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#101 17/10/2018 17h30

Membre (2015)
Top 20 Finance/Économie
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Faith a écrit :

Pas d’accord. Aussi loin que je me souvienne, le survivalisme/collapsologie existait.

Je pense alors que je me suis mal exprimé car nous sommes d’accord. Je parle de "cycle de la peur", cela veut dire que les sujets de peur reviennent au fur et à mesure de l’espace libre dans les médias. Il s’agit toujours des mêmes thèmes qui reviennent tour à tour.

Actuellement, pas de raison de parler toute la journée de licenciements et de chômage car c’est moins le thème qu’en 2009-2010. Si crise il y a en 2019, 2020 ou je ne sais quand, les articles sur la collapsologie disparaîtront au profit des articles sur les licenciements.

Dernière modification par zeboulon (17/10/2018 17h30)


Employé, Assistant maternel, Commis de cuisine, Maraîcher, Investisseur

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[+1]    #102 17/10/2018 21h23

Membre (2015)
Top 20 Année 2022
Top 20 Dvpt perso.
Réputation :   231  

INFP

Rappelons-nous aussi de la Grand Peur de l’An Mil…euh Deux Mille!
Déjà quand j’avais dix ans, je me faisais peur avec la fin du monde quand le nucléaire nous pèterait à la gueule……
Il y a deux trois ans, j’ai retrouvé en rangeant nos vieilles maisons, un journal des années 80 (j’avais dix ans en 80, snif c’est loin!), et on y ressassait le mot crise et autres antiennes de monde économiquement déprimé et au bord de la faillite sociale.
Après, dans les pays sous-dév….euh en voie de développement, voire émergents, certains sont dans des situations tellement précaires et soumis à des conditions de vie bien plus dures que nous, habitants de sociétés occidentales développées et qui avons tellement peur de perdre tant de richesses bien acquises, qu’au lieu de se gargariser dans des concepts aussi réjouissants que la collapsologie ou le survivalisme, ils prient juste Dieu en le remerciant d’être encore en vie ainsi que leurs proches aujourd’hui, et en souhaitant qu’ils leur permette de l’être encore demain et un petit peu plus si possible…et tout le reste (par exemple la richesse financière), c’est le bonus en option.
Car pouvoir penser la fin du monde, c’est quand même un brin un petit luxe bourgeois!
Les vrais pauvres, eux, sont en fait déjà à la fin du monde. Pour eux, tout peut commencer, ils ont si peu à perdre!

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#103 17/10/2018 22h21

Membre (2013)
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J’ai écouté quelques videos sur Youtube de collapsologues dont monsieur Pablo Servigne. C’est logique, implacable. Agriculture sans petrole = problèmes. Sans engrais idem. Pas autant catastrophiques que les titres laissent entendre. Il suppose que l’on pourra avoir des circuits courts et de l’agriculture assez locale.

Pourtant la thèse ne tient pas selon moi: Il est indiscutable que le pétrole ne pourra pas éternellement fournir notre agriculture. Pourtant, les energies alternatives ne sont pas evoquées, ou bien en prenant l’hypothèse fausse du : Prix/disponibilité de cette energie au present  = Prix/disponibilité fixe pour l’eternité.

Quand il dit oui que la traction animale reviendra importante pour le labour ou le travail du champ, c’est complètement stupide. Pour démontrer l’ignorance qu’il fait des nouvelles technologies.

-Un tracteur pèse on va dire une tonne et consomme un pétrole important pour se déplacer et porter son conducteur.
-On a plus de pétrole, donc on prend des animaux et des humains pour labourer, faire du plantage etc.
-Dans le futur, on pourra passer dans tout un champ avec une machine autonome, qui a la puissance d’un humain par example, et qui pourra tout faire. Au lieu de peser 1000 kilos elle pourrait peser 60 kilos et labourer, récupérer, planter. La déja le facteur consommation d’énergie diminue énormément.

-Quid d’une mini machine qui fait 5 kilos? Et qui ne laboure plus mais fait des mini incisions dans la terre? Les retrouve plus tard via localisation gps pour planter/contrôler/cueillir? la on consomme 100 fois moins (Chiffres au hazard).

On voit que drones+IA+solaire+Big data, qui sont des technologies connues, permettent des possibilités d’économie d’énergie inouïes en remplaçant des grosses machines par du micro travail léger, car on n’a plus a 1-porter un conducteur et 2-ratisser large pour finalement utiliser que 1% du ratissage. Je ne parle même pas de nanotechnologie. Complètement ignoré par les collapsologues.

Apres il indique que la majorité du pétrole est utilisé pour le transport de la nourriture. La encore, on trouvera des energies alternatives (pendant la guerre on avait plus de petrole), et si besoin, changera le mode de distribution vers du plus court, ou au pire on favorisera la nourriture au déplacement des personnes.

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[+3]    #104 18/10/2018 10h57

Membre (2012)
Réputation :   92  

Surin a écrit :

Youplaboum a écrit :

Mais Surin, vous racontez n’importe quoi.

Que de condescendance ! La "science" a dit alors on s’absout. Votre science, leur science, nuance.

Non, c’est mon style, tout simplement.

Surin a écrit :

Youplaboum a écrit :

Vous vivez où? En ville certainement. Et je doute que vous passiez du temps à observer les insectes autour de vous.

Vous avez tout faux. Je passe mon temps autour des insectes, à les observer et les photographier. J’ai grandi à la campagne, passé mes vacances à la mer et ai toujours été curieux de la nature.
Ah oui pardon, pas uniquement en France.

Vous n’avez pas répondu à ma question : vous me dites où vous avez grandi, pas où vous vivez. Je continue à penser que vous vivez en ville.

Surin a écrit :

Alors oui le pare-brise est moins rempli de cochonneries qu’avant - toujours en France - mais franchement, est-ce une observation scientifique ? Je m’étonne qu’il vous faille en arriver à ce genre d’anecdote pour prouver ce que vous voulez dire. Les études, les chiffres ?
Ah oui ils ont étudié à un endroit sur 30 ans alors voilà, on assène.

Faut savoir ce que vous voulez : on vous produit des études scientifiques et vous dites que c’est du pipeau, on vous parle d’expérience de terrain et ça ne vous va pas non plus. Dites simplement que vous rejetterai n’importe quel argument qui ne va pas dans votre sens.

Surin a écrit :

Et dans d’autres endroits il y en a plus, n’extrapolons pas trop même si très probablement au global le nombre d’insectes a pu baisser, surtout dans les zones comme dans nos pays où l’agriculture de masse a nécessité l’emploi de produits chimiques en quantité.

Alors là c’est un scoop! Dites-nous donc, et vite, où cela augmente, que nous courrions tous voir ce morceau de terre merveilleux! Là j’ai encore envie d’écrire : vous racontez n’importe quoi. On observe un déclin du vivant non humain partout (sauf à Tchernobyl par exemple, qui est devenu un sanctuaire).

Surin a écrit :

Je ne dis pas le contraire de ce que vous dîtes par la suite mais je prétends qu’on ne verra pas les changements notoires de notre vivant, il est de bon ton d’exacerber certains phénomènes et au final il est difficile d’avoir un jugement neutre et précis, prenez la couche d’ozone, on nous a matraqué ce problème combien d’années, puis pfuitt, comme le reste. La crédibilité de tout ce petit monde est en jeu, inutile de se précipiter en espérant une prise de conscience et en exagérant (80% d’insectes en moins non mais sérieux), le résultat est pire.

Pas de changement notable de notre vivant? Eh bien, ouvrez les yeux! Je vis dans un petit bout de France très préservé, depuis plus de 8 ans : pas de grandes cultures, peu de traitements herbicides-pesticides, bocage préservé. Je n’ai plus vu de pie-grièche grise depuis 6 ans. Je n’ai pas entendu ni vu de bruant proyer depuis 5 ans. Un traquet tarier (un de mes oiseaux préférés) avait son territoire autour de ma maison et il venait chanter régulièrement sur le fil électrique le long de la route. Il n’était plus là cette année. J’en ai vu d’autres ailleurs mais mon voisin n’y est plus, et il n’a pas été remplacé. Alors oui les gens vous disent : bah des oiseaux il y en a, vous verriez le nombre de geais qui visitent mon jardin! Bien sûr si on se focalise sur les espèces anthropophiles, on en trouvera toujours beaucoup…

Ici, il est tombé 25 mm de pluie depuis début juillet. En temps normal nous aurions du en avoir 240mm environ. Nos magnifiques prés sont transformés en paillassons, les vaches mangent de la terre depuis des semaines. Venez donc les écouter meugler de faim jour et nuit, vous verrez c’est une expérience formidable.

J’ai vu les paysages de ce merveilleux pays, le vôtre, s’appauvrir dramatiquement au fil de ma vie. Ah que le Berry était beau il y a 30 ans! C’est devenu une copie de la Champagne, un paysage morne et désert, sans arbres ni haies, plus rien n’y vit en dehors de quelques espèces ubiquistes qui s’accommodent de vivre en milieu pollué et standard.

Je peux ajouter dans la liste des choses qui m’impactent déjà :
- je ne peux plus me baigner dans les rivières
- la liste des choses que je peux plus manger s’allonge continûment : plus de poisson sauvage puisqu’ils sont tous au bord de l’extinction, plus de moules ni d’huitres à moins de trouver sympa de manger des micro-plastiques concentrés
- trouver un restaurant où on mange de la vraie nourriture est devenu un exploit, je sors de moins en moins.

Pour conclure un article :
Les climatologues en pleine étuve émotionnelle

Sur le sujet "investir dans une perspective d’effondrement", j’en arrive à penser qu’investir en se souciant du maintien du vivant tel que nous le connaissons aujourd’hui sur terre nous place dans une dissonance cognitive aigüe comme disent les collapsologues. Je pense maintenant que la seule solution est celle suggérée par David Holmgren : que tous les gens qui se soucient de la vie sortent du système économique pour provoquer une récession, puisque c’est la seule chose qui fait baisser les émissions. Vous allez me dire qu’on trouvera une solution technologique pour régler le problème mais en fait, les solutions que l’on trouve créent toujours de nouveaux problèmes, comme l’explique bien Al Bartlett :
Arithmetic, Population and Energy -  a talk by Al Bartlett - YouTube
(vieille conférence avec du bon et du moins bon, mais très didactique)

Bon je dois filer et pas le temps de relire, désolée.

Dernière modification par Youplaboum (18/10/2018 13h34)


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#105 18/10/2018 16h19

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Youplaboum a écrit :

Vous vivez où? En ville certainement. Et je doute que vous passiez du temps à observer les insectes autour de vous.

Surin a écrit :

Vous avez tout faux. Je passe mon temps autour des insectes, à les observer et les photographier.

Youplaboum a écrit :

Vous n’avez pas répondu à ma question : vous me dites où vous avez grandi, pas où vous vivez. Je continue à penser que vous vivez en ville.

Je vous ai répondu. Vous me posez une question non sans y apporter une réponse (fausse) supposée, je vous réponds clairement, au présent, tout en précisant ensuite où j’ai grandi et vous avez le culot de dire que je ne vous ai pas répondu.
On va la refaire :
Youplaboum à Surin : Vous vivez où?
Surin : Je vis à la campagne ou en bord de mer, au milieu des insectes, je passe beaucoup de temps à les observer, c’est du présent.
Pour aller de la mer à la campagne je passe par des villes pour prendre un TGV ou un avion mais je ne vis pas en ville, je les fuis.

Continuez de penser ce que vous voulez mais ne sous-entendez pas que je mens svp.
Après nous ne sommes pas d’accord, rien n’y changera, respectons les opinions de chacun mais sans asséner des chiffres comme des vérités absolues alors qu’ils sont partiels et partiaux.


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#106 18/10/2018 17h45

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BulleBier a écrit :

Pourtant la thèse ne tient pas selon moi: Il est indiscutable que le pétrole ne pourra pas éternellement fournir notre agriculture. Pourtant, les energies alternatives ne sont pas evoquées, ou bien en prenant l’hypothèse fausse du : Prix/disponibilité de cette energie au present  = Prix/disponibilité fixe pour l’eternité.

De quelles énergies alternatives vous parlez ? Parce que si vous avez des infos pour sauver le monde, partagez-les !

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#107 19/10/2018 09h47

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Ok Surin, maintenant c’est clair.


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#108 24/10/2018 22h14

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Une note littéraire pour ceux qui aiment la bonne littérature (belle plume et style "sensoriel" original) et supportent (voire recherchent) une immersion dans la vie qui prend place un monde post-moderne apocalyptique, je recommande chaudement Antoine Volodine, connu pour Terminus Radieux (je recommanderai plutôt Dondog, ou pour plus de légèreté dans cet univers noir, Bardo or not Bardo)

Ce qui vous avancera assez peu sur les investissements en perspective d’un effondrement général, mais est en revanche susceptible de procurer un vif plaisir de l’esprit.

ostal a écrit :

Dans ces scénarios extrêmes, où le principal danger risque d’être le comportement agressif de ses voisins, il faut trouver un moyen de s’isoler tout en ayant de quoi assurer ses besoins primaires : eau, nourriture, abri. Plutôt que de se retrancher dans un bunker souterrain qui demande pas mal d’anticipation, une solution bien plus simple à mettre en oeuvre et efficace est de disposer d’un voilier !
C’est facile à acheter et à apprendre à manier, la mer vous éloignera de l’immense majorité de vos congénères armés, il est possible de prévoir un stock de nourriture mais surtout aussi de quoi dessaler l’eau de mer et quelques cannes à pêches. Il constituera un abri sur et en plus on reste mobile pour atteindre par exemple une île ou tout simplement le climat le plus clément sur l’océan en fonction de la situation.

L’idée est séduisante, et je la caresse de temps à autre .. mais j’y crois peu.

Avec un peu de chance, à court terme oui ; sur le moyen terme je suis + dubitative car vivre sur un voilier, c’est vivre dans un milieu où vous êtes très fragile et hyper-dépendant .. je ne parle même pas des pirates, cyclones etc mais du quotidien, où vous êtes à la merci des pannes et diverses avaries et vous devez vous ravitailler régulièrement à terre en nourriture, gaz, fioul et pièces détachées car le sel corrode tout, et le vent ne suffit pas, les panneaux solaires tombent en panne ..

Après ca peut marcher au début sur un coup de chance (trouver un coin de paradis protégé) mais vous ne serez pas les seuls plaisanciers, et loin de tout, attirerez les prédateurs assez rapidement (la piraterie moderne est peu reluisante).

Dernière modification par mikado34 (24/10/2018 23h04)

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#109 24/10/2018 23h14

Membre (2015)
Réputation :   99  

Pour avoir lu de près Pablo Servigne je trouve l’analyse trop systématique, trop définitive et n’incluant pas suffisamment les évolutions techniques à venir qui vont aussi apporter des solutions. Je n’ai pas été convaincu.
Là où les défenseurs de la thèse de l’effondrement ont raison, c’est sur le lien étroit entre notre mode de vie et les hydrocarbures. Mais il me semble qu’ils enterrent le pétrole un peu trop vite, si j’ose dire. Un point clé de leur démonstration est que nous avons déjà passé le Peak oil, et nous sommes sur un "plateau ondulant" éphémère de production qui va enchainer sur une chute rapide de la production (la fameuse "courbe de Hubbert"). C’est là où je ne suis plus. Je ne crois pas à cet effondrement rapide et à relativement court terme de la production de pétrole mondiale. Les réserves restent très élevées. Le scénario le plus probable, en liaison avec une hausse des prix, est une diminution lente de la production avec une conservation du pétrole pour les usages indispensables en matière de consommation.
Dans tous les cas, les problématiques énergétiques et plus encore climatiques entraineront des ruptures sur le long terme, je veux dire que ce sont des scénarios pour après 2050 de mon point de vue pour le pétrole et horizon 2100 pour le climat. Donc, pour revenir au sujet, l’effondrement n’est pas à intégrer pour l’actuelle génération d’investisseurs (sauf si vous êtes jeunes…).   
Pour moi, à court terme (horizon 10 ans) la seule variable pouvant amener, si ce n’est à un effondrement, du moins à une chute et un appauvrissement de nos sociétés, est plus à rechercher dans le risque d’une crise financière.

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#110 01/11/2018 20h13

Membre (2013)
Réputation :   1  

Bonjour le forum,

Etant donné les circonstances économiques en Europe, et en particulier la situation de l’Allemagne qui est la créancière des états du sud, de la désagrégation progressive de l’Union Européenne, de la future disparition de la monnaie unique, je me pose des questions.

Je n’ai pas d’épargne, mais que se passerait-il si l’Italie devenait incontrôlable et quitte la zone euro ? Si l’Allemagne prenait les devants et se désolidariser de l’Europe pour éviter la faillite d’une façon ou d’une autre ?

Quelles seront les conséquences sur le quotidien des Français (alimentaire, logement, emploi) ?

Merci.

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#111 01/11/2018 20h39

Membre (2018)
Réputation :   19  

Vous devriez remplacer "future" par "une éventuelle"…car là vous semblez affirmer que c’est ce qui va se produire, à moins d’être Mme Irma, je ne vois pas en quoi vous pourriez affirmer une telle chose.

C’est la même chose pour toutes les choses que vous citez, l’état de l’Allemagne qui à vous lire semble catastrophique, qu’est ce qui vous fait dire ça ? Comment pouvez-vous affirmer que l’euro va disparaître ?
Si vous aimez les scénarios catastrophes, lisez ce sujet : (5/5) Investir avec l’hypothèse d’une possible collapsologie ?

Dernière modification par Stv44 (01/11/2018 20h41)

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#112 01/11/2018 20h42

Membre (2013)
Réputation :   3  

Bonsoir Reese,

Je n’ai pas de réponse à vos questions, mais je suis très intrigué par vos suppositions.

Qu’est-ce qui vous fait croire que la monnaie unique pourrait disparaitre ?

Pour quelle raison l’Italie quitterai la zone euro ?

Comment l’Allemagne pourrait se désolidariser de la zone euro et pour éviter quelle faillite ?

Est-ce que ce sont des spéculations complètement fantaisistes ou avez-vous de vrai raison de penser de telles choses ?

Bien  cordialemnt.

Frédéric

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#113 22/11/2018 21h00

Membre (2018)
Réputation :   19  

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#114 22/11/2018 21h10

Membre (2012)
Réputation :   31  

nik66 a écrit :

Pour avoir lu de près Pablo Servigne je trouve l’analyse trop systématique, trop définitive et n’incluant pas suffisamment les évolutions techniques à venir qui vont aussi apporter des solutions. Je n’ai pas été convaincu.
Là où les défenseurs de la thèse de l’effondrement ont raison, c’est sur le lien étroit entre notre mode de vie et les hydrocarbures. Mais il me semble qu’ils enterrent le pétrole un peu trop vite, si j’ose dire. Un point clé de leur démonstration est que nous avons déjà passé le Peak oil, et nous sommes sur un "plateau ondulant" éphémère de production qui va enchainer sur une chute rapide de la production (la fameuse "courbe de Hubbert"). C’est là où je ne suis plus. Je ne crois pas à cet effondrement rapide et à relativement court terme de la production de pétrole mondiale. Les réserves restent très élevées. Le scénario le plus probable, en liaison avec une hausse des prix, est une diminution lente de la production avec une conservation du pétrole pour les usages indispensables en matière de consommation.
Dans tous les cas, les problématiques énergétiques et plus encore climatiques entraineront des ruptures sur le long terme, je veux dire que ce sont des scénarios pour après 2050 de mon point de vue pour le pétrole et horizon 2100 pour le climat. Donc, pour revenir au sujet, l’effondrement n’est pas à intégrer pour l’actuelle génération d’investisseurs (sauf si vous êtes jeunes…).   
Pour moi, à court terme (horizon 10 ans) la seule variable pouvant amener, si ce n’est à un effondrement, du moins à une chute et un appauvrissement de nos sociétés, est plus à rechercher dans le risque d’une crise financière.

Il serait suicidaire de consommer la totalité du pétrole et d’en convertir une bonne partie en CO2. Pourtant, c’est l’énergie des déplacements, c’est le produit qui permet de produire les engrais et des composés indispensables. C’est un des aspects du problème. On doit se limiter: mais comment faire ?

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#115 22/11/2018 23h06

Membre (2015)
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@ Canis

Vous avez raison, la consommation de toutes les réserves de pétrole entrainerait en effet un surcroit de production de CO2 très problématique.
Il est impossible de faire des prévisions sur cette question tant les paramètres sont nombreux. Quelles sont les réserves réelles des grands pays pétroliers ? Impossible à connaitre au juste, ils ne communiquent pas, eux mêmes ne le savent sans doute pas exactement. Allons nous utiliser massivement les pétroles non conventionnels aux USA puis ailleurs ? Si oui, cela change la donne. Quel prix serons nous prêts à payer le pétrole ? 100 $ ? 200 $ le baril ? Dans ce cas, il en reste alors encore beaucoup. Les hommes parviendront-ils à améliorer les énergies alternatives d’ici 2050 ? Les "collapsologues" vont un peu vite en évacuant systématiquement ces progrès possibles.
Il est peu probable que les hommes laissent bcp de pétrole sous Terre, sauf si le climat s’emballe vite ou si on fait des progrès dans les alternatives énergétiques.
Pour les tenants de la collapsologie, pas de doute, le pétrole n’en a plus pour longtemps (le pic est dépassé), la production va décroître vite (courbe de Hubert) et nous n’aurons aucune alternative. Je serais bcp plus nuancé.

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#116 02/01/2019 04h01

Membre (2011)
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si vous êtes allergique aux fautes merci de pas me lire car pour moi le fond compte infiniment plus que la forme c’est mon caractère c’est comme ça ( et surtout j’ai toujours eu zéro en dictée mais j’estime avoir quand même le droit à la parole ) et je connais votre charte du forum qui m’as déjà casser les biiiippppp plusieurs fois wink

je vais faire cour, je réfléchi sur ce thème depuis 2009, mon "intuition" ( car rien ne permet de prédire un futur complexe autre que l’intuition ) est que tout va s’effondrer quelque part entre demain et 2050.
ce que je ne sais pas:
- l’effondrement seras t’il lent ou brutal ( j’ai l’intuition d’un lent déclin puis d’une rupture brutale )
- la/les causes principale qui initierons l’effondrement ( réchauffement climatique?, pénurie énergétique ou de matières première? migration de population? effondrement économique ? ( suite a crise de la dette, perte de confiance dans la monnaie, éclatement de la bulle immobilière, faillite d’une banque 2big2fail, etc… ), chômage de masse suite au remplacement des hommes par les IA? guerres entre grande puissance pour garder la main sur les dernière réserve mondiale énergétique? épidémie? famine ?

ce dont je suis "presque" sur:
- si les milliardaires se paye des bunkers en nouvelle Zélande, c’est qu’il y a des raison de s’inquiéter…  quand les riches qui ont accès a plus d’infos que nous font un truc aussi déraisonnable, soit ils sont fou, soit ils savent des choses… et je parierais pas sur leur folie…

-quand des vieux climatologue se mettent a chialer comme des madeleines en pleine interview, je sais pas pourquoi ça m’inquiète.

- si effondrement il y a, il seras forcement mondial, sinon c’est pas un vrai effondrement donc exit les stratégie du genre "compte a l’étranger et passeport valide" sans compter que si la France s’effondre, ne doutez pas que la suisse fermera ses frontières wink

- il est fort probable que aucun pays développer n’aura pris des mesures a la hauteur des enjeux, car si demain on voyais l’Allemagne ou la chine faire les changement structurel nécessaire a la survie de sa population a un effondrement, ça alerterai le monde entier et créerais la panique.

- un effondrement aurai pour conséquence la mort d’environs 50 a 90% de la population humaines mondiale

- si on parvient a éviter l’apocalypse nucléaire pendant l’effondrement, les pays qui s’en sortirons le mieux serons les pays peu développé donc l’agriculture extensive est fortement développé et qui sont a peu prés autosuffisant en nourriture, ou les pays habituer a l’autarcie ou aux blocus économique mondiaux, donc mine de rien il se pourrai que la Corée du nord ou cuba s’en sorte pas trop mal… tout comme le Bouthan par exemple

- l’extinction de population sera rapide, des que les structure étatique s’effondreront, l’agriculture et toute agro-industrie disparaitra, les magasin serons vidée et la population mourra de faim ou d’épidémie dans l’année suivante puis lentement les survivant reconstruirons une nouvelle société

stratégie d’investissement:
j’ai toujours pas trouver la solution idéale, a priori si on a de l’argent, se construire une cave ou un bunker bien caché dans une zone peu peuplé et agricole, avec 1 ans de réserve de bouffe et d’eau de graines, et tout le matos de survie qui va bien est un bon début, une petite réserve d’or, et des bons outils manuel et des connaissances technique permettant de se trouver un métier utile lors de la reconstruction de la société me semble un très bon choix ( bucherons ? charpentier ? boulanger? maraicher ? apiculteur ? ébéniste? tailleur ?)
un bon réseau d’amis et de voisins sensibilisé a l’effondrement et préparer a s’entraider me semble le must absolu mais aussi très très difficile a trouver ( et dangereux si ils savent que vous êtes près alors qu’ils ne le sont pas )

maintenant on peu très bien parier sur la "résilience" du capitalisme et sur les progrès technologique pour nous éviter l’effondrement, quand le pétrole seras rare il sera cher, les autre énergies deviendrons rentable, on passera a l’hydrogène ou au tout électrique progressivement et sans heurs, on inventera la fusion nucléaire en 2045, les IA serons aux services des humains sans jamais nous désobéir, on aura plus a travailler et le revenue universel seras devenu normal et pas juste une lubie de socialiste ou de libertariens et on gérera le réchauffement climatique avec de la géo-ingénierie… et on se foutra de la gueule des collapsologue wink ( en franchement j’aimerais vraiment que ça se passe comme ça ! )

c’est vous qui voyez

si le thème vous intéresse évidement Youtube et votre ami: Thinkerview, le réveilleur, heu?reka, jancovici, la chaine NEXT, l’actu animée, data gueule, ma ferme autonome, professeur feuillage, science4all, etc

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[+1]    #117 16/08/2019 15h49

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ISTJ

"T-u crèveras comme les autres". C’est le titre accrocheur du premier roman de Denis Cheyney. Premier détail amusant sur la couverture au dessus du titre : un petit cadre avec écrit "colle t-a photo ici".
C’est l’histoire d’un jeune cadre dynamique quelque part en France. Une vie aisée mais rien de bien intéressant dans sa morne existence entre boulot, trajet en 4x4 et télé le soir. La société va très rapidement se déliter sans que l’auteur insiste vraiment sur les raisons : le pétrole vient rapidement à manquer, puis des pannes d’énergie, coupures d’eau et cette canicule qui n’en finit pas : la société se désorganise très vite. L’histoire reste centrée sur le personnage principal qui va devoir très vite comprendre que son ancienne vie ne reviendra plus. Il va devoir partir sur les routes et apprendre à se débrouiller pour survivre. L’histoire est bien ficelée et on suit notamment toutes les barrières morales qui vont tomber une à une dans sa tête dans le seul but de continuer à vivre, le plus longtemps possible, coûte que coûte.
Mais pas d’échappatoire possible, tout est dit dans le titre dès le début.
Au fur et à mesure de l’histoire, l’auteur nous rappelle, avec ironie et réalisme pourquoi les choses pourraient effectivement tourner ainsi, du fait des choix actuels de l’humanité. Ce n’est pas un donneur de leçons, juste un réaliste froid.
On se dit qu’effectivement, le futur proposé est peut être bien et même surement celui qui nous attend. La descente est très rapide pour que l’histoire se tienne mais c’est peut être bien le seul raccourci qu’a pris l’auteur avec le futur.
Un premier roman très réussi en forme de bonne claque dans la figure.

Pour les parisiens, un exemplaire est disponible à la bibliothèque de la rue Buffon à côté du jardin des plantes.

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[+3]    #118 16/08/2019 16h40

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Ca me fait penser au livre de David Manise, en voici la préface :

David Manise a écrit :

# La vie est injuste, et à la fin t-u crèves.

Je suis probablement né mille ans trop tard.  Je ne suis probablement pas le seul dans ce cas.  Mais je me reconnais de moins en moins dans ce monde désincarné, où les gens poussent si éloignés de la terre, et des réalités de la matière.

Je croise de plus en plus de gens qui me font l’effet de plantes hydroponiques.  Cultivés dans de la flotte boostée à l’aide de produits chimiques trop simples.  Ils sont trop grands et trop mous pour se tenir seuls.  Privés de la richesse du sol.  Privés de temps, d’espace, de liberté, et d’adversité concrète qui leur permettrait de devenir plus robustes…  Ils vivent nourris de l’illusion complète que leur vie et leur survie sont assurés, a condition qu’ils acceptent simplement de brader leur liberté en échange de cette sécurité fictive, aussi creuse que leurs discours.

Ils mangent des trucs vides.  Ils ont des préoccupations abstraites.  Ils se dressent les uns contre les autres pour avoir l’ascendant dans des débats futiles, dénués de tout pragmatisme ou de toute vision à long terme.  Et ils pavanent sur les réseaux sociaux pour avoir leur petite dose d’ocytocine. Le smartphone greffé à la main comme auparavant leur tétine. 

Rassurante.  Contenante.  Présente.

Ces gens, si bien adaptés à ce monde de théorie, j’ai du mal à ne pas les voir comme les futures victimes de fausses promesses énormes.  Dans un élan qui mélange une sorte d’inquiétude pour eux, de mépris et d’irritation, j’ai envie de leur mettre des claques.  De les réveiller.  De les secouer.  De les ramener un peu sur terre.  Un peu comme une ficelle de cerf-volant qui leur permettrait de voler droit en les tirant vers le sol.

Alors ce livre s’adresse à :

- ceux qui comme moi ont l’impression d’être les seuls à avoir encore des racines qui s’enfoncent dans la terre, et qui se sentent un peu seuls ;

- ceux qui hésitent encore sur le chemin à emprunter : la terre ou le vide ?  La théorie ou la pratique ? J’espère qu’ils auront envie de réfléchir à la question grâce à ce livre ;

- ceux qui ont l’impression d’avoir grandi hors-sol, et qui ont envie de revenir un peu en arrière, et de faire des choix différents…  parce que ceux là ont toutes les chances d’y arriver, et qu’ils sont ceux qui pourront le mieux influencer leurs pairs.  Bien mieux que moi, qui suis bien trop archaïque et grossier pour qu’on considère mon message.

La vie est injuste, et à la fin t-u crèveras.  La gueule ouverte.  Dans t-on jus.  Comme nous tous.  La différence entre t-oi et les autres, c’est ce que t-u feras de t-on temps et de t-on attention d’ici là.

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#119 16/08/2019 16h43

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INTJ

Le futur que décrit Skywalker et la façon d’y survivre ressemble beaucoup au survivalisme. Les puissants et millionnaires peuvent envisager différentes options. Peter Thiel a lui l’option de vivre au chaud en Californie mais s’acheter un plan B avec un passeport Kiwi et un bunker Néo-zélandais. Ces endroits reculés ne valent rien car les sociétés actuelles valorisent les bien dans les grandes métropoles. Le prix des zones rurales n’ont pas pricé le réchauffement climatique ni la collapsologie.

J’aime bien l’autarcie de la résidence des frères Barclay. Ils vivent déjà dans leur plan B sur leur île de Brecqhou.  on peut même apercevoir leur potager sur  Google Maps vue satellite.

Pour ceux qui aime le genre, je vous conseille le pilote de la série Jéricho en mode survivalisme post nucléaire.

Si vous avez cette vision vous pourriez investir dans l’etf Water de lyxor et être long armement (Thalès, safran …).

Dans mon profil, j’ai abordé le thème en me demandant si le  capitalisme et les rendements passés sont reproductibles pour les 30 prochaines années où arrivera t’on à une limitation des rendements due au manque de ressources ou conflit ?

Dernière modification par FunnyDjo (16/08/2019 16h45)

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#120 12/10/2019 17h35

Membre (2019)
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Je lis les explications des membres qui avancent telle ou telle solution pour se sortir d’un effondrement. Cela m’instruit ou me fournit de l’inspiration. Ceci dit, j’ai moi aussi ma solution (qui ne dispense pas de considérer tous les cas de figure). Je vous en fais part. Je suis spiritualiste et dans ce domaine, on dit qu’il faut surtout de la bonne fortune. La bonne fortune se cultive, alors j’essaie de cultiver la bonne fortune, c’est aussi difficile que de cultiver son jardin mais un capital de bonne fortune permet de fuir. Comment cultive-t-on la bonne fortune ? En maîtrisant ses émotions et en corrigeant ses pensées erronées. Bien sûr personne ne croit avoir des pensées erronées, jusqu’à ce qu’on se passe le film vraiment, vraiment au ralenti. On se rend compte qu’en fait, on n’arrête pas de courir et à la fin de chaque année on n’est pas sûr de la mesure de la distance parcourue. Alors marcher très doucement pour avoir le temps de regarder nos pensées circuler, c’est un vrai sport.

Sur quoi je me base pour dire que la panacée, c’est la bonne fortune ? Il existe une loi qui porte ce titre :"identité entre la personne et son environnement". Ceci signifie que si on fait sa petite révolution intérieure (éliminer les pensées erronées et les émotions irrationnelles), notre environnement va changer. Ainsi, en cas de crise ou d’effondrement, on peut être bousculé mais comme les chats, on devrait retomber sur nos pattes. Voilà ma contribution, et je pense que le langage imagé permet de raccourcir mon texte.

La question pour laquelle je suis venue sur ce forum, c’était "comment sécuriser mes petites économies" de la façon la plus sage possible ?" Sans bonne fortune, aucune réponse n’est sûre, comme je l’ai déjà dit. Mis à part ça, les seules choses qui aient de l’importance pour survivre, c’est la protection contre le froid, la faim et la maladie. La maladie, c’est déjà aujourd’hui qu’il faut s’en préserver. Alors je n’économise pas sur la qualité de la nourriture que j’absorbe. Pour le reste, je dois encore réfléchir. Merci à tous les contributeurs.

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#121 12/10/2019 19h31

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Dans des cas de survie moderne, suite à une rupture de normalité par exemple, ce sont des autres qu’il faut se protéger, vous pouvez avoir autant de ressources et de médicaments que vous voulez, si vous n’avez rien pour vous défendre, vous n’avez rien tout cour.

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#122 12/10/2019 19h53

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Theryca a écrit :

… La bonne fortune se cultive, alors j’essaie de cultiver la bonne fortune, c’est aussi difficile que de cultiver son jardin mais un capital de bonne fortune permet de fuir. Comment cultive-t-on la bonne fortune ? En maîtrisant ses émotions et en corrigeant ses pensées erronées. …

L’envie de fuir, au point de la mettre comme objectif principal et unique (je n’en vois pas d’autres dans vos propos ?) n’est-elle pas en elle-même le signe d’un problème à régler avec soi-même, n’ayant rien à voir avec la bonne fortune, une éventuelle collapsologie, … ?

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[+2]    #123 12/02/2020 12h24

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Bonjour,

Article éclairant sur la thématique.
Pourquoi les Français sont particulièrement enclins à redouter l?apocalypse

Ce que est intéressant c’est que ni le terme n’a été utilisé ni une quelconque cause. Donc une enquête très peu orientée, vraiment intéressante et loin des clichés non-sourcés.

65 % des Français croient à la thèse d’un effondrement de notre civilisation dans les prochaines années, selon une enquête IFOP pour la Fondation Jean Jaurès.

Effectivement on remarque que plus un pays va mal, plus il a tendance à croire à l’effondrement, miroir et projection du déclinisme. Ainsi 71 % des Italiens sont d’accord avec la thèse d’un effondrement prochain de civilisation pour 65% de Français et seulement 39% d’Allemands. À l’intérieur même de la France, on constate que ce sont les catégories sociales les plus défavorisées qui sont le plus déclinistes ou «effondristes».

Il faut d’abord souligner que 32% des sondés pensent que l’effondrement ne sera ni soudain ni monocausal mais prendra la forme d’une dégradation progressive des conditions de vie actuelles. 27% pensent que l’effondrement aura pour cause les conséquences du réchauffement. Mais un groupe substantiel pense que l’effondrement aura lieu sous la forme d’un chaos sécuritaire dû soit des vagues migratoires incontrôlées (15%) ou à une guerre civile (14%). Cela est particulièrement fort en France.

Cette partie en gras, sans être étonnante, est tout de même effarante et nous nous devons de ne surtout pas la banaliser. Nous sommes au 21ème siècle et certains croient toujours à cette vague migratoire façon Poitiers 732, donc sans être citée, à la "fameuse" théorie du grand remplacement.

Le portrait-robot du collapsologue médiatique, c’est un jeune très éduqué, à la culture scientifique très développée, un militant écolo parti vivre dans la Drôme. En réalité, on se rend compte grâce à ce sondage que ceux qui croient le plus spontanément à la thèse de l’effondrement sont plutôt des catégories de revenus modestes. Ainsi 73% des sans-diplôme croient à la théorie de l’effondrement. Si on regarde par ventilation politique, on voit sans surprise que les effondristes appartiennent aux partis politiques protestataires et radicaux comme le RN ou la France insoumise, les macronistes constituant la catégorie la plus sceptique.

Là on tord le cou à l’image que certains souhaiteraient nous donner de l’amateur de thèse, non ce n’est pas un bobo sur-diplômé écologiste qui part élever des chèvres dans le Larzac, c’est plutôt une personne à faibles revenus peu éduqué au sens scolaire et qui s’est laissé embringuer par les extrêmes

Il y a donc deux grands courants. D’un côté la collapsologie proprement dite, inspirée par les thèses écologistes d’un Pablo Servigne , qui a publié L’entraide, l’autre loi de la jungle et proche de la gauche, qui prône une approche positive fondée sur une culture de la solidarité et de la vie commune. De l’autre côté, l’approche survivaliste, proche de la droite libertarienne qui insiste sur les techniques de survie dans un imaginaire presque darwinien.

Risible de lire que 72% des électeurs de Marine Le Pen pensent qu’on ne pourra compter que sur soi-même en cas d’effondrement alors que son parti politique de nomme "rassemblement".

Dommage que la partie investissement n’ait pas été creusé, à coup sûr on aurait retrouvé l’or chez les amateurs de la thèse. Les vrais goldeux qui y croient (les survivalistes), pas ceux qui en possèdent car ils savent que la peur joue sur le cours du métal et en profitent.

La mise en avant des extrêmes ne fait finalement que démontrer à nouveau que les Cassandre ont malheureusement encore de beaux jours devant eux et que le moyen le plus efficace pour lutter contre tout cela était/est/restera l’éducation.

Education is the most powerful weapon which you can use to change the world - Nelson Mandela


"Never argue with an idiot. They will drag you down to their level and beat you with experience" Mark Twain

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#124 12/02/2020 13h53

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Bonjour !

@Ledep, merci pour avoir signalé cette très intéressante étude.
Juste un détail complémentaire : pour une explication possible de la crainte de certains à propos de l’immigration, je vous suggère de télécharger ce document ("Version imprimable") : Insee, et de regarder le tableau de la page 19.
Je pense que certains ne réalisent pas que 26 % d’origine étrangère, cela veut dire 74 % qui ne le sont pas. Il y a sans doute d’autres causes mais je ne suis pas assez féru en sociologie pour en savoir plus.


M07

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[+2 / -1]    #125 12/02/2020 14h03

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Les causes qui vous manques sont certainement de ne pas habiter ( j’imagine ) un endroit ou la proportion est plus grande.

Dernière modification par debcos (12/02/2020 14h04)


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