ou alors des obligs emergentes auxquelles le particulier a difficilement acces vu les tranches min de 100k usd

Dernière modification par sissi (18/09/2012 17h34)

En ligne En ligne

 

#34 19/09/2012 17h07

Membre (2012)
Réputation :   5  

Sissi,

Non je ne suis pas chez Allianz mais chez Prédica.
Par contre, je cherche un contrat équivalent au mien pour mieux répartir mon capital.
Pouvez vous me communiquer un contact ou un lien chez Allianz pour avoir des détails sur le produit auquel vous avez souscrit?

Merci d’avance

Hors ligne Hors ligne

 

#35 19/09/2012 17h59

Membre (2010)
Top 20 Année 2023
Top 5 Expatriation
Top 10 Vivre rentier
Top 5 Obligs/Fonds EUR
Top 20 Finance/Économie
Top 20 Banque/Fiscalité
Réputation :   795  

Predica ca appartient a qui?

Etes vous expat?

Contactez Oddo en france…ils travaillent avec des contrats de fonds dedies de type luxembourgeois comme vous avez , mais avec 2 ou 3 cies differentes dont Allianz . Demandez leur une proposition…c’est gratuit
Allianz est une cie plus solide que beaucoup d’autres cies d’assurance…ce qui n’est pas negligeable dans les temps qui courent
Oddo est aussi specialise dans les obligations et tres bien cote par les autres banques pour leurs recommendations dans ce domaine.
Vous pourrez acheter des obligs a 1k… et il y en a plusieurs …donc faire un mix interessant…et placer vos liquidites vite…c’est d’ailleurs par une proposition d’Oddo que j’ai vu pour la premiere fois les obligs de bpce 12.5% qu’ils recommendaient fortement…mais a l’epoque la 12.5 cotait 120 donc j’avais choisi la 9.25 sous le pair.

Enfin il est possible de trouver ces contrats soi meme en contactant directement les cies d’assurance au Lux …sauf qu’il faudrait peut etre discuter au telephone, prendre RV et aller sur place.

Dernière modification par sissi (19/09/2012 19h43)

En ligne En ligne

 

#36 19/09/2012 19h00

Banni
Réputation :   22  

Predica ca appartient a qui?

C’est la filiale assurance vie du Crédit Agricole. Deuxième assureur vie en France.
Vous pouvez aussi voir sur Internet SPIRICA, également filiale du CA, avec des contrats moins chargés en frais car entièrement gérés sur Internet par le client.

Hors ligne Hors ligne

 

#37 19/09/2012 19h21

Modérateur (2010)
Top 10 Année 2023
Top 10 Année 2022
Top 20 Dvpt perso.
Top 10 Expatriation
Top 5 Vivre rentier
Top 20 Actions/Bourse
Top 10 Obligs/Fonds EUR
Top 5 Monétaire
Top 5 Invest. Exotiques
Top 20 Crypto-actifs
Top 10 Entreprendre
Top 5 Finance/Économie
Top 5 Banque/Fiscalité
Top 5 SIIC/REIT
Top 5 SCPI/OPCI
Top 5 Immobilier locatif
Réputation :   2804  

sissi a écrit :

Predica ca appartient a qui?

Groupe Crédit Agricole, Amundi…


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

Hors ligne Hors ligne

 

#38 19/09/2012 19h58

Membre (2010)
Top 20 Année 2023
Top 5 Expatriation
Top 10 Vivre rentier
Top 5 Obligs/Fonds EUR
Top 20 Finance/Économie
Top 20 Banque/Fiscalité
Réputation :   795  

Merci…je suis allee voir sur le site du credit agricole pour spirica et predica…mais ce sont des contrats en France de type francais pas de type luxembourgeois, n’est ce pas?

Dites moi si je me trompe…

Pour les expats un contrat de type luxembourgeois est un "must" car il evite plusieurs embuches au niveau beneficiaire par ex. et surtout celles d’une fiscalite tres changeante…

Pour les residents francais je ne suis pas sure des atouts du type lux versus type francais

L’essentiel est d’avoir acces a un contrat dedie ou on choisit soi-meme ce qu’on met dedans! Le minimum theorique est de 250k mais en pratique plutot 300k.

Mais il est fort possible que le credit agricole au Lux propose un contrat fonds dedies de type luxembourgeois, sous un autre nom…?

Dernière modification par sissi (19/09/2012 20h02)

En ligne En ligne

 

#39 19/09/2012 20h55

Membre (2010)
Top 20 Année 2023
Top 5 Expatriation
Top 10 Vivre rentier
Top 5 Obligs/Fonds EUR
Top 20 Finance/Économie
Top 20 Banque/Fiscalité
Réputation :   795  

Sur le site credit agricole Lux ils parlent de lis Life Elite pour clients europeens et internationaux et Altege Plus pour residents francais

Ils parlent de fonds dedies aussi…mais sans details

Dernière modification par sissi (19/09/2012 20h57)

En ligne En ligne

 

#40 20/09/2012 10h46

Membre (2012)
Réputation :   5  

Sissi,

Je suis résident français. Le contrat auquel j’ai souscrit s’appelle Federlux Privilege. C’est une assurance-vie, donc avec la fiscalité française de l’assurance-vie mais le capital est investi dans un fonds luxembourgeois dédié à ma personne.

Il m’a été vendu par LCL banque privé. Il me semble difficile d’avoir des infos sur internet mais je peux vous envoyer mes contacts chez LCL banque privé si vous voulez plus d’info.

La fiscalité est intéressante mais on peux intervenir uniquement sur une sélection d’obligations High-Yield et on ne peut pas avoir un historique des opérations sur le compte. On peut juste avoir un état instantané du compte sur simple demande. Il faut en déduire soit-même les prélèvements de frais, les commissions,… c’est un peu pénible. Mais pour l’instant je ne connais pas mieux comme fiscalité.

Je vais me renseigner sur les produits proposés par Oddo.

Hors ligne Hors ligne

 

#41 05/05/2013 15h21

Membre (2012)
Top 10 Année 2023
Top 10 Année 2022
Top 5 Portefeuille
Top 20 Actions/Bourse
Top 20 Invest. Exotiques
Top 20 Finance/Économie
Top 10 SIIC/REIT
Réputation :   1078  

INTJ

GaroGarou a écrit :

GBL & Petitportefeuille,

Je ne suis pas aussi catégorique que vous. Pour un investissement minimum de 300K€ (c’est élevé) j’ai souscrit à une assurance-vie qui me permet d’acheter une sélection d’obligations en direct.

Bonjour,

Chez quel assureur ? Merci. J’ai trouvé ma réponse wink

Dernière modification par lopazz (05/05/2013 15h25)

Hors ligne Hors ligne

 

#42 08/10/2014 22h33

Membre (2010)
Top 20 Dvpt perso.
Top 20 Obligs/Fonds EUR
Top 20 Invest. Exotiques
Réputation :   258  

Super_Pognon a écrit :

Pour mettre à jour comment je gère mes obligations, je vise un rendement brut minimum de 6%.

La fiscalité des coupons est lourde, donc il faut un rendement brut minimum pour être en net au dessus des fonds euros.

Je prends plutôt des titres HY, où il y a une perspective alléchante de plus value et les coupons sont la comme petit gain de l’attente.

D’une façon générale, je reste sur ce que j’avais annoncé. Je privilégie les échéances courtes pour les taux fixe (inférieur à 5 ans idéalement) et les échéances longues pour les taux variables.

J’évite les obligations étatiques.

Pour étayer ce vieux sujet.

Je vise en général 6% brut à l’achat (détention jusqu’à l’échéance). Avec comme idée, que le coupon ne sera pas coupé (et que la boite peu payer).

Je module ces 6% selon la situation de la boîte (je demande plus si ça va mal).
Je regarde les scénarii d’upside et de downside.
J’aime bien que elle cote sous le nominal (forme de zéro coupon on va dire).

Ma stratégie de base est d’acheter avec le 6% et d’attendre l’échéance (scénario plancher).
C’est un peu comme Warren qui achète une action et qui l’oublie (ou se moque de la cotation).
Cet achat n’est pas fait uniquement avec ce but.
Je dois trouver des catalyseurs sur ce prix. Une grosse décote qui peut se résorber vite (situation éco, liquidité nulle…).
Je joue également sur la courbe des taux, c’est à dire que j’accepte également un risque sur les taux.

Pour mieux comprendre, on emprunte pas (très souvent) au même taux selon la durée.
Une obligation qui dure 5 ans et qui paie chaque année des intérêts peut être découpée en cinq obligations zéro coupon par exemple.
Le marché, si il est efficient, va faire varier le prix de cette obligation pour tenir compte de la courbe des taux. En théorie, une obligation qui dure 5 ans, mais qui a déjà passé 4 ans, devrait avoir un prix d’achat pour avoir un rendement correspondant à une durée d’un an (et non pas cinq ans).

Pour synthétiser,
j’achète un gros coupon (à l’achat, pas forcément en facial), avec un décote sur le nominal (et aussi une décote sur la "fair value" et je joue sur la courbe des taux.

Très souvent, j’achète à 6%, et j’obtiens au final un rendement de 10 à 15% annuel.
Pourquoi ?
J’achète à 6% pour 5 ans initialement.
En réalité, je vends au bout de 2 ans de détention à un TRI très élément grâce aux différents facteurs : réduction de la décote (=> retour à la "fair value"), taux 5 ans => taux 3 ans (gain au passage à condition de marché équivalent !)…
car de toute façon, détenir ces titres plus longtemps n’a pas de sens financièrement (rapporte peu par rapport à la valeur de marché)

De plus, vouloir acheter avec une décote sert d’amortissement si les taux montent.

Hors ligne Hors ligne

 

#43 28/12/2015 10h39

Membre (2015)
Réputation :   0  

Quel intérêt accordez-vous (versus fonds en euros) aux fonds obligataires tels que M&G Global Macrobond ou Templeton Global Bond (oblig internationales), Pimco GIS Total Return Bond (oblig. diversifiées)
Ces fonds ont des performances annuelles 2014, 2015 à deux chiffres et sont diversifiés.
Tout pour plaire, non ?

Ou autrement dit, est-il judicieux d’écrire, comme plus haut dans le forum, que les fonds en euros sont des fonds obligataires « top-qualité», alors que ces fonds rapportent peu et s’appuient en partie sur la dette d’états endettés chroniques et récidivistes ?
Pourquoi ne pas se tourner vers des fonds obligataires globaux, à portefeuille évolutif donc potentiellement plus solides et rapportant beaucoup plus ?

Dernière modification par simplicius (28/12/2015 21h04)

Hors ligne Hors ligne

 

#44 30/12/2015 10h41

Membre (2012)
Réputation :   39  

Bonjour,

Pour mes obligations, elles ont été en majorité achetées (ou plutôt fortement conseillées) par le crédit agricole à l’émission.
Donc le les garde jusque à terme, me contentant d’encaisser les coupons (fortement taxés CSG+TMI),
comme certainement beaucoup d’entre nous .

Ceci étant, je vais vendre celles qui me restent début janvier (sur les calculs et recommandations de GBL !)
A titre familial nous avons  aussi une AV (en €)  au crédit agricole, mais vu le faible rendement je la considère   comme un "super livret A".

Hors ligne Hors ligne

 

#45 08/01/2016 02h11

Membre (2016)
Réputation :   0  

Le rendement est difficile à dénicher en euros, comment placer en obligations alors que les bourses chutent et les taux remontent aux US ?

Hors ligne Hors ligne

 

#46 08/01/2016 10h51

Membre (2012)
Top 10 Expatriation
Top 5 Obligs/Fonds EUR
Top 20 Invest. Exotiques
Top 20 Entreprendre
Top 20 Banque/Fiscalité
Réputation :   417  

Les bonnes obligations en EURO sont malheureusement accessibles avec un minimum de 100ke, de plus si vous êtes résident fiscal Français les obligations ne sont pas du tout intéressantes.

Dernière modification par ZeBonder (08/01/2016 11h29)

Hors ligne Hors ligne

 

#47 08/01/2016 13h36

Membre (2014)
Top 20 Expatriation
Top 20 Obligs/Fonds EUR
Top 10 Invest. Exotiques
Réputation :   141  

Bravo pour vos 100 points de réputation Zebonder smile et d’accord avec ce que vous dites avec tout de même parfois exceptions ou des paniques sur tel titre ou tel secteur qui vous permettent de faire tout de même une bonne affaire sur une obligation en EUR : je pense par exemple à Glencore 50k€ 2017. Malgré cela rien à voir avec le marché en USD et sa diversité.

Une remarque plus générale sur ces obligations en EUR ou autres : je lisais récemment que le marché des obligations correspond à celui des actions durant les années 1960. En d’autres mots il a 50 ans de retard, avec une faible informatisation (encore beaucoup de transactions en gré à gré / OTC par téléphone) et toutes les manipulations que cela peut impliquer et des intermédiaires qui se sucrent au passage. 

Dans le cas des obligations en EUR chez Interactive Brokers (marché informatisé) cela conduit à l’affichage souvent de spreads considérables (5% de différence entre l’offre et la demande) ou plus simplement à ne pas même informer sur le marché existant, avec comme seul repère le prix de la veille !

J’ajoute un dernier point qui ne manque pas de m’irriter : il est souvent difficile d’obtenir des informations des entreprises non cotées et ayant leur dette sur le marché obligataire. Elles vous demandent d’abord une adresse courriel "corporate" et même si vous êtes en mesure d’en fournir une, elles vous refusent l’accès à leurs bilans et comptes de résultats annuels - alors même que ces comptes sont soumis à une obligation de publication dans un journal local ! Elles refusent aux créanciers un accès simple et rapide à leurs comtpes.

Dernière modification par sat (08/01/2016 13h37)

Hors ligne Hors ligne

 

[+1]    #48 08/01/2016 14h28

Membre (2012)
Top 10 Expatriation
Top 5 Obligs/Fonds EUR
Top 20 Invest. Exotiques
Top 20 Entreprendre
Top 20 Banque/Fiscalité
Réputation :   417  

C’est effectivement un marché à l’ancienne, où le carnet d’adresse, le papier et le téléphone dominent, ça fait d’ailleurs le beurre de certains courtiers comme oblis.be

Pour info voici un article qui confirme vos dires :

La justice américaine enquête sur le marché obligataire

Ces traders - basés à Londres et employés par Bank of America Merrill Lynch, Crédit agricole, Nomura et Credit suisse - se seraient entendus sur les prix. Ils auraient également partagé des informations sur certaines obligations libellées en dollar au sein de groupes de discussion sur Internet.

«Je ne voudrais vraiment pas être trader sur le marché secondaire (des SSA) en ce moment. Il y a un ou deux gros investisseurs qui dictent les prix sur le marché, explique à Reuters le représentant d’un syndicat de placement. Donc si vous pouvez parler à un autre trader et vous mettez d’accord pour vendre une obligation à un certain prix et pas en dessous, cela fera une énorme différence.»

Dernière modification par ZeBonder (08/01/2016 14h28)

Hors ligne Hors ligne

 

#49 26/03/2023 23h56

Membre (2023)
Réputation :   3  

Bonsoir,

Les taux ayant fortement augmenté ces derniers mois, ce qui rend les obligations plus attractives à acheter, je suis surpris qu’elles ne soient pas un sujet abordé fréquemment dans les échanges.

Quelles sont d’après vous les raisons à cela?

Hors ligne Hors ligne

 

#50 27/03/2023 01h22

Modérateur (2010)
Top 10 Année 2023
Top 10 Année 2022
Top 20 Dvpt perso.
Top 10 Expatriation
Top 5 Vivre rentier
Top 20 Actions/Bourse
Top 10 Obligs/Fonds EUR
Top 5 Monétaire
Top 5 Invest. Exotiques
Top 20 Crypto-actifs
Top 10 Entreprendre
Top 5 Finance/Économie
Top 5 Banque/Fiscalité
Top 5 SIIC/REIT
Top 5 SCPI/OPCI
Top 5 Immobilier locatif
Réputation :   2804  

ozinvest, le 26/03/2023 a écrit :

Quelles sont d’après vous les raisons à cela?

C’est beaucoup plus technique (investir dans les obligations) que beaucoup se l’imaginent : il faut bien maîtriser les maths sous-jacentes (et avoir les outils informatiques pour les mettre en oeuvre), avoir lu (et bien compris) le prospectus d’émission des obligations dans lesquelles on investit, et correctement évaluer la "qualité" des émetteurs, entre autres (en plus de maîtriser les impacts fiscaux). A défaut, on investit avec un handicap significatif, et le rendement sera en conséquence.
EDIT: le message de 1h30 d’ozinvest illustre très bien ce qu’on peut écrire comme incongruité mathématique,  ou approximation grossiere, quand on ne dispose pas des bases techniques, et du prospectus d’une obligation.

Le marché secondaire est aussi "spécial", avec pas mal de lignes peu liquides, des spreads parfois élevés, et une partie des échanges hors marché, par exemple.

Ceci dit, il y a quelques membres du forum qui investissent dans les obligations (même si, pendant toute la période ou les taux étaient très bas,   voire négatifs pour les meilleurs émetteurs, ils avaient un terrain de jeu réduit, limité aux signatures risquées)


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

Hors ligne Hors ligne

 

Flèche Prosper Conseil (partenariat) : optimisation patrimoniale et fiscale sans rétro-commission en cliquant ici.


Pied de page des forums