TotalEnergies (ex-Total) : fleuron pétrolier français

Le passé permet de voir de quelle façons ont évoluer les choses lorsqu’une conjoncture particulière d’éléments s’est présentée.

Certaines techniques permettent peut-être de se faire une idée de l’évolution possible (mais pas certaine) des cours,  mais il y aura toujours une part d’inconnu et d’impondérables.

J’ajouterai qu’il faut aussi compter avec l’esprit malin d’un président américain qui fout la bordel dès que ça se calme un peu …

- Interdiction de travailler avec l’Iran, pour ce qui impacte Total directement (South pars abandonné à l’époque)

- Le tweet qui fait mal, responsable de la journée d’hier

gandolfi a écrit :

Après un plus haut à 56, Total est en train de bien redescendre sur un premier support court terme.

Pensez vous que c’est le moment de jouer le rebond ou plutot la laisser descendre jusqu’a un plus bas à 43 comme en aout 2017 voir moins comme en 2016 ?

Pour l’instant j’ai des actions à 52,5 et je me posais la question dans le but d’un protefeuille dividende.

J’avais des actions Total au PRU de 45,60 euros et hier, j’ai renforcé ma ligne (prix d’achat de 46,70 euro pourtant légèrement supérieur à mon PRU).
Total et Rubis sont donc désormais les deux premières lignes de mon portefeuille.

Cela faisait 6 mois que je n’avais pas acheté de titres sur mon PEA mais là, Total, je n’ai pas pu résister.
Si on regarde la courbe du titre sur 5 ans, au plus haut, elle a touché 56 euros et au plus bas, 36 euros. Donc 46 euros est un prix moyen qui me semble attrayant compte tenu du rendement de cette société.
C’est une des rares "aristocrate" du dividende qui peut être logée dans un PEA. En plus elle a annoncé qu’elle augmenterait son dividende de 10% par an jusqu’en 2020 minimum.

Vous avez un PRU de 52,5 alors acheter des titres aux alentours de 46/47 euros semble pertinent pour compléter votre ligne par petites touches.
Vous attendez, pour vous replacer sur la société, un cours de 43 euros qui reste hypothétique.
A se fixer certains objectifs de cours trop bas, on se rend compte que, parfois, on chipote pour quelques centimes ou quelques euros qui finalement ne sont pas significatifs sur une poignée d’actions, surtout sur le long terme. A être trop gourmand, on peut laisser passer quelques baisses pas forcément optimales à 100% mais néanmoins intéressantes.

Enfin, quand on a une stratégie dividendes, ce qui est important, c’est le rendement.
Au prix de 47 euros, Total offre un rendement de plus de 5%.
Si ce pourcentage vous convient et rentre dans vos objectifs, alors pourquoi attendre 43 ?
Oui, 43 euros ce serait mieux, forcément, mais le mieux est l’ennemi du bien et à 47, le rendement est suffisamment dodu pour moi pour que je ne me pose pas la question de savoir si j’achète ou pas.

Attention, je ne vous incite pas à reprendre du Total, tout dépend de votre stratégie. Je me permets juste de vous faire part de la mienne qui n’est pas forcément un exemple à suivre car je suis toujours en phase d’apprentissage  !

Quant au futur de Total, il est le même que le futur de n’importe quelle société que vous déciderez de mettre en portefeuille : impossible à déterminer.
Donc, à chaque fois qu’on clique sur le bouton "acheter", on croise les doigts, on serre les fesses, parfois on claque des dents et on espère que ça aller !

Bon courage dans vos réflexions, Gandolfi !

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Dernière modification par Isild (08/05/2019 17h36)

atlasshrugged a écrit :

Quelle que soit sa qualité , Total, qui est une des composantes principale du cac40, sera largement vendues par les sociétés de gestion au moindre fléchissement de l’indice, ne serait ce que parce qu’on ne peut faire autrement pour répliquer la baisse de l’indice dans les etf.

Je ne comprends pas le sens votre affirmation et votre argumentation :
1/ Total est la plus grosse pondération du CAC 40 depuis plusieurs années donc il n’est pas illogique que les variations du CAC 40 soient plus étroitement corrélées avec cette valeur qu’avec tout autre de l’indice;
2/ si l’indice baisse, un etf n’a absolument aucune raison de vendre ou d’acheter quoi que ce soit pour répliquer l’indice (il détient les titres dans les mêmes proportions que l’indice, sa valeur liquidative suit automatiquement l’indice). Un etf ne va vendre ou acheter des acheter des titres que s’il doit annuler ou créer des parts. Sauf à montrer que les etf annulent des parts à tour de bras les jours où le CAC 40 baisse, je ne crois pas du tout à votre argumentaire.

Bien à vous,
cat

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atlasshrugged a écrit :

Pour moi L’importance prise par la gestionnaire indicielle accroît la pression vendeuse en cas de baisse des marchés, ne serait ce que parce que des clients vendent des etf qu’il faut bien alors liquider.

Je n’ai aucun chiffre à vous proposer (je ne sais même pas si l’on peut les trouver simplement) mais je doute sincèrement qu’à chaque fois que la CAC 40 baisse sensiblement, les ETF investis sur l’indice annule des parts en quantité non négligeable.
Pour moi cela ressemble plutôt à une fable mais si vous avez des données à fournir pour me montrer le contraire, je suis preneur.

Pour en revenir à Total, cela commence à sentir bon pour l’acquisition des actifs africains de Anadarko (pétrole et GNL) :
Les Echos : Chevron abandonne la bataille du pétrole de schiste, Total va en profiter.
Plus importante acquisition de Total depuis Elf il y a 20 ans (montant : 8.8milliards de dollars).

Bien à vous,
cat

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Bonjour,

Je suis chez Boursorama, peut être que vous aussi, nous l’aurons demain je pense, ils ont souvent un décalage d’une journée

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Bonsoir,

Nous n’avons pas eu d’option de dividende en actions ? ou j’ai loupé quelque chose ?

Bonne soirée

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