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#151 21/06/2018 11h44

Membre (2015)
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ENTJ

Ah, là pour le coup une partie subliminale de votre dernière observation sent le vécu Surin (j’ai pensé à votre affaire en répondant à Fly d’ailleurs, n’hésitez pas Fly à lire la file sur le sujet). wink


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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[+2]    #152 21/06/2018 12h47

Membre (2015)
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perecastor a écrit :

@rentier69 : même question que Bernard2K, comment vous-êtes vous retrouvé dans cette situation ? est-ce un locataire que vous aviez choisi vous-même ou bien l’aviez-vous récupéré avec l’immeuble ?

L’appartement s’est libéré et dans la même période la personne qui s’occupe de l’association m’avait contacté pour me demander si j’avais un appartement de libre.
J’ai rencontré ce jeune au demeurant bien, avec certes un dossier pas complet.
J’avais déjà loué par l’intermédiaire de l’association.

perecastor a écrit :

Sur le principe, il suffirait de se mettre à son niveau et de produire un faux courrier de congé adressé par le locataire pour résoudre tous vos soucis. Tout en sachant que le délit de faux ou d’usage de faux est puni jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende + éventuels dommages-intérêts…

Oulala et puis je me retrouve en prison et je ne dors pas tranquille la nuit ?

sven337 a écrit :

Il y a quand même cette histoire de gendarmes qui me chagrine. Si notre mauvais payeur voulait partir sans payer ses loyers, il n’avait pas besoin d’aller à la gendarmerie surtout pour déposer plainte contre son bailleur. Iqce a raison qu’il y a quelque chose qui ne colle pas entre le fait de partir à la cloche de bois et d’aller à la gendarmerie.

Moi je ne suis pas plus inquiet. Nous l’avions déjà interpellé il y a quelques mois en arrière avec mon épouse, mais l’oiseau rare avait vu que 2 individus l’attendaient. Il a prévenu la gendarmerie et au moment ou nous étions sortis pour lui réclamer les loyers les gendarmes étaient là. Ces derniers avaient constaté que nous n’étions pas ici pour chercher des "noises" mais bien pour des raisons sérieuses et sans aucune menace envers le locataire.
Même topo cette semaine : je le vois il va voir les flics car il n’a pas le courage de parler en face.
C’est un habitué du genre et fait tout "en catimini", les gendarmes ont fait la part des choses et même si l’oiseau a déposé plainte pour "dégradation de bien d’autrui" cela n’ira pas plus loin car ça ne tient pas la route.

perecastor a écrit :

Sur le fond du problème, parmi les différentes solutions évoquées, celle de lachignolecorse me semble la plus pertinente. Rapprochez-vous d’un huissier pour faire constater le départ du locataire et réaliser un état des lieux non contradictoire, puis relouez. Conservez le dépôt de garantie, ne serait-ce que pour compenser la perte de loyers, et utilisez-le comme levier de négociation dans le cas où le locataire se manifesterait de nouveau.

Suite et peut être fin de l’histoire : j’ai contacté une association et un huissier. Les 2 me confirment que la remise des clefs vaut départ et que je peux rentrer dans l’appartement.
J’ai un courrier de l’association attestant que le locataire leur a remis les clefs et que ce dernier ne voulait pas me voir.
Ce matin SMS de la voisine indiquant qu’il y a des coulées d’eau dans sa chambre.
J’ai ouvert l’appartement en présence de 2 témoins (je sais que ca n’a aucune valeur mais bon …) et c’était seulement le frigo en train de dégivrer.
Je m’attendais à trouver l’appartement dans un état catastrophique mais un simple nettoyage fera l’affaire.
Donc je vais m’asseoir sur les dettes et on repartira pour un tour.

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#153 22/06/2018 19h11

Membre (2013)
Réputation :   8  

Voici le mail que j’ai reçu ce jour du SCHS de la mairie. Fautes d’orthographe incluses.

Quand vous informer la commission que mon collaborateur est venu prendre des mesures au mètre à ruban dans les chambres sous comble et que celles-ci ne correspondent pas à mon relevé effectué au télémètre laser, vous donnez une fausse information et vous mentez car l’agent est venu constaté uniquement la conformité des travaux de ventilation
2)      Concernant l’éclairement naturel des chambres seul le SCHS en vertu du RSD est décisionnaire et non l’urbanisme donc il vous appartient de faire une demande auprès du service urbanisme en précisant la nature et l’obligation de changer les ouvrants de l’étage afin que l’architecte des bâtiments de France puisse valider le dossier que ce soit en ZPPAUP ou pas.
3)      La demande de levée de l’ AP pour les non-conformité électrique et de ventilation a été envoyé à la préfecture
4)      La commission CoDERST demande que nous repassions prendre à nouveau les mesures des pièces de l’étage vu le doute que vous avez émis ainsi que la rédaction d’un nouveau rapport d’enquête.
5)      Selon nos disponibilités nous viendrons en juillet faire un relevé, soyez en sur  très précis des mesures qui confirmera ou pas ma précédente visite.

Cordialemen

Note importante ; c’est le diagnostiqueur qui m’a indiqué que les mesures sont fausses.
Jai demandé RDV avec le maire pour expliquer cela. J’envisage de contacter la presse et/ou d’attaquer en justice la mairie pour abus de pouvoir. Mettre un logement insalubre à cause d’un problème de mesurage et que l’ouvrant n’est pas suffisamment grand alors que c’est un quartier historique.

J’ai l’impression que je suis tombé sur une équipe de fonctionnaires territoriaux zélés ?

Avez vous des conseils ? Si je comprends bien le Coderst demande au SHCS de refaire un dossier pour déclarer l’insalubrité ?

Dernière modification par miguelmantes (22/06/2018 19h14)

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#154 22/06/2018 20h56

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ENTJ

Bonjour,

Demandez un rdv avec un cadre et un élu compréhensif…


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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[+1]    #155 22/06/2018 21h55

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miguelmantes a écrit :

Note importante ; c’est le diagnostiqueur qui m’a indiqué que les mesures sont fausses.

S’il vous a écrit, c’est plus fort que votre parole. Surtout avec un fonctionnaire vexé d’être remis en cause.

miguelmantes a écrit :

Jai demandé RDV avec le maire pour expliquer cela. J’envisage de contacter la presse et/ou d’attaquer en justice la mairie pour abus de pouvoir.

Restez calme… C’est une petite victoire.

Je doute que vendre et passer votre temps en justice soit plus rentable que trouver un deal et continuer à louer.

miguelmantes a écrit :

Mettre un logement insalubre à cause d’un problème de mesurage et que l’ouvrant n’est pas suffisamment grand alors que c’est un quartier historique.

J’ai expliqué sur ce forum que je refusais d’acheter des logements trop petits, considérant que la notion de décence évoluait rapidement à la hausse.

Le fait que le logement soit en secteur historique peut être un frein à maintenir la décence. Sur l’éclairage naturel seul, c’est très subjectif. Pourquoi ne pas proposer d’ajouter un point de lumière pour permettre au fonctionnaire de garder la face, et sortir de cette situation?


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#156 24/06/2018 20h20

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Excellente issue ! Bonne chance pour la relocation rapide :)

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[+1 / -1]    #157 26/06/2018 09h51

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rentier69 a écrit :

Suite et peut être fin de l’histoire : j’ai contacté une association et un huissier. Les 2 me confirment que la remise des clefs vaut départ et que je peux rentrer dans l’appartement.
J’ai un courrier de l’association attestant que le locataire leur a remis les clefs et que ce dernier ne voulait pas me voir.

Bonne nouvelle!

KC44, au lieu de penser votre science comme vérité absolu, apprenez un peu l’humilité.
Ce que je disais c’est donc avéré juste dans la situation de notre ami.
Si vous avez encore du mal à dormir la nuit avec votre problème de airbnb, ce n’est pas la peine de venir cracher votre venin constamment.
Je ne commenterais plus à l’avenir vos posts, faites en de même.


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[+1]    #158 26/06/2018 10h09

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On ne va pas épiloguer 107 ans, mais Flyz, vous ne disiez pas spécifiquement, "remise des clés= restitution du logement", vous préconisiez plutôt l’envoi d’un AR à l’adresse de l’appartement, dont la non-réception aurait "prouvé" le départ ; ce qui n’est guère solide.

Sur la restitution des clés valant départ, comme le disent l’huissier et l’association : c’est loin d’être évident. La restitution des clés s’est fait auprès d’un tiers ; simplement "déposées" (peut-être dans la boîte à lettres), et non remises à une personne qui peut en témoigner, semble-t-il. Or, les clés doivent être remises en mains propres au propriétaire ou à son représentant dûment mandaté. Lisez cet article écrit par un avocat et vous verrez que c’est loin d’être simple : La restitution des clés en matière de bail d?habitation - Maître joan dray
Si les clés avaient été remises de cette façon à la date de fin de bail, la présomption de départ était beaucoup plus forte, mais là, cette remise "olé olé" est le SEUL élement tangible qui attesterait du départ du locataire à cette date (sauf peut-être des témoignages de choses dites oralement, mais c’est de peu de poids, les écrits manquent dans cette affaire).

Pour ma part, j’écrivais :

C’est déjà pas mal car vous avez deux témoignages comme quoi le locataire a manifesté sans équivoque qu’il quitte le logement ce 19/06 ; même si votre locataire vous attaque au tribunal, vous avez deux témoins qui ont entendu qu’il quittait le logement le 19/06 ; il a remis ses clés le 19/06 à l’un des deux ; vous pourrez de toute bonne foi dire que le logement avait été quitté le 19/06 ; en général, quand on rend ses clés au bailleur (ou son intermédiaire), c’est qu’on n’habite plus sur place ; difficile d’habiter sans clés ! … mais il manque tout de même un écrit de votre locataire, disant qu’il quitte le logement.

Je maintiens très exactement ce que je disais : déjà pas mal, et une bonne base pour dire que vous avez agi de bonne foi. Mais pas plus.

Juste pour faire un peu de science-fiction :
Le locataire a gardé un double des clés. Il se repointe quelques semaines plus tard et constate qu’on est rentré chez lui et qu’on a changé la serrure, (voire qu’il y a déjà un autre locataire). Il appelle les gendarmes qui constatent une violation de domicile. Il déclare "je n’y comprends rien, j’ai laissé un double des clés à l’intermédiaire désigné par le bailleur, pour que celui-ci puisse faire faire des travaux mineurs, comme convenu avec lui. Je reviens chez moi et je trouve mon domicile envahi, la serrure changée, etc. C’est inadmissible, c’est chez moi, regardez, j’ai mes clés, j’ai un bail en bonne et due forme, je n’ai pas dénoncé ce bail, le bailleur m’a donné congé mais il restait plus de 2 mois à courir sur le préavis, donc je suis chez moi, c’est un cas flagrant de violation de domicile et de non-respect du bail !".
Dans une telle situation, Le propriétaire-bailleur a intérêt d’avoir un très bon avocat…

Donc, la remise des clés n’était rien de plus que ce que je disais : un bon point de départ pour essayer de prouver la bonne foi du bailleur, mais récupérer le logement dès cette date n’est pas sans risque non plus.

Les manoeuvres que vous évoquiez n’étaient pas spécialement adaptées et n’auraient certainement pas constitué une "preuve" comme vous l’écriviez.

Dernière modification par Bernard2K (26/06/2018 12h01)


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#159 26/06/2018 11h07

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Au contraire, ce n’est pas vraiment logique en fait : si vous récupérez les clés le 22 par exemple, puis vous écrivez un courrier au locataire le 24 à cette adresse, c’est que vous pensez qu’il est encore potentiellement dans les lieux. Donc vous ne pouvez plus arguer du fait que le restitution des clés équivalait dans votre esprit à une restitution du logement (reprise du logement de bonne foi).

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#160 26/06/2018 11h51

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Exact, je n’avais pas relevé pour ne pas enfoncer le clou, mais j’y avais pensé. Quand vous dites au juge : "monsieur le président, je pensais qu’il n’habitait plus là, donc je lui ai écrit à cette adresse", il n’y a que deux conclusions possibles :
- soit vous pensiez qu’il habitait toujours là et vous êtes donc en train de mentir en disant que vous pensiez qu’il n’habitait plus là ;
- soit vous pensiez véritablement qu’il n’habitait plus là, et alors votre envoi était une manœuvre de mauvaise foi, sachant très bien qu’il ne pourrait relever ce courrier. Je pense qu’un juge n’aurait pas beaucoup de sympathie pour une personne qui envoie une LRAR volontairement à une adresse dont il pense que le destinataire n’y habite plus. L’idée générale quand on envoie une correspondance, c’est qu’on essaie qu’elle aboutisse à son correspondant.

Pour votre idée première d’établir son absence, ça se fait par un constat d’huissier, pas par une LRAR non récupérée ; et si l’on est encore en train d’établir qu’il n’est plus là, ça veut dire qu’on est encore dans la procédure visant à prouver l’abandon de domicile, donc on n’en est pas encore certain, donc on ne récupère pas le logement.

Par contre, la même LRAR à une nouvelle adresse (SI l’on arrive à se procurer la nouvelle adresse du locataire), ça aurait été une bonne idée.

Pour résumer mon point de vue sur ce cas d’espèce :
- considérer que remise des clés = départ, ça se fait avec une bonne probabilité de n’avoir aucun ennui, mais la probabilité d’avoir des ennuis n’est pas nulle.
- considérer que le bail court jusqu’à l’échéance du congé (donc on ne récupère pas les clés dont on feint d’ignorer qu’elles ont été remises à un intermédiaire), et que la dette de loyer augmente d’autant, c’est le plus sûr d’un point de vue juridique (c’est quasiment inattaquable), mais ça retarde la récupération du logement, et ça augmente la dette de loyer avec un très faible espoir de la voir payée un jour.

Dernière modification par Bernard2K (26/06/2018 12h02)


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#161 26/06/2018 13h51

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Il y a un service de la poste pour le suivi de courrier en cas de déménagement. Donc quand vous n’avez pas d’autre adresse, vous envoyez à la dernière connue et c’est la poste qui fait suivre.

Enfin bref, ca se termine bien pour notre ami et c’est tant mieux!


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#162 26/06/2018 13h53

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ENTJ

rentier69 a écrit :

…Suite et peut être fin de l’histoire : j’ai contacté une association et un huissier. Les 2 me confirment que la remise des clefs vaut départ et que je peux rentrer dans l’appartement.
J’ai un courrier de l’association attestant que le locataire leur a remis les clefs et que ce dernier ne voulait pas me voir.

Je ne cherche pas à mettre tout le monde d’accord, c’est impossible ; mais simplement faut avouer que c’est difficile de suivre, et faute de précisions il est encore plus difficile de se prononcer aussi catégoriquement que vous le faites Fly, sans vous vexer (car le but constructif serait de "nettoyer" le post et d’en faire un exemple partageable par tous mais là non plus on y arrivera pas).

En effet, dans les 1er posts Rentier parle d’un "intermédiaire" : qui quoi pourquoi, rôle mission contrat : ?
Maintenant il nous parle d’une "association" : ça sort d’où ? => Idem supra.
Et l’huissier là dedans : il donne un avis par tél ? Il rédige un écrit qui l’engage payé par…?

Bref toutes les conclusions sont imaginables, à condition d’avoir toutes les billes pour comprendre.

EDIT : je crois qu’à la fin il faudra bien que les demandeurs comprennent que la précision des réponses sera à la hauteur des précisions qu’ils auront la bonté de poster.

Dernière modification par Iqce (26/06/2018 13h58)


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#163 26/06/2018 14h50

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Oui vous avez  raison de le souligner.
Il s’agit bien d’une association en charge d’aide à certaines personnes en difficulté.  Quand je parle d’intermédiaire, c’est le contact que j’ai à cette association,  et c’est cette dernière qui m’avait mis en contact avec le locataire.

Quant à l’huissier, je lui ai présenté le topo exact se la situation oralement et il ma répondu oralement.
J’a posé le même problème à  une association qui aide les bailleurs et ils me répondent oralement la même chose que l’huissier .

Message édité par l’équipe de modération (26/06/2018 15h31) :
- suppression de la citation du message immédiatement précédent : Merci de respecter la charte !

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#164 26/06/2018 17h19

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Bernard2K a écrit :

Exact, je n’avais pas relevé pour ne pas enfoncer le clou, mais j’y avais pensé. Quand vous dites au juge : "monsieur le président, je pensais qu’il n’habitait plus là, donc je lui ai écrit à cette adresse", il n’y a que deux conclusions possibles :
- soit vous pensiez qu’il habitait toujours là et vous êtes donc en train de mentir en disant que vous pensiez qu’il n’habitait plus là ;
- soit vous pensiez véritablement qu’il n’habitait plus là, et alors votre envoi était une manœuvre de mauvaise foi, sachant très bien qu’il ne pourrait relever ce courrier. Je pense qu’un juge n’aurait pas beaucoup de sympathie pour une personne qui envoie une LRAR volontairement à une adresse dont il pense que le destinataire n’y habite plus. L’idée générale quand on envoie une correspondance, c’est qu’on essaie qu’elle aboutisse à son correspondant.

Pour votre idée première d’établir son absence, ça se fait par un constat d’huissier, pas par une LRAR non récupérée ; et si l’on est encore en train d’établir qu’il n’est plus là, ça veut dire qu’on est encore dans la procédure visant à prouver l’abandon de domicile, donc on n’en est pas encore certain, donc on ne récupère pas le logement.

Par contre, la même LRAR à une nouvelle adresse (SI l’on arrive à se procurer la nouvelle adresse du locataire), ça aurait été une bonne idée.

Il a y une 3eme conclusion possible: on peut tout de même envoyer un recommandé à l’ancienne adresse en comptant de bonne foi sur le service réexpedition de La Poste.


A Lannister always pays his debt.

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#165 26/03/2019 14h12

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Je possède un appartement géré par une agence.
La locataire est partie en envoyant une lettre simple à l’agence, dans laquelle elle indique uniquement quitter la France en urgence. Dans cette lettre simple se trouvaient aussi les clefs de l’appartement.
Dans son courrier peu compréhensible (elle n’était pas française) elle n’a pas clairement manifesté sa volonté de résilier le bail.
L’agence pense qu’il faut faire constater le départ par un huissier et saisir un juge….
Voyez-vous des alternatives ?

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#166 26/03/2019 14h18

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Bonjour

Je ne vois pas l’interet du juge , mais lorsque le cas m’arrive je fais effectivement constater par huissier.

cdt

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#167 26/03/2019 14h23

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L’agence a raison dans l’absolu. Procédure à appliquer : Départ à la cloche de bois : comment reprendre possession du logement ? | De Particulier à Particulier - PAP

Ensuite, c’est à vous de voir : si vous relouez alors que le bail n’est pas formellement rompu, le risque est simple : que la locataire revienne et vous réclame de réintégrer son logement. Personne d’autre qu’elle ne peut faire cette réclamation. Or, il est probable que la locataire ne revienne pas en France, et surtout, il est probable qu’elle pense que son courrier a mis fin au bail (si elle avait été au courant qu’il fallait un autre formalisme, elle aurait fait cet autre formalisme). A moins qu’elle ne revienne en France et qu’une personne bien informée et intentionnée l’informe et la monte contre vous, ça paraît vraiment très peu probable…

Alors, quelle probabilité attribuez-vous à cette éventualité de réclamation par la locataire voulant réintégrer son logement ? Pouvez-vous vivre avec ce risque ?

Certains bailleurs mettent ceinture et bretelles, d’autres font simple, direct et efficace, quitte à être en marge de la loi. Personne ne peut décider à votre place.

Dernière modification par Bernard2K (26/03/2019 14h26)


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#168 26/03/2019 16h53

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Moi je serai tenté de reprendre le logement sans formalisme, mais l’agence immobilière veut se couvrir, et préfèrerai la voie légale.

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#169 26/03/2019 17h23

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Si c’est ça il vous suffit de mentionner par écrit que vous prenez la responsabilité de cette reprise et que l’agence doit vous remettre les clés.

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#170 26/03/2019 17h38

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Situation simple mais problématique.

Avez vous un moyen de la joindre? Mail ou tel? Si oui, contactez la pour lui demander de faire un courrier conforme et qu’elle signe l’état des lieux de sortie pour que vous puissiez lui rendre sa caution (vous n’en avez pas parlé…)

Si vous n’avez pas de moyen de la contacter, je vous conseille de faire un courrier au centre des impôts indiquant que la locataire a quitté l’appartement précipitamment en date du ../../… Ça vous évitera d’être redevable de la taxe d’habitation non réglée par la locataire par exemple (Les impôts demandent la lettre de résiliation du bail et l’état des lieux de sortie et comme vous ne pouvez pas fournir ces documents… ).

Je vous conseille aussi de demander à l’agence quelle est leur "position", par écrit bien entendu. Après tout, c’est eux qui gèrent votre bien, essayez de les mouiller un peu, ça diluera votre responsabilité en cas de litige.

Sur le fond, à vous d’apprécier le risque de litige en cas de relocation.

Dernière modification par lachignolecorse (26/03/2019 17h38)


Faire et laisser dire

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#171 26/03/2019 17h54

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Nous avons tenté de la joindre par mail mais sans succès pour l’instant.
Effectivement aborder le sujet de la restitution de la caution pourrait la motiver à répondre.

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[+1]    #172 26/03/2019 18h18

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ESTJ

Vous avez les clés, un appartement (vide ? et propre ?) et un courrier de votre locataire ( valant départ)

et en plus un chèque de dépôt de garantie

Quel est l’intérêt de saisir huissier,  pour obtenir hypothétiquement dans quelques mois un jugement de départ

mise à part perdre du temps, de l’argent avec un bien vide

Votre présentation et voter expérience vont je suis certain vous aider à être efficient ( efficace à moindre coût)

Dernière modification par Ricou (26/03/2019 18h20)


Vf = Vi . (1+ρ)α. But cash is king !

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#173 26/03/2019 18h40

Membre (2017)
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Je crois qu’effectivement il convient de laisser parler le bon sens.

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#174 26/03/2019 20h35

Membre (2012)
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ESTJ

Regardez ( demandez) par curiosité smile les montants que votre agence va vous facturer pour ce genre de "service"
Ils ont peut être un intérêt financier, et ou des "partenaires" à faire travailler.

Souvent le mieux est l’ennemi du bien

En clair, rechercher la perfection peut devenir un vice


Vf = Vi . (1+ρ)α. But cash is king !

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[+1]    #175 26/03/2019 21h36

Membre (2015)
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Pour moi vous avez une seule question à vous poser : la lettte de la locataire établit elle de manière certaine sa volonté de quitter le logement.

Si la réponde est positive, le congé a des chances d’être reconnu comme donné valablement : voir cet avis juridique : Le congé du locataire peut-il être donné par lettre simple ? Par Christophe Buffet, Avocat

Que dit précisément cette lettre ?

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