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#1 04/07/2012 15h50

Membre (2012)
Top 20 Entreprendre
Réputation :   84  

Avant toute chose, je tiens à référencé plusieurs liens qui traitent des investissements dans l’art, et des problèmes liés :

Marble Art Invest : une nouvelle arnaque sur les oeuvres d’art
Investir sur l’art : attention aux arnaques ?
MARBLE ART INVEST
http://www.unaf.fr/IMG/pdf/commalertemarble.pdf
http://www.20minutes.fr/economie/876668 … llionnaire
http://www.boursorama.com/patrimoine/gu … on_art.htm

Voilà, toujours en recherche de source d’investissement ingénieuse, mais aussi d’une source de revenus me permettant de vivre ma vie comme je l’entends, m’est venu une idée récemment : constituer un fonds de placement dans l’art ! Génial, non ?!

Malheureusement, mon enthousiasme a quelque peu été douché après des recherches sur notre cher Google. En effet, je constate que ce genre de fonds existe déjà, et que l’actualité de ceux-ci est plutôt tourmentée (ex : Marble Art).

Néanmoins, convaincu de l’opportunité de ce concept je me suis aventuré à réfléchir sur les intérêts d’un tel investissement.

Après quelques heures de réflexions m’est venu l’idée de "l’art papier", un peu comme des SCPI ou des fonds d’investissement dans les forêts.

Le concept pourrait être le suivant :

Pour la société de gestion:
- acquérir des objets d’art (tableaux, sculpture, livres…);
- les proposer à la location à des musées, expositions, bibliothèques;
- tirer éventuellement partie d’une plus-value à la revente.

Pour les investisseurs :
- acquisitions de part : moins chère qu’une oeuvre d’art (et une seule !), diversifiée, sans nécessité de souscrire une assurance-vie ou un support quelconque (cela est-il envisageable ?);
- ces parts pourraient produire des revenus (issus des locations), être exonérées d’ISF, présenter un potentiel de plus-value, être liquides, et permettraient de diversifier le patrimoine des investisseurs.

La décorrélation certaine avec l’évolution des marchés financiers serait un argument favorable à ce type de produit, et particulièrement en temps de crise. L’art, une valeur refuge…

Au même titre qu’une oeuvre d’art physique, il pourrait être envisageable de payer l’IR avec les titres que l’on possède.

Ce bref sommaire se veut peut être utopique. Néanmoins, un tel produit pourrait-il être agréé par l’AMF ? Exonération d’ISF et production de revenus sont-ils envisageables de manière simultanée ? Ce genre de produit existe-t-il déjà ? Est-il plausible d’acquérir ce type d’instrument en "direct" sans le nicher sur un quelconque contrat ?
La transposition internationale de ce concept ne vous semble-t-elle pas pertinente ?
Comment les musées (…) décident-il d’exposer tels ou tels biens ? Accepterez-t-il de louer un bien pour l’exposer momentanément ?

Dans l’hypothèse où ce type de produit n’existe pas encore, est-il possible de déposer un brevet "sur le concept".

Peut être que je rêve en plein jour, mais je reste persuadé que le monde appartient aux audacieux, et qu’en tentant rien on ne reçoit rien.

Merci pour vos avis, conseils, critiques et encouragements.

Cordialement,

Anthony

Dernière modification par Despe44 (04/07/2012 15h55)

Mots-clés : art, diversification, fonds de placement, investisement


A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire….

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#2 04/07/2012 16h16

Membre (2012)
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A ma connaissance, les musées se prêtent gratuitement entre eux les oeuvres d’art. L’institution d’accueil paie uniquement les frais de transport et la prime d’assurance. Ainsi, à part détenir une oeuvre majeure au sein du fonds, qui justifierait éventuellement une entorse à cette pratique, je ne vois pas de potentiel dans la composante "location". Seule resterait alors la composante "spéculation", qui pourrait avoir du sens après une situation d’effondrement du marché de l’art, mais qui, au vu de la situation actuelle, n’est pas d’actualité. Enfin, l’aspect illiquide et surtout l’inefficience du marché de l’art (contrôlé/influencé par quelques dizaines de marchands qui orientent les tendances et les prix) rend ce type de fonds trop risqué par rapport aux gains potentiels. Une réduction de ce risque consisterait à constituer un "advisory board" qui regrouperait un ou plusieurs marchands d’art de référence, mais je vois mal quel intérêt ils auraient à participer à une telle structure alors que leurs affaires sont florissantes.

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#3 04/07/2012 16h28

Membre (2012)
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J’ai creusé un peu le sujet et en ai discuté avec un très bon copain qui travaille à l’AMF : énormément d’arnaques dans ce domaine, il en a démonté plusieurs et a d’autres dossiers ouvert en ce moment.

Une des dernières arnaques sur laquelle il a travaillé concernait une mutualisation d’achat de tableaux où chaque investisseur possédait un  % des tableaux achetés mais il n’y avait aucune sortie de prévue et il fallait  de facto que tout les "actionnaires" soient d’accord pour vendre à l’instant T afin de récupérer le capital…

Le fait de pouvoir sortir de son patrimoine (et éviter ou diminuer son ISF) les oeuvres d’art pousse un paquet d’aigrefins à sévir dans ce domaine et certain y arrivent très bien sans se soucier de l’AMF car ils ne font "pas appel à l’épargne publique".
Bref, il m’a sagement conseillé de rester très loin de ce genre de placement et je suivrais son conseil à la lettre.

Nicolas

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#4 04/07/2012 16h44

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#5 04/07/2012 18h42

Membre (2011)
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Despe44 a écrit :

Dans l’hypothèse où ce type de produit n’existe pas encore, est-il possible de déposer un brevet "sur le concept".

Les "business model" ne sont pas brevetables en europe :

Article 52 de La Convention sur le brevet européen a écrit :

Inventions brevetables
(1) Les brevets européens sont délivrés pour toute invention dans tous les domaines technologiques, à condition qu’elle soit nouvelle, qu’elle implique une activité inventive et qu’elle soit susceptible d’application industrielle.
(2) Ne sont pas considérés comme des inventions au sens du paragraphe 1 notamment :
a) les découvertes, les théories scientifiques et les méthodes mathématiques ;
b) les créations esthétiques ;
c) les plans, principes et méthodes dans l’exercice d’activités intellectuelles, en matière de jeu ou dans le domaine des activités économiques, ainsi que les programmes d’ordinateur ;
d) les présentations d’informations.

Aux US, les business model sont brevetables dans certaines limites, je crois.

Bon apres, les lois, ca s interprete.
Un brevet sur "une méthode pour se balancer sur une balançoire" a ete attribuée en 2002, de surcroît à une petite fille de 6 ans dont le père était avocat spécialisé en propriété intellectuelle.

Dernière modification par kikinou (04/07/2012 18h43)

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#6 03/09/2012 23h53

Membre (2011)
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Sans vouloir paraître cynique je pense qu’il est beaucoup plus probable et facile de monter une vraie arnaque sans se faire attraper, en investissant dans des oeuvres de mauvaise qualité mais avec des valorisations élevées (genre le fonds achète vos propres oeuvres), que d’obtenir les agréments nécessaires de l’AMF pour monter une société de gestion / un fonds sur ce secteur.

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#7 25/09/2012 20h43

Membre (2012)
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Bonsoir Despe 44,

Si le marché de l’art vous intéresse toujours, je viens de lire un livre de 2005 intéressant sur le sujet pour les non avertis.

Il s’agit de :

   Marché de l’Art de Gestion de Patrimoine

   de Henri MAHE de BOISLANDELLE

   Edition Economica

Cordialement

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