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[+2]    #26 16/12/2018 13h28

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Bonjour,

les SCPI démembrées conviennent très bien à l’approche "revenu supplémentaire" et "transmission anticipée". Le démembrement rend la revente difficile ; ce qui est peut-être votre objectif en vue d’éviter que votre mère les revende pour dépenser l’argent ! Mais ça veut dire une absence d’épargne de précaution facilement mobilisable.

En vue d’une dépendance future venant avec l’âge, il faut prendre en compte deux choses :
- diverses aides (notamment l’APA) dépendent des revenus. De ce point de vue, il vaut mieux qu’un capital produise des revenus capitalisés mais défiscalisés (livret défiscalisé, assurance-vie, PEA…) plutôt qu’un revenu qui apparaît sur la feuille d’impôt. Les revenus des SCPI apparaissent sur la feuille d’impôt.
- il peut y avoir besoin d’une épargne de précaution, pour payer la dépendance (ehpad, traitement médical coûteux qui serait pas ou mal remboursé…).

Le paradoxe, c’est que si le placement est liquidable pour les besoins de la dépendance, il est aussi liquidable pour leurs dépenses plus frivoles. Il va être difficile de trouver le placement qui résiste à leur tendance "panier percé" mais qui reste liquidable en cas de "vrai besoin".

Tout cela étant soupesé, les parts de SCPI avec donation de la NP me semblent très bien adaptées à l’objectif ; l’un des rares placements qui résistera à la tendance panier perçé. Et tant pis si ça ne remplit pas la fonction d’épargne de précaution.

Dernière modification par Bernard2K (16/12/2018 13h29)


Ce qu'il y a de bien avec les vacances, c'est que ça donne du temps pour travailler.

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[+1]    #27 16/12/2018 13h31

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Bonjour,

Quelques remarques :

1 - Comment vos parents se projettent dans 15 ans ? Seront ils toujours capables d’entretenir leur maison et d’y vivre ? La situation sera t’elle la même si l’un d’eux décède ? Quid du financement d’un séjour en maison de retraite ?

2 - Que souhaitent ils faire de ces deux héritages ? Si veulent le dépenser, les contraindre à épargner ne me semble pas très pertinent pour préserver une bonne entente… On ne fait pas le bonheur des gens contre leur gré…

3 - La donation d’une nue propriété n’induit pas une exonération de droits de succession. La valeur donnée sera rajoutée à la succession si le décès survient moins de 15 ans après la donation. L’impact est seulement plus faible car la valeur transmise est celle de la nue propriété, soit 60 % dans votre cas.

4 - Compte tenu de la valeur du patrimoine potentiel de vos parents, l’incidence des droits de succession sera en tout état de cause faible compte tenu de abattement de 1OO k€ par héritier et par parent (300+50+60+70 = 480 soit 80 k€ taxables)

5 - Avez vous pris en compte l’impact de la fiscalité des SCPI: 31,2 % des revenus si vos parents ont un TMI de 14 %, 47,2 % s’ils sont dans la tranche à 30%.

6 - L’assurance vie permet de vous donner un droit de regard : si vous avez accepté la clause bénéficiaire auprès de la société d’assurance vie, aucun retrait n’est possible sans votre accord. Par ailleurs, les sommes transmises sont exonérées d’impôt sur les successions pour les versements avant 70 ans dans la limite de 152 k€ par bénéficiaire. Je pense qu’il est possible d’inclure dans la clause bénéficiaire un usufruit pour votre père.

Canyonneur

Dernière modification par Canyonneur75 (16/12/2018 13h35)

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#28 16/12/2018 13h41

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Bonjour

Il manque vraiment un avis dans votre dossier : l’avis de vos parents ! Et si il décide de faire un tour du monde vous leur répondez quoi ?

Deuxièmement et plus terre à terre , vos parents doivent envisager que l’un d’eux ( ou les deux) soit dépendant dans quelques années et une Cagnotte  ne sera pas de trop pour leur permettre de vivre décemment.

Chtirentier

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#29 16/12/2018 14h47

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Tout d’abord merci à tous pour vos réponses rapides !

Les connaissances de mes parents sont très très faible en matière de placement. C’est pour cela que je préfère me renseigner un peu en amont, car sinon ils sont capables de souscrire à n’importe quoi auprès de leur banquier après un petit baratin commercial.. Leur avis sera évidement primordial car c’est leur argent, leur vie.. et non le mien. Au début leur première idée était d’acheter un appartement à Valence pour y aller de temps à temps (c’est à 700km de leur RP). Evidemment à ce prix ils n’auront pas grand chose et vont multiplier les frais liées à une seconde résidence secondaire..ils se plaignent déjà des frais du studio à la montagne ! C’est pour cela que j’ai envie de leur conseiller un placement de "rente" qui leur permettrait plutôt d’aller à l’hôtel de temps en temps…

Canyonneur75 a écrit :

Bonjour,

Quelques remarques :

1 - Comment vos parents se projettent dans 15 ans ? Seront ils toujours capables d’entretenir leur maison et d’y vivre ? La situation sera t’elle la même si l’un d’eux décède ? Quid du financement d’un séjour en maison de retraite ?
-> Pas simple de répondre, mais ils ne souhaitent pas y aller et rester dans leur maison "jusqu’au bout". La question du financement de "fin de vie" est pertinente et je ne sais pas y répondre. J’imagine qu’une fois l’un des deux parti, la maison serait vendue pour financer la maison de retraite. (et là aussi, SCPI ?)

2 - Que souhaitent ils faire de ces deux héritages ? Si veulent le dépenser, les contraindre à épargner ne me semble pas très pertinent pour préserver une bonne entente… On ne fait pas le bonheur des gens contre leur gré…
-> complétement d’accord avec vous, je souhaites juste leur donner un bon conseil.

3 - La donation d’une nue propriété n’induit pas une exonération de droits de succession. La valeur donnée sera rajoutée à la succession si le décès survient moins de 15 ans après la donation. L’impact est seulement plus faible car la valeur transmise est celle de la nue propriété, soit 60 % dans votre cas.

4 - Compte tenu de la valeur du patrimoine potentiel de vos parents, l’incidence des droits de succession sera en tout état de cause faible compte tenu de abattement de 1OO k€ par héritier et par parent (300+50+60+70 = 480 soit 80 k€ taxables)

5 - Avez vous pris en compte l’impact de la fiscalité des SCPI: 31,2 % des revenus si vos parents ont un TMI de 14 %, 47,2 % s’ils sont dans la tranche à 30%.
-> oui je l’ai envisagé (dans mon calcul j’indique des rentabilité brut; je ne sais pas quel est leur TMI 14 ou 30%)

6 - L’assurance vie permet de vous donner un droit de regard : si vous avez accepté la clause bénéficiaire auprès de la société d’assurance vie, aucun retrait n’est possible sans votre accord. Par ailleurs, les sommes transmises sont exonérées d’impôt sur les successions pour les versements avant 70 ans dans la limite de 152 k€ par bénéficiaire. Je pense qu’il est possible d’inclure dans la clause bénéficiaire un usufruit pour votre père.
->Dans ce cas l’idée serait de placer la somme sur un fond type "yomoni" ou "wesave" avec un profil de risque faible et de retirer chaque année disons 3000€.  Cela serait soumis à la flat taxe de 30%, donc il resterait en net 2400€. Le capital serait "consommé" en environ 20ans (disons que l’inflation est compensée par 2% de rendement de l’av)

Canyonneur

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#30 16/12/2018 15h09

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Bernard2K a écrit :

En vue d’une dépendance future venant avec l’âge, il faut prendre en compte deux choses :
- diverses aides (notamment l’APA) dépendent des revenus. De ce point de vue, il vaut mieux qu’un capital produise des revenus capitalisés mais défiscalisés (livret défiscalisé, assurance-vie, PEA…) plutôt qu’un revenu qui apparaît sur la feuille d’impôt. Les revenus des SCPI apparaissent sur la feuille d’impôt.

Ca c’est un point que je n’avais jamais vu évoqué, même s’il peut paraître évident à beaucoup, mais qui a son importance dans les "prévisions/précautions/planifications" quand un parent vieillissant en arrive à côtoyer les âges où la dépendance va devenir effective.

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#31 16/12/2018 16h27

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Palawan a écrit :

Bernard2K a écrit :

En vue d’une dépendance future venant avec l’âge, il faut prendre en compte deux choses :
- diverses aides (notamment l’APA) dépendent des revenus. De ce point de vue, il vaut mieux qu’un capital produise des revenus capitalisés mais défiscalisés (livret défiscalisé, assurance-vie, PEA…) plutôt qu’un revenu qui apparaît sur la feuille d’impôt. Les revenus des SCPI apparaissent sur la feuille d’impôt.

Ca c’est un point que je n’avais jamais vu évoqué, même s’il peut paraître évident à beaucoup, mais qui a son importance dans les "prévisions/précautions/planifications" quand un parent vieillissant en arrive à côtoyer les âges où la dépendance va devenir effective.

Sauf erreur de ma part les revenus soumis au PLF (flat tax désormais) sont pris en compte pour le calcul du ticket modérateur de l’APA.
Je trouve l’idée des SCPI intéressantes mais je ne conseillerai par à vos parents de donner la NP dès aujourd’hui. Ils auront peut être besoin de ce capital dans quelques années. Si vous choisissez cette solution, la mise en place d’un usufruit successif permettra à vos deux parents de bénéficier des revenus des SCPI toute leur vie. Au décès du premier d’entre eux, le second récupérera l’usufruit.

Afin de diversifier la source de leurs revenus, la solution assurance vie me semble aussi pertinente car elle apporte souplesse et une fiscalité relativement accommodante (surtout après 8 ans). Pourquoi pas panacher fonds en euros et quelques unités de compte type "income fund" dont sont friands les retraités anglo-saxon et qu’on tend à ignorer en France ?

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#32 16/12/2018 16h40

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(EDIT pour mise à jour après recherche,voir notamment cette source : L’APA )

spot, vous avez raison, les revenus soumis à prélèvement libératoire sont inclus dans les revenus pris en compte pour l’APA.
Donc, si on veut que le patrimoine fournisse des revenus non pris en compte dans le calcul de l’APA :
- il ne faut pas de revenus soumis à l’IR
- il ne faut pas de revenus soumis à prélèvement libératoire (cf ligne de l’avis d’imposition "montant des revenus soumis aux prélèvements libératoires")
- il ne faut pas non plus de "patrimoine dormant" ne procurant pas de revenus : bien immobilier (hors RP) tel qu’une résidence secondaire ou un bien locatif qu’on ne loue plus "parce que ça fait trop de problèmes", bateau, objets d’art… car ils vont être pris comme apportant tout de même des revenus fictifs forfaitaires.

On peut en revanche avoir :
- des revenus défiscalisés : donc j’avais raison de citer les livrets défiscalisés, le PEA, l’assurance-vie, en tout cas tant qu’ils ne sont pas soumis à PFL (par exemple, attention aux rachats partiels sur une assurance-vie avant 8 ans, qui seront soumis au PFL). Après, c’est aussi une question d’âge, pour mes parents de plus de 80 ans, tout le monde m’a déconseillé le PEA ; pour vos parents de 68 ans en revanche, assurance-vie et PEA auraient du sens.
- des rentes viagères constituées en vue de la dépendance (ce qui est différent de la rente viagère d’une assurance-vie standard). Il semblerait donc que ma mère, qui reçoit désormais une telle rente, n’aura pas à la déclarer dans les ressources retenues pour l’APA. Et le montant de cette rente n’est pas non plus un revenu imposable, car c’était un contrat individuel et volontaire, cf. Quelle est la fiscalité sur les rentes dépendance ? - Previssima
- des sommes sur compte courant, car elles ne sont pas prises en compte dans le patrimoine dormant.

En résumé, on peut quand même retenir que placement défiscalisé = non prise en compte dans le mode de calcul de l’APA.

J’avoue que vous m’avez fait très peur, j’ai cru un moment qu’avec l’assurance-vie et les livrets de mes parents, on avait sabordé leurs droits à l’APA.

En gros,
- toute personne âgée gagnant entre 802 et 2957 €/mois, pour une APA à domicile, est concernée par la dégressivité de l’aide en fonction du revenu ;
- toute personne âgée gagnant entre 2 447 et 3 765 €, pour une APA en établissement.
Sachant que :
- dans un couple, on prend le revenu du couple et on divise par 1,7 à domicile (par 2 en établissement), pour avoir avoir le revenu théorique de la personne du couple qui demande l’APA.
- en général, la dépendance augmente graduellement donc on a d’abord de l’APA à domicile, puis l’APA en établissement, donc on va être soumis à au moins l’une des deux dégressivités lorsqu’on gagne entre 802 et 3765 €/personne.
Pour le détail, voir ici les montants seuils et plafond de ressource, sachant que ce ne sont pas les mêmes pour l’APA à domicile et l’APA en établissement : Apa : quel est le montant de votre reste à charge ? | service-public.fr

L’écrasante majorité des personnes âgées ayant entre 802 et 3765 € de ressources par mois, elles ont intérêt à ne pas gagner plus de revenu imposable (IR ou PFL), et donc à privilégier les revenus défiscalisés, sous peine de minorer leur future APA. En gros, tout euro de revenu supplémentaire fiscalisé va se traduire par une moindre APA.

Bon, évidemment, il ne faut pas prendre toutes ses décisions par rapport à ça, mais il faut au moins connaître ce mécanisme.

A part ça, par rapport aux autres conseils de spot : l’assurance-vie et les SCPI non démembrées seraient bien adaptées, si ce n’est leur sensibilité aux paniers percés.

Comme je l’ai dit plus haut, les SCPI démembrées seraient bien adaptée aux paniers percés, à qui l’on peut dire : "Vous avez des revenus supplémentaires donc vous pouvez dépenser plus donc vous êtes contents. Vous aimeriez entamer le capital : ah bien désolé pas possible, maintenant que c’est démembré, c’est invendable !"

Une "cagnotte" ou épargne de précaution, en vue de faire face ultérieurement à la dépendance, ne remplira pas son rôle si elle s’est évaporée avant que la personne en ait besoin ! J’ai déjà vu ce phénomène à l’oeuvre, alors je confirme que le caractère "non évaporable" du placement doit primer sur les autres considérations !

Dernière modification par Bernard2K (16/12/2018 18h08)


Ce qu'il y a de bien avec les vacances, c'est que ça donne du temps pour travailler.

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#33 17/12/2018 12h01

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Bernard2K a écrit :

Bernard2K a écrit :

Une "cagnotte" ou épargne de précaution, en vue de faire face ultérieurement à la dépendance, ne remplira pas son rôle si elle s’est évaporée avant que la personne en ait besoin ! J’ai déjà vu ce phénomène à l’oeuvre, alors je confirme que le caractère "non évaporable" du placement doit primer sur les autres considérations !

C’est tout à fait ça ! Si tout est dépensé dans les 10 ans, le placement sur AV n’aura servi à rien pour la perte d’autonomie.

Après "enquête" le TMI de mes parents est de 14%, donc le placement en SCPI reste valable.
J’en ai un peu discuté avec eux et le côté "rente" leur plait bien.

Concernant l’APA, l’augmentation du reste à charge du fait de la rente des loyers est plus embêtante;  cependant il me semble que cela soit tout de même modéré :

Retraite actuelle : 2 x 2000€
TMI : 14%
Rente SCPI max : 3000€/an

-> Revenu annuel = 2 x 2000 x 12 + (3 000 * 30%) -> 50 000 annuel,
Soit 25 000 par personne ramené par mois : 2083€ (donc 83€ supplémentaire pris en compte pour le calcul APA)


Si décès d’une personne :
Revenu = (2000 x 12) + (3000 *30%) = 26 000€
Soit 2166€ (donc 166€ supplémentaire pris en compte pour le calcul APA)

En espérant que la perte d’autonomie soit la plus tardive possible, ils auront profité d’un petit complément de revenu pendant quelques années.

Merci SPOT pour votre remarque pertinente sur l’usufruit successif. Est-ce possible d’acter cela en une seule fois chez le notaire ? C’est à dire qu’au décès des parents l’usufruit va à l’époux restant, puis au décès de celui ci l’usufruit est récupéré par les enfants à 50/50 ?

A noter que ma maman a quelques placements en AV (30 à 50k€); dans le couple c’est mon père qui est un panier percé notoire mais par effet de vase communiquant il siphonne les économies de ma maman au fil du temps..

Dernière modification par OnclePicsou (17/12/2018 12h05)

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#34 17/12/2018 12h25

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OnclePicsou a écrit :

Si décès d’une personne :
Revenu = (2000 x 12) + (3000 *30%) = 26 000€

Aucune pension de réversion?

Dernière modification par cat (17/12/2018 14h46)

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#35 17/12/2018 14h33

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Avez-vous lu (7/7) Portefeuille d’actions, obligations et SCPI de Super_Pognon et les messages qui le suivent, qui semblent discuter d’une problématique un peu similaire à la votre ?


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#36 17/12/2018 15h24

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OnclePicsou a écrit :

Bernard2K a écrit :

Bernard2K a écrit :

Une "cagnotte" ou épargne de précaution, en vue de faire face ultérieurement à la dépendance, ne remplira pas son rôle si elle s’est évaporée avant que la personne en ait besoin ! J’ai déjà vu ce phénomène à l’oeuvre, alors je confirme que le caractère "non évaporable" du placement doit primer sur les autres considérations !

C’est tout à fait ça ! Si tout est dépensé dans les 10 ans, le placement sur AV n’aura servi à rien pour la perte d’autonomie.

Après "enquête" le TMI de mes parents est de 14%, donc le placement en SCPI reste valable.
J’en ai un peu discuté avec eux et le côté "rente" leur plait bien.

Concernant l’APA, l’augmentation du reste à charge du fait de la rente des loyers est plus embêtante;  cependant il me semble que cela soit tout de même modéré :

Retraite actuelle : 2 x 2000€
TMI : 14%
Rente SCPI max : 3000€/an

-> Revenu annuel = 2 x 2000 x 12 + (3 000 * 30%) -> 50 000 annuel,
Soit 25 000 par personne ramené par mois : 2083€ (donc 83€ supplémentaire pris en compte pour le calcul APA)


Si décès d’une personne :
Revenu = (2000 x 12) + (3000 *30%) = 26 000€
Soit 2166€ (donc 166€ supplémentaire pris en compte pour le calcul APA)

En espérant que la perte d’autonomie soit la plus tardive possible, ils auront profité d’un petit complément de revenu pendant quelques années.

Merci SPOT pour votre remarque pertinente sur l’usufruit successif. Est-ce possible d’acter cela en une seule fois chez le notaire ? C’est à dire qu’au décès des parents l’usufruit va à l’époux restant, puis au décès de celui ci l’usufruit est récupéré par les enfants à 50/50 ?

A noter que ma maman a quelques placements en AV (30 à 50k€); dans le couple c’est mon père qui est un panier percé notoire mais par effet de vase communiquant il siphonne les économies de ma maman au fil du temps..

Oui l’usufruit successif est formalisé de façon concomitante avec le premier usufruit.
Au deuxième décès les nue propriétaires deviennent plein propriétaires à concurrence de leurs droits respectifs (50/50 dans votre cas)

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#37 17/12/2018 19h30

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cat
Effectivement! J’avais omis ce point !

Donc on aurait :

Revenu = ((2000+1000) x 12) + (3000 *30%) + 1000 = 38 000€

GBL -> Je vais lire le post cité de ce pas.

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#38 17/12/2018 20h01

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Vous pourriez calculer la perte précise d’APA : pour la fonction "pourcentage de reste à charge = f(revenus)", on connaît deux points (tel revenu ; reste à charge 0%) et (tel revenu ; reste à charge 80 ou 90 % (selon domicile/établissement), et on suppose qu’elle est linéaire entre ces deux points. On peut donc calculer exactement le coût, en perte d’APA, d’un euro de revenu supplémentaire. Il y a deux fonctions différentes, une à domicile, une en établissement. On peut ensuite faire des hypothèses genre "2 ans d’APA à domicile puis 2,5 ans en Ehpad" et voir le coût exact. J’avoue que là ce soir, je n’en ai pas envie, mais si ça tente quelqu’un…

Mais pour être plus simple et réaliste : à leurs âges, vos parents ne vont pas prendre en compte une future perte d’APA pour déterminer leurs placements ! La perte d’autonomie leur semble lointaine ; ils n’aiment sans doute pas y penser ; donc ce n’est pas un bon critère à ce jour. Donc les SCPI démembrées restent un bon choix.

PS : le taux de la pension de réversion dépend de la nature de la retraite. Pour le privé, c’est généralement 54 % pour le régime obligatoire et 60 % pour la complémentaire Agirc/arrco. En postulant 50 % de réversion vous êtes un peu pessimiste.

Dernière modification par Bernard2K (17/12/2018 22h48)


Ce qu'il y a de bien avec les vacances, c'est que ça donne du temps pour travailler.

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#39 17/12/2018 23h34

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OnclePicsou a écrit :

cat
Effectivement! J’avais omis ce point !

Donc on aurait :

Revenu = ((2000+1000) x 12) + (3000 *30%) + 1000 = 38 000€

Vous n’avez pas donné d’information sur leurs statuts avant leur retraite, mais si ce sont des retraites du privé, pas de réversion avec 24 000 € de revenu par an. On peut lire sur serviecpublic.fr
Vos ressources annuelles brutes ne doivent pas dépasser le montant suivant :

    20 550,40 € si vous vivez seul(e),

Il s’agit là de la retraite sécurité sociale. Pour la part agirc arrco lire ici.. Il ne semble pas y avoir de condition de revenus, mais c’est un peu touffu, vérifiez par vous-même. Il ty a aussi les éléments pour calculer le montant.

Pour la fonction publique, je n’ai rien compris à ce que j’ai lu, je vous laisse chercher.

Dernière modification par fred42 (17/12/2018 23h42)

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#40 17/12/2018 23h52

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Pour la fonction publique, il n’y a pas (actuellement) de condition de revenu. Voir notamment ici :
Pension de réversion de l’époux et de l’ex-époux au décès d’un fonctionnaire.

Dernière modification par cat (18/12/2018 00h32)

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#41 18/12/2018 16h05

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Mes parents étaient dans l’éducation nationale; donc si les règles ne changent pas d’ici là (!) alors ils auraient bien 50% de pension de réversion  ce qui est une bonne nouvelle.

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#42 18/12/2018 17h09

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J’y ai réfléchit.

Voici ma réponse : il faut partir sur des Obligations échéance 10-15 ans ET conserver une partie du capital en Cash (+or) pour être vraiment sure de passer des vieux jours paisibles.

Pourquoi ?

Car votre mère, contrairement à nous investisseurs de 18 à 50 ans, ne peux pas réellement se permettre d’attendre 20 ans qu’une action "se redresse". Et un bien immobilier est dur à gérer à son age et le sera de plus en plus. Sauf si vous êtes prêt à le faire à sa place.

Quel serait son intérêt d’ailleurs ? Si ce n’est vous léguer quelque chose ?

Son but est d’être sure d’avoir une certaine rente fixe, et de quoi assurer d’éventuels problèmes par exemple de santé (d’où l’or, qui est sur de résister à l’inflation).

Ceci est mon avis … Bien sur les obligations ne sont pas parfaites et subissent l’inflation, mais c’est toujours mieux qu’un compte bancaire rémunéré 0.10%.

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#43 12/02/2019 16h39

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Bonjour,

Après discussion avec mes parents l’option SCPI est celle retenue pour environ 50k€.

Reste maintenant à choisir les SCPI.  L’objectif est une rentre pérenne sur une longue durée (plus de 20 ans).

J’ai contacté la centrale des scpi qui me propose du Corum XL et Pierval Santé. Je trouve que Corum XL est plus un "pari" qu’une valeur sûre. Certes, la fiscalité peut être intéressante mais ce n’est pas l’objectif 1er.

Mes choix se porterait plutôt sur 4 lignes :

Corum Origin : 25%
TOF de 99.5% et TVDM 5.42%
Gestionnaire : Corum (pour son rendement)

Pierval Santé : 25%
TOF de 97.7 et TDVM de 5.5%
Gestionnaire : EAM
Secteur de santé et patrimoine europeen

Immorente: 25%
TOF de 93%, rendement de 4.7%
Gestionnaire :Sofidy
Semble être une valeur sur dans le monde des SCPI par sa taille et son historique

Pour la 4ième ligne je sèche, car les 3 précédentes sont déjà diversifiées : Commerce, Santé, Bureau.

J’ai vu que certains plébiscitent Rivoli Avenir Patrimoine, car les biens sont de qualités, mais le rendement n’est pas très bon actuellement.

Dernière modification par OnclePicsou (12/02/2019 16h44)

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[+1]    #44 12/02/2019 17h16

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Vous pouvez ajouter Efimmo1 pour du bureau, ou vous contenter de 3 SCPI avec 16 667€ sur chacune, ou mettre les derniers 12 500€ sur des SIIC  (celles de commerce comme Unibail, Klépierre, Carmila, Mercialys, sont assez décotées en ce moment, et versent des dividendes vers 7 à 9%, moins imposés que ceux des SCPI. Accessoirementcest bien plus "liquide" que les SCPI et les frais d’un achat/vente sont moindres).
Je choisirais la dernière alternative, mais les 2 autres se défendent.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#45 13/02/2019 10h00

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Concernant les RIIT cela parait plus volatile que les SCPI et peut adapté pour le notre montage en démembrement. Cependant cela pourrait être une solution en cas de besoin de liquidité.

A noter que la "centrale des scpi" ne me conseille pas Immorente au motif que les bâtiments sont anciens; que le parc étant vieillissant la rentabilité allait forcement chuter. Cet argument me parait partiellement vrai mais aussi faux dans la mesure où la collecte étant importante, l’acquisition de patrimoine récent est d’actualité.

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#46 13/02/2019 10h28

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Pour diversifier les secteurs d’activité, vous avez l’hôtellerie (Cap’hebergimmo, Atream) ou tout ce qui a trait à la logistique/activité (Interpierre France, Opportunités Immo) avec des avantages et des inconvénients pour ces supports.

Carpediem
Edit AMF: distributeur des SCPI citées.


«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET

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#47 13/02/2019 10h34

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Dans le cas d’acquisition de SCPI, préparez-vous à aider vos parents pour la déclaration de leurs revenus.

Les gestionnaires de SCPI  fournissent certes annellement les IFU mais ceux-ci sont plus ou moins clairs selon les gestionnaires. Et il faudra compiler l’ensemble dans le cas de plusieurs SCPI.

Avec les annexes qui vont bien car desormais nombre d’entre elles investissent hors de France pour faire du rendement avec deux régimes d’imposition différents :
Revenus imposés à l’étranger mais exonérés d’impôts en France (8TI)
Revenus imposables en France qui ouvrent droit à un crédit d’impôt (8TK)

Dernière modification par Franck059 (13/02/2019 10h34)

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#48 13/02/2019 10h40

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OnclePicsou a écrit :

Concernant les RIIT cela parait plus volatile que les SCPI et peut adapté pour le notre montage en démembrement.

Concernant le démembrement de titres, comme expliqué sur la file de Super_Pognon, cela ne semble pas être spécialement complexe.

Pour ma part, je plussoie à la proposition de GBL.

Enfin, concernant Immorente, je suis dubitatif devant l’argumentaire de la "centrale des SCPI".

Bien à vous,
cat

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#49 13/02/2019 12h09

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Effectivement il est possible de démembrer un CTO (à ma grande surprise!).

Concernant les REIIT l’imposition est bien "TMI +PS" ou "PFU" ?
Avec un TMI de 14% on s’approche des 30% au total. Du coup l’imposition seraient identiques entre des SCPI ou des REIIT où bien je me trompe ? Peut être avec le jeux des impositions à l’étranger.

NB
Honnêtement je ne me voie pas acheter 50k€ de REIIT en $ et gérer tout ça alors que je n’ai aucune expérience là dedans. Ce serait mon argent ça serait différent, mais c’est celui de ma maman.
De plus les SCPI sont plus rassurants pour mes parents, car dans la famille "certains en ont déjà".

Où alors, comme le suggère GBL  faire une petite ligne à 10k€ de SIIC européenne en plus des SCPI ?

Concernant la difficulté de remplir la déclaration d’impôts, ce n’est pas trop grave, car de toute façon je compte d’ici 2020/2021 acheter des SCPI à crédit via la CASDEN. Donc je vois ça comme une formation en avance de phase ! smile

Dernière modification par OnclePicsou (13/02/2019 12h19)

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#50 13/02/2019 12h17

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OnclePicsou a écrit :

A noter que la "centrale des scpi" ne me conseille pas Immorente au motif que les bâtiments sont anciens; que le parc étant vieillissant la rentabilité allait forcement chuter. Cet argument me parait partiellement vrai mais aussi faux dans la mesure où la collecte étant importante, l’acquisition de patrimoine récent est d’actualité.

D’autre part, l’ancien concerne des commerces de centre ville. Et, donc, les meilleurs emplacements… et il n’y a aucune raison pour que la rentabilité baisse pour ces magasins. En tout cas, pas plus que pour des centres commerciaux récents. Si le commerce souffre et continue à souffrir, il y a même des chances pour que cela impacte plus les centres commerciaux que les commerces de centre-ville.

Bref, ce type d’explication n’est qu’un argumentaire commercial, sans fondement réel et basé sur des préjugés idiots du niveau du café du commerce… et encore…

On pourrait s’attendre à mieux de la part de soit-disant professionnels ! Fournissent-ils une évaluation chiffrée de cette baisse de rentabilité ? Comme la comparent-ils avec les autres SCPIs du même type ?


“The pessimist complains about the wind; the optimist expects it to change; the realist adjusts the sails.” W.A Ward

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