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#1 24/08/2010 00h15

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Bonsoir,

Les experts géologues annoncent que la production pétrolière passera par un plateau de production maximum, dans les dix prochaines années, aux environs de 90/95 millions de barils par jour, puis déclinera à partir de 2020 à un rythme de l’ordre de 4 à 6% par an.

Parallèlement à cela, les économistes prédisent un développement accéléré de la consommation énergétique, jusqu’à 130 millions de barils à un horizon 2030, en raison de la croissance effrénée des économies émergeantes, ce qui me parait en totale contradiction avec les limites physiques exprimées ci-dessus…

Depuis 1980, les découvertes pétrolières annuelles sont inférieures à la consommation annuelle. Aujourd’hui, le rapport est de 1 baril découvert pour 3 consommés. Dans de telles conditions, tout le monde comprend que l’économie mondiale vit sur un stock qui s’amenuise d’années en années…

La déplétion énergétique est une contrainte mal appréhendée par bon nombre d’hommes politiques et bon nombre d’économistes…

Pourtant, une telle dépletion aura des conséquences fortes sur l’économie mondiale globalisée, telle que nous la connaissons, en l’absence de solution de rechange aussi commode et bon marché que le pétrole.

- En tant qu’investisseurs heureux (et qui souhaitez le rester), avez-vous intégré cette contrainte dans votre stratégie d’investissement ?

- Quelles réponses apportez-vous à cette menace, qui me paraît bien réelle, à un horizon de 10 ans ?

Toutes vos réflexions sur la question sont les bienvenues…

Dernière modification par stephane (24/08/2010 00h18)

Mots-clés : peak oil, pétrole

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#2 24/08/2010 10h58

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Pour alimenter votre réflexion, je reproduis ici un petit article vu sur le site internet www.picpetrolier.net

Entrevue avec Robert Hirsch
POSTED BY YANIK DÉRY ON SEPTEMBRE - 22 - 2009

Robert Hirsch est un spécialiste des questions énergétiques ayant travaillé pour l’État et le secteur privé. En 2005, c’est lui qui est à l’origine de l’étude sur le pic pétrolier du DOE (Department of Energy) des États-Unis.
Il est ici interviewé par Steve Andrew de l’ASPO.
La version originale se trouve ici: Interview with Bob Hirsch – The Stonewalling of Peak Oil
La traduction vient du site Contreinfo.info: Robert Hirsch : la production pétrolière va commencer à décliner dans les 5 ans
——————
Question : Quelles ont été vos principaux domaines d’activité au cours de votre carrière dans le secteur de l’énergie ?
Hirsch : J’ai débuté dans l’énergie nucléaire. Puis j’ai fait de la recherche sur la fusion [nucléaire], et dirigé le programme gouvernemental en la matière. J’ai passé beaucoup de temps sur les énergies renouvelables, y compris la gestion du programme fédéral des énergies renouvelables. De là, je me suis dirigé vers l’industrie pétrolière, où j’ai dirigé la recherche à long terme sur le raffinage puis les carburants synthétiques. Plus tard, j’ai dirigé la recherche et le développement sur l’exploration et la production du pétrole et du gaz. Puis ensuite, je suis passé dans le secteur de l’énergie électrique – tous les aspects de l’énergie électrique. Et puis j’ai mené des études sur l’énergie, dont plusieurs années pour la Rand, SAIC, et maintenant MISI. En dehors de cette carrière professionnelle j’ai collaboré avec les Académies Nationales [des Sciences] dans le domaine des études sur l’énergie depuis 1979 et j’ai travaillé sur pratiquement tous les aspects de l’énergie avec ces académies, que ce soit en tant que participant ou en tant que président du comité de leur conseil sur l’énergie et les systèmes environnementaux.
Question : Quand avez-vous entendu parler du problème du pic pétrolier ?
Hirsch : J’ai pris connaissance du pic pétrolier après ma sortie de l’industrie pétrolière, car on n’en parlait pratiquement pas lorsque j’y étais. Au début des années 2000, j’avais fait une étude pour le Département de l’Energie (DOE) traitant de la planification à long terme des recherches et du développement dans le secteur énergétique. Le pic pétrolier était l’un des six axes que j’avais défini. Auparavant, je n’avais jamais vraiment réfléchi sur ce sujet. C’est une sorte de bébé « goudron » ; une fois que vous mettez la main dessus, vous ne pouvez plus vous en détacher… Lorsque la production pétrolière déclinera, cela sera un enjeu déterminant pour l’humanité. Je suis donc impliqué depuis six ou sept ans dans l’analyse du pic pétrolier et des moyens de l’atténuer.
Question : Comment est née l’étude de 2005 du DOE sur le pic pétrolier ?
Hirsch : Essentiellement à mon initiative. Je travaillais avec le National Energy Technology Laboratory (NETL) du DOE à l’époque, et ils m’ont laissé beaucoup de latitude pour me pencher sur des sujets importants. J’ai senti que le pic pétrolier était extrêmement important, alors j’ai mené quelques recherches à titre personnel et j’ai ensuite proposé au NETL de réaliser une étude beaucoup plus complète, avec Roger Bezdek et Bob Wendling, qui sont des gens très capables, avec qui j’avais déjà travaillé précédemment, et qui sont très pragmatiques sur les questions de l’énergie et la réalité des problèmes. Le NETL a accepté. J’étais déjà sous contrat, et ils ont recruté Roger et Bob.
Nous étions en étroite coordination avec le NETL durant cette étude, de sorte qu’ils avaient des éléments et savaient ce qui allait en sortir. Mais quand ils ont vu le rapport final, ils ont étés choqués, bien qu’ayant su ce qui allait être publié. Il n’y a là aucun jugement négatif sur les membres du NETL. Lorsqu’on est préoccupé la plupart du temps par autre chose, les mauvaises nouvelles qui vous parviennent ne retiennent pas nécessairement votre attention immédiatement.
Une fois le rapport terminé, la direction du NETL ne savait vraiment pas quoi en faire, tant il était dérangeant et avait des implications majeures. Finalement, la directrice a décidé qu’elle allait l’endosser car elle prenait sa retraite et ne craignait plus rien, à ce qu’on m’a dit. Le rapport n’a pas fait l’objet d’une large publicité. Il a fini par être remarqué par un lycée quelque part en Californie ; ensuite le NETL l’a mis sur son site web. Le problème pour les gens du NETL – ce sont vraiment des gens biens – c’est qu’ils subissaient beaucoup de pression pour qu’ils ne soient pas porteurs de mauvaises nouvelles.
Question : pressions de qui ?
Hirsch : De personnes appartenant à la hiérarchie du DOE. Cela a été le cas sous les deux administrations, républicaine et démocrate. Il y a, je crois, de nombreuses preuves, et certains fonctionnaires du DOE sont allé jusqu’à préciser que des membres de la direction du DOE, sous les deux administrations, ont compris qu’il y avait un problème et ont bloqué les travaux sur cette question. Sous le président Bush, nous avions non seulement pu réaliser la première étude, mais également une étude de suivi traitant de la dimension économique de l’atténuation du pic pétrolier. Après cela, la visibilité, est devenue assez grande pour que l’on dise au NETL d’arrêter toute nouvelle recherche sur le pic pétrolier.
Oui, ce fut terrible. Et c’était strictement une question politique et de nominations politiques, je n’ai aucune idée du niveau dans l’administration (actuelle et précédente), où ces questions ont été et sont traitées. Des membres de l’administration Clinton ont parlé du pic pétrolier, dont le président Clinton et le Vice Président Gore, et c’est également vrai pour l’administration Bush, comme c’est le cas, d’après ce que je sais, pour l’administration Obama.
L’histoire du pic pétrolier est certainement l’histoire de mauvaises nouvelles. Il n’y a aucun moyen pour embellir la réalité, à l’exception peut-être de ce que j’ai fait parfois, c’est-à-dire de déclarer qu’en 2050, nous aurons réussi, nous aurons traversé la récession due au pic pétrolier – très probablement une très profonde récession. À un certain point, nous allons nous en sortir parce que nous sommes des êtres humains, et que nous ne nous décourageons pas. J’ai foi dans les gens en fin de compte. Mais ce sont de mauvaises nouvelles et tout responsable du gouvernement qui prendra la parole pour annoncer ces mauvaises nouvelles devra enchainer immédiatement en déclarant « voici ce que nous allons faire à ce sujet ». Mais personne ne semble prêt à cela.
Le pic pétrolier est un problème plus important que celui du système de santé, du déficit du budget fédéral, et ainsi de suite. Nous parlons de quelque chose qui, pour prendre une position médiane entre les prévisions apocalyptiques et l’optimisme inconscient de certains, sera extrêmement dommageable pour l’économie américaine et mondiale pour une très longue période. Il n’y a pas de remède miracle.
Question : Comment décririez-vous les enseignements majeurs que vous avez retiré de votre étude de 2005 ?
Hirsch : Ce que nous avons fait, consistait à étudier ce que serait un programme mondial d’urgence pour atténuer les conséquences [du pic]. Nous voulions savoir quel était le maximum de ce qui était humainement possible. C’est ce qui délimitait la recherche. Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles, même dans les meilleures conditions, les choses ne peuvent pas et n’iront pas aussi vite que ce nous avions présupposé. Nous savions dès le départ que le système énergétique est énorme et que la quantité de produits finis dépendant du pétrole était considérable. Nous savions que cela ne pouvait pas être transformé rapidement, et que dans un certain nombre de cas, il n’y aurait rien à faire – car il n’existe aucune alternative aux combustibles liquides. Nous savions aussi que l’efficacité énergétique pourrait faire une grande différence, mais nous avons été surpris d’apprendre que l’amélioration des économies en carburants des véhicules serait beaucoup plus lente que ce que nous avions imaginé avant de faire notre analyse. Nous nous sommes aperçus qu’avec un taux de déclin de la production mondiale de pétrole qui allait atteindre plusieurs pourcents par an, cela prendrait très longtemps pour que les mesures de mitigation puissent compenser la baisse de la production mondiale de pétrole. Fondamentalement, notre résultat le plus important, c’était que le lancement d’un programme d’urgence mondial 20 ans avant que le problème n’apparaisse éviterait de graves problèmes. Si on ne commence que 10 ans avant on a beaucoup plus de difficulté, et si on attend jusqu’à la dernière minute, jusqu’à ce que le problème soit devenu évident, alors on est dans le pétrin pendant bien plus longtemps qu’une décennie. Au train où vont les choses, nous ne disposons plus des 10 ou 20 ans de ces deux scénarios.
Question : Quel ont été les réactions immédiates en dehors du gouvernement ?
Hirsch : Nous avons présenté le rapport à toutes sortes de publics, y compris des gens appartenant à la hiérarchie et aux comités de direction des académies [des sciences] nationales. Nous avons donné des conférences devant des publics profanes et avertis, et ce, depuis des années maintenant. Nous avons également publié des versions plus courtes dans divers médias. La réaction la plus fréquente que nous avons constaté était l’incrédulité : « cela ne peut pas arriver. » Mais ensuite, nombre de personnes en viennent à accepter, rapidement ou après réflexion, que ce raisonnement est correct, à la fois en termes de production mondiale de pétrole et en terme de mitigation. Il y a toujours certaines personnes qui rejettent le pic pétrolier, passant en fait à une contre-attaque, et qui argumentent contre. Je soupçonne que ce type de réactions que je viens de décrire est celui auquel se sont heurtés bien des gens qui travaillent sur le pic pétrolier.
Question : Quelle a été votre sentiment au sujet de l’atelier sur le pic pétrolier tenu par la National Academy of Sciences en octobre 2005 ? Qu’a-t-il produit, selon vous ?
Hirsch : Cela a été utile parce que nous avons rassemblé des points de vue divers, et que quelques discussions ouvertes ont eu lieu. Mais ces discussions ont pourtant été loin d’être satisfaisantes. En fait, les participants exprimaient leur position, mais il n’y avait pas de débat sur ce qui était réel ou pas, sur ce que sont les preuves, si elles sont solides. C’est la nature des ateliers de l’Académie. Ils sont mis en place, à juste titre, afin que soient présentées des positions, dans un but didactique et, éventuellement, ensuite, débouchent sur une étude plus détaillée menée par l’Académie. Les académies ne prennent pas de positions sans faire une analyse détaillée, et en soumettant ensuite cette étude à un processus de revue très attentif. Je pense que cette approche a bien fonctionné pour les académies. Mais dans ce cas particulier, avec des gouvernements désirant réduire au silence toute discussion ouverte sur le pic pétrolier, aucune suite ne fut donnée.
Question : A l’époque où vous avez publié votre rapport, il me semble que vous étiez resté volontairement neutre quant à la détermination de la date du pic pétrolier, afin que les lecteurs ne se focalisent pas sur cette question. Depuis la publication de l’étude, comment a évolué votre point de vue sur le calendrier du pic pétrolier ?
Hirsch : Tout d’abord, j’en savais assez sur la production pétrolière, ses incertitudes et ses inconnues pour comprendre qu’en abordant le sujet je ne pouvais pas émettre dès le début un jugement qui soit motivé. J’ai donc passé un certain nombre d’années à l’écoute de ce que les autres avaient à dire, à étudier leurs analyses, et à observer ce qui se passait dans le monde réel avant d’en arriver à ma propre conclusion. Ce n’était pas une question de politique. Cela tenait au fait que ce problème est extrêmement compliqué, qu’il y a beaucoup d’inconnues. En ce qui me concerne, je n’étais pas prêt à prendre position sur le calendrier sans avoir de nombreuses preuves qui étayeraient ma position. Il n’y a donc que depuis environ un an et demi ou deux ans que j’ai commencé à envisager une date probable pour la baisse de la production pétrolière mondiale, quelque part durant les cinq prochaines années.
Question : Etant donné là où nous en sommes aujourd’hui, si vous étiez nommé responsable des questions énergétiques, quelles initiatives politiques prendriez-vous ?
Hirsch : Si je participais au gouvernement à un haut niveau, je défendrais très fermement devant le président l’idée qu’il devrait prendre le leadership sur ce problème au plan national et international. Il faudrait qu’il étudie un peu, afin de saisir l’état de la question – qu’il le fasse tranquillement – et puis qu’il se lève et s’adresse au monde et à la nation : « nous avons un très grave problème et voici ce que mon gouvernement va entreprendre à ce sujet. » C’est en faveur de quoi je plaiderais car quelqu’un doit se lever et dire que le roi est nu. Cela sera très difficile parce que les gens n’aiment pas entendre de mauvaises nouvelles, et c’est une très mauvaise nouvelle. Au fur et à mesure qu’elle sera prise en compte, les marchés vont baisser et il y aura une récession en réaction immédiate, parce que les gens se rendront compte que c’est un problème tellement épouvantable que conserver une vision optimiste sur l’emploi et l’économie serait tout simplement irréaliste.
Question : Etant donné ce que sont nos dirigeants aujourd’hui, que devraient faire les « concernés du pic pétrolier » – une expression que vous avez utilisé durant l’atelier de 2005 – et qu’ils ne font pas aujourd’hui ?
Hirsch : J’aimerais le savoir. C’est un sujet qui, en toutes circonstances, est porteur de mauvaises nouvelles, mais c’est encore pire durant d’une récession. Mon approche consiste à présenter et discuter les faits et les réalités et à essayer de dissiper les confusions. Je ne pense pas qu’il soit judicieux, et ce n’est pas mon style, d’affirmer que le monde touche à sa fin, d’annoncer l’Apocalypse. C’est ma position. D’autres estiment que l’ l’Apocalypse est effectivement probable. C’est leur droit. Je crains que, quoi que nous fassions, nous ne parvenions pas à capter l’attention de l’opinion publique, jusqu’à ce que le prix du pétrole s’envole à nouveau et que les gens en souffrent. C’est ce qui s’est passé l’an dernier. Ce problème retenait de plus en plus l’attention lorsque le prix du pétrole a augmenté parce que 1) les gens en souffraient, et 2) ils savaient que quelque chose n’allait pas. L’opinion est préoccupée en ce moment par la récession, et les gens ne veulent pas recevoir de mauvaises nouvelles venant s’ajouter à celles auxquelles ils sont déjà confrontés. J’aimerais être optimiste et dire qu’il existe une sorte de baguette magique, mais si c’est le cas je ne sais pas où elle se trouve.
Question : Autre chose, pour conclure ?
Hirsch : J’ai essayé de sortir des sentiers battus pour ce qui est de faire passer le message et d’attirer l’attention de l’opinion. Je n’ai rien trouvé de plus que ce que je suis déjà en train de faire, sinon écrire un livre, ce que nous venons de commencer. Mais d’autres gens ont d’autres idées, possibilités et relations. Je leur suggérerais donc d’imaginer les démarches qui permettraient, de façon rationnelle et raisonnable, que plus de décideurs s’impliquent 1) dans la prise en compte du problème et 2) contribuent à faire qu’il soit pris en compte au plus haut niveau gouvernemental. Ainsi des mesures sérieuses pourraient commencer à être prises

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#3 28/08/2010 09h24

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stephane a écrit :

- En tant qu’investisseurs heureux (et qui souhaitez le rester), avez-vous intégré cette contrainte dans votre stratégie d’investissement ?

Mes 2 secteurs préférés sont :
- la santé
- l’énergie

Le plus simple pour s’y "prémunir" est d’investir sur le secteur de l’énergie, sur des sociétés qui "possèdent" du pétrole. Il y a eu des opportunités ces derniers temps.

D’autres préféreront un tracker indexé sur le pétrole, mais je préfère des actions qui versent des dividendes.

Je n’investisserais pas non plus dans l’immobilier en grande banlieue, y compris pour ma résidence principale. Si les couts de transport devaient augmenter significativement, ces biens perdront de leur valeur.

Mais bon là on est dans du prospectif, et on sait combien c’est difficile et ça peut conduire à de mauvais choix. Amiral Gestion s’est complètement planté dans le timing avec son fonds Peak Oil.

Le mieux pour rester heureux :-) est donc d’être diversifié, comme d’habitude, et de ne pas hésiter à mettre en portefeuille des valeurs pétrolières.

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#4 01/09/2010 22h15

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Bonsoir,

Il est bien possible, effectivement, qu’Amiral Gestion se soit lancé trop tôt. Avoir raison trop tôt, c’est un peu avoir tort !

Je suis bien de votre avis : le secteur des matières premières en général et de l’énergie en particulier est incontournable. Le problème est que je ne le connais pas assez pour me sentir à l’aise.

Il va falloir travailler la question…

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#5 16/09/2010 17h21

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Pas en lien direct avec le sujet initial, mais film qui montre les imbrication du pétrole avec l’histoire.

La face cachée du pétrole

Des premiers forages de Rockefeller en 1860 à la récente guerre en Irak, le pétrole aura été le véritable moteur de l’histoire tragique du XXe siècle. Matière première vitale, stratégique, il a été au coeur de tous les calculs politiques. Tant et si bien que l’univers du pétrole est dominé depuis toujours par l’opacité et ladésinformation. "La face cachée du pétrole" lève le voile sur des secrets soigneusement cachés et donne des clés pour comprendre les enjeux autour du pétrole, alors qu’une véritable guerre des ressources est engagée.

Source : http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-mon … 92878.html

Partie 1 du film : http://videos.arte.tv/fr/videos/la_face … 90828.html
Partie 2 du film : http://videos.arte.tv/fr/videos/la_face … 90834.html

Disponible aussi sur DailyMotion :

[dailymotion]xeqkxk[/dailymotion]

[dailymotion]xeqex1[/dailymotion]

[dailymotion]xeqmu3[/dailymotion]

[dailymotion]xeqn95[/dailymotion]

[dailymotion]xeqnnu[/dailymotion]

[dailymotion]xeqnt2[/dailymotion]

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#6 23/09/2010 14h09

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Tjs sur la thématique du Peak Oil, interview de Robert Hirsch :

’Peak Oil’ : le ministre de l’énergie de Jimmy Carter sonne l’alarme | Oil Man
Peak Oil : « Une conspiration du silence » à Washington, selon Robert Hirsch | Oil Man

Introduction :

Robert Hirsch occupe une place à part dans l’évolution du débat sur le ‘peak oil’. En 2005, il fut l’auteur principal du premier rapport pessimiste officiel jamais publié par l’administration d’un gouvernement (présentation sur Wikipedia).
Et pas n’importe quelle administration : le département de l’énergie du président Bush.
Les conclusions de Robert Hirsch, ancien responsable de la recherche sur les carburants synthétiques du groupe Exxon, ex-haut cadre de la RAND corporation et ancien patron du programme de fusion nucléaire américain, avaient à l’époque été mises sous l’éteignoir.
robert-hirsch.1284592599.jpg
Dr Robert L. Hirsch à Alexandria (Virginie), août 2010 [M.A]
Aujourd’hui, Robert Hirsch persiste. Pour lui, c’est désormais une évidence : nous serions à la veille d’un déclin de la production d’or noir mondiale.
Dans The Impending World Energy Mess (*), c’est-à-dire « Le désordre énergétique mondial imminent », M. Hirsch cherche à faire entendre un signal d’alarme qu’il n’est plus tout à fait, comme en 2005, l’un des seuls à tirer.

Je ne copie-colle pas l’interview complète pour ne pas voler le travail de l’interviewer.

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#7 04/12/2010 07h43

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Une autre vidéo pour comprendre le peak oil :

Vidéo YouTube

Elle est simple et courte, et pourra être vue avant les autres plus haut.

Source : http://blog.crottaz-finance.ch/?p=6157

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#8 03/01/2011 11h58

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Je viens de terminer le livre Les grandes batailles de l’énergie : Petit traité d’une économie violente de Jean-Marie Chevalier.

Le livre (collection poche moins de 10 €, c’est cadeau) date de 2004 mais est bien intéressant.

Un chapitre raconte l’histoire du pétrole et ces impacts sur la géopolitique. Entre autre chose j’y ai retenu que la France doit en partie son champion pétrolier à la première guerre mondiale, où Deutsche Bank a été dépossédé de ses parts dans la Turkish Petroleum Company au profit de la Compagnie Francaise des Pétroles créée pour l’occasion…

Un autre chapitre traite de la libération du marché de l’électricité et les options choisie par les différents gouvernements et société : scission de compagnies pour séparer la production et le transport, compagnies qui ensuite ont choisi soit devenir multi-services (E.ON) ou de s’étendre géographiquement (EDF).

Sur le pétrole (ca reste vrai mais de façon moindre sur le autres énergies fossiles), l’auteur explique bien le mécanisme particulier de cette activité :
1) des couts d’extraction variés alors que le prix de vente est unique
2) d’une façon générale les couts d’extraction sont faibles, eu égard des gains générés (ex : Exxon Mobil n’emploie que 100 000 personnes, pour un CA de 310 $Md en 2009 et 477 $Md en 2008, Carrefour emploie 476 000 personnes pour un CA de 85 $Md)
3) des couts externes payés par la société (pollution) et non par les compagnies
4) une dépendance aussi bien des pays importateurs comme les USA que des pays exportateurs qui n’ont pas  diversifier leurs sources de revenu
5) une concentration des ressources dans des territoires non stabilisés => la politique extérieure des USA largement déterminée par la géo-stratégie du pétrole

Et plein d’autres choses…

L’auteur est par contre optimiste sur le futur, aussi bien sur les réserves pétrolières que les énergies alternatives. Il parle aussi d’un consensus autour de 25$ le baril. :-) Les choses ont bien changé en 6 ans sur ce point (le carburant à base de bio-masse pose de nbr pbs, le prix du baril a explosé, etc).

Il avait par contre parfaitement anticipé la poudrière politique en Irak, sachant qu’une partie des réserves est en "territoire" Kurdes (disputée par les arabes Sunites) et l’autre partie en "territoire" arabes Chiites. - Vous me pardonnerez si je me mélange… -

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#9 20/01/2011 09h17

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Sur le site dont avait parlé Choukrov dans la file Investir en soit, on peut trouver plusieurs longues interventions de Jean-Marc Jancovici, à l’école ENSMP, sur l’énergie (et notamment le peak oil) :

http://www.netprof.fr/Environnement/Ene … 147,0.aspx

Absolument génial et super pédagogique.

Le Monde Diplomatique a publié aussi la semaine dernière un hors-série intitulé Batailles pour l’énergie. Pas encore lu.

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#10 20/01/2011 22h06

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InvestisseurHeureux a écrit :

stephane a écrit :

D’autres préféreront un tracker indexé sur le pétrole, mais je préfère des actions qui versent des dividendes.

Pour ma part j’ai investis sur le tracker AMUNDI MSCI WORLD ENERGY ETF (CWE) qui est indexé sur le MCSI World Energy (constitué des plus grande capi) :
1     EXXON MOBIL CORP     14.75    
2     CHEVRON CORP     6.77    
3     BP     5.19    
4     ROYAL DUTCH SHELL A ORD     4.45    
5     SCHLUMBERGER     4.40    
6     TOTAL S.A     4.27    
7     CONOCOPHILLIPS     3.54    
8     ROYAL DUTCH SHELL B ORD     3.33    
9     OCCIDENTAL PETROLEUM CORP     2.98    
10    BG GROUP     2.55    

Par contre pas de dividende versés pour cet ETF (mais ils sont réinvestis…). Je pense qu’il doit exister des trackers energy qui versent des div…


Investisseur Deep Value. Parrainage Binck
Ressources recommandées: Les daubasses|Old School Value|Graham Investor

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#11 20/05/2011 17h33

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Quelle est la part de spéculation dans le prix du pétrole ?

D’après CIB Natixis :

CIB Natixis a écrit :

La forte volatilité du prix du pétrole doit-elle être attribuée :
- à la finance (au rôle du pétrole comme actif financement) ;
- aux chocs d’offre sur le marché du pétrole ;
- aux chocs de demande ou aux chocs sur le cycle mondial ?
Nos résultats montrent clairement la prédominance des chocs portant sur la demande de pétrole et sur le cycle économique mondial. Les positions à terme ne causent pas le prix du pétrole mais sont causées par le prix du pétrole ; les chocs d’offre ne causent pas le prix du pétrole.

Pour autant, en regardant les graphiques, je ne comprends pas la conclusion.

Ici on voit que l’écart entre demande et production en l’an 2000 était sur des niveaux proches de ceux de fin 2010, et pourtant en 2000 le baril était à $30 alors que fin 2010 il était à $80.

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#12 21/05/2011 00h04

Membre (2010)
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Graphique très intéressant. Donc, ceci démontrerait que les prix sont plus liés à la spéculation qu’au déséquilibre entre offre et demande.

Le graphique tend à montrer qu’en 2000 l’écart entre demande et production était le même qu’actuellement. Pourtant le prix du pétrole n’avait pas flambé.

On notera également que l’écart entre capacité de production et production va en augmentant depuis plusieurs années. Ce qui tendrait à montrer que pour le moment, il y a encore des capacités de production suffisantes pour répondre à la demande.


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#13 21/05/2011 17h39

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Vincent a écrit :

Graphique très intéressant. Donc, ceci démontrerait que les prix sont plus liés à la spéculation qu’au déséquilibre entre offre et demande.

C’est ce que l’on en déduit, mais pourtant c’est contraire à la conclusion du CIB Natixis. Le lien de l’étude pour plus de détail :
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=58308

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#14 21/05/2011 19h23

Membre (2010)
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La conclusion est en effet étrange. On voit une corrélation entre le prix du pétrole et la demande, même si l’offre s’ajuste plutôt bien à la demande depuis 10 ans. Nous ne sommes pas en situation de pénurie, ce qui est une information intéressante. Les capacités de production excèdent assez largement la production et la demande. On peut donc se demander pourquoi le prix du baril a flambé, vu qu’il n’y a pas de pénurie. Et je ne pense pas que le coût de l’extraction ait été triplé sur la période.

Les prix n’ont pas augmenté à cause des dérivés mais à cause d’une spéculation sur le baril en tant que tel. Ma question est donc la suivante : est-ce que cette hausse est justifiée d’un point de vue fondamental ?


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#15 04/01/2012 09h37

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thomz a écrit :

Les créations monétaires par les banques centrales génèrent de l’inflation, avec les conséquences que vous savez sur le pouvoir d’achat et la stabilité de la monnaie - imaginez seulement ce que nous coûterait notre pétrole si nous procédions ainsi! Est-ce bien cela que vous voulez, vraiment?

Quelqu’un sait où trouver un graphique de l’évolution du prix du pétrole en euros, dollars, et or ?

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#16 04/01/2012 11h26

Membre (2011)
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OilDrum a écrit :

Quelqu’un sait où trouver un graphique de l’évolution du prix du pétrole en euros, dollars, et or ?

Trouvé, pour les dix dernières années.


(cliquer pour l’avoir en grand)

Et le prix du pétrole en or, série longue : http://pricedingold.com/charts/Crude-1950.pdf

Dernière modification par OilDrum (04/01/2012 11h40)

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#17 04/01/2012 15h43

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Vincent a écrit :

On peut donc se demander pourquoi le prix du baril a flambé, vu qu’il n’y a pas de pénurie. Et je ne pense pas que le coût de l’extraction ait été triplé sur la période.

Justement, il faudrait voir quel est l’impact des forages récents, qui coûtent plus chers que les précédents (info à confirmer aussi).
Dans ce cas on aurait bien une capacité de production préservée mais cela fait augmenter le prix du baril.
Cela accrédite aussi la thèse qu’il aura "toujours" du pétrole, certes, mais à quel prix ?

Enfin sur le graphique baril/or, on vient bien qu’on est dans un ratio assez constant, donc les prix de ces 2 matières premières sont fortement corrélés ; mais que doit-on en conclure ?

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#18 04/01/2012 19h22

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zapota a écrit :

Justement, il faudrait voir quel est l’impact des forages récents, qui coûtent plus chers que les précédents (info à confirmer aussi).

C’est le cas.

Cela accrédite aussi la thèse qu’il aura "toujours" du pétrole, certes, mais à quel prix ?

La première partie de la phrase est une évidence.
La deuxième partie est en fait la vraie et seule question ; plus exactement, quel coût marginal du baril est supportable pour une économie à un niveau de vie donné ?

Enfin sur le graphique baril/or, on vient bien qu’on est dans un ratio assez constant, donc les prix de ces 2 matières premières sont fortement corrélés ; mais que doit-on en conclure ?

Ce que vous voulez smile.
J’ai une vision assez peu orthodoxe de ce qu’est l’étalon standard, et ça n’est pas l’or.

Dernière modification par OilDrum (04/01/2012 19h24)

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#19 05/01/2012 10h30

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OilDrum a écrit :

Cela accrédite aussi la thèse qu’il aura "toujours" du pétrole, certes, mais à quel prix ?

La première partie de la phrase est une évidence.
La deuxième partie est en fait la vraie et seule question ; plus exactement, quel coût marginal du baril est supportable pour une économie à un niveau de vie donné ?

Non pas du tout, c’est justement une erreur que l’on entend souvent.

Dans les réserves totales , on prend en compte dans le calcul tout le pétrole trouvé et non encore trouvé : réserves prouvées + réserves probables + réserves possibles (quelque soit le coût d’extraction).

Quand dans les médias on entend que l’on découvre un nouveau gisement, ça n’augmente pas le stock de réserve totale, mais ça matérialise une réserve probable en réserve prouvée.

Évidemment il y a une marge d’erreur mais globalement si on regarde ce qui s’est passé dans certain pays (France, Mexique, etc), on a une bonne idée de l’ordre de grandeur entre le pic des "découvertes" et la décrue de la production.

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#20 05/01/2012 10h58

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Pour être exact (si on peut dire ça ^^), les réserves totales sont bien distinguées en trois catégories (réserves prouvées, réserves probables, réserves possibles), avec des pondérations différentes.

Dans le calcul des réserves, on part des "ressources". Il n’y a pas que les nouvelles découvertes (ressources totales en hausse) qui permettent d’augmenter les réserves. Il y a également tout ce qui concerne le passage de "ressource" à "réserve", c’est à dire :
- les techniques d’extractions (le rendement, actuellement autour de 35%)
- les coûts d’extraction et cours du baril (accessibilité des ressources)
- du jeu politique (mode de calcul des réserves)
- et j’en oublie certainement !
Pour chaque élément, on utilise les données actuelles pour les ressources prouvées, des estimations dans un futur proche pour les ressources probables et des estimations plus lointaines pour les ressources possibles.

Pour le calcul, les différents modèles utilisent des pondérations variables de ces trois types de ressources :
Coeff(ressources prouvées) = 1 > Coeff(ressources probables) > Coeff(ressources possibles).

Dernière modification par Sylvain (05/01/2012 11h00)

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#21 05/01/2012 11h01

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InvestisseurHeureux : je ne vois pas en quoi votre message contredit mes propos, je pense que c’est surtout une incompréhension.

La question des réserves est en réalité relativement annexe (à cause de la dépendance logarithmique). Ce qui importe avant tout c’est l’évolution de la consommation, et les capacités de mise en production (le débit) qui est paramétrée par le cout marginal de ces mises en production, ce qu’on appelle grossièrement l’équilibre offre-demande.

Sylvain : Oui c’est ça.

Dernière modification par OilDrum (05/01/2012 11h16)

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#22 21/02/2012 14h06

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Pour ceux qui n’ont pas le courage de lire les rapports de l’AIE, ce blog est très intéressant sur le sujet des réserves pétrolières:

Oil Man | Chroniques du début de la fin du pétrole, par Matthieu Auzanneau

Cet article (Oil Man | Chroniques du début de la fin du pétrole, par Matthieu Auzanneau2010/10/12/iran-irak-poker-menteur-sur-les-reserves-de-brut/) expose que plusieurs pays de l’OPEP ont volontairement surévalué leurs réserves afin de maintenir leur production (et donc leurs revenus) puisque la répartition de la production se fait en fonction de quotas.

Si un pays décidait de réduire ses estimations de réserve, il se retrouverait à devoir produire moins en raison de ces quotas, en conséquence aucun n’a intérêt à réduire ses estimations, voire même à en produire des réalistes !

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[+1]    #23 21/02/2012 14h29

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On peut faire sans trop de difficulté de l’essence synthétique à partir du charbon, les Allemands l’on fait en masse pendant la guerre.

Dernière modification par placementapapa31 (05/01/2015 12h39)

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#24 21/02/2012 19h14

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Malheureusement, on nous annonce la fin du pétrole (peak oil) pour dans 20 ans (pas pour 2032), depuis 40 ans et pas une pléthore d’expert. On sait que tout a une fin, mais se prononcer avec certitude sur la date alors que depuis 40 ans tous les experts se sont plantés, c’est osé.

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#25 21/02/2012 20h15

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Super_Pognon a écrit :

se prononcer avec certitude sur la date alors que depuis 40 ans tous les experts se sont plantés

C’est le "management par la peur" (ici peur de manquer).

Dernière modification par placementapapa31 (05/01/2015 12h41)

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