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#1 10/11/2018 13h20

Banni
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Bonjour à tous,

J’ai un cas où j’hésite quand à l’arbitrage bonus dividendes.

Il s’agit d’une SAS à l’IS avec deux associés ayant 70% et 30% du capital.
Jusqu’à 2017 ils se versaient un fixe de 100k€ et un bonus de 100k€ soit 200k€ .

Résultat net : 500k€
Effectif : 20 salariés
Après analyse un versement en dividendes avec le PFU serait moins coûteux pour la société et eux-mêmes.
Aussi avec la fusion AGIRC ARCCO en 2019, cette solution sera d’autant plus adéquate.

Malgré la répartition capitalistique différente, l’AG peut décider de verser le même dividende aux 2 associés ?

J’étudie en parallèle l’introduction du PEE, PERCO et intéressement.

La création d’une holding SARL par dirigeant facturant à la SAS  pourrait aussi être envisagée ?

Mots-clés : dividende, irpp (impôt sur le revenu des personnes physiques), sas (société par actions simplifiée)

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#2 13/11/2018 11h04

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ESTJ

Bonjour

par définition, les associés perçoivent un dividende proportionnel à leur quote-part : totalement impossible de faire autrement !

monter une holding pour installer PEE perco et intéressement oblige à respecter quelques règles :

- que cette structure emploie au moins 1 salarié en plus de son dirigeant, les cas avec une femme de ménage à temps partiel pour se couvrir sur ce point sont une friandise pour le fisc… il vous faudra pouvoir justifier de sa parfaite information sur la mise en place de ce type de dispositif

- si votre holding est une SARL  dont vous êtes le gérant, je vous déconseille très fortement de facturer de VOS prestations votre filiale dont vous êtes aussi le dirigeant : au contrôle, rejet de la facturation sur 3 ans, et la note monte très vite… je vous prends même le pari que le contrôle ne visera que la filiale et pas la holding le jour venu

le principal attrait de la création de ce type de coquille est d’isoler le petit groupe de bénéficiaires pour mettre en place les dispositifs précités accompagnés de plans retraite…

Etant en holding moi-même, je remonte les résultats des filiales dessus, ai rattaché SCI, l’idée étant de créer une réserve de fonds permettant une cession à terme des filles en minimisant l’imposition me permettant d’accéder à la finalité de notre hôte : devenir rentier !

dans cette attente, je me documente ici sur l’usufruit des SCPI qui ne manque pas d’intérêts…

Dernière modification par serenitis (13/11/2018 11h42)

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#3 13/11/2018 21h49

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serenitis a écrit :

par définition, les associés perçoivent un dividende proportionnel à leur quote-part : totalement impossible de faire autrement !

J’ai déjà lu le contraire, sur ce forum et ailleurs, en particulier si c’est prévu au niveau des statuts (et si les 2 associés sont d’accord, ils peuvent modifier les statuts pour le stipuler).

Vus les montants en jeu, allez consulter un bon avocat spécialisé…


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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[+1]    #4 13/11/2018 23h11

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Vous avez tous les deux raisons, mais pour autant : le salaire rémunère le travail, le dividende rémunère le capital.

Si, jusqu’à présent, les deux dirigeants se versaient le même salaire, c’est qu’ils considéraient qu’ils apportaient le même travail à la société.

Passer en dividende veut dire qu’ils rémunèrent désormais le capital, indépendamment du travail fourni. Et là, vous aurez beau le tourner dans tous les sens, il est normal, à la base, que celui qui a 70 % du capital ait 70 % du dividende. Ca amène deux questions :
1) Si les dividendes sont partagés à 50/50 après modification des statuts, sans aucun versement de salaire, alors que ça faisait des années qu’ils se versaient plutôt 50/50 en salaires, est-ce que ça ne se voit pas gros comme une maison ? Est-ce que ce n’est pas un risque flagrant de redressement pour abus de droit, ou équivalent ?
2) Si c’est vraiment le capital qui est rémunéré et non pas le salaire, est-ce que ça veut dire qu’ils peuvent s’arrêter de travailler ? Supposons que celui qui a 70 % du capital arrête de travailler sauf 2 heures par an pour venir à l’AG ; et que celui qui a 30 % du capital continue à bosser comme un fou. Avec la logique de distribution seulement du capital, celui qui ne fout rien a 70 % de la somme versée, celui qui bosse 60 heures par semaine a 30 % de la somme versée. Ca vous paraît logique ? Non. Preuve que la rémunération qui était versée est bien une rémunération du travail, que le 50/50 était équitable parce que les 2 bossent pareil, et que passer à une rémunération purement du capital serait extrêmement piégeux en termes de bonnes relations entre les deux associés et dirigeants.


Les vacances sont finies, au travail !

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#5 14/11/2018 19h11

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Bernard2K a écrit :

Vous avez tous les deux raisons, mais pour autant : le salaire rémunère le travail, le dividende rémunère le capital.

C’est navrant d’avoir à rappeler une telle évidence.

Je suis assez circonspect de voir le nombre de gens qui ne semblent pas faire la différence et font le même raisonnement absurde : verser des dividendes plutôt que du salaire… c’est du pur détournement d’usage, de l’abus de droit et du principe de fonctionnement élémentaire d’une société… J’espère que l’URSSAF tombera dessus et comprendra qu’il s’agit de salaire déguisé et redressera en conséquence.

Et après on s’étonnera que le législateur propose de faire payer des cotisations sur les dividendes de SAS… si ça continue on y coupera pas.

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[+1]    #6 14/11/2018 19h40

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INTJ

C’est triste d’espérer ça. Ces "cotisations" étouffent tout le monde pour une utilité de moins en moins évidente. Il y a trop de boîtes "importantes" en SAS pour que le gouvernement ose les soumettre au même racket que les SARL. Je pense qu’au maximum ils supprimeront ou pourriront les SASU : c’est comme les SARL, des petits qu’on écrase facilement.


✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.

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#7 17/11/2018 12h27

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Noyl a écrit :

J’étudie en parallèle l’introduction du PEE, PERCO et intéressement.

Ce dispositif doit s’appliquer à tous les salariés. Il est possible d’isoler certaines branches de l’entreprise pour l’intéressement ou la participation, mais à 20 salariés, c’est monter une usine à gaz avec une fragilité juridique et managériale ("eux y ont droit et pas nous").

Il faut bien avoir en tête qu’il ne s’agit pas d’un mécanisme de rémunération défiscalisée des dirigeants, mais plutôt d’un mécanisme de complément salarial, même si le dirigeant peut en bénéficier.

Dans le même objectif, il y a également les prestations non salariales autorisées par le code du travail. Nous avons mis en place dans l’une de mes entreprises (14 salariés) un dispositif de ce type qui permet de distribuer 2.000 € par salarié tous les ans, en franchise d’impôts et de charges sociales, et déduites du résultat de l’entreprise (donc réduisant d’autant l’IS).


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#8 17/11/2018 13h29

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Gog a écrit :

Bernard2K a écrit :

Vous avez tous les deux raisons, mais pour autant : le salaire rémunère le travail, le dividende rémunère le capital.

C’est navrant d’avoir à rappeler une telle évidence.

Je suis assez circonspect de voir le nombre de gens qui ne semblent pas faire la différence et font le même raisonnement absurde : verser des dividendes plutôt que du salaire… c’est du pur détournement d’usage, de l’abus de droit et du principe de fonctionnement élémentaire d’une société… J’espère que l’URSSAF tombera dessus et comprendra qu’il s’agit de salaire déguisé et redressera en conséquence.

Et après on s’étonnera que le législateur propose de faire payer des cotisations sur les dividendes de SAS… si ça continue on y coupera pas.

Ce qui est navrant est de lire ce type de commentaires.

Les dividendes rémunèrent le risque et n’ouvrent pas de droits sociaux.
Sur le premier point, un entrepreneur est libre d’estimer lui même le risque pris (risques financiers, risques sur sa stabilité personnelle et professionnelle par rapport à un CDI, risques sur la santé induits par le stress qui vient parfois avec la création et le développement d’une société etc.). S’il estime que ça doit constituer l’essentiel de son revenu, c’est son problème, pas celui de l’État.
Il fait par ailleurs un choix libre et éclairé de renoncer à des bénéfices sociaux (retraite notamment) pour favoriser le présent et la capitalisation à titre privé.
Et alors? Qui est lésé?

Concernant le législateur, soyons sérieux. Il ne cherchait pas en 2012 à tacler de supposés situations d’abus de droit. L’objectif assez clairement affiché était d’abord idéologique : interdire de fait les dividendes pour les gérants majoritaires de sarl (au delà d’un montant relativement symbolique) ET de trouver des sous là où il y en avait, pour tenter de redresser les comptes du RSI. On connaît le succès de cette démarche : on a vu une vague de création de SAS et les créations de sarl ont régressé. Bilan : avec cette mesure, le législateur a asséché la base taxable par le RSI, ce qui a sans doute accéléré sa mort.

Ce même législateur a cherché à faire pareil pour les SAS. Mais ils ont du reculer sous la pression du Medef. Qui pour le coup a su se montrer très efficace pour défendre les intérêts de beaucoup de ses membres qui ont des structures en SAS…dont de très très grandes entreprises. DoubleTrouble le dit mieux que moi : les dirigeants de sarl étaient plus faciles à écrabouiller avec une taxe punitive.

D’ailleurs, je note que la majorité actuelle (en tout cas M. Darmanin et mon député LREM) jugent qu’il n’est pas normal de taxer les dividendes aux cotisations sociales…mais qu’ils ne feront rien à ce sujet. C’est dit et assumé.

Dernière modification par carignan99 (17/11/2018 14h03)

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#9 17/11/2018 14h50

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Politok a écrit :

Dans le même objectif, il y a également les prestations non salariales autorisées par le code du travail.

Sur quoi cela repose-t-il ? pouvez-vous nous communiquer des liens sur le sujet et/ou les articles du CdT concernés ?

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#10 17/11/2018 15h31

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S’il s’agit de prestations non soumises à cotisations, il y a notamment les aides à la garde d’enfants, les chèques restaurants, les chèques culture, les chèques vacances. Tout est détaillé sur le site de l’Urssaf.
Les Cesu pour garde d’enfants sont les plus ’bordés’ du point de vue légal (i.e. les prestations les plus sécurisées de ce point de vue), jusqu’à 1830€ p/bénéficiaire avec en bonus un crédit d’impôts famille qui vient en déduction de l’IS. Les autres sont plus tendancieux et pour ce que j’en sais, doivent être utilisés avec parcimonie, sous peine de requalification.

Dernière modification par carignan99 (17/11/2018 15h32)

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#11 17/11/2018 17h42

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INTJ

Et après on s’étonnera que le législateur propose de faire payer des cotisations sur les dividendes de SAS… si ça continue on y coupera pas.

En tout cas c’est déjà le cas pour les Sociétés d’Exercice Libéral qui sont taxées URSSAF et caisse de retraite obligatoire sur les dividendes (comme sur la rémunération d’ailleurs).

Les Cesu pour garde d’enfants sont les plus ’bordés’ du point de vue légal (i.e. les prestations les plus sécurisées de ce point de vue), jusqu’à 1830€ p/bénéficiaire avec en bonus un crédit d’impôts famille qui vient en déduction de l’IS

J’ai connaissance de ce dispositif pour le CESU tout court, il n’est pas à ma connaissance limité à la garde d’enfant, mais à tous les services à domicile que l’on peut payer en CESU. Par opposition un certain nombre de services de garde d’enfant ne relèvent pas du CESU (mais de Paje ou autres dispositifs).

Par contre j’ignore ce que vous appelez bonus en credit d’impôt famille en déduction de l’IS. Il y a une déduction en plus des 1830€ qui eux sont déjà nets d’IS et de cotisations sociales?


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#12 17/11/2018 18h19

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@MisterVix
oui, abus de langage de ma part - il s’agit des services d’aides à la personne / garde d’enfants, en cesu ou aides directes. Par réflexe, j’ai parlé de ce que j’applique dans ma société : Cesu préfinancés limités aux employés (+gérant) avec des enfants en âge d’être gardés. C’est un acte un peu ’militant’ pour moi.
Oui, le Cesu préfinancé (déduit en charges) ouvre en plus un crédit d’impôt de 25% sur les montants financés par l’entreprise (à concurrence de 1830€ p/employé). Je ne sais pas si ça s’applique en cas d’aides directes.

Dernière modification par carignan99 (17/11/2018 18h21)

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#13 18/11/2018 13h28

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Gog a écrit :

Politok a écrit :

Dans le même objectif, il y a également les prestations non salariales autorisées par le code du travail.

Sur quoi cela repose-t-il ? pouvez-vous nous communiquer des liens sur le sujet et/ou les articles du CdT concernés ?

Je vous conseille l’utilisation du comparateur proposé par Workibox pour évaluer les différences entre les différentes possibilités.

Je suis passé par leur box optimisation pour mettre en place :
- un plan d’intéressement
- le pack de prestations non salariales

Pour les prestas, j’ai activé : remboursement vacances sur factures, abonnements sports & loisirs pour la famille, tickets restau, chèques culture, chèques cadeau (4 ou 5 événements déclencheurs)..

Ca s’est passé sans encombre (y compris dépôt à la direccte) et le retour sur investissement est très intéressant.
Mais c’est du "sur étagère". Vous pouvez aussi contacter des avocats spécialisés en droit social pour monter quelque chose de plus personnalisé.

Dernière modification par Politok (18/11/2018 13h31)


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#14 18/11/2018 18h40

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@Politok

A titre de curiosité sur workibox :
  - Est-ce eux qui ont rédigé l’accord d’intéressement ?
- Toujours sur l’intéressement, fournissent-ils un plan du genre ’l’accord d’intéressement pour les nuls’, avec un détail étape par étape pour être certain (autant que puisse se faire) qu’il ne puisse pas être retoqué par l’Urssaf dans le futur?

Et (toujours à titre de curiosité), pourquoi ne pas avoir considéré les Cesu (et donc les 25% de CI qui vont avec)?

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#15 19/11/2018 19h38

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carignan99 a écrit :

@Politok

A titre de curiosité sur workibox :
  - Est-ce eux qui ont rédigé l’accord d’intéressement ?
- Toujours sur l’intéressement, fournissent-ils un plan du genre ’l’accord d’intéressement pour les nuls’, avec un détail étape par étape pour être certain (autant que puisse se faire) qu’il ne puisse pas être retoqué par l’Urssaf dans le futur?

Et (toujours à titre de curiosité), pourquoi ne pas avoir considéré les Cesu (et donc les 25% de CI qui vont avec)?

Ils proposent un "clausier". C’est moi qui ai choisi les critères de l’intéressement : éléments déclencheurs, calcul de la prime collective, bonus selon objectifs qualitatifs de l’entreprise, répartition de la prime entre les salariés en fonction du salaire, temps de présence et un 3ème critère dont je ne me souviens plus. A la sortie, je récupère un plan d’intéressement complet.

Je n’ai plus qu’à faire signer l’accord par 2/3 de mes salariés, et Workibox s’occupe du volet légal ensuite.

D’après ce qui est annoncé, le plan d’intéressement a été validé par le ministère du travail par un rescrit social.

Autre chose : c’est workibox qui calcule la prime annuelle et la répartition entre les salariés selon les différents critères. Je ne m’en occupe pas et c’est mieux comme ça.

Pour les CESU, il y a des frais de gestion et certains de mes salariés préféraient payer la garde d’enfant sans CESU. Je l’ai oublié dans ma liste précédente, mais j’ai aussi activé pour mes salariés la prise en charge des services à la personne (sans être obligé de passer par un CESU) dans le package de prestations non salariales.


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#16 19/11/2018 20h31

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M.erci
je ne savais pas qu’il existait un ’rescrit social’.
Pour ma part, l’avocat m’avait fait trouer le coin en haut à droite de l’accord d’intéressement avant de le scanner/copier pour le déposer à la direccte - il semblerait que c’est un signe qu’ils regardent ensuite (pas de traces de trous = susceptible de ne pas avoir été affiché dans les règles avant le vote des salariés) pour éventuellement déclencher des contrôles…on vit dans un monde de fous.

Dernière modification par carignan99 (19/11/2018 20h32)

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[+1]    #17 28/11/2018 11h31

Banni
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Dernière modification par Noyl (05/06/2019 16h52)

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