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#1 28/11/2018 23h17

Membre (2018)
Réputation :   0  

Bonjour à tous,

J’ai quasiment terminé la lecture du livre "Warren Buffet et l’interprétation des états financiers", recommandé par devenir-rentier.fr.
Au cours de ma lecture, plusieurs questions me sont venues à l’esprit et j’aimerais en discuter avec toute la communauté de ce forum.
Je crée donc ce fil de discussion afin d’échanger tous ensemble sur notre compréhension de ces apprentissages et afin de partager nos questions sur l’ouvrage.

Ma première question concerne la définition des Immobilisations incorporelles que donnent les auteurs.
Au chapitre 30, ils expliquent :

Lorsque la société Exxon achète le producteur de pétrole XYZ et le paye un prix supérieur à sa valeur comptable, ce supplément est enregistré dans le bilan comptable d’Exxon sous le titre ’immobilisations incorporelle’.

Cette explication m’a un peu surpris et le site compta-facile.com en donne d’ailleurs une description différente :

Les immobilisations incorporelles comprennent : les frais d’établissement, les frais de recherche et développement, les concessions, brevets, licences, marques, logiciels et autres droits similaires, le droit au bail, le fonds commercial, et les autres immobilisations incorporelles.

Il n’est pas du tout question de supplément de la valeur comptable de l’entreprise rachetée. Je ne trouve cette définition nulle part ailleurs que dans l’ouvrage.

Du coup, je suis un peu perdu sur cette notion d’immobilisation incorporelle.
Je n’ose pas remettre en question la définition donnée dans l’ouvrage. S’agit-il seulement d’une différence liée aux règles comptables applicables aux Etats-Unis (qui sont peut-être différentes en France / ou en Europe ?) ?

Merci beaucoup pour votre éclairage smile

Mots-clés : analyse fondamentale, bourse, long terme

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[+1]    #2 29/11/2018 06h24

Membre (2015)
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Réputation :   410  

Il faut distinguer la comptabilité sociale de la comptabilité consolidée (les normes sont différentes).

Pour un début d’explication, c’est là : Distinguer les comptes individuels, sociaux et les comptes consolidés

@+
Bons trades
Stan

Dernière modification par stanny (29/11/2018 06h26)


stock picker de small et micro caps - France -

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[+1]    #3 29/11/2018 06h40

Membre (2014)
Top 20 Entreprendre
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jeremyfritzen a écrit :

Il n’est pas du tout question de supplément de la valeur comptable de l’entreprise rachetée. Je ne trouve cette définition nulle part ailleurs que dans l’ouvrage.

Vous retrouverez cette notion en dehors de l’ouvrage sous son le terme
d’écart d’acquisition ou en anglais de goodwill, qui constitue bien une immobilisation incorporelle.
Mais il y a en effet d’autre type d’immobilisation incorporelle.


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[+1]    #4 29/11/2018 10h00

Membre (2010)
Top 20 Actions/Bourse
Réputation :   237  

Le goodwill est la différence entre le prix d’achat et la valeur comptable.
le badwill est plus rare, si la différence est négative. Si ma mémoire est bonne BNP, lors de la reprise de Fortis à enregistrer un badwill de 900 millions.

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#5 29/11/2018 14h56

Membre (2013)
Réputation :   148  

Jeremyfritzen,

Taper "goodwill" dans la barre de recherche du site et vous tomberez sur la file qui explique cette notion et comment le goodwill est calculé (message nr8 que j’avais rédigé il y a quelques semaines de cela)

Dernière modification par Investir75 (29/11/2018 14h57)

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#6 30/11/2018 08h31

Membre (2015)
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Investir75 a écrit :

Taper "goodwill" dans la barre de recherche du site et vous tomberez sur la file […] (message nr8 que j’avais rédigé il y a quelques semaines de cela)

Un lien vaut mieux qu’un long discours (merci Investir75 pour le renvoi).

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#7 04/12/2018 23h21

Membre (2018)
Réputation :   0  

Merci pour toutes vos réponses !

Il y a un 2 autres passages passages sur lesquels je bloque un peu.

Le premier (Chapitre 53 "L’action-obligation : l’idée révolutionnaire de Buffet et comment elle l’a rendu très très riche") :

[…]les taux d’intérêts à long terme des emprunts d’entrerises s’élevant à environ 6,5% en 2007, les actions/obligations du Washington Post de Buffet, avec un bénéfice/coupon avant impôts de 54 dollars, valaient théoriquement à peu près 830 dollars cette année-là (54 ÷ 0,065 = 830)

C’est la formule en gras dans la citation que je comprends pas.
De ce que je comprends, ce paragraphe dit que BPA / taux d’emprunt des entreprises = Valeur de l’action. Mais je ne comprends pas du tout comment on peut arriver à cette formule…

Quelqu’un voudrait-il bien m’expliquer ?

Le deuxième passage sur lequel je bloque (Chapitre 55 : "D’autres façon de valoriser une entreprise possédant un avantage compétitif durable") ci-dessous, à propos de l’action d’une entreprise ayant un avantage compétitif :

Si, en 1987 il avait projeté ce taux annuel de croissance de 10%, il aurait pu avancer qu’en 2007, Coca-Cola engrangerait un bénéfice avant impôts de 4,34 dollars par action et un bénéfice après impôt de 2,82 dollars par action. Cela signifierait qu’en 2007, son rendement avant impôts sur ses actions/obligations de Coca-Cola s’élèverait à 66%, ce qui équivaut à un rendement après impôts de 43%.
Mais que valait en 1987 un rendement avant impôts de 66% à l’horizon 2007 pour une action/obligation de 6;50 dollars ? Cela dépend du taux de déduction que nous utilisons. Si nous utilisons un taux de 7%, ce qui correspond au taux à long terme de l’époque, nous obtenons une valeur initiale abaissée de 17%. Multipliez 17% par 6,50 dollars par action […], et cela nous donne 1,10 dollar par action. Multipliez 1,10 dollar par le rapport cours/bénéfice de Coca-COla en 1987, qui s’élevait à 14, et nous obtenons 15,40 dollars par action […], sa valeur intrinsèque en 1987.

Ce que je ne comprends pas ici :
- "Coca-Cola engrangerait un bénéfice avant impôts de 4,34 dollars par action" : d’après mes calculs, je tombe plutôt à 4,71$ (0,7 x (1+10%)^20 = 4,71).
- nous obtenons une valeur initiale abaissée de 17% : Comment sont calculés ces 17% ? Les 7% correspondent-ils bien au taux d’emprunt des entreprises ?
A partir de là, je suis perdu, n’ayant déjà pas compris les premiers calculs…

Merci beaucoup pour votre aide:)

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#8 05/12/2018 14h32

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ISTJ

Bonjour Jeremy,

Pour le 1)
je ne sais pas trop ce qu’est une action/obligation (peut-être une action préférentielle mal traduit) mais en gros pour arriver à la formule c’est simple, il est écrit que le rendement moyen des obligations d’entreprises est de 6.5% :

Donc ils considèrent que l’action/obligation du Washington post est comparable aux obligations d’entreprises, probablement parce que le coupon était assuré, que le risque était similaire, et donc dans ce cas pour connaitre la valeur d’un produit financier obligataire (ou de l’action/obligation dans leur exemple), on divise le coupon par le rendement moyen actuel des obligations et on obtient la valeur du pair.

C’est plus intuitif si on parle d’obligations à taux fixes.
Exemple :
Rendement moyen actuel est de 5%
Si j’achète aujourd’hui 1000 € une obligation j’ai 50 € de coupon annuel soit 5%.

Que vaut mon obligation achetée il y a 2 ans au prix de 1 000 € ? Vaut elle toujours 1 000 € ?
Elle valait 1 000 € initialement et rapportait 3% soit 30 €.
Donc 30 € / 5% de rendement actuel pour les nouvelles obligations = 600 €

Mon obligation a perdu beaucoup de valeur car les taux ont augmenté.

Personne ne l’achètera au dessus de 600 €, car 600 € permet d’obtenir le 5% de rendement (30 € / 600 €) que l’on obtient avec les nouvelles obligations émises. Pourquoi me l’achèteraient-ils à 1 000 € cela ne leur rapportera que 3%. Le raisonnement marche à l’inverse quand les taux baissent, la valeur des obligations plus anciennes augmente car elles ont en théorie un taux/rendement plus élevé.

Pour le 2) point 1 peut-être qu’ils ont compté 19 ans et pas 20 on arriverait à 4.28$ peu importe les pouillèmes l’ordre de grandeur est là vous avez compris la logique (il y a souvent des erreurs de calcul dans les bouquins du genre).

Pour le 2) point 2 Le taux de déduction je ne connais pas, peut-être qu’ils veulent parler de taux d’actualisation mais mal traduit. Et que vient faire le 6.50$ ?

Je pense que le -17% c’est la valeur calculée à 15.40$ à la fin de votre passage versus le cours de l’époque.

Je pense qu’ils sont partis du coupon de 2007 à 6.50$, désactualisé à 7% pour calculer une valeur passée (en 1987).

Si c’est vraiment le but, lâchez l’affaire sur ce passage, ça ne vous aidera pas à investir, à part vous prendre la tête je ne vois pas à quoi cela peut servir.

Ou alors je suis complètement à côté de la plaque sur cette dernière question, mais vu l’extrait et n’ayant pas lu le livre je ne saurais en dire plus.

Dernière modification par bibike (05/12/2018 14h40)


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