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#26 17/10/2018 08h06

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Bonjour à tous,

Merci Scipion pour ce partage qui enrichit le post et donne une vision de l’Afrique un peu différente de celle que la majorité connait.
Pour les coûts, une maison au village coûte environ 200€ par mois. Mais attention , une "petite maison" c’est 3 ou 4 chambres!
Pour la nourriture,  la cuisine est faite par la ménagère. Je me régale de bons petits plats sénégalais chaque fois que j’y vais. Les prix sont raisonnables. Le kg de lotte est à 2 ou 3€, un poulet fermier c’est 5€ maximum. La ménagère coûte 4,5 € par jour mais il faut rajouter les primes.
C’est pour les banques que je rencontre le plus de difficultés. Je vais prendre rendez vous avec certaines lors de mon prochain séjour, car ils répondent aux mails une fois sur deux!

Votre budget de 14 k annuel en dépenses courantes correspond peu ou prou au mien, sachant que l’ensemble de mes coûts est moindre tout de même.

Pour la pression, c’est assez cher, environ 1,5€ . De toute façon, le Sénégal est réputé pour être relativement cher. Par rapport au Cameroun que je connais bien aussi, les prix sont supérieurs d’environ 20%. C’est sans doute lié au tourisme, très développé sur la côte.

Pour info, le kg de sole a Djiffrer ( marché de gros) est à 0,80€. Cette sole, exportée en Europe, sera à 25 € chez votre poissonnier. Et les habitants de Djiffrer vivent dans un immense bidonville! Honteux!

Merci à tous pour votre participation.

Mafo

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#27 17/10/2018 23h47

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Pour la bierre, il va falloir s’habituer à boire des bouteilles  de 50cl, c’est généralement la norme ( et plus ecolo), comme par ex la Gazelle au Sénégal, la Regab au Gabon, la NGOK au Congo B avec son crocodile Lacoste sur l’etiquette, la Turbo king toujours au Congo… bref chaque pays à sa marque et une grande majoritée est brassée par les Brasserie du Cameroun ( groupe Castel) présent dans tous ces pays.Il y a bien sur aussi heneken partout, mais brassé localement sous licence et souvent par le meme Groupe Castel. Le taux d’alcool est modéré, ces 50 cl sont servis bien glacés et de préférence avec de délicieuses cacahouetes locales et pour un prix dérisoire.  A boire avec modération bien sur. C’est un plaisir indéniable de la vie en Afrique.

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#28 18/10/2018 00h09

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soetal a écrit :

servis bien glacés et de préférence avec de délicieuses cacahouetes locales

Admettons pour les cacahouetes, James Bond met bien une olive verte dans son Martini Dry.
Mais la bière ne se sert pas glacée !

www.happybeertime.com a écrit :

Ci-dessous, les plages de température “idéale” pour apprécier au mieux chaque style :

0° – 4° : toutes les bières que vous avez un jour bues chaudes et que vous regrettez (lager industrielle par exemple)

4° – 7° : Weizen, Pilsner, Kölsch, Lambic au fruit, Blanche Belge…

8° – 11° : Pale Ale US et Française, Stout, Porter, Helles, Vienna, Triple et Ale belge, Gueuze, Lambic, Ale ambrée…

11° – 14° : Bitter, India Pale Ale, Pale Ale UK, Saison, Bière de Garde, Porter Baltique, Bière d’abbaye, Bocks, Scotch Ale, Mild, Ale brune…

14° – 16° : Vin d’orge, Imperial Stout, Double IPA, Doppelbock…

De fait, comme vous pouvez le voir, plus une bière est alcoolisée, plus il est intéressant de la servir à une température haute. De même, plus elle est houblonnée, plus la sensation d’amertume sera appréciable tempérée.

Mais cette histoire de bière permet d’aborder le budget sous un angle réaliste.
Comme disait l’excellent

George Best (un des meilleurs attaquants de la planète foot) a écrit :

"En 1969 j’ai arrêté les femmes et l’alcool, ça a été les 20 minutes les plus dures de ma vie."

"J’avais une maison au bord de la mer. Mais pour aller à la plage, il fallait passer devant un bar. Je n’ai jamais vu la mer…"

"J’ai claqué beaucoup d’argent dans l’alcool, les filles et les voitures de sport - le reste, je l’ai gaspillé."

Mafo, divorcé bientôt sexygénaire, ne mentionne qu’une femme : la femme de ménage.
Vous n’avez rien oublié ?

Dernière modification par ArnvaldIngofson (18/10/2018 00h29)


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#29 18/10/2018 03h49

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ArnvaldIngofson a écrit :

Mais la bière ne se sert pas glacée !

En Thaïlande la bière se sert avec un seau à glace à portée de main, la serveuse venant régulièrement remplir votre verre en y ajoutant 2 ou 3 glaçons smile

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#30 18/10/2018 06h39

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Bravo pour votre projet. Cela donne envie de voyager.

mafo a écrit :

Pour les coûts, une maison au village coûte environ 200€ par mois. Mais attention , une "petite maison" c’est 3 ou 4 chambres!

Une idée parmi tant d’autres : avez vous envisagé de louer une partie de votre habitation à des touristes via les sites de location en ligne? Je ne sais pas s’il y a une demande et si la réglementation sénégalaise le permet.


Faire et laisser dire

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#31 18/10/2018 06h40

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Bonjour à tous,

En effet, au Sénégal, LA bière, c’est la Gazelle qu’on trouve en différents formats dans les bars de restaurants, mais surtout en 62 cl dans les épiceries. Faiblement alcoolisée ( 4%), elle ne restera pas dans les annales du goût, à n’en pas douter.
J’en bois une chaque soir, confortablement calé sur la terrasse, avec en effet quelques cacahuètes grillées achetées un peu plus tôt dans la rue.

Mais j’aimerais que l’on revienne à des choses plus terre à terre.

Suite à mon échange avec Bullebier, j’ai jeté un œil à la rubrique "investir" de IH. Pas mal d’entreprises ( et pas seulement des REIT) servent un bon rendement (≥6%) et je me demande s’il ne serait pas intéressant d’investir au moins partiellement dans ces sociétés, pour atteindre mon objecti de 5% net.
Par ailleurs, j’envisage une petite activité, pour m’occuper tout d’abord ( le rythme barbecue/ baignade pouvant être lassant à terme) et pour glaner quelques sous ensuite. Mais j’ai du mal à y voir clair pour le moment…

Pour répondre à la chignole,

Pour le moment il me faut d’abord trouver une maison  car celle que je loue habituellement en court séjour n’est pas disponible en location à l’année.
Des amis sur place font des recherches, mais dans un village de 2 000 habitants, pas facile de trouver la bonne affaire.

J’ai en effet pensé à accueillir des voyageurs de passage. Cela dépendra du nombre de chambres bien évidemment.
Il n’y a pas de règles particulières, du moins au village. Rien n’empêche de le faire, à condition de prévenir le propriétaire.
De toute façon, il n’y a pas de bail, juste un accord oral.

Si je le fais ce sera plus pour le fun que pour l’aspect financier. Une nuit au village, c’est entre 10 et 12€ par personne. Avec le repas du soir, on peut facturer jusqu’à 15€ ( bière et cacahuètes comprises!). Et je tiens pas à faire le plein tous les soirs!

Merci à tous
Mafo

Dernière modification par mafo (18/10/2018 07h23)

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#32 18/10/2018 07h30

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En tant que célibataire, sans le réseau « lycée français » et si vous n’avez pas de collègues expats vous allez en effet avoir du mal à socialiser avec eux. Le réseau Centre Culturel j’avoue que je ne connais pas.
Il y a souvent des groupes d’accueil qui peuvent aider à faire des rencontres.

Les contacts sont beaucoup plus faciles car la plupart des expats savent qu’ils ne sont que quelques années dans le pays et qu’il ne faut pas perdre de temps à faire des rencontres. De plus on s’emmerde quand même beaucoup et c’est bien de socialiser avec des personnes culturellement proches. Enfin les instincts grégaires nous font nous rapprocher entre blancs dans un monde noir de la même façon que les immigrés se regroupent quand ils vivent en Europe.

Votre approche sociale (interactions, mode de vie) de l’Afrique est je trouve très bonne. Vous avez déjà compris les usages comme les salutations par exemple et c’est une bonne chose. Je n’ai personnellement pas réussi à me faire des amis africains à part ceux que je finance d’une façon ou d’une autre (je ne socialise pas avec les collègues de travail par choix): la dimension financière dans des pays à très faible pouvoir d’achat est malheureusement omniprésente. 
En général les africains que vous faites vivre seront très protecteurs (voire jaloux) de cette relation. Avoir des employés est donc aussi un moyen de protection.
Si vous savez que vous resterez plusieurs années dans le pays, il serait probablement intéressant d’être autonome dans vos déplacements. Dans la vie que vous décrivez je trouve que ce sont les taxis le plus grand risque que vous prenez. Pour la sécurité et les avantages décrits ci-dessus (un nouvel employé protecteur) vous devriez sérieusement envisager l’option voiture/chauffeur. Cela vous permettrait aussi de découvrir un peu mieux l’afrique car il est probable qu’étant mobile et avec un confident (on parle beaucoup dans la voiture, plus qu’avec la bonne ou les gardiens), vous découvrirez dans quelques mois son village, sa famille (il sera fier de vous montrer à sa famille) et un peu plus de la vie africaine. Si vous aimez la nourriture locale ce sera encore plus simple (vous choperez probablement le palu si vous dormez en brousse, c’est inévitable).

Je suis curieux de savoir dans quelques mois comment vous vivez les multiples contacts avec la population. Personnellement je ne suis pas sur Whatsapp ou autre réseau social car je me protège des salutations/sollicitations. Sans avoir l’esprit systématiquement mal tourné, la vie est si dure pour le quidam africain et notre pouvoir d’achat comparativement si important, qu’avoir des relations sans dimension financière me paraît très difficile voire impossible, il faut l’accepter.
Toutefois je n’ai pas réussi à côtoyer la classe moyenne (qui est globalement elle-aussi pauvre comparée toujours à notre énorme pouvoir d’achat), si vous y arrivez je serai aussi curieux d’apprendre de votre expérience.

Enfin vous avez une amie au village (en Europe), c’est une bonne chose, cela vous évitera toutes les erreurs avec les femmes locales dont l’intérêt est malheureusement encore plus alimentaire/financier que celui des hommes (il y a t’il un seul homme blanc ou noir, de 20 ou 30 ans plus âgé au bras d’une merveilleuse créature qui pense réellement que cette créature l’a choisi par amour?). Là aussi je n’ai pas réussi à côtoyer des femmes de la classe moyenne mais elles sont rares et en général elles sont mariées jeunes (des écarts d’âge de 10 ans sont fréquents dans les couples africains). Il reste donc aux expats toutes les filles qui cherchent à se sortir de la misère (elles sont nombreuses et généralement jeunes voire très jeunes). Vous êtes suffisamment intelligent et avez des valeurs morales pour comprendre qu’à part prendre du plaisir (et c’est je trouve personnnellement très égoïste), vous avez peu de chance de trouver le véritable amour en Afrique (mais je suis probablement mal placé pour avoir un jugement impartial sur ce sujet étant donné que je vis seul depuis toujours).


Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.

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#33 18/10/2018 08h11

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Bonjour Jef,

Concernant mes relations sociales au village, je suis un peu aidé par le fait que j’y séjourne déjà depuis quelques années. Cela veut dire que j’ai pu tisser un (petit) réseau de relations ( une dizaine de personnes) et je compte beaucoup là dessus pour m’intégrer. il y a aussi quelques toubabs résidents que je connais aussi même si je n’entretiens pas de relations suivies avec eux.

Oui, les relations sont presque toujours basées sur l’argent du fait de l’énorme différence de revenus entre Blancs et Noirs. Il faut le savoir, en tenir compte mais ne pas forcément s’en offusquer. Par exemple, Moussa est un ami mais chaque fois qu’on part se balader avec sa voiture, je paye l’essence, son repas, ses consommations. Cela représente une demie heure de salaire net pour moi, une journée de travail pour lui….mais quand il vient à la maison, il arrive toujours avec des fruits ou parfois un petit sac de riz… à chacun ses moyens!
De même, un toubab bénéficie souvent d’un" prix spécial" chez les commerçants ! C’est une chose quasi inconnue au village. Ma ménagère veille au niveau de mes dépenses et m’indique toujours le prix moyen d’un article. Et je n’ai jamais constaté le moindre écart entre son prix et le prix du commerçant. Ce qui est différent dans les grandes villes où les stations bien entendu ( le prix est parfois doublé !).

Pour les femmes africaines, ma compagne est camerounaise et a 20 ans d’écart avec moi. Alors je comprends votre propos…pour ma part, je dirais qu’il existe deux sortes de femmes africaines. Celles qui ne voient dans le toubab qu’un portefeuille bien rempli qu’il faut vider au plus vite pour aller ensuite en chasser un autre! Puis celles qui recherchent avant tout la sécurité financière pour elles et leurs enfants. Il faut rajouter que les femmes africaines sont souvent très sensibles au niveau culturel des européens. Il faut savoir donc les identifier sous peine de ruine rapide. La mienne aimerait avoir une activité rémunérée au Sénégal, car elle refuse de vivre uniquement de mon argent.

Il faut tout de même noter que le village de Popenguine est un peu particulier : musulman à 95% ( comme tout le Sénégal), c’est un des lieux de pèlerinage chrétien les plus importants d’Afrique de l’ouest. Les habitants sont donc plus ouverts que beaucoup d’autres sur les autres cultures et sont plutôt accueillants. Les familles sont souvent multi cultuelles ( une branche de la famille musulmane, une autre branche chrétienne).

Bien à vous,

Mafo

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#34 18/10/2018 08h31

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Pourquoi ne pas envisager le Cameroun comme expatriation ?
En terme de développement, les 2 pays sont comparables. Par contre politiquement le Cameroun est une "démocrature".


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#35 18/10/2018 09h53

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Bonjour,

Ma compagne souhaite s’expatrier elle aussi, c’est le pourquoi du choix du Sénégal.
Dans quelques années, nous verrons où nous irons:  peut être un retour en France, peut être le Cameroun, peut être ailleurs…

Mais plus qu’au Sénégal, c’est dans ce village que nous souhaitons vivre.

Merci.

Mafo

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#36 18/10/2018 10h15

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Je suis un peu désolé de dire cela, mais je trouve que des relations amicales basées sur l’argent ne sont pas saines. Faire bien attention, pour moi danger.

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#37 18/10/2018 16h44

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Bonjour,

Les relations amicales ne sont pas basées sur l’argent mais le différentiel est tel qu’il en devient un élément, sinon principal, du moins importante.
Mais je crois qu’il ne faut pas faire une fixation là dessus.
D’ailleurs je pense que toute relation est finalement intéressée, que cela soit au niveau financier, sexuel, intellectuel et autres.

Mafo

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#38 24/11/2018 19h21

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Durun a écrit :

Bonsoir

Dans ce genre de décision, il me semble prudent de mettre tous les risques sur la table et de les évaluer froidement.
Je joue donc le rôle de l’avocat du diable.

Contrairement à ce que l’on pouvait supposer, le Sénégal s’enflamme. Et vous voilà obligé de tout quitter précipitamment et de rentrer en France.
Avec quoi allez vous vivre ? A combien sera votre retraite ? 800 € ou 1200 € par mois en France ?

Cordialement

Quand je regarde la télé et écoute la radio, je me dis que le risque n’est peut-être pas là où on pense…

Mafo

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#39 29/11/2018 19h08

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Sans jugement aucun mais curiosité : pourquoi le Sénégal et pas une autre destination francophone d’Afrique ?

En tout cas je comprend parfaitement que l’on aie envie de passer sa retraite au soleil, mais quand même je préfère le dire je reste dubitatif sur certains points de votre expatriation. L’aspect soin de santé surtout.

Comment allez-vous faire pour ne pas être systèmatiquement raquetté par les flics ( j’en ai de beau souvenir ayant été au Sénégal en vacance : toujours été obligé de paier le bakchich pour qu’on immobilise pas mon véhicule ) ? Ou vous prémunir des vols ? C’est quand même de gros problèmes.

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Favoris 1    #40 29/11/2018 19h58

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Les flics de Popenguine sont des potes…
Étant touriste de base, vous êtes un toubab tout neuf qu’il faut plumer.
Vivant là bas,  Cest différent.
Et comme je l’ai déjà dit, je ne vais pas au Sénégal.  Je vais à Popenguine., mon village.
C’est là où est toute la différence..

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#41 04/07/2019 22h48

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Bonsoir,

Le projet est retardé et ne verra sans doute pas le jour avant fin 2020, soit un délai supplémentaire d’un an environ.

Deux causes principales à ce report:

- mon employeur envisage de me détacher quelques semaines par an dans d’autres écoles du groupe et j’ai bien envie d’essayer cette formule ( tout en gardant mon job en France bien entendu). Pour l’instant, des besoins auraient été identifiés en Tunisie, à Madagascar,  à Maurice et à Singapour.  Affaire à suivre a la rentrée. .

- mon mariage (!): ma compagne et moi avons décidé de franchir le pas. Les formalités seront un peu longues du fait que nous n’avons pas la même nationalité.  Il semble préférable de faire cette démarche avant notre départ , afin de ne pas compliquer davantage les choses.

En attendant, on peaufine le projet donc…

Mafo

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#42 06/07/2019 15h20

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Bonjour,

Je viens de relire la discussion "que faire une fois rentier?" car un des problèmes que je rencontre est bien celui là: Que faire?

Certes, il est toujours sympa de passer ses journées à se baigner, à pêcher ou à préparer le barbecue. On peut aussi aller faire une ballade dans la réserve ornithologique du village, faire les (rares) boutiques mais je crains de m’ennuyer assez vite.

Le problème vient aussi du fait que ma compagne et moi aimerions avoir des activités communes, histoire de se voir un peu plus que le soir après 18h (sinon, autant continuer à bosser).

Elle aimerait avoir son restaurant (elle est cuisinière de métier) mais j’avoue que les contraintes d’un tel établissement me rebutent quelque peu. Et puis, je souhaiterais avoir une activité bénévole, pour le plaisir d’aller travailler pour le plaisir…Peut être une activité traiteur, moins contraignante pourrait aller.

Un projet auquel je pense depuis plusieurs mois maintenant est la création et le développement d’une bibliothèque municipale. A charge pour la commune de fournir le local et le personnel et je pourrais m’occuper de réunir des livres, organiser le système de prêt et développer quelques animations culturelles au village.
Qu’en pensez vous?

Mafo

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#43 17/05/2020 15h09

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Bonjour,

" le pessimiste se plaint du vent , l’optimisme espère qu’il va changer,  le réaliste ajuste ses voiles".

Le projet d’expatriation se modifie au gré des vagues et des creux de l’océan…

Ma compagne et moi sommes en train de revoir nos plans, suite à divers événements survenus au cours de ces derniers mois ( dont celui du covid).
Je ne serai sans doute jamais rentier….avant ma retraite ( dans 3 ans). En effet, ce projet prendrait forme avec un minimum de retraite assurée, histoire de limiter le risque.  Mon petit capital, en cas de nouvelles crises sanitaires ou autres, ne pourrait sans doute pas supporter la tempête. Et je veux partir l’esprit tranquille.

Par ailleurs,  nous regardons pour investir dans une auberge sur la Petite Côté. Cela plairait beaucoup à ma compagne qui travaille déjà dans la restauration.
J’ai commencé à regarder et une petite auberge ( moins de 10 chambres), avec ou sans restauration ( mais avec la possibilité de créer cette activité ) se negociait( avant  la crise et surtout avant discussion) entre 120 000 et 200 000 €. Nous pourrions tout à fait autofinancer cette acquisition.

Sachant que ma pension de retraite tomberait tous les mois, nous n’y voyons qu’un risque limité pour une belle aventure…

Affaire à suivre…

Mafo

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