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#26 30/07/2016 15h23

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INTJ

Kapitall a écrit :

Vous me mettez dans l’embarras Jef56 : vous me replongez dans la relation conflictuelle que j’entretiens avec ce forum.

Vous êtes un intervenant constructif que je voudrais pouvoir aider mais, en vous répondant en détail, je donne aussi des informations précieuses à des intervenants qui, eux, sont tout ce que je déteste chez l’être humain contemporain. Et ça, c’est hors de question.

C’est un sujet très intéressant. Peut-on en savoir plus sur ceux que vous exécrez ?

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#27 30/07/2016 18h00

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Bonjour Lopazz,

Pardonnez-moi mais je ne souhaite pas lancer de polémiques ni pointer quiconque du doigt. Je fais simplement un constat, qui m’attriste, mais que je ne peux ignorer.

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#28 30/07/2016 18h04

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Je relis avec grand profit ce sujet et je remercie également Jef pour sa référence à Henri Beyle. Je crois aussi que ce forum a une fonction réflexive dans les deux sens (reflet et réflexion). A ce titre d’ailleurs, les vues que l’on développe sur l’avenir (politique, économique, financier etc.), pour rejoindre la mise en perspective de K sur son propre avis, ne sont pas tant intéressantes pour leur caractère prédictif que pour leur qualité archéologique : elles permettent quelques mois ou années plus tard de vérifier comment on pensait alors et d’apprendre de ses erreurs comme de ses réussites.

Ceci dit le meilleur instrument de vérification de ses capacités d’analyse sur un forum boursier est bien celui de la performance de son portefeuille donc chapeau à K. Cependant je vois que la dernière performance est mesurée depuis début avril 2016 seulement. Je suppose que vous investissez depuis plus longtemps Kapitall, et au moins depuis le début de ce sujet en 2014 ? Si ce n’est pas indiscret peut-on savoir combien d’années d’expérience vous avez et si vous travaillez ou êtes proche du monde de la finance?

Interactive Brokers pose d’ailleurs la question lorsqu’on demande la permission d’intervenir sur tel ou tel marché (Stocks, Bonds, Derivatives etc.). Ils vous considèrent comme "seasonned"/à point (bien cuit?) à partir de 10 ans, et vous avez le choix entre trois niveaux de connaissance : limited, good et extensive. A vrai dire je crois aussi qu’on ne cesse d’apprendre, et pour ma part je m’aperçois dans chaque nouvelle discipline que j’aborde que plus j’en apprends moins j’en sais.

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#29 30/07/2016 18h51

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Bonjour Sat,

Depuis le 1er Janvier 2016 : c’est un relevé Interactive Brokers et les anglo-saxons indiquent les dates de cette façon, ainsi que vous le savez sûrement : mois/jour/année.

J’investis depuis 2008 et j’étais alors parfaitement débutant : perdre 50% de valeur liquidative sur son portefeuille en quelques mois, c’est une parfaite entrée en matière et très formateur ! Je ne suis donc pas encore « bien cuit » selon les critères d’Interactive Brokers et vous rejoins : l’apprentissage se doit d’être permanent et je sais que je commettrai encore bien des erreurs - j’essaie juste d’en limiter les coûts par avance !

Si je publie quelques chiffres ici, c’est seulement dans l’espoir que cela amènera quelques intervenants encore débutants à se retrousser les manches et à se former. Comme le soulignait PierreQuiRoule plus haut, c’est un investissement en temps considérable mais, si on en a le goût, aussi très gratifiant… et payant !

J’ai côtoyé, parfois assidument, quelques professionnels de la finance et de la réassurance, ce qui m’a permis de voir certaines choses de l’intérieur, mais ce n’est pas ma branche professionnelle. « The Outsiders » de Thorndike m’a beaucoup plu, livre qui confirmait par l’exemple ce que j’ai pu observer à maintes reprises : un regard différent, moins formaté peut-être, permet d’obtenir des résultats tout à fait supérieurs à la moyenne dans la plupart des domaines.

Une évocation de Stendhal dans ma réponse aurait été de rigueur mais la transition pertinente m’échappe… !

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[+4]    #30 01/09/2016 10h36

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Le mois d’Août marque un début de changement de positionnement du marché US, exprimé au travers d’une rotation sectorielle des valeurs défensives (type XLU) vers des secteurs plus sensibles à la conjoncture ou positivement impactés par une remontée des taux directeurs (type XLF).

C’est la thématique la plus évidente pour les mois qui viennent mais je ne doute pas que d’autres sujets, de préoccupation ou d’euphorie, viendront animer les séances ! La poursuite de cette rotation dépend par ailleurs assez largement de l’interprétation que fera la FED des diverses statistiques économiques : au niveau de l’investisseur individuel, finalement, le plus important sera comme toujours d’avoir construit un portefeuille parfaitement en phase avec sa psychologie et ses objectifs.

Bill Gross rappelait dans son billet du mois de Juin (Bill Gross Investment Outlook June 2016) que : « Any investment longer or less creditworthy than a 90-day Treasury Bill sells volatility whether a portfolio manager realizes it or not. » J’estime, pour rester dans ce champs lexical, qu’il n’est pas opportun de vendre de la volatilité actuellement et continue donc à rester hyper sélectif. Je n’ai jamais eu autant de « puissance de feu » à déployer depuis que j’investis et c’est le positionnement stratégique qui me convient pour l’instant, quitte à être trop timoré parfois et à rater des opportunités.

En attendant, les entreprises en portefeuille dans la poche buy and hold continuent à bien performer d’un point de vue opérationnel. Il me parait utile de faire la moyenne des augmentations des dividendes par année : cela me donne une idée de la dynamique globale. Pour 2016, en excluant celles qui doivent encore annoncer leurs augmentations (ou stagnations!), on se situe à 5,9% environ. Sachant que je vise à minima 2% de revalorisation par an sur l’ensemble du portefeuille pour rester en phase avec les mandats d’inflation des grandes banques centrales, et que c’est un point crucial de ma gestion, ce constat est assez rassurant.

Par ailleurs, il n’y a pas, à quelques exceptions près, de déséquilibre trop marqué entre la croissance des FCF/AFFO et la croissance des dividendes. Au contraire, je suis plus sensible que jamais à la qualité du bilan des entreprises sur lesquelles j’investis. Bofa publiait récemment ce graphique :   



Je n’ai pas envie de me retrouver investi sur des entreprises qui seront entravées dans quelques années par un endettement trop élevé. Notamment en ce qui concerne les foncières : si les REITs sur lesquelles vous êtes investi boostent artificiellement leurs bénéfices dans l’environnement actuel en utilisant trop de levier et en abusant de maturités courtes, redoublez de prudence ! Sortir un respectable +5,9% quand l’argent ne coûte presque rien, c’est une chose, mais un gestionnaire avisé se demandera ce qu’il adviendra de ce chiffre dans un scénario adverse à l’horizon de quelques années !

J’ajoute que la lecture de cet article de GMO (https://www.gmo.com/docs/default-source … ?sfvrsn=32) est un incontournable si vous vous interrogez sur la duration de votre portefeuille, si vous voulez vous pencher sur l’impact de l’évolution des taux d’actualisation sur la performance des différentes classes d’actifs ces dernières années, sur ce qui en découle en matière de performances futures et sur ce qui pourrait se passer si les « discount rates » remontaient de 1,5% (un petit extrait en guise de teaser) :

GMO a écrit :

« Even if the circumstance is one in which the global economy is doing well, the impact of a 1.5% increase in the discount rate on equities from here is a fall of over 30%, which would almost certainly be enough to swamp the earnings impact of the decent growth. For bonds, of course, there would be no possible counter to the discount rate effect. For a portfolio that is fully invested in long-duration assets (i.e., consists of a combination of stocks, bonds, real estate, and private equity), the possible performance implication is on the order of the falls experienced in the  financial crisis – perhaps a 20-33% fall depending on the weightings – despite the fact that the global economy was doing just  fine. »

La conclusion à tirer de cette lecture n’étant surtout pas de sortir totalement du marché, ce serait une grave erreur, mais bien de construire une allocation d’actifs résiliente, prenant en compte y compris ce genre de scénarios.

En date du 31 Août, le portefeuille progresse d’un peu plus de 29%, soit 2100bps de surperformance sur le SP500. Comme toujours, de gauche à droite, SPX, EFA, VT et mon portefeuille.

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[+1]    #31 01/10/2016 15h43

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La poche buy and hold se comporte en ligne avec mes attentes, deux autres entreprises ont annoncé des augmentations de dividendes courant Septembre. Je suis maintenant curieux des prochaines publications trimestrielles.

La poche « situations spéciales », par contre, est à l’origine de la contre-performance marquée courant Septembre. Un dossier est responsable à lui seul de 3,5% de baisse de la VL sur le mois, un second explique encore presque 1,5% de baisse. Je laisse encore deux ou trois trimestres aux entreprises en question avant de revisiter éventuellement ma position en fonction des données publiées. Que l’investissement se termine avec un gain ou une perte, ce sera de toute façon très instructif !

Mon positionnement est toujours celui d’une extrême réserve : capacités d’investissement au plus haut, attentisme, mouvements limités.

Je note que le short-interest dans certains secteurs (comme le high-yield sous ses différentes incarnations) est très élevé et que le secteur financier, notamment en Europe, souffre d’une suspicion croissante de la part des investisseurs (cf. Deutsche Bank et la peur d’une contagion). Il y aura là peut-être des opportunités à saisir. J’ai inclus à ma watch-list (ou retravaillé) quelques assureurs (notamment P&C, retraite…) qui seraient susceptibles de pâtir d’un mouvement de vente indiscriminé sans avoir pour autant le même risque type « boite noire » que la plupart des banques. 

Les valorisations actuelles ne m’inspirant pas du tout, j’investis mon énergie ailleurs : il y a un temps pour tout !

En date du 30 Septembre, le portefeuille progresse d’un peu plus de 23%, soit 1540bps de surperformance sur le SP500. Comme toujours, de gauche à droite, SPX, EFA, VT et mon portefeuille.

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#32 01/10/2016 16h53

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INTJ

Merci pour le partage de vos réflexions .

Votre idée sur les caisses de retraite attire min attention. Je connais mal le secteur et suis incapable de lire un bilan d’établissement financier, mais j’ai le sentiment qu’après des années de concentration du secteur ils sont tous exposés aux taux (type Assurance vie) et aux dettes d’état surendettés (les marchés et produits dérivés théoriquement sont réglés depuis Bale 3…)

Bref, peut on trouver des financières sans boîte noire dans ce contexte ?


L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )

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[+1]    #33 01/10/2016 20h10

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Bonsoir.

J’ai essayé d’identifier des entreprises aux activités aussi simples que possibles, dont le bilan ne cache pas trop d’actifs ésotériques, et sans mauvaise surprise en termes d’engagements hors-bilan ou de bombes à retardement liées à des annuities mispricées, par exemple, si vous me passez le « franglais ».

J’aurais dû préciser, pour la partie retraite, que je pensais spécifiquement à des acteurs nord-américains qui ont des actifs sous gestion de manière quasi-pérenne et qui arrivent à sortir des ROE corrects sur le long terme (dans une industrie difficile et assez ingrate). En achetant lors de phases de panique, sous la book tangible, on peut espérer faire des performances tout à fait correctes, surtout si le management n’est pas avare d’ingénierie financière (rachats d’actions etc).

Mais je mets tout de suite un bémol à ce que j’écris : jamais ne ferai un investissement concentré sur une entreprise de ce secteur, il reste toujours un risque impossible à quantifier à mon sens. Si l’occasion m’en est donnée, j’investirai sur le panier de valeurs que j’ai repéré et je les oublierai en laissant ensuite le temps au temps !

Le fait que les assureurs soient sensibles à l’environnement de taux est, en fait, un plus dans mon optique d’allocation d’actifs.

Dans un autre secteur de l’assurance, j’étais assez admiratif (et actionnaire) de Chubb, avant le rachat par ACE. Et même si je dois admettre ne pas comprendre à 100% chacun des recoins de leurs activités, j’étais à l’aise à l’époque en leur confiant mon capital.

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[+3]    #34 15/11/2016 20h36

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Une mise à jour un peu tardive pour Novembre : je n’ai que très peu de temps ces jours-ci, le post sera lapidaire. Je ne ferai probablement plus de mise à jour avant début Janvier.

Le citoyen en moi réagit différemment de l’investisseur aux derniers évènements : le premier a la nausée et est rempli d’une colère froide, le second se doit de réagir sans émotions.

De nombreux grands noms de l’investissement se sont manifestés depuis l’élection de Trump pour faire part de leur optimisme, débouclant des positions défensives et pariant sur une accélération de la croissance et de l’inflation US. D’où rotation sectorielle, déjà amorcée dès l’été, mais maintenant en accéléré.

J’ai profité des derniers jours pour sortir de quelques positions sur des financières que j’estimais auparavant sous-évaluées. La logique est toujours d’augmenter la force de frappe mobilisable ultérieurement, au risque de sous-performer sensiblement si jamais le marché devenait exhubérant.

Je n’ai jamais eu un portefeuille aussi qualitatif au niveau des entreprises détenues (voir le CAGR des dividendes versés dans un post précédent, je publierai le chiffre final pour 2016 en temps voulu) ni avec autant de marge de manoeuvre financière. C’est le positionnement, ultra défensif, qui me convient pour aborder une période détestable.

Je compte rester assez largement inactif tant que rien, sur ma watch-list, ne me convaincra de l’urgence d’intervenir.

Screenshot en date du 14 Novembre : comme toujours, SPX, EFA, VT et mon portefeuille, avec 26,65% de performance depuis le début 2016, soit environ 1850bps de surperformance sur le SP500.

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#35 15/11/2016 21h18

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"Le citoyen en moi réagit différemment de l’investisseur aux derniers évènements : le premier a la nausée et est rempli d’une colère froide, le second se doit de réagir sans émotions."

Thanks! Succint and to the point!

Sentiment partage… j’ai pris les grosses PV… Je crains de mauvaises surprises…

"C’est le positionnement, ultra défensif, qui me convient pour aborder une période détestable."

L’engouement pour la "nouvelle" stratégie de la voix de peuple me semble plus que prématuré et meme tres questionnable… On verra….

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#36 24/08/2017 20h09

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Vos interventions sur les REITS sont de qualité. Dommage de ne pas avoir une présentation wink

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#37 02/11/2017 09h28

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Serait il possible d’avoir une mise à jour et vos dernières analyses? elles son tjs fortement appréciées.


Parrainage LINXEA, n'hésitez pas à me contacter.

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[+2]    #38 01/02/2019 09h00

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Je reprends le suivi de la performance du portefeuille pour faire suite à ce message.

Surtout pour les quelques copains du forum, qui se reconnaitront, et ensuite pour apporter une pierre minuscule au débat sur les mérites de la gestion indicielle, a fortiori quand celle-ci devient aussi invasive qu’actuellement.

Depuis début 2018 (en bleu le portefeuille, en vert SPX, en violet le CAC40 et l’euro-stoxx50 en orange).



Depuis le 1er Janvier 2019 : +8.88% (en bleu le portefeuille, en vert SPX, en violet EFA et orange VT). 



Les 3 meilleurs contributeurs à la performance de Janvier sont :

Akka Technologies +23.7%
ALD +23.2%
Aurelius Equity +17.9%

Henkel ferme la marche à -5.6%.

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[+1]    #39 01/03/2019 09h10

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Pour me protéger de certains biais, je m’interdis une concentration excessive sur un seul titre, peu importe mon degré de conviction. Pas plus de 10% sur une seule ligne et, de fait, il y a une seule entreprise qui ressort à 10% : Berkshire Hathaway.

Depuis que j’ai fini de construire ma position sur BRK, le titre a sous-performé le SP500 de presque 11%. Autrement dit, pour l’instant, ce que je considère être une assurance contre moi-même me coûte cher.

Toutefois, malgré ma déception concernant la timidité des rachats d’actions sur le dernier trimestre ’18, ma position sur BRK restera inchangée : avec une force de frappe de presque $100 milliards mobilisable lors de la prochaine tourmente, qui ne manquera pas de se produire, il y là un potentiel de création de valeur considérable.

J’espère pour ma part qu’il n’y aura pas de dividende exceptionnel pour se débarrasser de ce cash pour l’instant excédentaire car, outre la fiscalité qui en diminue l’attrait, je trouve contre-productif de priver de munitions certains des meilleurs allocateurs de capital ayant jamais foulé cette planète, surtout en fin de cycle, quand la volatilité risque d’augmenter significativement. ll faut toutefois reconnaitre que, pour l’instant, cet avantage qui était autrefois stratégique a perdu en valeur : du cash, il y en a trop dans le système, tirant le prix des actifs vers le haut…

Les entreprises du secteur de la consommation de base sont entrées dans une période complexe : les consommateurs sont de plus en plus conscients (et heureusement pour eux…) de la mauvaise qualité relative de ce qu’on leur vend sous des marques pourtant réputées, construites à coups de décennies de publicité abrutissante.
Ils se tournent de plus en plus vers de petits acteurs locaux très agiles, que ce soit, par exemple, dans les cosmétiques ou les boissons. Dernière entreprise dans la tourmente : Beiersdorf, qui va devoir revoir ses lignes de produits en les rendant plus naturelles. Coût immédiat : compression de la marge sur 2019, nécessité  de réinvestir tous les gains de productivité etc. On nous rappelle que les marques, ce bel (et parfois gros) intangible sur le bilan, est finalement plus fragile qu’on pourrait le penser et que la dégringolade peut se faire à toute vitesse : KHC l’illustre parfaitement (pas actionnaire de KHC, seulement indirectement via BRK - et j’ajoute malheureusement car les méthodes 3G me sortent par les yeux).

Depuis le 1er Janvier, mon portefeuille (en bleu) progresse de 13,5%, contre 11,5% pour le SP500 (vert), 10,8% pour le CAC (violet) et 9,5% pour l’eurostoxx 50 (orange).



Top 3 :

Arcadis +37,8%
Nemetschek + 34%
Ingenico + 29,3%

La plus mauvaise progression revient à Ubisoft qui perd 12% depuis son entrée. On note d’ailleurs une fébrilité sur le secteur des jeux vidéos, dans lequel j’ai construit plusieurs positions.

Et pour le suivi depuis le 1er Janvier 2018 mon portefeuille en bleu, SPY en jaune, CAC40 en vert et le world en violet) :

Dernière modification par Kapitall (01/03/2019 09h12)

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#40 11/03/2019 21h18

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ISTP

bonjour et bravo pour vos performances.

Je suis entrain d’étudier les differentes stratégies dividendes et la maniere de choisir les actions.

Apparemment beaucoup de gens essayent de choisir des aristocrates pour la sécurité du comportement passé, dans des secteurs acycliques comme la santé ou la conso de base, en investissant de manière régulière pour lisser et en visant des actions avec un dividende de 5% max.

- Que pensez vous de ce type de stratégie ? Faites vous plutot des paris sur certaines actions "bon mar ché" par rapport à leur capacité de valorisation ?
- Votre portefeuille comporte il beaucoup de lignes ?
- J’ai cru comprendre que vous investissiez sur des ETF. Prenez vous des ETF spécifiques ou plutot des EFT large type monde, emergeant et stock 500 ?
- Quels critères principaux utilisez vous (FCF, EBITDA, P/S..) pour choisir vos actions ?

Merci


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#41 12/03/2019 12h29

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Bonjour Gandolfi,

Tout est fonction de vos buts : je pense qu’on ne construit pas un portefeuille de la même façon selon qu’on ait 25 ans et qu’on commence à épargner sérieusement, qu’on en ait 40 et qu’on décide de quitter son boulot stressant pour vivre une vie alternative à la campagne ou 75 ans avec des envies (et des capacités) encore bien différentes.

L’investissement dans le but de générer un flux de dividendes est une approche de la bourse qui a le mérite d’être relativement facile et peu chronophage.

Les défauts sont bien connus : c’est fiscalement inefficace (quand on a rempli toutes les enveloppes défiscalisées), on a tendance à surinvestir des secteurs à croissance lente, on s’expose souvent à un risque de taux explosif etc.

Ceci étant dit, je pense qu’un portefeuille de ce type a un avantage que les adeptes des ETF et des 4% balaient bien trop rapidement du revers de la main : on aura, un jour, un marché baissier durable. Personne ne sait quand, mais ça finira par arriver. Et là, celui ou celle qui ne compte que sur ses dividendes, dans le cadre d’un portefeuille bien construit, il le vivra (relativement) bien. Et quand on sait l’importance prépondérante de la psychologie dans la réussite d’un processus d’investissement durable…

Pour ma part, je raisonne en « total return » en gardant toujours à l’esprit le rendement net (après toute type d’impôt).

Historiquement, j’ai été très à l’aise avec un portefeuille massivement positionné sur les foncières notamment nord-américaines (secteur que je connais bien) et complété à la marge par des dérivés. Seulement, les fondamentaux ont changés et par conséquent les perspectives de rendement d’un portefeuille construit comme ça aussi. Sans parler du risque de devise que je ne souhaite pas porter aux niveaux actuels de l’EUR/USD.

Mon portefeuille actuel est plus diversifié que jamais et aussi plus simple que jamais (aucun dérivé depuis 2 ans, aucun levier, du cash etc) mais ne ressemble en rien à celui d’il y a 3 ans.



En date du 28 Février dernier, mon portefeuille a produit une performance de 50.5% sur 3 ans glissants, ce qui me permet de dire que mon travail et mon positionnement ont été payants par rapport à un simple investissement indiciel.

Concernant les ETF : c’est un outil. Personnellement, je ne les aime pas. D’abord, parce qu’ils font oublier aux gens qu’ils façonnent le monde qui les entoure.

Quand on investit en bourse, on investit dans des entreprises, des entités qui ont un impact majeur sur notre réalité, parfois autant que les états. Fournir, même sur le marché secondaire (qui compte dans le WACC, hein…), du capital à un fabriquant de cigarettes (dont le business model consiste à rendre les gens dépendants puis à les empoisonner lentement sur des décennies pour un coût majeur pour la collectivité) ou à des entreprises liées aux énergies fossiles (dont l’utilité sociale est largement révolue - aujourd’hui ils ne font qu’obérer notre futur à tous et à produire des profits fictifs, qui seraient largement anéantis si on leur facturait leurs externalités négatives, dont la pollution au CO2 mais pas seulement, à leur coût réel pour l’humanité et toute la biodiversité sur cette planète).

En clair, il y a une part d’argent sale que je refuse de faire en bourse. Et l’ETF - à moins qu’il ne soit thématique - dispense les gens de se poser ces questions et de porter leur part de responsabilité, ce qui m’insupporte.

Toutefois, ils permettent aussi à des gens qui n’ont pas le temps ou le goût pour se former à la bourse de participer à la création de richesses de l’économie mondiale. Ce qui peut, éventuellement, amener un regard plus éclairé sur l’économie (et donc, peut-être par extension, la politique)… C’est un sujet complexe. Mais pour vous répondre simplement : mon portefeuille est quasi-exclusivement constitué de titres vifs.

Et concernant le dernier point, vous me permettrez de ne pas y répondre en détail. Ma culture, c’est plutôt l’investissement value/GARP. Mais je suis devenu, au fil du temps, assez largement agnostique. Pour reprendre la fameuse métaphore de l’homme obèse que rapporte Buffett… après avoir lu des tonnes de rapports d’entreprise cette dernière décennie, je peux faire un elevator pitch sur des centaines d’entreprises et cela me permet, en fonction des conditions de marché, de saisir rapidement des opportunités sans trop douter. Certains critères, notamment une connaissance suffisante de l’actionnariat de certaines entreprises, permet de profiter par ailleurs d’opportunités comme les retraits de la cote, quoi qu’on ne maitrise jamais le calendrier dans ces cas-là.

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#42 12/03/2019 15h12

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Bonjour

Champion pour vos performances.
Réaliser 13 % en 2018 (si j’ai bien lu), fallait le faire !
J’ai personnellement limité la casse, mais ai quand même terminé négatif. Il est clair que vous choisissez très bien vos valeurs. Et le début 2019 est aussi sur les chapeaux de roues.

J’ai 2 petites questions.
La première. Vous indiquez les 3 valeurs qui ont le mieux "performé" depuis le début 2019. S’agit-il de valeurs que vous aviez en portefeuille au 31/12/18 ou que vous avez acquis début 19 ?
La deuxième. Beaucoup de personnes (dont moi) pensent que les marchés actions vont décrocher à la baisse dans le courant 2019. Si c’est le cas, que comptez vous faire de vos valeurs en portefeuille ? Allez vous les conserver (en comptant sur les dividendes) ou passer liquide, le temps de l’orage, pour préserver votre capital ?

Je partage totalement votre pont de vue concernant la détention d’ETF versus titres vifs. Et j’ajouterai que, de mon point de vue, plus la demande d’ETF s’accroît, plus la qualité devrait en pâtir, ainsi que les rendements.Sans compter que personne ne sait exactement ce qui se passera en cas de krach. Vaste sujet.

En tout cas, encore une fois, félicitations.

Cordialement

Dernière modification par Durun (12/03/2019 21h42)


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#43 12/03/2019 20h55

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ISTP

Merci pour votre réponse si détaillée et votre partage.

Intéressant votre point de vue sur le choix des entreprises et la moralité.

Je vais me renseigner sur ce type de stratégie intermédiaire GARP. C ela apparait comme un juste milieu. J’ai du mal à investir sur une action à fort dividende qui a beaucoup de chance de perdre de sa valeur tout au long de sa détention.

Je trouve également que c’est délicat d’acheter de belles actions mais très chères comme Hermes, l’Oreal… J’ai peur du retournement de tendance ou d’acheter au mauvais moment.

Cherchez la bonne affaire m’intéresse bien que cela doit etre difficile.
Le principal, je pense,  c’est de ne pas se trainer des entreprises boulets ou qui ne décollent jamais.


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#44 12/03/2019 22h00

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Bonsoir Durun,

L’année 2018 s’est terminée sur un gain de 10%. 13,5% c’est la performance de Janvier à fin Février.

1 - C’est la performance soit depuis le 1er Janvier, le début du reporting, soit depuis l’entrée en portefeuille si celle-ci est ultérieure au 1er Janvier.

2 - Mon avis ne vaut pas plus que le votre en la matière mais je veux bien vous le donner : il me semble qu’on est en fin de cycle et que les probabilités de récession augmentent, le tout empiré par un risque politique latent du fait de l’instabilité causée par les populistes (terme générique, fourrez-y tous les partis non mainstream que vous voudrez). Et les banques centrales me semblent mal positionnées en terme de politiques monétaires conventionnelles, du fait de leurs taux directeurs au plancher (ou presque pour ce qui est des US).

Ceci étant dit, les investisseurs institutionnels ont une part de cash importante en portefeuille, ce qui est souvent un signal contrariant (s’ils décident finalement d’acheter, les marchés seront portés par ces flux). Et Morgan Stanley vient de sortir un papier pour théoriser sur le fait que les investisseurs sous-estiment la possibilité d’une reprise économique plus soutenue…

Franchement, je pense que « l’argent facile » à court terme était à faire en Décembre dernier. Je ne désinvestis par fortement pour autant. Déjà, ça coûte de l’argent (en impôts). Ensuite, je suis assez satisfait de ce que j’ai en portefeuille, je ne trouve pas ça excessivement cher, même dans un scénario de récession modérée. Et je suis assez indifférent à la volatilité, même à la baisse, si les fondamentaux n’ont pas été fortement impactés.

Ensuite, la sélection de titres permet aussi d’anticiper une baisse : si vous achetez Berkshire Hathaway, vous avez une équipe de tueurs (anciens comme nouveaux) aux commandes avec $100 milliards à investir. Certes, l’action baissera avec le reste du SP500, mais il devrait y avoir une création de valeur significative à moyen terme (2 ou 3 ans), sans risque de perte de capital définitive. Il y a tout un tas d’entreprises en Europe qui ont un matelas de liquidités conséquent à investir, en somme ils n’attendent qu’une remontée de l’aversion au risque pour sortir leur chéquier et acquérir des actifs devenus plus rentables.

Ensuite, à mon niveau, comme mon portefeuille a un beta relativement plus élevé que les indices, je ne m’interdis pas de faire du long/short si nécessaire. En attendant, parce que ça coûte de la performance, je préfère avoir du cash dans mon allocation d’actifs.

@Gandolfi : sauf erreur, vous semblez encore un peu hésitant, sans doute débutant. Le meilleur investissement que vous puissiez faire est de lire (ce forum regorge de ressources mais n’hésitez pas à acheter certains des livres recommandés par Philippe, souvent très didactiques et concentrés, vous gagnerez des années !) et de vous former.

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[+1]    #45 30/03/2019 09h20

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Un mois de Mars pendant lequel les premiers doutes sur la pérennité du rallye boursier se sont fait jour. Très occupé par ailleurs, je n’ai suivi l’action que de loin, étant assez satisfait de l’équilibre actuel de mon portefeuille.

Depuis début 2019, +15,4% :



Depuis début 2018, pour la continuité :



Top 3 depuis le 1er Janvier 2019 :

Nemetschek +57.9%
Ingenico +39,1%
Nvidia Corp +37,8%

La plus mauvaise performance revient à Esi Group à -15% depuis sont entrée en portefeuille. C’est un dossier sur lequel j’ai peu de certitudes au vu du secteur d’activité de niche. Mais les probabilités me semblaient raisonnables à la fois en ce qui concernait la reprise d’une croissance du CA et de la rentabilité d’une part sur la période 2018-2019, et d’un possible catalyseur suite au changement de gouvernance d’autre part avec la nomination de Cristel de Rouvray. J’ajoute qu’une mention positive de Jean-François Delcaire a fini par me persuader de prendre une petite position. Le sizing est approprié à la légèreté de la thèse d’investissement, si on peut l’appeler ainsi. J’attends les résultats annuels mais surtout les perspectives 2019 avec curiosité.

Jeff33 m’a posé une question sur Omega Healthcare par MP, je réponds ici.

A mon avis, et au vu de l’historique de performance, c’est une valeur qui a pour atout un management chevronné et une connaissance fine des arcanes notamment législatives des SNF’s. Il faut toutefois garder à l’esprit que ses locataires, les opérateurs, sont souvent dans une grande fragilité financière (et donc ne peuvent pas toujours faire face aux augmentations de loyers contractuelles) et dépendent largement des remboursements décidés selon des critères pour partie politiques et pour partie de performance. Ils font par ailleurs face à la cherté accrue de la main d’oeuvre aux USA où le taux de chômage est très bas.
La valeur patrimoniale de ce genre de bâtiments est toute relative : le foncier et le bâti ne valent pas grand chose, sauf en cas de localisation centrale. Ce qui a toutefois de la valeur, c’est qu’on ne peut pas ouvrir ce genre de structures sans accords de l’administration : détenir ces licences, c’est une forme de barrière à l’entrée. Mais les règles peuvent varier selon les états. C’est un cauchemar à modéliser… et franchement, un travail de spécialiste, pas de particulier français.
Les big 3 se sont détournés de cette classe d’actifs mais elle ne disparaitra pas de l’offre de soin américaine pour autant.
A mon sens, OHI peut faire partie d’un portefeuille orienté dividendes tout en limitant la taille de la position pour tenir compte du fait que c’est une société de niche, qui n’est pas totalement maître de son destin. Aux cours actuels, je trouve que c’est trop cher pour une nouvelle position (il y a plus de downside que d’upside).

Personnellement, si j’avais des $ à placer en foncières US actuellement, je regarderais du côté de Vornado et SL Green. Elles décotent par rapport à leurs multiples historiques du fait d’une abondance d’offre de bureaux sur le marché new-yorkais (et de problèmes sur les emplacements retail de Vornado) mais en « total return », je pense qu’à l’horizon 2 ou 3 ans, elles devraient surperformer leur indice, peut-être de façon marquée (expansion de multiples sur FFO une fois certaines incertitudes levées & croissance du résultat).

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[+1]    #46 18/04/2019 12h15

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Voici la performance en date d’hier, 17 Avril. (en bleu, + 21,5%).



Je procède à une mise à jour pour la raison suivante : j’ai commencé à prendre des bénéfices sur les lignes qui, à mon sens, se rapprochent de leur fair value et je commence par ailleurs à mettre en place une gestion long/short à la marge. A (moyen) terme, il est possible que je passe en short net.

Aujourd’hui, je raisonne surtout par ce que les anglo-saxons appellent la « regret minimization », c’est à dire que je gère le portefeuille certes pour générer de la performance mais en aucun cas de façon à nuire à ma qualité de vie. En gros, je vivrai mieux psychologiquement la perspective de sous-performer et de passer à côté de quelques points supplémentaires que celle d’être surexposé aux actions par rapport à mes objectifs suite à la progression de 2018 et 2019 et de subir plus sévèrement une potentielle correction. Je ne la prédis pas, attention, et c’est pour partie du market timing, ce qui est toujours dangereux… d’où la progressivité de ma démarche. 

Une partie des gains serviront d’apport à un projet immobilier sur lequel moi et mes partenaires ne souhaitons pas mettre trop de levier.

Les marchés m’inspirent un certain scepticisme : les blue chips sont, sauf exceptions sectorielles, revenues à des multiples qui impliquent une forme d’optimisme à la fois sur la reprise de la croissance dès le Q3 de cette année, sur le deal Chine/USA, sur les négociations EU/USA etc. Les intervenants parlent de risque de « melt up » et les positions short sur la volatilité ont retrouvé leurs plus haut… 

Au niveau des entreprises en portefeuille, je suis beaucoup plus à l’aise avec certaines small caps illiquides, qui ne sont pas du tout à leur prix, qu’avec des blue chips qui vont dépendre d’un newsflow positif continu. On voit sur le secteur de la santé aux USA ce que ça peut donner quand le vent tourne (pour des raisons, ici, politiques).

Pour finir, je rebondis sur Esi Group : finalement, cela s’est passé comme anticipé avec les résultats du 15 Avril et le cours a repris des couleurs. J’ai vendu un tiers de ma ligne et je garde les 2/3 restants pour le long terme.

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#47 23/04/2019 08h33

Banni
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Bonjour Kapitall

La performance de votre allocation vient bien challenger l’indiciel !
Quelle est la répartition de votre allocation par classe d’actifs ?

Avez-vous allégé également la part de REIT / SIIC dans votre allocation ?

Quelle est la  contribution à la performance par classe d’actifs ?

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[+1]    #48 23/04/2019 09h09

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Bonjour Noyl,

Sur le portefeuille IB, je peux indiquer rapidement les chiffres suivants en date de ce matin :

basic materials : 2,2%
consumer cyclicals : 8,3%
consumer non-cyclicals : 5,4%
financials : 18,1%
healthcare : 11,8%
industrials : 11,8%
real estate : 10,2%
technology : 11,1%
telecommunication services : 5,3%
cash : 15,6%

La catégorisation est toutefois sujette à caution : on retrouve un éditeur de jeux video en telecom…

Les REITs représentaient une part majoritaire du portefeuille pendant un long moment en 2018 mais ils ont été vendus et remplacés au fur et à mesure par des entreprises qui devenaient de moins en moins chères. Une partie de ces nouvelles lignes ont été allégées depuis.

L’approche de gestion est bottom-up, ainsi que vous l’aurez compris. Cela ne me dérangerait pas d’être à 60% sur un seul secteur et d’avoir 10% du portefeuille par titre vif, je l’ai déjà été à maintes reprises dans le passé. 

Dans mon patrimoine global, je suis actuellement à 23% de cash et assimilé du fait de la hausse rapide des actions et de la consommation d’une partie du cash pour un projet immobilier. Je dois faire passer le cash à 30% au moins par ventes nettes ou long/short pour être dans ma zone de confort « fin de cycle ».

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#49 23/04/2019 13h32

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Noyl a écrit :

La performance de votre allocation vient bien challenger l’indiciel !

Pardon, mais sur 10 mois, cela ne veut absolument rien dire. Et vu l’aperçu des titres que Kapitall veut bien nous en donner, le profil de risque n’a rien à voir avec un SP500 ou un MSCI World.

Ce qui n’enlève absolument rien à son mérite - c’est d’ailleurs l’une des rares files de portefeuille à laquelle je suis abonné.

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#50 23/04/2019 14h51

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D’où sortent ces 10 mois, Lopazz ? J’avais décidé de reprendre le suivi avec régularité depuis le 1er Janvier 2018 (graphique fourni à chaque fois) et lors d’une conversation avec gandolfi (message 41) j’ai fourni les chiffres qui remontent jusqu’à début 2016, donc vous avez 3 ans et 2 mois de perf’.

Ceci étant dit, vous aurez parfaitement raison de dire que même ces 40 mois ne prouvent rien du tout, statistiquement. Même si je sortais tous les chiffres à ma disposition, cela ne prouverait toujours rien en soi. Il faudrait un échantillon beaucoup plus fourni.

Mon propos n’est d’ailleurs pas de prouver quoi que ce soit à quiconque, seulement de suggérer que d’autres chemins profitables sont possibles quand les sirènes de la gestion indicielle deviennent trop fortes à mon goût.

Et… c’est un long débat mais je considère que mon portefeuille est moins risqué qu’un tracker SP500 aux cours actuels. C’est l’éternel débat entre risque et volatilité etc. 

Tant que chacun est parfaitement informé de ce qu’il fait…

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