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#1 03/01/2018 18h02

Membre (2016)
Réputation :   6  

Bonjour à tous et à toutes !

Nouveau projet. Attention, encore un pavé en vu !
Le compromis est signé et nous avons plusieurs accords bancaires (6 sur les 6 demandes, ça nous change du premier projet).
Je poste à visée de partage d’expérience et évidemment profiter des avis d’ici et là !

VOTRE PROFIL

     Au niveau de notre situation et des changements : Le petit deuxième à désormais 5 mois. Madame est passée à 80%, elle touche donc désormais dans les 1350 euros (en incluant le complément de la CAF).
De mon côté je touche dans les 1850 euros par mois.
Et toujours une « aide» supplémentaire de 200 euros mensuels de ma mère qui partage avec mon frère.

Notre épargne actuelle est de 600 euros mensuels pour moi avec +- 100/150 euros pour madame.

Madame est entré en contact avec un cabinet libéral près de chez nous (rural), elle a essayé, ça lui plaît et doit recommencer courant janvier, mais il semblerait qu’elle ne touche pas beaucoup plus que le salariat actuel (et pas mal d’avantages en moins) donc pas bien intéressant.

VOS APTITUDES / VOTRE DISCIPLINE

- Comptables : Je suis là pour apprendre encore et toujours
- Fiscales : Je pense avoir bien saisi la plupart des aspects
- Artisanales (plomberie / électricité / maçonnerie / menuiserie) : Artisans trouvés pour Électricité, plomberie et travaux "généraux" sur le secteur de l’investissement actuel.
- Sociales : Ok
- Temps disponible : Plutôt disponible grâce à nos horaires en postes (matin ou soir)

RÉSUMÉ DES RECHERCHES

     Depuis la "déconvenue" du premier immeuble, je me suis remis aussitôt en selle. Première étude de cas Ici
J’ai visité plusieurs biens proches de chez moi.

Je suis resté sur l’idée des immeubles de rapport (sans exclure appartements et maisons dans les recherches) mais avec un budget maximum moins important et plus raisonnable que la première fois.

J’ai trouvé un immeuble de rapport composé d’un local commercial et de 5 appartements, en centre ville et proche de chez nous.

LOCALISATION DU BIEN

- Proche de chez nous
- Bien situé en centre ville , a 10min à pied de la gare. Moins de 10min à pied d’un IFSI et 10min à pied d’un l’IUT/IUFM. Accès direct aux transports en communs desservant toute la ville. Parking payants en face de l’immeuble et gratuit (mais il faut tourner un peu) dans toutes les rues arrières.
- Bassin d’emploi de la zone de chalandise / dynamisme économique ? Situation démographique en baisse depuis des années mais aire urbaine de 60 000 habitants.
- L’emplacement va-t-il faire prendre de la valeur au bien ? Non

CARACTÉRISTIQUES DU BIEN

- Type : Immeuble d’environ 250m² en bon état avec une entrée séparée pour le local commercial vide de 30m² et une autre pour les appartements composés comme suit :
   - un F1 de 32m² en Rdc loué 250 euros/mois
   - un F1 de 40m² en Rdc refait à neuf avec une courette et une cave et un accès indépendant loué 260 euros/mois
   - un T2 bis de 72m² non loué et non reloué à notre demande (auparavant 400 euros mensuels) en 1er étage
   - un T2 de 34m² loué 200 euros/mois
   - un T1 bis de 37m² carrez (42m² non carrez et 10m² de grenier en plus) au deuxième étage sous comble loué 260 euros/mois

- Immeuble proposé à 133 000 euros FAI, négocié à 110 000 FAI
- Année de construction : avant 1900
-  Luminosité correcte.
- Chauffage individuel : 3 appartements en électriques (+local) et 2 appartements au gaz
- Volets isolants ou persiennes ? Persiennes, fenêtres double vitrage
- Un compteur d’eau principal avec sous compteurs par logement et 5 compteurs d’électricité individuels.

       Le local commercial n’est pas loué et ne le sera probablement pas rapidement car plusieurs locaux vides aux alentours même s’il reste du dynamisme au centre ville.
Nous ne pourrons (ne voulons) pas en faire un logement car l’immeuble est classé et le surcoût est important si nous devons modifier la façade (deux baies vitrées) tout en respectant les recommandations ABF.
Nous avons donc décidé de profiter de l’espace pour faire 3 "box" de stockage de 8/9 m² (en cellier ou local vélo/scooter) et le proposer aux locataires moyennant une vingtaine d’euros par mois.
Cette solution évite le surcoût de la pose d’un compteur électrique supplémentaire car les box seront reliés aux appartements qui le désirent (et nous pourrons changer "à volonté", la faisabilité a été vu avec l’électricien). Qu’en pensez vous ?

         Reste le problème des compteurs d’électricité. Un collègue, ayant fait l’achat assez récent d’un immeuble de rapport, a fait la demande de rajout de deux compteurs électriques (un pour les communs et un pour la création d’un appartement).
Enedis lui a gentiment demandé de déplacer les compteurs présents et de les placer individuellement devant chaque appartement. Cela nécessite la mise en place d’une colonne électrique et de gaines très chères, ce qui lui vaut un surcoût de plus de 10 000 euros (à ses dires).

         Dans notre cas le T1 du rez de chaussée est placé sur le même compteur que les communs et que le local commercial. Il me manquerait donc 1 compteur pour les communs et éventuellement un compteur pour le local (si nous souhaitons le louer en local).
Nous souhaitons être dans les clous vis à vis de la locataire du Rdc.
J’ai repris l’idée émise sur ce forum concernant les communs : essayer de mettre des lampes LED à pile avec détecteur de présence.
Je dois quand même envisager l’utilité de mettre un compteur pour les communs mais ce n’est pas le même budget.
Des avis ?

Les parties communes sont à rafraîchir niveau peinture.

        Le T1 de 32m² en Rdc est en bon état, il nécessitera la pose d’une vraie cuisine équipée au départ de la locataire. (Étudiante)

        Le T1 de 40m² du Rdc ne nécessite aucun travaux pour le moment (à voir à la sortie de la locataire étudiante)

        Le T2bis de 72 m² libre au 1er nécessite un ré agencement des pièces avec déplacement cuisine et cloisons à casser , l’électricité à revoir, nous aimerions bien refaire l’isolation, pose d’une vraie cuisine et refaire les sols. L’appartement est viable en l’état mais nous aimerions rehausser la qualité du bien.

        Le T2 de 34m² au 1er est loué à une entreprise qui « place ses ouvriers dedans », il sera à refaire quand l’occasion se présentera (électricité, isolation éventuellement, cuisine, sol, rafraîchissement)

        Le T1 bis de 37m² carrez est loué depuis de nombreuses années à une personne seule. A son départ il faudra optimiser les espaces (prendre en compte le grenier de 10m² entre autre), électricité à reprendre, isoler éventuellement et refaire la salle de bain car pour le moment c’est une baignoire sabot qui ne fait pas envie.

Aucun défaut de paiement à ce jour.
L’immeuble appartient à une SCI dont le gérant principal à 85 ans, il partage la sci avec sa femme (qui est sous tutelle) et ses deux enfants. Le monsieur fait encore la gestion de ses 2 immeubles mais il souhaite passer la main et ses enfants préfèrent une rentrée d’argent directe car n’habitent pas dans la région et ont d’autres projets. 

Il aura fallu plusieurs mois pour avoir l’accord du juge des tutelles et pouvoir signer le compromis.

Nous avons provisionné 34 000 euros de travaux. Une bonne partie sera réalisée par nous mêmes et une personne qui effectue des "travaux généraux" de bricolage (Déficit foncier uniquement sur matériaux donc, mais gain ++ sur main d’œuvre). Pour les parties plus techniques nous laissons l’électricien et le plombier gérer.
Nous avons fait les devis électricité et plomberie pour chaque appartement afin d’avoir une idée du coût à venir aux départs des locataires.

Pas facile de provisionner une partie de l’emprunt pour les travaux "à venir" ne sachant pas quand ils arriveront, 34000 euros c’est beaucoup et peu à la fois.
Dans le cas où il resterait du budget au bout d’un an, nous effectuerions une réduction de capital. Dans le cas contraire nous avons un différé d’amortissement prévu d’un an avec la banque le temps de refaire le T2 bis et de provisionner une épargne travaux pour les autres appartements.

RENTABILITÉ DU BIEN

- Coût du bien avec frais de notaire : 110 000 FAI + 9000 FDN = 119 000
- Travaux = 34 000 euros donc coût total : 153 000 euros

Loyer déjà pratiqué ou envisagé : Déjà loué 250 + 260 + 260 + 200 = 970 euros. 400 euros pour le T2 Bis soit 1370 euros HC.

Les loyers sont clairement sous évalués au vu de la surface, de l’emplacement et surtout au vu de la moyenne des prix pratiqués.
Les loyers sont gérés par une agence qui loue a bas prix pour louer rapidement. Au moins ils prennent des gens avec caution solidaire obligatoire.
J’ai bien sondé le marché et après travaux les loyers pourront être de l’ordre de 290 + 320 + 300 + 300 + 420 = 1630. En rajoutant les box : 1690 mensuels.
Nous tablerons sur 1600 euros mensuels HC (pour les calculs) en loyers envisagés après changement total des locataires.

- Taux de vacance envisagé (1 mois tous les 2 ans = 4%) : Disons 4%

- Frais de "maintenance" estimés à 500 euros par an car travaux en vue de toute façon.

- Le tout sera géré en direct.

- Coût des travaux à 5 ans : Selon départs des locataires
- Coût des travaux à 10 ans (façade, toiture) : toiture propre, façade propre (en bon état actuellement donc à voir)

- Taxe foncière hors TEOM : 2500 euros
- Assurance PNO (propriétaire non occupant) : estimation 550 euros
- Assurance garantie risques locatifs ou Garantie Loyers Impayés : Caution solidaire demandée

- Frais de dossier : 400
- Courtière : 880
- Frais de garantie : 1615
Apport de 9000 euros.
Coût total de l’opération : 155 895 euros.
Montant de l’emprunt : 146 895 euros.

- Rentabilité brute avec loyers actuels : =  (1370*12*100) / (110000 + 34000) = 11,4% (en déduisant l’apport de 9000) ou 10,75% sans apport.
- Rentabilité brute avec loyers envisagés à terme : =  (1600*12*100) / (110000 + 34000) = 13,33% (en déduisant l’apport de 9000) ou 12.54% sans apport.

- Rendement opérationnel brut avec loyers actuels : ((1370*(100-4)*12)-400-880 -1615) / 153000 = 10,29%
- Rendement opérationnel brut avec loyers envisagés à terme : ((1600*(100-4)*12)-400-880 -1615) / 153000 = 12,02%

FINANCEMENT DU BIEN

- Montant de l’apport => 9000 euros pour les FDN
- Type de crédit : amortissable
- Taux du crédit avec assurance : délégation d’assurance avec un taux par tête à 0,05%
- Crédit sur 20 ans au taux lissé de 1,47% avec différé d’amortissement.

- Épargne de précaution : 26 000 euros d’épargne à l’heure actuelle. Il restera donc 17 000 euros après apport.

RÉGIME D’EXPLOITATION

     Location nue au réel pour le moment, les appartements plus petits seront éventuellement proposés en meublé après départ des locataires et travaux mais ce sera à voir le moment venu.

CASH FLOW

     Cash flow positif net net (après impôts et avec un TMI à 14% qui ne bougera pas grâce à la naissance du 2ème) : selon rendement locatif : 358 euros / mois la deuxième année avec un rendement net net de 8%. Ceci avec les impôts annulés par le déficit foncier.

En année médiane (10 ans) en net net si aucun travaux réalisés nous sommes à – 28 euros / mois en restant sur 1370 euros de loyers.
Avec les loyers revalorisés à 1600, nous passons à 130 euros / mois de positif hors travaux et déficit pour 6,33% de rendement net.

- Preneur de tout avis, qu’en pensez vous ?
- Pour le local commercial, je suis ouvert à tout avis également.
- Au même titre que pour les compteurs électriques et l’idée des lampes à pile si quelqu’un a essayé.

En vous remerciant d’avoir lu ! (Pour ceux qui en auront eu le courage)

Mots-clés : immeuble de rapport, immobilier, ritorak

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#2 03/01/2018 18h18

Membre (2017)
Réputation :   9  

Salut ristorak

Le projet a l’air vraiment pas mal, le cash flow est super intéressant pour un investissement de moins de 200k je trouve, pour moi le seul bémol reste les travaux, car les prévisions sont toujours en dessous de la réalité.

Pour le commerce pourquoi ne pas essayer de louer en bureaux meme a un bas loyer (300€) vous en tirerez plus que des box pour les locataires et donnerez plus de valeur à l’immeuble.

je pense que l’otion de faire des meublé au fur et à mesure des départs serais plus judicieuse tant au niveau fiscal que du public visé (vu que vous êtes sur des petites surface et près des facs).


Objectif retraite 2030 —-> J-3756

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#3 03/01/2018 20h53

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Pour le local commercial : c’est une équilibre offre/demande. Si vous le louez par exemple 180 €/mois vous serez probablement à moitié moins que les autres à proximité. Donc le vôtre se louera, les autres resteront vides. Et ça vous fera toujours 3 fois plus de loyer que la location de box que vous envisagez !


Ce qu'il y a de bien avec les vacances, c'est que ça donne du temps pour travailler.

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#4 04/01/2018 10h15

Membre (2016)
Réputation :   6  

@Flobono et @Bernard2K

Pour vous donner un ordre d’idée au niveau des loyers :

C’est un local commercial situé près d’un croisement (deux feux rouges de chaque côté du local) avec deux baies vitrées de chaque côté donc à mon sens plutôt pas mal niveau "exposition". Il ne fait que 30m² et n’a aucun point d’eau. Les parkings payants sont juste en face.

Il est proposé depuis des mois (au minimum depuis juillet) à 200 euros en location (mais visibilité uniquement sur l’agence, pas d’annonce Leboncoin ou autre). Il y a pas mal de locaux vides autour, ceux qui se louent vraiment bien sont dans d’autres rues plus loin.
Le proprio m’a parlé d’une demande pour un Kebab. Il préférait louer pour des bureaux et comme il savait qu’il allait vendre il a dit non (ce qui me va bien). Je n’ai pas l’impression qu’il ait eu beaucoup de candidats.

Si je le propose admettons à 120 euros par mois pour réussir à le louer, je dois prendre en compte éventuellement la mise en place d’un point d’eau pour attirer un minimum et la mise en place d’un compteur électrique.
Enedis m’avait dit de compter entre 4000 et 6000 euros de base pour rajouter des compteurs, sans compter s’il me demandent de séparer tous les compteurs par appartement ce qui ferait une énorme somme.

Faire 3 box et donc gagner 60 euros/mois j’en aurais approximativement pour 3000 euros. (Elec/placo/peinture)

Sur le long terme il est serait surement plus intéressant de louer en local je suis d’accord.

Étant donné que ce local n’est pas ma priorité par rapport à la réfection du T2B, je vais faire en parallèle la demande de compteur Enedis et voir s’il y a de la demande en m’occupant moi même de mettre des annonces et baisser le prix de location.
En effet, je ne suis pas à 60 euros par mois dans l’immédiat et s’il se loue en local c’est d’autant mieux.

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[+1]    #5 01/09/2019 17h07

Membre (2016)
Réputation :   6  

Bonjour à tous.

Je reviens donner des nouvelles (chose que j’aurais du d’ailleurs faire plus tôt) pour plusieurs raisons :
- remercier encore ce forum pour les avis / partages / discussion etc, mine d’informations
- me permettre de faire un bilan 1 an et demi après l’achat
- en tant que partage d’expérience, peut être ce post sera t-il utile à quelqu’un

C’est un très gros pavé, j’ai essayé de le rendre le plus digeste possible mais pardonnez moi d’avance (pour ceux qui auront le courage de tout lire).

Je commence par refaire un point sur notre situation actuelle :

    La plus grande a 5 ans bientôt et le petit vient d’avoir 2 ans.
Mme est toujours dans son emploi actuel d’infirmière à 80% avec un revenu à 1250 euros par mois (plus complémenté depuis quelques mois). Je suis également toujours infirmier mais à 80% et touche dans les 1600 euros par mois (+ 150 de complémentation pour encore 1 an).
Le 80% nous donne un confort non négligeable et assure une plus grande flexibilité pour garder les enfants car il est difficile de trouver quelqu’un vu nos contraintes horaires.
Je dispose toujours de la rente de 200 euros offert gracieusement par ma mère.
En capacité d’épargne nous avons toujours une moyenne de 600 euros pour moi et 100 pour ma compagne.

    Toujours propriétaires de notre maison avec un prêt en cours jusqu’en janvier 2037. Prêt que nous avions renégocié il y a deux ans et qui nous avait permis (bonne idée pour nous à l’époque) de réduire sa durée totale de l’ordre de 2 ans et quelques.
A ce jour et avec un autre état d’esprit, nous envisageons de demander un rallongement de la durée de ce crédit afin de diminuer les mensualités pour raisons de confort et de liquidités en vue des pertes de compensation caf.

    L’immeuble présenté dans cette étude de cas a été acheté en février 2018.

    Je précise qu’au niveau des travaux nous nous sommes entourés d’artisans de confiance après un certain travail de recherche (et de la chance également) et que finalement nous avons fait faire tous les travaux.

    Pour les montants j’ai mis les comptes ronds en essayant de coller au plus proche de la réalité afin d’en tirer un bilan global tout en essayant de faciliter les calculs ici.

Voici l’historique depuis l’achat (et le début de l’étude de cas) et par appartement:

1er appartement

    Le F1 de 32m² en Rdc est toujours loué 250 euros/mois HC. Il n’est pas en super état et nécessitera des travaux lors du départ des locataires. Ils le gardent actuellement comme pied à terre sur la ville mais font pas mal de saisonnier. De leur côté il ne leur coûte pas grand chose car la caf nous reverse directement 253 euros par mois.
Il y a eu des soucis d’impayés liés à la caf (mauvaise réception du dossier etc) et à la procrastination des locataires mais tout est rentré dans l’ordre à ce jour.
Une fois refait l’appartement pourrait être loué dans les 310-320 euros HC
Montant des travaux estimés : 8000 euros. (cuisine à refaire, un peu de placo/iso, salle d’eau à revoir, peinture, sol à revoir également)

    BILAN : Pour le moment un loyer assuré par la caf le temps de faire les travaux dans les autres appartements. Le loyer passerait à un gain de 60/70 euros mensuel ce qui me semble raisonnable tout en valorisant le bien.

2ème appartement

    Le F1 Bis de 40m² en Rdc avec une courette intérieure qui était loué depuis juillet 2017 à 260 euros HC par mois a été loué jusqu’à fin Aout 2018 avec des hauts et des bas niveau loyer (travail en contrat) puis la locataire a perdu son travail et nous avons mis en place une reconnaissance de dette le temps qu’elle retombe sur ses pieds.
La encore tout est rentré dans l’ordre.
Par la suite nous avons refait quelques travaux (salle de bain notamment) en décalé car un autre appartement était en cours et avons reloué dès la fin des travaux début décembre 2018 et pour la somme de 340 euros HC par mois.
La locataire suivante a été mutée et a mis donc fin à son bail en juillet 2019. Le bien a été reloué sans vacance locative pour un montant de 350 euros HC par mois.
Montant des travaux effectués : 3000 euros

    BILAN : Finalement peu de travaux comparé aux autres mais pour un réel gain niveau loyer car il était totalement décoléré des loyers actuels.

3ème appartement

    Le F2 Bis 1er étage  de 70m² est celui par lequel nous avons commencé les travaux, nous avons pratiquement tout fait refaire à neuf à savoir : sols en stratifié, placo/isolation/peinture sur pratiquement  tous les murs, cloison cassée pour en faire une cuisine ouverte sur le salon, déplacement et refonte totale d’une salle d’eau, aplanissement de la chambre. Électricité refaite complètement. Plomberie revue….
C’était le plus gros chantier en terme de coût (et de temps)
Montant des travaux : 24 000 euros tout compris
Loyer actuel : 480 euros HC, loué dès la mise en location. Beaucoup de demandes donc avec un potentiel facilement atteignable de 500 HC à la prochaine mise en location.

    BILAN : Un coût assez élevé en travaux pour un gain finalement pas si énorme (a priori loué un temps à 400 euros mais, quid de la durée vu l’état de l’époque ) mais c’était notre première mise en location et nous préférions louer facilement plutôt que rien du tout. Finalement vu les demandes et les profils des demandeurs nous devrions pouvoir le rehausser par la suite.

4ème appartement

    Un T2 de 34m² loué 200 euros/mois à l’époque : État plutôt mauvais mais c’était prévu. De base loué à une entreprise qui sous loué à un employé qui n’avait pas de papier. Autrement dit pas d’électricité etc… Finalement il n’y vivait pas (et tant mieux pour tout le monde). Nous avons, dès l’achat, pu les rencontrer et mettre fin au bail afin de récupérer l’appartement.

Il est resté en suspens le temps de finir l’appartement de 70m². Ce fut le deuxième à être refait à neuf.
Nous avons refait une bonne partie également : sol, placo/iso/peinture, déplacement et création nouvelle cuisine, création d’une chambre séparée, réfection salle d’eau. Électricité complète, changement radiateurs.
Montant des travaux : 12 000
A été loué peu de temps avant la fin des travaux à 330 euros HC

    BILAN : La encore pas mal de travaux mais une possibilité infiniment plus grande de location et une belle revalorisation du bien. L’état de base ne présumant pas de louer sereinement.

5ème appartement

    Un T1 bis de 37m² carrez (42m² non carrez et dans les 15m² de grenier en plus) au deuxième étage sous comble loué 260 euros/mois (pratiquement tout versé par la Caf).
État très mauvais également avec un locataire ayant de multiples soucis notamment l’alcool. Pas de gros dérangement en soit pour les autres locataires (tant mieux) mais par exemple un dégât des eaux car a oublié de refermer l’eau de la baignoire, ce genre de choses…
Par « chance » ses soucis de santé et de dos l’ont conduit à chercher un logement social ailleurs en Rdc. La fin du bail et la récupération de l’appartement ne fut pas de tout repos (signature, départ réel, débarras de ses affaires…) mais cela s’est réglé à l’amiable. Nous avons récupéré l’appartement et pu nous projeter dans les travaux en début d’année (février 2019).
L’appartement est à refaire complètement mais la bonne nouvelle c’est que nous avons possibilité de récupérer la partie grenier et d’en faire une grande chambre. Ce qui va porter la surface à 52m² carrez (57 au sol).
Les travaux ont commencé tout doucement, nous allons refaire l’électricité, changer les radiateurs, la plomberie, carreler tous les sols, déplacer la cuisine pour disposer d’un cellier d’une part et de la cuisine ouverte sur le salon d’autre part. Nous allons créer la nouvelle chambre (aplanissement sol, placo, iso, peinture sur murs + plafond, velux). Refaire la salle de bain car baignoire sabot (gloups)…
Montant des travaux planifiés : dans les 16 000 euros
Loyer envisagé : l’on devrait pouvoir le louer dans les 400 euros HC

    BILAN :

L’appartement est vraiment en mauvais état mais l’ayant vu avant l’achat il était déjà prévu de tout refaire. La question se portait sur le coût. La bonne surprise c’est la récupération du grenier qu’il est possible de transformer en belle chambre afin de dégager l’espace pour cuisine ouverte/salon. Cela engendre un surcoût mais devrait se ressentir à minima sur la possibilité de location et sur le loyer.
Je suis plutôt confiant sur les possibilités de location et la encore le bien sera largement revalorisé.

Local commercial qui devient un 6ème appartement

    A l’achat le local commercial est toujours vide sans demande particulière malgré un bas prix de location proposé par l’ancien propriétaire.
Nous l’utilisons à l’époque comme stockage de matériaux le temps d’attaquer les travaux des autres appartements (surtout vu la faible rentabilité liée aux box prévus).
Il devait se transformer en 3 box de stockage mais suite aux avis d’ici notamment, nous avons changé notre fusil d’épaule et regardé pour un passage en appartement.
La mairie a accepté le changement de destination après dépôt de permis (et avec avis ABF car secteur classé).

    Nous décidons également de changer les 2 vitrines et de remonter les murs en maçonnerie avec fenêtres.
    Le local en lui même est plutôt propre avec un sol refait, nous prévoyons l’isolation des nouveaux murs, la mise en place d’une cuisine, il nécessite de monter des cloisons intérieures afin de créer un WC séparé, une salle d’eau et une chambre séparée.
Montant des travaux faits et en cours : 15 000 pour maçonnerie + fenêtres puis 11 000 pour le reste soit 26 000 euros.
Loyer envisagé : tranche de 310-320 HC

      BILAN : Un gros surcoût non prévu (nous aurions dû le prendre en compte mais avions peur des démarches supplémentaires pour passer à un appartement.) Néanmoins avec le recul nous sommes satisfaits de notre décision au vu de la différence de location entre des box à 60 euros mensuels et 310 mensuels sans compter la revalorisation au m².
Pour le financement les 30 000 euros du nouveau prêt couvrent le changement et le remboursement sur 10 ans est bien couvert par le loyer
En points négatifs : nous n’aurons pas l’avantage du déficit foncier et cela a nécessité d’obtenir un prêt supplémentaire au vu des surcoûts. Je détaillerai par la suite.

Les communs

    Le passage du local en appartement a occasionné un autre surcoût, notamment la mise en place d’un compteur électrique individuel.  Le passage d’Enedis nous a confirmé la nécessité de refaire toute l’installation électrique des communs avec mise en place d’une colonne électrique.
Nous en avons profité pour régler le soucis de l’appartement du Rdc qui n’avait pas de compteur individuel et qui est donc actuellement placé sur les communs.
Nous en profitons également pour mettre en place un interphone dans chaque appartement et changer la porte d’entrée principale qui était en mauvais état.
La colonne + réfection électrique complète des communs (et interphone et porte),  occasionnera un surcoût de presque 12000 euros.

    BILAN : Pas de gain réel hormis en confort avec interphone et la porte d’entrée mais l’assurance d’être dans les clous niveau législation avec l’électricité entre autre et une installation aux normes.

BILAN GLOBAL :

Si je reprends l’étude de cas, que pouvons nous en tirer :

Au niveau des appartements :

    Pas de surprise particulière par rapport aux appartements. Ceux en mauvais états étaient sans surprise à refaire. Pour les autres il est toujours difficile lors de la première visite de se faire un avis complet. Il y a des travaux qui se sont rajoutés par rapport à la prévision mais pas de grosses déconvenues.

Au niveau des locataires :


    Les locataires « livrés » avec l’immeuble n’avaient pas les profils les plus intéressants mais dans l’ensemble malgré des hauts et des bas cela s’est plutôt bien géré. Nous avons eu du choix quand aux locataires suivants que nous j’ai choisi notamment en proposant des biens refaits et dans les prix du marché et, pour le moment, pas de problème avec eux.

Au niveau des loyers :

    A l’époque et après une recherche sur le marché local j’estimais les loyers décorrelés du marché actuel, ce qui fut effectivement le cas. En reprenant l’étude de cas je parlais (hors local) d’une possibilité de location totale à 1600 euros HC. Finalement nous devrions arriver à 1870 en  fourchette basse.
    En ajoutant le local nous devrions pouvoir monter à 2180 HC en fourchette basse.

Au niveau du choix de régime d’exploitation :

Nous avons choisi de rester sur de la location nue au réel avec un TMI à 14%.
Je ne remets pas en cause le régime LMNP mais nous avions pas mal de travaux à faire passer en déficit foncier et je ne suis pas convaincu (après quelques recherches locales) par la demande de meublé dans notre secteur. Mais cela reste une solution envisageable. Ce sera peut être une « barrière» à faire sauter par la suite.
Nous perdons malheureusement une partie de notre déficit foncier du fait du  prélèvement à la source mais cela reste suffisant pour nous permettre l’année prochaine d’avoir un confortable report de déficit.

Au niveau financement :

    Nous avions provisionné 34 000 euros de travaux (via les devis que nous avions). Une partie des travaux était prévue en financement direct et surtout avec les rentrés locataires et l’épargne qui allait être réinjecté au fil des départs des locataires.

    Nous avions pu négocier deux ans de « tranquillité » avant de rembourser le prêt. Ce délai va largement être utilisé.

    Avec le local commercial en plus nous avons décidé de provisionner un montant de 30 000 euros supplémentaire pour couvrir ces frais non prévus. Le financement a été prévu sur 10 ans pour un montant de remboursement à 281 euros mensuel.

Si je reprends le coût global de l’immeuble (avant projet du local ) nous arrivons à la sommes de :

8000 + 3000 + 12000 + 24 000 + 16000 + 12 000 = 75 000 euros.

A cela s’ajoute le local  : 26 000

Nous avons donc un coût global de 101 000 euros quand tout sera fini.

    Le financement s’est déroulé et se déroule comme suit depuis février 2018 et prévu jusqu’en novembre 2019 au vu de l’avancée des travaux :

- 34 000 euros du prêt
- 10 000 euros de rentrée locative sur l’année 2018 et (si pas de vacance locative) les rentrées à venir jusqu’à la fin des travaux : 13420 euros (1400 de rentrée mensuelle – 180 de remboursement de frais intercalaires) soit 23420 de rentrée
- 13 800 euros d’épargne mensuelle réinjectée dans le projet à l’heure actuelle
- 30000 euros de prêt pour le local

Soit au total : 34 000 + 10 000 + 13420 + 13800 + 30000 = 101 220

    Nous avons tenu les comptes et collé les travaux au mieux possible. En fonction de ce que nous voulions et d’une négociation avec des artisans qui pour le moment nous suivent sur chaque appartement.

    Si je reprends les chiffres de l’époque, hors projet local (et colonne des communs) nous avons doublé notre budget travaux comparé aux devis initiaux (63 000 au lieu de 34 000). J’avais à l’époque demandé à gonfler les devis pour se rapprocher de 50 000 euros mais nous avions peur de ne pas avoir le financement suite à la déconvenue de notre premier projet (autre étude de cas) et donc nous étions restés sur les devis initiaux.
Avec le recul et vu la facilité d’avoir un financement nous aurions dû largement provisionner plus.

    Notre épargne personnelle de l’époque a été peu utilisée donc nous sommes sereins (mais prudent niveau financier par contre mon épargne depuis l’achat a systématiquement été réinjectée. Je n’ai pas tenu compte des charges et des impôts (0 avec déficit foncier) pour cette année par soucis de facilité
Au niveau des charges (et donc à grever des finances) il faut compter la PNO (560 euros) et la taxe foncière (2100 euros). J’omet également quelques frais de maintenance comme un nettoyage de la toiture, changement de barillet etc.

Au niveau de la rentabilité :

- Rentabilité brute avec loyers à terme (fourchette basse) et en tenant compte du local : =  (2180*12*100) / (110000 + 101220) = 12,38%

Conclusion :

    Le prix d’achat était intéressant et avec un prix plus important nous n’aurions pas pu obtenir une telle revalorisation de l’immeuble.
Les loyers décorrelés avec le marché local ont été un avantage certain également.

    Nous sommes en flux tendu avec les travaux mais notre épargne de précaution nous assure de pouvoir gérer un imprévu. Néanmoins l’estimation des travaux est un travail difficile et je vois bien qu’il ne faut pas hésiter à gonfler les enveloppes et à continuer à se former sur les estimations de travaux pour coller au plus juste.
Cette erreur de gestion a entraîné la nécessité d’un prêt supplémentaire qui ne peut pas être lissé sur plus de 10 ans et avec un taux moins intéressant (mais qui s’autofinance pratiquement).

    Sans vouloir relancer de débat particulier, nous ne regrettons pas l’achat d’un immeuble de rapport en premier investissement au vu des montants faibles dans notre région car en faisant le point sur les divers soucis de versement de loyers avec les premiers locataires déjà en place il apparaît que la situation aurait sûrement été beaucoup plus stressante avec un seul appartement.

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#6 15/07/2022 12h01

Membre (2016)
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Bonjour à tous.

    Je continue de passer régulièrement en sous marin pour m’informer et apprendre et je reviens donner des nouvelles par rapport à l’étude de cas, je compléterai également ma présentation car les choses ont évolué.

Changement du mode de gestion de location :


    Un des gros changement de fin de l’année 2021 a été le passage en gestion locative confiée à une agence. J’ai bien conscience et je l’ai lu suffisamment de fois que cela implique plusieurs inconvénients, notamment le coût (l’équivalent de 10%) et une mobilisation moins importante sur mon bien que si je gérais en direct.

    Néanmoins il apparait que j’avais et que j’ai besoin d’une sérénité supplémentaire, notamment à cause du travail (infirmier en psychiatrie) qui devient assez pesant pour diverses raisons.
Cette charge mentale supplémentaire devenait trop importante pour moi, j’ai du enchainer avec plusieurs départ de locataires, des soucis d’humidité etc…

    Nous avons donc rencontré plusieurs agences et fait le tour de l’immeuble avec elles et nous avons sélectionné une agence qui nous semble correspondre à nos attentes. J’ai choisi une personne qui m’a semblé sérieuse et dynamique, qui a eu un œil intéressant sur les appartements, leurs loyers, ce qui est demandé par les locataires actuellement etc… L’agence gère leurs annonces via les sites connus de location, les états des lieux sont complets etc…

    Pour le moment (gérance depuis 9 mois) , j’y ai gagné au niveau du stress, le délai de location est évidemment moins optimal que lorsque que je gérais mais les locataires en place qu’ils ont trouvé ont de très bon dossier et ne posent aucun soucis. (actuellement 3 locataires en place via l’agence sur les 4).

    Les menus travaux ont été géré par le biais d’entreprise que j’utilisais déjà. (travaux de plomberie notamment)

    De plus cela m’octroie un "bouclier" supplémentaire vis à vis des locataires ou j’ai toujours eu tendance à être trop "gentil", par exemple à prendre certains frais à ma charge sur les états des lieux de sortie, à arranger les locataires sur les départs etc, en somme tout ce qu’il ne faut pas faire dans une approche de rentabilité.

    Nous ne sommes donc, toujours pour le moment, pas déçus par cette gestion.  Il reste évident que cela à un cout mais ma tranquillité d’esprit est plus importante à l’heure actuelle.


Les communs


    Nous avons eu des soucis d’humidité dans 2 appartements (faible soucis dans rdc gauche refait à neuf et important dans un second du rdc avec courette, loué à l’époque mais non refait), humidité multifactorielle et difficile à cibler dans un premier temps. J’ai d’abord fait appel à une entreprise spécialisée qui s’est révélée très décevante et vendeuse de sa solution "miracle" qui, au final, n’aurait rien solutionnée.
    J’ai finalement "investi" dans un expert indépendant qui n’avait rien à vendre, ce dernier m’a permis d’identifier plusieurs facteurs de cause et nous avons adapté nos solutions :

- lors de précédents travaux (antérieurs à l’achat), une entrée d’air d’une des deux caves a été supprimée puis en refaisant la porte d’entrée de l’immeuble nous avons supprimé ce "point d’entrée d’air". Qui de base n’en était pas un mais permettait une aération supplémentaire (la précédente porte étant très abimée avec un passage important de l’air). L’humidité des caves provoquant des remontées capillaires.
- Des murs extérieurs enduits non respirants, à base de ciment. L’eau n’ayant pas le choix pour sortir des murs a donc priorisé les parties internes des appartements. 
- Dans un appartement (Rdc gauche, ancien local refait à neuf), nous avons détecté un tuyau d’eau (resté dans le mur lors de travaux antérieurs à l’achat) qui suintait, provoquant à terme une surcharge d’humidité qui passait dans le plancher et abimait le sol. Ce tuyau devait alimenter un radiateur à eau à l’époque ou les 2 appartements du Rdc étaient considérés comme un seul.

    Nous avons refait les enduits ciments de l’époque pour des enduits à la chaux, les murs ne "respiraient pas".
    Nous avons poussé la ventilation de la cave via une ventilation électrique forcée qui traverse nos 2 caves.
    Nous avons solutionné le problème du tuyau resté dans le mur du rdc gauche.

Cout des travaux : 1000 euros d’expertise, 3200 euros de maçonnerie et 2000 euros pour la ventilation des caves.

BILAN : Évidemment travaux non prévus mais nous sommes satisfaits de ne pas avoir cédés au discours alarmiste et vendeur de la première entreprise spécialisée. Nous ne sommes pas déçus par la venue du second intervenant, l’étude est très détaillée et nous avons pris le temps de passer en revue tout l’immeuble lors de sa visite.

    Grosse déconvenue pour le premier appartement refait à neuf (ancien local commercial), mais finalement problème facilement résolu et sans trop de dégâts.

    A l’heure actuelle les soucis d’humidité dans les caves semblent résolus.


1er appartement


    Le F1 de 32m² en Rdc est en cours de travaux, il était loué 250 euros mensuels. Nous refaisons l’isolation (en la gonflant quitte à perdre des m2) pour le DPE car vierge à l’époque, cuisine équipée, chambre séparée, changement menuiseries. Changement de chauffage, j’enlève le gaz, je mets de l’électrique (et si besoin, dans le futur nous devrions pouvoir mettre une PAC air/air même si nous ne sommes pas dans une région optimale vis à vis des températures).

    Montant des travaux : estimés 15 000 euros, il me manque le devis électricité mais je me base sur les précédents.
    Le prix des menuiseries bois est important (mais obligatoire car Bâtiments de France), +60% par rapport à une facture de 2018 avec la même entreprise. Je vais quand même me résoudre à faire d’autres devis pour comparer.
Même si je m’attendais à une hausse importante du prix, je ne m’attendais pas à ça.
    L’appartement devrait se louer 330 euros HC.

BILAN :
Montant des travaux estimés plus élevé que prévu. Je reste convaincu de l’utilité de refaire à neuf pour bonifier l’immeuble et favoriser la mise en location.

2ème appartement

    Le F1 Bis de 40m² en Rdc avec une courette intérieure est en stand by de location et sera le dernier appartement à passer par la case travaux. Quand nous attaquerons celui la je compte sonder au maximum les murs afin que nos problèmes d’humidité soient définitivement derrière nous et revoir l’isolation etc pour le DPE

    BILAN : En attente, je ne souhaite pas le relouer en l’état.

3ème appartement


    Le F2 Bis 1er étage  de 70m², changement de locataire par moi même, il a fallu rappeler les règles de vie, notamment à cause du bruit de la musique pendant la nuit et une relance de paiement. L’agence s’en est occupée, plus de soucis pour le moment.

Je comptais changer les menuiseries qui, bien qu’en double vitrage, restent anciennes et profiteraient d’un changement total, ainsi que les volets qui sont en mauvais état.
J’ai fait ma demande auprès de l’ABF en même temps que le Rdc en travaux actuellement mais avec la déconvenue du prix du bois je pense que je vais attendre quelques temps.

    BILAN :
Travaux non urgent, je mets de côté pour le moment.

4ème appartement


    Un T2 de 34m² loué, changement de locataire en 2021.

    BILAN :
Pas de problème sur celui ci.

5ème appartement

Travaux sur l’appartement finis, ce fut (très) long, l’artisan est de confiance mais travaille à son rythme. La crise COVID n’a pas aidé mais l’appartement est enfin fini, nous avons récupéré un bel espace chambre supplémentaire (11m²) en transformant une partie du grenier.
Il a été loué pour un montant de 420 HC.

    BILAN : Notre budget travaux est plutôt respecté, l’appartement est bien mieux (en même temps il était inlouable et insalubre après le départ du locataire). Loué 260 euros a l’époque.


Local commercial qui est devenu un 6ème appartement


Hormis la déconvenue de l’humidité où nous avons pris "un coup de chaud", cela s’est bien solutionné.
L’appartement est loué 330 euros HC.

BILAN :
Suite aux conseils d’ici, nous ne regrettons pas le changement de destination de ce local en appartement.
Pour rappel prêt consommation sur 10 ans (reste 7 ans) pour la transformation de ce local avec échéances mensuelles de remboursement de 291 euros.


BILAN GLOBAL depuis septembre 2019 :


Si je reprends l’étude de cas, que pouvons nous en tirer :

Au niveau des appartements :


    Toujours des travaux qui se rajoutent. En soit nous prenons le parti de rénover tout entièrement, couts que je n’avais pas forcément pris en compte à l’époque. En effet je ne pensais pas refaire les 6 complétement mais je ne regrette pas sur les 4 premiers. Les biens sont valorisés, se louent bien et plutôt vites.

Au niveau financement :


    Nous avons maximisé notre approche de différé d’amortissement du prêt afin de refaire les appartements au fil de l’eau. Entre les gains liés aux loyers réinvestis dans l’immeuble et ma capacité d’épargne "modeste", nous avons pu tenir nos bilans estimatifs sans remettre en cause notre train de vie.
Notre épargne de précaution a permis de faire face aux différentes "urgences" sans nous fragiliser. Je pense par exemple aux soucis d’humidité qui ont causé un surcout et une perte de loyers.
   
    Par contre il est évident que cela reporte nos investissements futurs comparé à si j’avais réussi à convenablement cerner les couts des travaux dès l’achat. De même que si j’avais tout de suite validé la transformation du local en appartement.

Au niveau des artisans :

    Nous avons notre artisan "général" qui nous suit depuis le début, il travaille seul, lentement mais travaille bien et de façon sérieuse. Son cout est également bien plus intéressant comparé à de grosses entreprises. (malgré le delta de vacances locatives dû aux mois de travaux)

    Pour les autres artisans, nous avons réussi à trouver des entreprises sérieuses mais dans certains domaines (par exemple la maçonnerie, l’électricité ou les menuiseries) il nous est très difficile de trouver quelqu’un. Je ne sais pas s’ils sont surchargés de travail ou autre mais il est très très compliqué d’avoir quelqu’un au téléphone puis d’avoir un rdv et surtout d’avoir un devis. Je ne compte plus le nombre de devis que je n’ai jamais reçu, de gens qui ne "m’oublie pas" quand on les relance…

Au niveau des locataires :

    Pas de gros soucis avec les locataires actuels. Le départ des plus anciens a vraiment été bénéfique d’un point de vue "confort personnel".

Au niveau des loyers :

    Avec les appartements refaits, nous devrions finalement pouvoir monter à 2240 euros HC mensuels. Bien loin des loyers du précédent propriétaire (1370 HC à l’époque)  mais avec un investissement travaux très important.

Au niveau du choix de régime d’exploitation :


Nous conservons le choix de la location nue au réel.

Conclusion :

        J’ai voulu shunter la case "premier appartement" par volonté d’accélération et de dilution du risque (par rapport aux loyers impayés), et sur le principe je ne regrette pas. Je nuancerai par contre que ce projet a un cout relativement faible comparativement à certaines grandes villes et que nous étions en capacité de gérer le prêt sans réellement porter atteinte à notre mode de vie.
        Ma première étude de cas était un projet plus ambitieux et finalement le fait que nous n’ayons pas eu le financement à l’époque était peut être une bonne chose quand je vois l’ampleur des travaux qui peuvent se rajouter au fil du temps.

        Nous avons à ce jour une gestion des finances pour l’immeuble "au fil de l’eau". A savoir que nous avons ce qu’il faut pour finir la rénovation complète du bien moyennant une conservation de notre système actuel d’épargne et en budgétisant l’épargne à venir en parallèle de la durée des travaux qui s’étend sur de nombreux mois.

        Les 4 appartements refaits couvrent nos charges (crédit, pno, taxe foncière). Pour l’heure nous avons une réserve de déficit foncier nous permettant de ne pas être imposés sur le bien et les travaux continuent de "grever" nos revenus fonciers.

        Cette gestion n’est évidemment pas optimale : je délègue la gestion locative moyennant un cout de 10%, je choisis délibérément de garder 2 appartements vides (un en travaux) alors que je sais que le premier ne sera pas terminé avant plusieurs mois et j’investis une épargne (600 euros en moyenne) dans la valorisation du bien.

        Par contre, nous sommes sereins car nous pouvons largement faire face à une urgence ou a des vacances locatives.
        Je me suis soulagé d’une pression assez importante personnellement par le biais de la mise en gestion locative

        Je ne regrette pas de m’être lancé (et Mme non plus même si son aversion au risque est plus importante), nous avons toujours eu une approche assez conservatrice de nos finances, par conséquent nous n’avons pas été pris au dépourvu malgré tout ce qui a pu se passer depuis l’achat.

        Notre TMI est passé à 30% (quelques changements). Cela implique diverses questions que je ciblerai dans ma présentation. Presentation

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