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#1 02/02/2011 13h42

Membre (2010)
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Bonjour à tous,
Sur cet excellent forum certains intervenants ont des portefeuilles déjà bien constitués, d’autres sont en train de le faire. Le point commun de tous c’est que nous sommes partis pour quelques années à essayer de nous constituer "un patrimoine" ou le faire perdurer.
L’autre point commun c’est que nous allons probablement tous devoir faire face à un moment à une future crise économique et/ou financière (sortons d’abord de celle là me direz vous….).

Personnellement je n’étais pas exposé en 2007/2008 mais j’ai vécu celle de 2001 en ne sachant pas s’il fallait garder mes positions, sortir , re-rentrer… trop tot , trop tard…. changer de support, …. J’ai plus ou moins eu l’impression que quoique je faisais j’étais dans la nasse et avec le recul je me dis que le plus important (ce que j’ai plutôt mal fait) c’était de ne pas rater le rebond.

Ceux qui étaient exposés en 2007-2008 ont ils des conseils ou des avis à faire partager sur ce qu’ils ont fait (de bien et de moins bien), ce qu’ils feraient différemment…. laisser exploser les stops, ne pas broncher en espérant un rééquilibre sur 2 à 3 ans, essayer de charger au max les actions quand les marchés ont atteint le minimum de la crise de 2001, etc…?

Il est certain que chacun peut avoir une réponse qui lui est propre mais il est clair que même si l’on sait qu’un portefeuille boursier ne peut se "juger" que sur plusieurs années (voire décénnies) il est plus que désagréable de se retrouver au bout de 5 ou 6 années d’efforts et de discipline au point zéro car on vient de se prendre -30 ou -40% en quelques mois.

Je sais qu’il n’y a pas de réponse dans l’absolu, mais je pense intéressant de faire murir une réflexion pour se préparer "psychologiquement" et "techniquement" à ce qui va obligatoirement nous arriver.

Merci de vos partages d’expériences (même s’ils sont plus ou moins désagréables…)

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#2 02/02/2011 14h12

Membre (2010)
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Pour ma part, ce fut augmenter la sensibilité du portefeuille au fur et à mesure de la descente. D’abord en purgeant la part long/short et obligataire/monétaire puis en augmentant le beta des actions. Tout descend en temps de crise, mais certaines actions plus vite que d’autres souvent les beta plus fort.

Certaines vont aussi dans l’impasse, pas toujours facile à voir avant. Je suis les fondamentaux, le cours n’étant que la variable d’ajustement.

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#3 02/02/2011 16h13

Membre (2010)
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Excellente question.

Lorsque la perte potentielle représente quelques mois de salaires, certes ça fait mal même si on est buy and hold mais celà devient encore plus douloureux lorsque le patrimoine grossit et que la perte peut réprésenter quelques années de travail et ce, même si la perte est non réalisée.

Comme toujours il vaut mieux prévenir que guérir.
1/Pour celà être franc envers soi même sur sa tolérance au risque. Que suis je réellement prêt à perdre? Pas facile d’apporter une réponse sincère lors de période d’euphorie.
2/De là définir l’allocation maximale que l’on accordera aux actions et la respecter à la hausse comme à la baisse
3/Avoir fait ses devoirs en étudiant la qualité des sociétés. Crise ou pas il est difficile de s’imaginer un monde sans Coca cola ou Mc Donald dans chaque patelin.
4/Ne pas croire que les autres sont plus malins. Pas mal se gaussent d’être sortis des marchés en 2007 mais ils ne diront jamais qu’ils ont raté le rebond de 2009. Et d’autres sont sortis en février 2009 pour n’y revenir qu’en début 2010…
5/écrire sur papier ses objectifs  et l’attitude à avoir dans chaque situation et s’y tenir pour ne pas laisser l’émotion nous conduire vers de mauvais choix.

Je suis buy and hold et c’est ainsi que je me prépare aux turbulences.

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#4 02/02/2011 17h48

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J’ai déjà vécu pas mal de "crises". Elles n’ont pas toutes été identiques. Je n’ai pas réagit de la même manière à chaque fois (influencé par mon analyse de la situation -souvent fausse-, par ma situation personnelle, par l’environnement et par l’expérience des crises passées…).

En 1981 (chute du marché à Paris, de 20-30% en qqs jours,  suite à l’élection de Mitterrand) … je n’étais pas encore sur le marché.

En 1987 (chute de 23% de New York en 1 jour, qui se répand plus ou moins sur les autres bourses), je n’ai rien fait, j’ai attendu, et les indices sont rapidement (quelques mois) remontés, encore bien plus haut qu’avant la crise. Ah si, j’étais en train de négocier l’achat de ma 1ère RP, et j’ai diminué un peu le montant de mon budget, pour limiter mes risques (une erreur à posteriori)…
Cette crise semble avoir eu comme origine des variations importantes de l’US$ depuis 1980, un mécanisme d’immunisation des portefeuilles (portfolio insurance) en vogue à l’époque, supposé réduire les risques (que sa généralisation transforma en système vicieux), et l’arrivée des systèmes automatiques d’achats et de ventes d’actions (qui ont amplifié et accéléré le plongeon).
Un air de déjà vu…?

En 1991 (et jusqu’en 1996), crise de l’immobilier en France, avec chute des prix de 30 à 40%.
Je n’ai … rien fait (la RP achetée avait presque doublé de valeur, elle a presque tout reperdu…).
Cette crise semble avoir eu comme origine une hausse ininterrompu de l’immobilier les années précédentes, débouchant sur une spéculation où des marchants de biens empruntais trop pour acheter/revendre des biens, les banques acceptant des garantis trop légères. Au premier signe sérieux de retournement (causé peut-être par la 1ère guerre du Golfe en 90), les plus fragiles ont fait faillite, et tout s’est écroulé.
Un air de déjà vu…?

En 1997, crise économique en Asie, qui se transmet plus ou moins aux autres bourses hors de l’Asie. Je n’ai rien fait (j’étais peu exposé aux marché internationaux). Les marchés chutent, mais remontent encore plus haut quelques mois plus tard.

En 2000, éclatement de la bulle internet après une montée vigoureuse des marchés. J’ai gagné, puis perdu gros (travaillant dans les telecoms, j’avais des FTE, Alcatel, Vivendi, etc. qui ont plongés copieusement). Je n’ai pas vendu très vite (il m’en reste même encore un peu…), à tord.
Les stock-options de la start-up où je travaillait avaient été échangées contre des actions de la société US qui l’avait rachetée, et cette ligne a représenté 10 ans de mon salaire d’alors au plus haut (je l’ai cédée progressivement, pas assez vite,… fini en Chapter 11, à 0.00$). Heureusement que j’avais bien gagné avant, et mis une partie "à l’abri" smile (emprunt RP remboursé, AVie en €).

En 2001, attentats du 11/9. Je me suis dit qu’on était "au plus bas", et j’ai acheté pas mal d’actions…… beaucoup trop tôt.

En 2008, crise Lehman Brothers, j’étais en vacances dans les îles. Au retour ça semblait trop tard pour vendre. Je n’ai donc presque rien fait. 

Mes conclusions :
1) Je ne crois pas qu’il soit possible de "sortir" avant la crise" ou de "rentrer" au plus bas.
2) Je ne crois pas aux martingales, comme l’augmentation de l’exposition (les gros béta) pendant la baisse, qui ne marchent que si le marché vous donne raison avant qu’on soit ruiné.
3) Je ne crois pas qu’il existe une seule société dont on puisse être sur qu’elle résistera à la prochaine crise (même Coca ou McDo).
4) L’attitude "ne rien faire, attendre que ça remonte" n’est pas idéale. Outre qu’elle peut faire louper de bonnes opportunités, rien ne garanti qu’une remonté viendra un jour…
5) Toute réaction à chaud, décidée sur la base des informations disponibles (+ou- les mêmes pour tous les acteurs du marché), et de son analyse de la situation, peut être judicieuse comme catastrophique. Elle ne sera pas suffisamment souvent judicieuse pour qu’on puisse s’y fier pour arbitrer la totalité de ses actifs.
6) La meilleure attitude est d’avoir diversifié suffisamment ses actifs AVANT LA CRISE pour pouvoir supporter les conséquences de cette crise. Pendant la crise, il faut encaisser stoïquement une partie des pertes, et arbitrer une partie limitée de ses actifs selon son analyse de la situation (mais tout en restant diversifié).

Je compte sur la diversification de mes actifs (actions, obligation via support  € d’AV, revenus d’immobilier via divers supports, etc.) pour atténuer l’impact de la prochaine "crise". J’accepte en conséquence que la majeure partie de mes actifs ne soit pas placés sur ce qui rapporte le plus, ce qui a le meilleur couple rendement/risque du moment. C’est un peu le prix à payer…


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#5 02/02/2011 22h40

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Je pense l’inverse, GoodbyLenine.

Il suffit d’analyser les supports et résistances sur des horizons mensuel.

J’ai toujours été surpris justement par le manque de réaction.

Il y a des niveaux qui définissent quand il faut être acheter et quand il faut être vendeur.

En se basant sur le CAC 40, et en utilisant l’analyse technique, rien n’est plus simple que de ne pas subir les crises.

Il faut accepter de prendre ses pertes : le marché a toujours raison, il ne faut pas aller contre lui.

Il ne faut pas non plus acheter pendant une crise, même si les prix sont attractifs.

C’est aussi un mystère pour moi : comment ces constats ultra simple sont si réfutés?

Exemples bêtes et méchant sur le CAC 40 et le SP 500 :

Lorsque l’on ne fait plus de plus haut, ou plus de plus bas, et que les derniers hauts/bas sont enfoncés, généralement c’est un signal de sortie et d’alerte…



Trader - analyste technique, et je le vis bien. Formation Trading - Gestion portefeuille - Mon portefeuille boursier

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#6 02/02/2011 23h00

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Sujet intéressant et pas évident.

Expérience personnelle :
- Entrée sur les marchés en 2006 (modeste)
- Crise en 2007. Durant cette période, j’ai moyenné certains titres à la baisse et commencé à entrer sur d’autres très décôtés par rapport aux FP
- Crise en 2008 (mise à mort de Lehman). Je ne l’ai pas vu venir, je ne pensais pas que les dirigeants américains pouvaient faire une telle erreur. Là je n’ai rien fait. Erreur, j’aurais dû solder mes positions prendre mes pertes et attendre
- Reprise en 2009 et 2010 : j’ai considérablement augmenté mes positions actions ce qui m’a permis de profiter du rebond et d’effacer mes pertes

Moralité, il ne faut pas hésiter à couper ses positions en cas de choc majeur (faillite, révolution, attentat…). C’est l’un des grands avantages des marchés : la liquidité. Je trouve sécurisant de se dire que l’on peut être liquide en quelques heures en cas de pépin.

Sinon, on peut également :
1) Investir une part conséquente de son patrimoine en obligation ou en titres à fort rendement afin de limiter la volatilité et s’assurer un flux de cash régulier
2) Privilégier l’investissement dans la valeur. Lorqu’on achète un titre qui côte moins que ça valeur intrinsèque on a une marge de sécurité rassurante
3) Ne pas hésiter à moyenner au plus fort de la crise, si on croit à la pérennité des titres en portefeuille. C’est ce qui m’a sauvé au plus fort de la crise


Chaque semaine, mon portefeuille analysé sur http://valeuretperformance.posterous.com/

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#7 03/02/2011 01h36

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DM a écrit :

Je pense l’inverse, GoodbyLenine.

Il suffit d’analyser les supports et résistances sur des horizons mensuel.

J’ai toujours été surpris justement par le manque de réaction.

Il y a des niveaux qui définissent quand il faut être acheter et quand il faut être vendeur.

En se basant sur le CAC 40, et en utilisant l’analyse technique, rien n’est plus simple que de ne pas subir les crises.

Il faut accepter de prendre ses pertes : le marché a toujours raison, il ne faut pas aller contre lui.
…/….

Il me semble que les réactions du marché, après les crises de 1981, 1987,  1997, donnent plutôt raison à ceux qui "ne font rien". D’autres crises donnent plutôt raison à ceux qui sont très actifs.
Je ne sais pas s’il y a une réponse unique, mais j’en doute…

Pour le moment, je ne suis pas convaincu par vos arguments. Une stratégie qui fonctionne correctement pendant quelques mois ou années n’a pas prouvé grand chose. Croire que l’on connait une technique qui permet de facilement bien s’en sortir à quasiment tous les coups me parrait même très dangereux (cf le mécanisme d’immunisation des portefeuilles -portfolio insurance- qui fut même sans doute l’une des causes du crack de 1987). Douter est salvateur.


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#8 03/02/2011 10h03

Membre (2010)
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Je n’ai pas les graphiques, donc je ne sais pas. Mais ça m’étonnerait quand même : car il ne s’agit pas de technique, mais d’évolution du marché. Le marché évolue uniquement en fonction des investisseurs, et de rien d’autres. Qu’ils suivent les fondamentaux (en fait si ça marche, c’est que tout le monde fait pareil : décote sous certaines conditions de santé = beaucoup d’investisseurs achètent), qu’ils spéculent (idem, ou alors des initiés), et/ou suive le marché (ce que je fais), ce sont bien eux, leurs décisions, qui font bouger les choses.

Euphorie, confiance, appétit pour le risque : ça monte, ça bulle smile
Peurs, doutes, craintes, protection : ça baisse, ça craque smile

Ce n’est pas de l’analyse technique (quoique si), c’est juste de la psychologie de masse, de la finance comportementale.

Et comme on ne peut pas prédire l’avenir, on se base sur des constats : c’est jouer la sécurité.

Exemple : le marché ne monte plus, pire, il enfonce ces niveaux qu’il a eu du mal a prendre. Ce simple constat, est aussi vieux que le monde est monde. En effet si les marchés financiers (produits à terme surtout) ont toujours existé (on en retrouve des traces dans l’empire romain et avant je crois; le prix était alors fixé, tout comme aujourd’hui, par l’offre et la demande, rien de plus), le support graphique est arrivé vers 1500 ap JC, en asie, pour justement, mieux comprendre l’offre et la demande, en inscrivant les rapports de ce ratio sur du papier.

C’est la naissance de l’analyse graphique. De fait, les asiatiques étaient plus à même de comprendre (pas de prévoir) l’évolution des prix.

Puis, avec l’arrivée des théories financières, puis des théories quantitatives, tout s’est perdu, et on a diabolisé l’approche technique. Je ne vais pas la faire façon théorie du complot, mais je pourrais dans le sujet traitant sur l’analyse technique raconté une anecdote que j’ai vécu il y a un mois, quand j’ai participé aux journées des métiers de mon ancien lycée. J’ai eu un mini débat avec un gérant de fond de pension et d’arbitrage, pur produit des grandes écoles (Maths Sup puis Dauphine 203), avec autant de prétention que "d’expérience".

Pourtant, l’investisseur dans la valeur par exemple, fait presque le même boulot que l’analyste. Par exemple la plupart des daubasses, je les surveille. Pourquoi? ben puisque les décotes attirent les investisseurs (souvent contre le marché), je vais attendre de constater qu’il y ait désormais un réel attrait pour la valeur, et que donc la tendance baissière est sans doute terminée, et surtout de connaître les prix à partir duquel la tendance reprend, ou pas. Je rentrerais plus tôt ou plus tard que d’autre, mais sans être contre le marché, et donc avec un plus faible risque (et risque chiffré).

Après ça reste mon avis, mais je précise juste que je ne parle pas d’une technique ou d’une stratégie qui fonctionne pendant quelques mois (et puis les cycles boursiers sont désormais plus courts, et les marchés évoluent constamment), mais de la compréhension de l’évolution des prix et du marché, vieille de plus de 500 ans !

Mais je sais que je ne pourrais pas convaincre les plus réticents smile par contre je rétablis juste quelques vérités.


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#9 03/02/2011 12h09

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Il est vrai que si l’on compare le graphe - CAC40 - de la crise 2001-2003 et celui de 2007-2009
Il est "amusant" de constater que les seuils les plus bas atteints sont
en 2003, le 12 mars de 2401,15
en 2009, le 9 mars de 2465,45
A 6 ans d’écarts aprés 2 écroulements très significatifs cela a atterit a a peine 2% d’écart.

Il ne faut bien sur ne pas généraliser ce qui est à base de possible coincidence mais cela peut aider à se donner quelques reperes.

Si on regarde le DJ durant ces 2 memes crises on remarque que l’on est tombé environ 10% plus bas lors de la seconde (quelque chose comme 7400 contre 8100) mais que le passage sous la valeur seuil de 2001 n’avait  duré qu’a peine de 2 semaines…..

Après faut il en tirer des conclusions ? je ne sais pas mais c’est sans soute à garder dans un coin de la tête.

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#10 03/02/2011 12h44

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Crown a écrit :

CAC40
Il est "amusant" de constater que les seuils les plus bas atteints sont
en 2003, le 12 mars de 2401,15

souvenirs… Alcatel à 2.02 si ma mémoire est bonne, et remonte à 14 l’année d’après !
Chance pour ceux qui ont pu septupler leur mise d’alors !


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#11 03/02/2011 13h15

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INTJ

Le cas du CAC40 est exceptionnel car depuis 97 il évolue strictement en tendance.

Une bête stratégie avec un fond indiciel et une moyenne mobile à 200 jours explose tout.

Sauf qu’entre 1992-1997, le CAC n’évoluait pas en tendance mais stagnait et donc cette stratégie aurait été perdante.

Je suis comme GoodByLenine, plutôt septique dans la gestion des crises.

Marc Fiorentino dont on parle bcp dans l’actualités avait certes anticipé 2007, mais il a ensuite conseiller de rentrer sur les marchés bcp trop tôt (bien avant le creux de 2009) et au final ceux qui ont suivi ces conseils ont malgré tout perdu de l’argent.

Loic Abadie a lui-aussi parfaitement anticipé la crise 2007, mais ceux qui ont suivi ces "conseils" ont complètement loupé de le rebond, voir même ont perdu de l’argent en shortant l’indice et se prenant le rebond en pleine face.

L’immo parisien est complètement surévalué et pourtant a encore pris 20% l’année dernière ! Finalement celui qui a été conservateur et aurait revenu en 2009 aurait loupé un énorme manque à gagner.

Je crois que tout au plus on peut essayer de ne pas trop acheter quand les marchés sont haut et acheter plus quand les marchés sont bas, tout en diversifiant un maximum. Anticiper parfaitement le marché est utopique, a fortiori quand les statistiques montrent que la performance à long terme ne se fait que sur quelques séances clés dans l’année et qu’être absent des marchés à ce moment-là grève fortement la performance.

Mais je souhaite à DM de continuer sur le succès qui est le sien sur la durée. :-)

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#12 03/02/2011 16h44

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DM a écrit :

Je n’ai pas les graphiques, donc je ne sais pas. Mais ça m’étonnerait quand même
…/…
…/…
je précise juste que je ne parle pas d’une technique ou d’une stratégie qui fonctionne pendant quelques mois (et puis les cycles boursiers sont désormais plus courts, et les marchés évoluent constamment), mais de la compréhension de l’évolution des prix et du marché, vieille de plus de 500 ans !

Mais je sais que je ne pourrais pas convaincre les plus réticents smile par contre je rétablis juste quelques vérités.

Je n’ai jamais dit que votre "méthode" ne marchait pas. Elle m’intéresse, et je m’efforce de la comprendre. Je suis assez curieux, et j’aime bien votre enthousiasme.
Par contre, si j’y mettrais peut-être 10% de mes actifs, je n’y mettrait assurément jamais 100%.

Et si votre "méthode" devenait si populaire qu’une majeure partie des acteurs du marché l’adopte…. ne pourrait-elle pas  générer un crack comme en 1987 ?

En outre, même sans rien connaître à la finance ou aux investissements, je pense qu’une personne rigoureuse lisant votre texte y relèverait quelques incohérences :  par exemple, vous présentez cette méthode comme étant l’héritière de techniques connues depuis 500 ans avec force détails historiques… et indiquez ne pas avoir les graphiques des crises d’il y a quelques dizaines d’années ce qui vous empêche de savoir si cette méthode aurait alors fonctionné.
Je vous excuse : c’est un peu l’enthousiasme de la jeunesse…. que je vous encourage à cultiver, mais aussi à canaliser. Ca me rappelle quand j’ai découvert la formule de Black & Scholes la première fois, il y a 30 ans… Ou un salarié que j’avais embauché, qui avait une énergie phénoménale mais était un peu "incontrôlable" (lui a créé sa propre société ensuite, a levé des M€, a déposé le bilan, puis a très bien rebondi). 

Je continuerai à vous lire avec intérêt (et à vous contredire parfois), ici et sur votre site web. smile


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#13 03/02/2011 17h47

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Réputation :   21  

GoodbyLenine a écrit :

DM a écrit :

Je n’ai pas les graphiques, donc je ne sais pas. Mais ça m’étonnerait quand même
…/…
…/…
je précise juste que je ne parle pas d’une technique ou d’une stratégie qui fonctionne pendant quelques mois (et puis les cycles boursiers sont désormais plus courts, et les marchés évoluent constamment), mais de la compréhension de l’évolution des prix et du marché, vieille de plus de 500 ans !

Mais je sais que je ne pourrais pas convaincre les plus réticents smile par contre je rétablis juste quelques vérités.

Je n’ai jamais dit que votre "méthode" ne marchait pas. Elle m’intéresse, et je m’efforce de la comprendre. Je suis assez curieux, et j’aime bien votre enthousiasme.
Par contre, si j’y mettrais peut-être 10% de mes actifs, je n’y mettrait assurément jamais 100%.

Et si votre "méthode" devenait si populaire qu’une majeure partie des acteurs du marché l’adopte…. ne pourrait-elle pas  générer un crack comme en 1987 ?

Ce n’est pas une méthode. C’est juste de la simple constatation. Après c’est peut être juste de la sémantique. Je ne parle pas de la façon dont j’entre sur le marché. Je parle de constats : il y a des niveaux à surveiller, qui signifient quelque chose de concret.

L’analyse technique est déjà très populaire, et beaucoup l’utilise (beaucoup à tord aussi). En exemple, la société générale est l’un des seules banques françaises à avoir un département analyse technique. Les gérants y ont recours pour des avis.

Si justement l’analyse technique marche, c’est bien que la majeure partie des acteurs l’utilise (parfois inconsciemment). De plus, le technique a toujours été utilisé, et était donc déjà présent dans toutes les précédentes crises.

L’arrivée massive d’internet et des hautes études pour les métiers de la finance, l’arrivée des quants, a causé le discrédit sur la discipline.

En outre, même sans rien connaître à la finance ou aux investissements, je pense qu’une personne rigoureuse lisant votre texte y relèverait quelques incohérences :  par exemple, vous présentez cette méthode comme étant l’héritière de techniques connues depuis 500 ans avec force détails historiques… et indiquez ne pas avoir les graphiques des crises d’il y a quelques dizaines d’années ce qui vous empêche de savoir si cette méthode aurait alors fonctionné.

Je ne vois pas d’incohérence. Je vous explique que l’analyse technique est la première de toutes les sciences d’analyse. Et dans un second temps j’explique que je ne peux illustrer mon propos, puisque je n’ai pas de données sur ma plateforme.

Elle ne m’empêche pas de savoir si j’aurais su analyser. Je le sais déjà smile un mouvement, est toujours un mouvement. La seule différence est la volatilité, la liquidité (aujourd’hui démeusurée grâce à l’informatique).

Je vous excuse : c’est un peu l’enthousiasme de la jeunesse…. que je vous encourage à cultiver, mais aussi à canaliser. Ca me rappelle quand j’ai découvert la formule de Black & Scholes la première fois, il y a 30 ans… Ou un salarié que j’avais embauché, qui avait une énergie phénoménale mais était un peu "incontrôlable" (lui a créé sa propre société ensuite, a levé des M€, a déposé le bilan, puis a très bien rebondi).

B&S pour moi, c’est de la pire sorcellerie smile je ne comprends pas qu’autant de monde ait marché dans ce genre d’embrouilles smile ça ne m’étonne pas qu’il ait déposé bilan.

Le marché, n’est pas mathématique, n’est pas modélisable.

C’est le résultat du comportement des investisseurs. Et RIEN d’autre. Le marché n’est que ça : une succession de réactions. Mon propos, n’est pas une technique, mais un constat. On peut comprendre et analyser les réactions.

J’ai peur de ne pas me faire comprendre en fait.

Après ça reste ma vision.

Ensuite je pourrais aussi utiliser ces arguments : la forte liquidité apportée par l’informatisation des procédés, amplifient les réactions, augmente la spéculation, et donc il y a encore plus de réactions à analyser, elles sont plus nettes, plus faciles.

Du coup, ça reste pertinent tant que cette forte liquidité est là. Et ça risque donc d’être éternel.

J’ai trouvé un graph smile mais je n’ai pas 1987.

On voit mal à cause de l’échelle, mais en tout cas en 1988, ça "fonctionne". L’enfoncement des niveaux clés donne des alertes pertinentes.

Enfin, bons investissements à tous, et ouvrez l’oeil sur les niveaux clés smile


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#14 25/12/2011 20h06

Membre (2011)
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Bonjour.

La méthode proposée par DM me semble être la théorie de Dow.
Elle a fait ses preuves, est utilisée par de nombreux traders à travers le monde.
Dans le principe, si on suit cette théorie à la lettre, on est gagnant sur le long terme.
Mais il faut parfois accepter plusieurs "faux signaux" de suite (donc prendre des pertes successives et poursuivre néanmoins la méthode) en période d’hésitation (comme le signal de hausse de février 2011 invalidé en août 2011) et attendre une reprise de tendance pour la suivre infatigablement en renforçant à chaque nouveau palier franchi.

La méthode de Dow a démontré son potentiel sur le CAC (entre autre pendant la période 1987 / 2009, période à tendances franches me semble-t-il, cf. graphe en période 1 mois).

Quid du futur? Depuis quelques mois, le manque de tendance semble avoir coûté à ceux qui suivent cette méthode (quelques faux signaux en graphe échelle 1 jour et un magnifique en échelle 1 mois ). Et le doute est permis aujourd’hui… Et si la tendance ne venait pas sur les 24 mois à venir, avec un large range hésitant… Ca ferait pas mal de faux signaux…
Personnellement, compte tenu des incertitudes en Europe et de sa difficulté à générer de la croissance, il me semble plus prudent de ne pas se fier trop religieusement à telle ou telle méthode mais plus d’adopter un profil plus "investisseur" que "trader" (et donc profiter des points jugés bas).

Pour conclure, du point de vue de la théorie de Dow, la cassure des 4170 points du CAC serait un beau signal de hausse. Je pense que je vais être très méfiant sur ce signal s’il pointe son nez dans le premier semestre 2012…

Joyeux Noël à tous.

Dernière modification par wil (26/12/2011 07h41)

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#15 26/12/2011 04h17

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DM fait exactement la même lecture que moi - pas de théorie alambiquée mais une simple analyse graphique et une foi certaine en la "logique".



Mais il faut garder raison. Il y a trois choses dont je suis certain:

- On ne trouve aucun investisseur "technique" dans le hall of fame des investisseurs. On n’y trouve que des buy-and-hold qui se concentrent sur les fondamentaux et se moquent des fluctuations comme de leur premier slip. Ces braves gens ont tous un commun le même scepticisme envers les market timers. Pour citer une legende,

Martin Whitman a écrit :

Market timers? I don’t need those… amateurs in my fund.

- Historiquement, le marche a tendance a faire précisément l’inverse de ce que la foule attend. Une recherche dans les archives de la presse vous illuminera a ce sujet.

- La théorie de Dow, si elle est un "fondamental" sérieux et reconnu comme tel ne suffit néanmoins pas a construire une stratégie d’investissement. Tout au plus permet-elle de prendre conscience de la récurrence de cycles identiques. J’ai potasse la théorie pendant longtemps; pour moi, son principal enseignement est ici:

Charles Dow a écrit :

Il y a trois phases dans un bear market:  l’abandon des espoirs, la vente due a des business en recul, puis la vente irrationnelle des plus belles actions sous l’emprise du désespoir.

Dernière modification par thomz (26/12/2011 04h19)

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#16 24/01/2012 21h48

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swantonbomb a écrit :

Crise ou pas il est difficile de s’imaginer un monde sans Coca cola ou Mc Donald dans chaque patelin.

Et pourtant il y a encore beaucoup de pays où Mc Do n’a jamais mis les pieds :

Vatican, tous les pays d’Afrique (à l’exception du Maroc, de l’Egypte et de l’Afrique du Sud),
Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan, Turkménistan et en Ouzbékistan.
Vietnam (souvenirs de la guerre + barrières administratives)
et les pays qui n’entretiennent pas les meilleures relations diplomatiques avec les Etats-Unis : la Corée du Nord, l’Iran, la Syrie, la Libye.

A Sarajevo il y en a un depuis Juillet 2011, en Irak il existe un restaurant équivalent appelé MaDonal’s, et même a Cuba, il y en a un (dans la baie de Guantanamo).

Quid de la Corse ?

Et il y a les pays où les McDos ont fermé :
Bolivie, Islande, Jamaïque, Barbades, et des fermetures temporaires au Venezuela, sur ordre du président actuel.

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